.LE CERCLE DES ELEVES  RETROUVES DE PRIVAS
Moi moi moi 1
 
 
              
 
 

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                                                                                              Photos de Elizabeth Laird - Babelio.com

                                                                                                                             CLIC !!! 

 

 

                               Réalisation 

 

 

 Jean - Paul Scotland 002 Perrier

 

     Correspondant du journal " Scotman d'Edinburgh " , membre du "Scottish national party " dansant le Ceildish dans un car park de Fort William .

 

 

 

 

 

                 Sur le chemin de Bonnie Prince Charly ...  

 

 

 

Loch                                                                       Du côté d'Inseagan et du loch Shiel                  

 

 

 

        

Glenfinnan monument

 

 

 

                                                      GLENFINNAN MONUMENT         

 

   

                         

                         

 

 

 

                                                                      Sir Sean Connery

                 the scotman for ever                                                 

 

 

                                          Sean Connery Kilt Photos et images de collection - Getty Images

 

   " Yes to the independence ,

                                     three times YES !!! "

 

 

 

           

            

 

 Scot 101  

 

     SCONE PALACE (Perth): Ce qu'il faut savoir pour votre visite 2023

 

 

 

                          

                                     Ecosse 3

 

 

 

 

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           Thistle 1      Mon Ecosse , Mon pay  Thistle 1 

 

 

 

 

                                                              

   Joyaux d ecosse   Le palais de Scone Joyaux d ecosse

 

 

 

 

                 Scone 1

 

 

 

                                                     The  crowning  place of the Kings of  Scotland

 

                                  Le lieu de couronnement des Rois d'Ecosse

 

 

            Crowning

 

  The Palace of Scone with its flowerbeds and its majestic gardens is considering as being " The historic jewel on the crown of Scotland . "

 

  The place of crowning of Kings of Scotland is a stunning work of architecture and the legitime house of famous Pierre de Scone known under the name of

                                                                         " Pierre de la destinée "

 

 

                       Le palais de Scone , avec ses parterres et ses jardins majestueux est considéré comme étant " le bijou historique sur la couronne d'Ecosse . " 

                      Le lieu de couronnement des rois d'Ecosse est une stupéfiante oeuvre d'architecture et la légitime demeure de la célèbre Pierre de Scone connue sous le nom de  Pierre de la Destinée  .

 

 

                                              Pierre de scone

La pierre de la Destinée, ou pierre de Scone, est le plus ancien symbole de l'histoire écossaise. Son retour en Ecosse, en 1996, après sept siècles d'" exil " en Angleterre (mis à part un vol rocambolesque en 1950), revêt donc une importance politique qui ne peut être ignorée.

Une publication récente en retrace l'histoire et met en valeur son statut de palladium national :  The Stone of Destiny, Symbol 0f Nationhood (Édimbourg, Historic scotland, 1997 . )

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Les rois des Scots ont été intronisés à Scone, près de Perth, depuis 877 ou 878 au moins; ce lieu était, de temps immémorial, le siège des rois pictes. Le chroniqueur écossais~John of Fordun écrit au XVe siècle:" aucun roi ne peut régner en Ecosse s'il ne s'est d'abord assis sur la pierre conservée avec respect en l'église de l'abbaye de Scone "...: c'est donc, pour l'Ecosse, la pierre de la Destinée.

Le dernier roi d'Écosse â observer ce rite fut Jean Balliol, le 30 novembre 1292. Quatre ans plus tard, le roi d'Angleterre Edouard 1er envahit 1'Ecosse, s'empara de Scone et emporta la pierre en Angleterre avec les autres symboles de la royauté écossaise. (Selon les auteurs cités ci-dessus, la théorie selon laquelle il ne s'agirait pas de la véritable pierre, celle ci ayant été cachée par les moines, ne résiste pas à l'examen.)

Un trône fut construit spécialement pour abriter la pierre sous le siège royal à l'abbaye de Westminster. Depuis 1307, tous les rois d'Angleterre, puis rois de Grande-Bretagne, ont été couronnés assis sur ce trône, donc sur la pierre. Les rois d'Ecosse, quant à eux, continuèrent à être intronisés à Scone, mais sur un nouveau trône, privé du symbole picte.

Le jour de Noël 1950, la pierre fut enlevée nuitamment de Westminster par quatre étudiants écossais, qui l'emportèrent en Ecosse. Déposée à l'abbaye d'Arbroath, haut-lieu du nationalisme écossais, elle ne revint en Angleterre qu'après un an de négociations, en février 1952; les auteurs de l'enlèvement ne furent pas poursuivis.

Enfin, pour célébrer le septième centenaire de 1296, le gouvernement britannique décida de rendre à son pays d'origine le vieux palladium picte. Le transfert eut lieu en novembre 1996; le jour de la Saint-André,30 novembre, la pierre fut installée au château d'Édimbourg, à côté des" honneurs d'Ecosse " - couronne, sceptre et épée Joyaux d ecosseen grande cérémonie, en présence du duc d'York, fils de la reine Elisabeth Il, représentant la souveraine.

La pierre est un bloc de grès, grossièrement rectangulaire (670 x 420 x 265 mm), pesant 152 kg. Elle est cassée en deux morceaux depuis une date indéterminée. Le grès dont elle est faite existe dans des carrières aux environs de Scone.

Le culte des pierres remonte à la préhistoire. Les exemples anciens de pierres utilisées pour consacrer des rois ou des princes sont nombreux en Europe: la pierre est le symbole de la solidité, du sol natal; elle assure à celui qui s'assied ou se tient debout sur elle une sorte de lien magique avec la terre mère.

Quant à la pierre de Scone, elle a été enrichie au Moyen Âge de toute une légende biblique: elle serait la pierre sur laquelle Jacob aurait reposé lors de son fameux songe à Bethel (Genèse, 28, 11); elle aurait été apportée en Écosse par la mythique princesse Scota, fille de Pharaon, via la Scythie et l'Espagne. Elle est liée à l'histoire de l'Ecosse depuis son origine.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Situé au Nord de Perth, sur les rives de la Tay, Scone Palace est l'un des sites les plus sacrés d'Ecosse. A l'intérieur de la propriété, s'élève "The moot hill" qui vient du gaélique "Tom-a-Mboid" qui signifie "lieu ou on administre la justice". C'est ici qu'en 846, Kenneth Mac Alpin fonda Celtic Albertha, la capitale du royaume unifié des Scots et des Pictes. Dès lors, les rois d'Ecosse y seront toujours intronisés sur la Pierre de la Destinée, plus connue sous le nom de Pierre de Scone, que Mac Alpine avait fait venir de Dunstaffnage.Scone 2

Premier de cette longue série, Robert Bruce se fit couronner à Scone, comme le feront la plupart de ses successeurs jusqu'à Jacques VI, le dernier étant Charles II en 1651. La pierre de Scone avait une telle importance, qu'Edouard 1er, après la défaite des écossais en 1296, la fit transporter à l'abbaye de Westminster avec d'autres insignes du pouvoir. Depuis cette date, la pierre de Scone a toujours été placée sous le trône du sacre en Angleterre. Vu l'importance de ce symbole, elle a été ramenée au chateau d'Edimbourg en 1996 et ne retournera à Westminster qu'à l'occasion des couronnements.

 

Scone 3

Avec ses créneaux et ses tours rondes, le chateau de Scone est souvent considéré comme l'apogée du style baronnial. Construit au début du XIXème siècle, sur les bases d'un précédent chateau datant de 1580, l'intérieur abrite des meubles français du XVIIIème siècle, des ivoires anciens, des broderies éxécutées par Marie-Stuart et sur les murs des soieries de Lyon (France) datant de 1841. Le parc très coloré abrite un grand nombre de conifères, dont plusieurs espèces très rares en Ecosse.

 

Scone 4

 

 

 

 

 

                                                                      Jp oui oui 1

 

       Thistle 1    C'est quoi mon Ecosse ?    Thistle 1      

 

 

 

 

Blair castle 1

 

                     

        L'Ecosse ... heureusement pour elle n'est ni la Costa Brava ni la Côte d'Azur ; heureusement pour elle que tous les juilletistes et aôutiens avides de soleil assommant et d'esprit " people " vont dans le sud ... D'ailleurs ici , d'Edimbourg à Fort William , d'Inverness à Gretna Green , de Sterling au Loch Ness ils s'ennuieraient ...

 Pourtant je vous assure que les écossais  n'ont pas l'esprit pincé et ne portent pas de soutane ; les " boites " ici sont     " Public " on les appelle les " Pubs " , des endroits où les gens se rencontrent et fêtent la vie ; tenez ,venez à Fort William , dans mon église à moi ,au Ben Nevis pub où débutèrent les Dire Straits

                     Dire straits 1 

 

  

         

 

Vous serez surpris par la convivialité des gens qui ne vous demanderont que d'étre " cool " et respectueux des autres , de tous les autres  . D'abord étonnés vous ne mettrez pas longtemps à jeter votre réserve aux orties et vous chanterez  Local Hero Clic !!!      en communion avec vos voisins quand onze heures sonneront , c'est la coutume ici et , français , il vaut mieux la suivre ...

 

    Really scotland                      

.                                                                

   

                   Voilà , en attendant votre visite , mais ne venez pas trop nombreux , je vous invite à regarder ci - aprés mon reportage ; je l'ai réalisé avec application , joie et émotion .

 

                   Tous les moments que je passe du côté de Fort William sur les bords du Loch Linnhee sont heureux , alors pour vous aussi peut étre un jour , peut étre ...

 

                                                 Bonne lecture     Jean - Paul     Smiley a

 

 

                                                                  

 

                            

 

                            

 

       " Ye , Jacobite by name "   CLIC !!!

 

 

    Scotland 014

.

 

 

 

                                                  ForWilliam   

 

 

 

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                                                                                               et son Ben Nevis...

 

    

 

                                                                                 

 

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                                    ... que de Veyras Fernand peut voir enfin ...

                            

 

 

                      

 

                                  

 

            Bonjour belle Ecosse

 

 

                                et jolies danseuses de Ceildish

                                       

                                

 

                                                                                      artifice 47

 

 

                                                                Ceil

 

 

 

                                   artifice 47                                               artifice 47                      

 

 

             

                                                                          Our Bonnie Prince Charlie for ever

 

                                      Bonnie a cheval

 

                                                                                   " Forward for our Freedom !!! "

 

 

                                                                       N'était - ce qu'un rêve ?

 

 
 


Nous sommes le 16 avril 1746. Moins d’un an plus tôt, l’héritier de la dynastie des Stuart, le prince Charles Edward – affectueusement surnommé Bonnie Prince Charlie – a mis le pied sur le sol écossaisBonnie 101, après des années passées en exil en Europe. Il compte bien rendre le trône à son père, le «Vieux prétendant», Jacques François Stuart. Le discret petit canot sort de la brume et  accoste en août 1745 sur les rives des eaux noires et mortes du détroit d’Arisaig. A son bord, le Prince et seulement sept fidèles.
 
 
                                                   Bonnie 105

De rudes gaillards du clan MacDonald, que l’on imagine volontiers hirsutes et musculeux, sont là pour accueillir celui qu’ils reconnaissent comme l’héritier légitime du trône d’Écosse.
Qui envoie des messagers à tous les clans, leur demandant de se rassembler dans la verte vallée de Glennfinnan. Le 19 août, la campagne résonne des sons lancinants des cornemuses. Les clans acclament leur prince qui a revêtu le tartan Stuart et entreprend, un brin théâtral, d’escalader, en compagnie de deux joueurs de bagpipe, la colline la plus proche pour y planter son étendard royal dans l’herbe grasse.

bonnieprincecarlie.jpg.

Quatre jours plus tard, l’armée hanovrienne envoyée pour mater la rébellion naissante est laminée en cinq minutes par la terrifiante charges des 2000 Highlanders, sabre au clair, qui met en déroute les troupes inexpérimentées du général commandant les forces gouvernementales en Écosse, Sir John Cope.
Gonflée d’orgueil et de recrues, l’armée de Charles entreprend de marcher sur Londres avant de se raviser. L’hiver guette et mieux vaut se retirer en terrain ami, dans les Highlands, avec les armées hanovriennes à ses trousses.
Quelques mois plus tard, c’est le choc final à Culloden. Sous des trombes d’eau, sur un terrain devenu tourbière, 5000 Écossais se heurtent aux 8000 hommes du duc de Cumberland. Ces derniers sont très bien équipés, disciplinés, avec dans leur rangs des mercenaires allemands.La stratégie des Highlanders, quoique ne manquant pas de panache, est sommaire : provoquer l’ennemi en soulevant son kilt, charger à l’épée et à la hache en hurlant, puis s’abriter des contre-attaque de la cavalerie derrière les petits murets qui parsèment le champ de bataille. A cette faiblesse tactique s’ajoute un sens de la discipline toute écossaise, chaque chef de clan entendant mener ses hommes comme il l’entend.

Aussi, lorsque le clan Cameron, face aux canonnades, entreprend sur un coup de tête de charger, le reste de la troupe suit, sans aucune coordination. La bravoure ne fait pas tout, et les hommes du Nord tombent sur la lande nue, fauchés par la mitraille. Ou s’empalent sur les baïonnettes des « manteaux rouges ».
culloden1.jpgLa charge de la cavalerie anglaise débande définitivement l’armée jacobite, qui bat en retraite. Les dragons de «Cumberland le boucher» massacrent blessés et prisonniers. Premier acte d’une vague de répression sanglante en Écosse, qui fera des dizaines de milliers de victimes. Le système des clans vole bientôt en éclats tandis que le port du kilt est interdit en 1747.



Bonnie Prince Charlie a perdu. Près de la moitié de ses soldats sont morts, les mirages de restauration et d’indépendance  de dissipent. Contraint de se déguiser en servante irlandaise, il se cache plusieurs mois jours  dans l’ouest des Highlands et dans l’archipel des Hébrides. Avant que l’ennemi héréditaire de l’Angleterre, la France, n’arrive à l’exfiltrer en l’embarquant à bord de L’Heureux
culloden2.jpglà même où il avait mis le pied sur le sol écossais un an et cinquante-six jours plus tôt…

                                                                                                                                                  

                                                                                             à    Glenfinnan

 

Le pont sur lequel la ligne de chemin de fer " Jacobite railways " mène à Oban ... au second plan la statue de " Bonnie Prince Charlie " devant la plage où il débarqua pour son épopée en 1845 puis le Loch Shiel s'enfonçant dans les Highlands protectrices ...

 

            Loch shiel

 

               

                                            

                          The jacobite 009

 

 

                                          Deux partisans de Bonnie sur ces lieux mémorables et éternels

 

                      Us scottish

 

                                        My Scotland for more than Ever

 

 

                                                                 Flower of Scotland

 

  cliquez sur l'image

                                                                                                                                                               

                          Scots 002                                     

 

 

 

                     Paroles de " Flower of Scotland "


La version proposée, la plus courante, est celle chantée par les Corries.

                                                             



O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

The Hills are bare now,
And Autumn leaves
lie thick and still,
O’er land that is lost now,
Which those so dearly held,
That stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

Those days are past now,
And in the past
they must remain,
But we can still rise now,
And be the nation again,
That stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

 

 

 

 

 

 

 

   

  Ô Fleur d’Ecosse
  Quand reverrons-nous
  Les hommes dignes
  Ceux qui se sont battus et sont morts pour
  Tes minuscules collines et vallées
  Et se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Les collines sont désertes à présent
  Et les feuilles d’automne
  gisent en recouvrant d’un manteau épais et silencieux
  un pays aujourd’hui perdu
  Si chèrement défendu par ces hommes
  Ceux qui se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Désormais, ces temps sont du passé
  Et dans le passé
  ils doivent demeurer
  Mais nous pouvons encore nous lever
  Et redevenir cette nation
  Qui s’était dressée contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Ô Fleur d’Ecosse
  Quand reverrons-nous
  Les hommes dignes
  Ceux qui se sont battus et sont morts pour
  Tes minuscules collines et vallées
  Et se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

          Flower of Scotland   CLIC !!!

 

Corries 005

 

 

 

            Bonnie 100                                                                                                                         Bonnie 102  

 

 

                       Fort William  High street

 

                        The Ben Nevis pub

 

         Ben nevis twice

                                                      

 

 

 

                              

 

 Lys field      La Auld Alliance        Thistle 2 

 

                                       

              Hauld 1

 

 

  

 

                                          France Coeur Ecosse

                                                                           

 

  

 Hauld 2

 

 

 

 

                                                       Robert Burns

 

 

 Le poéte de tous les écossais

 

 

Robert burns 1
 
 

                                    

 

    My Heart's in the Highlands                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

                                    


        My heart's in the Highlands, my heart is not here
     My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
   A-chasing the wild deer, and following the roe-
 My heart's in the Highlands, wherever I go!     

    

Deer


  Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birthplace of valour, the country of worth! 
Wherever I wander, wherever I roam,                
The hills of the Highlands for ever I love.          

       
 

 Valley 2


     My heart's in the Highlands, my heart is not here
    My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
  A-chasing the wild deer, and following the roe-
  My heart's in the Highlands, wherever I go!       

 

Nevis 1


        Farewell to the mountains, high-cover'd with snow,
  Farewell to the straths and green valleys below,
  Farewell to the forests and wild-hanging woods,
   Farewell to the torrents and loud-pouring floods! 

 

 

                                         Robert Burns

 

 

 

The poet Robert Burns lived not long after the Jacobite Uprising of 1745/46. Following the conflict, many songs were written, usually in support of the Jacobite cause. But a few were written putting the government/Hanoverian point of view. When Burns was putting together a collection of songs he had found while going round Scotland, he found one of these and wrote his own version. While Burns had expressed sympathy for the French Revolution, he clearly had no liking for the Jacobites.

 



                                            Ye Jacobites by name, now give an ear, give an ear,
                                            Ye Jacobites by name, give an ear;
                                            Ye Jacobites by name,
                                            Your fautes I will proclaim,
                                            Your docrines I maun blame - you shall hear!

                                            What is Right, and what is Wrang, by the law, by the law?
                                            What is Right, and what is Wrang, by the law,
                                            What is Right, and what is Wrang,
                                            A short sword and a lang,
                                            A weak arm and a strang, for to draw!

                                           What makes heroic strife, famed afar, famed afar?
                                           What makes heroic strife, famed afar?
                                           What makes heroic strife?
                                           To whet th' assassin's knife,
                                           Or hunt a Parent's life, wi' bluidy war!

                                          Then let your schemes alone, in the State, in the State!
                                          Then let your schemes alone, in the State!
                                          Then let your schemes alone,
                                          Adore the rising sun,
                                          And leave a man undone, to his fate.

 

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 Floods

 

 

 

 

  

           Thistle 2   Sir Sean Connery  Thistle 2

                                                                 

 

                                " L'écossais "

 

                                                             

   Ecossais s

                     

  

 

 

 

Sir Sean Connery est une des figures emblématiques de l'Ecosse. Né à Edimbourg en 1930 (le 25 août pour être précis), il grandit dans un milieu ouvrier et doit commencer à travailler, pour aider sa famille, dès l'age de 8 ans. A 17 ans il s'engage dans la marine où il se fera faire deux tatouages dont l'un s'appelle Scotland Forever ! Après trois années de service, il quitte l'armée suite à un problème de santé et fera alors de nombreux petits boulots, comme livreur, maçon ou encore vernisseur de cercueils !!

Lors d'un concours de culturisme, on lui propose un petit rôle dans une pièce de théatre, nous sommes en 1951 et c'est le début d'une carrière extraordinaire pour cet écossais alors agé de 21 ans. Ses premier pas au cinéma, Sean Connery les fera en 1955 dans Geordie de Franck Launder et au bord du volcan de Terence Young en 1957. Terence Young retrouvera Sean Connery pour le premier James Bond de la série notamment. En 1961, justement, Sean Connery participe au concours organisé par le London Express pour trouver l'acteur qui incarnera James Bond l'agent 007 imaginé par le romancier Ian Fleming.

Sean Connery remporte le concours et va incarner l'agent secret le plus connu au monde aujourd'hui, à six reprises. En 1963 c'est James Bond contre Dr No avec la sublime Raquel Welsh, en 1964 c'est Bons baisers de Russie, en 1965 on retrouve Sean Connery dans Goldfinger (peut-être le meilleurs opus de la série), Opération tonnerre en 1965, puis On ne vit que deux fois en 1967, et enfin en 1971 Les diamants sont éternels. En sus de ces six productions officielles, il refera une apparition en tant que 007 dans un remake d'Opération tonnerre qui s'appellera Jamais plus jamais.

Beaucoup d'amateurs de 007 pensent que Sean Connery reste encore aujourd'hui le meilleur Bond de tous les temps. En fait James Bond colle comme une seconde peau à l'acteur écossais, mais sa carrière ne se limite pas à cette série. On retrouve Sean dans de nombreux films comme Pas de printemps pour Marnie d'Alfred Hitchcock ou Un pont trop loin de Richard Attenborough mais aussi dans des grands succès cinématographiques comme Le nom de la rose de Jean-Jacques annaud, le troisième volet de la saga des Indiana jones avec Steven spielberg, ou encore A la poursuite d'Octobre rouge tiré du roman de Tom Clancy où il joue le rôle d'un commandant de sous-marin russe fonçant sur les Etats-Unis.

Malgré son incontestable talent, Sean Connery ne connaîtra qu'une fois les honneurs des Oscars pour son rôle dans les Incorruptibles de De Palma. enfin quand à sa filmographie, difficile de ne pas citer Highlander avec Christophe Lambert, non pas pour la qualité du film (chacun à son avis), mais pour le clin d'oeil, puisque lui l'écossais d'origine joue sur ses propres terres d'Ecosse.

En 2004, il confie au journal écossais, the Scotman, son souhait de faire une pose dans sa carrière d'acteur. Sean Connery vit alors enSean Connery défenseur de l'Ecosse autonome Espagne (Bahamas) avec sa dernière épouse, la française Michelle Roquebrune. Steven Spielberg proposera à Sean un rôle dans le quatrième film de la série des Indiana Jones mais ce dernier refusera en précisant que "la retraite c'est trop cool". En fait si l'on peut penser aujourd'hui, que nous ne verrons certainement plus Sean Connery dans de nouveaux films, on risque de le voir plus souvent dans son rôle politique.

Depuis 1990, l'acteur écossais est un des principaux membres du Scottish National Party et milite encore activement pour une cause qui lui est chère, l'indépendance de l'Ecosse. On peut penser que son militantisme nationaliste repoussa son anoblissement qui eut lieu le 5 juillet 2000. En 2009, ce fut également l'ambassadeur de l'Ecosse pour le Homecoming.

 

 

 

 

                                      Sir sean 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                  Chardonssss     

 8 - LE CHARDON 
 
 
 
Depuis plusieurs siècles déjà, l'Ecosse a pour emblème le chardon. 
                       Résultat de recherche d'images pour "thistle"  
 
Comment cette plante a-t-elle pu devenir représentative de tout un pays ? Après tout, la bruyère, elle aussi très présente en Ecosse, aurait pu être retenue. D'autant que cette dernière était associée à la tourbe, indispensable pour le feu, et permettait d'obtenir de la teinture naturelle pour les tartans. L'explication date de la période des invasions vikings, à l'aube du second millénaire.
 
                          Thistle yes
 
 
Une nuit, alors qu'un groupe de guerriers écossais se reposaient au beau milieu d'un champ, plusieurs assaillants vikings décidèrent de profiter de l'obscurité pour les surprendre. Pour cela, ils retirèrent leurs chaussures, et se mirent à ramper. Leur ruse aurait certainement été couronnée de succès, si sur leur route ne s'étaient dressés quelques chardons... Un des chefs Vikings eut le malheur de poser le pied dessus et poussa aussitôt un véritable cri de douleur, qui eut pour effet de réveiller toute la troupe. Celle-ci repoussa sans difficulté l'assaut. Dès lors, le chardon fut considéré comme le gardien de l'Ecosse, le "Guardian Thistle". Jacques III d'Ecosse fut le premier à utiliser cette plante pour emblème au XV siècle.
 
 
 

   

 

 

 
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    Madame de Sévigné écrivait " Il n'y a qu'à aller en Espagne pour ne plus avoir envie d' y avoir un château " ... je ne sais pas ce qui provoqua cette réaction de notre éminente écrivaine envers le pays ibérique que je ne connais pas mais pour ce qui concerne les châteaux écossais j'en posséderais bien un ...

 

 

 

                              

       

Quand il entend le mot " Ecosse " un continental pense aussitôt à "  Monstre du Loch Ness " , " Golf " , " Cornemuses " ou " Châteaux " ... nous traiterons les trois premiers sujets séparément ci - aprés ; quand aux châteaux  , nous les découvrirons tout au long de notre voyage et il y en a !!!

 

 

                                 Tout d'abord voici          Eilan Donan Castle

 

 

                              Scotland 3

 

                                                    

                                           Eil 1

 

 

                                     

                                          Eil 2

 

                                                  Eil 3

 

        Eil 4                                                                

 

           Eil 5                                                                

                                           

                     

 

                                              Eil 7

                                                               Eil 8

 

 

                                                    Eil 6

 

 

On dit de lui qu'il est le château le plus photographié d'Ecosse. A voir le nombre de photographes professionnels lors des couchers de soleil, on peut effectivement le penser.

 

 

 

 

                                                   Pour les français ( en particulier )

 

 

 

  Trois définitions qu'ils oublieront trés vite c'est sûr ...
 
 
 
 
       Royaume Uni  ( United kingdom ) : Réunion de l'Ecosse , de l'Angleterre , du Pays de galles et de l'Irlande du nord ( Ulster )
 
   
 
 
   Grande Bretagne ( Great Britain ) : C'est le Royaume uni diminué de l'Irlande du Nord
 
 
 
 
   Et l'Angleterre c'est l'Angleterre tout simplement ...
 
 
 
 
   Les 3
 
 
 
 
              Ainsi donc les écossais , les anglais , les gallois et les irlandais du nord sont dans le Royaume Uni mais les irlandais ne sont pas des Grands Bretons . .. enfin compris les français ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

                        Chard   Mais il nous faut prendre notre départ  Chard

                                          pour l'histoire et la vie de ce pays

 

 

                                                       hors du temps "

 

Phileas

                                                                                                      

 

 

 

                                                                                                                                 Round

... 

 

 

                                                                                                                   In the air

 

 

 

                                                                                                   In the air

 

 

 

                          Nous verrons dans l'ordre ou le désordre  :

 

 

   Les châteaux

Castle 1  Castle 2  Castle 3  Castle 4

 

 La tentative d'invasion de l'Ecosse par les romains

Rom 1      Roma 1       Roma 1   Roma 1   Roma 1   Roma 1

  

  L'histoire de l'Ecosse

Hist 1   Hist 2   Hist 3  Hist 4 

 

    Les éternels écossais

Scot a  Scot b  Scot c   Scot d

 

    Le Golf

Gol 1   Gol 2   Gol 3  Gol 4

 

    Les Highland games

High 1  High 2  High 3  High 4

 

    The Jacobite train

Jac 10  Jacobite b   Jacobite c   Jacobite d   Jacobite train 1

 

    Edinburgh

  Ed 10   Ed 11   Ed 12   Ed 13

 

  Les artistes et groupes écossais

 

Texas c             Dire 12              Rod 4           Trav 2           

 

Le Loch Ness

Loch a   Loch b   Loch c   Loch d   Loch for ever

 

 

       

 Scot i am

 

 

 

 

 

 

               Le monde quand les romains rêvèrent de conquérir l'Ecosse

 

             Roma

 

 

 

 

                   Once upon a time ...

 

     

 

                                           Arrivée des Romains devant les " cliffs " d'Angleterre

 

 

;                                           Pictes ils arrivent

 

 

 

                                     ils y débarqueront et  la conquéront  avec perfidie mais pour l'Ecosse ...

 

 

                                                              ce sera une autre paire de manches !!!

 

 

                                                                 Paf

 

 

                                                  

 

        

 

                           Les romains efféminés et comme les français bavards et prétentieux

 

[IMG : SOLDAT ROMAIN]

 

envahirent et soumirent par traitrise le " pays des Angles et de la pluie " " mais des  sauvages 

 

Pictus

,

" résistants " de premier ordre , courageux et efficaces les arrêtèrent durement au nord , leur faisant passer pour longtemps le goût des pâtes et du Bel canto ...

 

 

Et nous voici en Ecosse méridionale au début de notre ére , du côté de Chollerford ...

 

                                                      Afficher l'image d'origine

 

 

 

         " Venez gentils romains des hommes vous attendent  !!! "

 

                                                                 Scotty

        Pour se donner un semblant de tranquillité les occupants latins las de subir des " raclées " décidérent de construire un mur ... un mur qui ne gêna pas les Pictes et les Scots qui le passérent comme ils voulurent  en s'amusant de la bêtise et de la niaiserie des futurs italiens .

 

    

                                                   

 

 

                       Le mur édifié par Rome

 

 

Io Caesar imperatore di Rome vi dico " la sote ne é gettato "  ( Moi César empereur de Rome je vous dis " le sort en est jeté " )

 

             Cesar 1     

  

 

                  Et nous habitants des Hautes Terres nous te répondons :

" A propos de sort on t'en réserve un trés intéressant chère mademoiselle !!! "

 

                                          Pictes 10

 

 

 

 

 

 Après la conquète de l'Angleterre (env. 55 av. J.-C.) par Jules César, les Romains n'ont pas réussi à   pacifier l'Écosse. Ils se sont retranchés derrière le mur que l'empereur Hadrien fit édifier vers 120 après J.-C., sorte de muraille de Chine à faible hauteur qui réussit plus que mal à contenir  les Pictes jusqu'en 364. 

 

                                                                                               Hadrien

 

                                                                          Hadrian wall 003

 

 

        Cliquez sur l'image pour un film  sur le mur

 

Le mur

 

 

               " Venite , venite cari romani vi si aspetta !!! "

 

                        ( Venez , venez chers romains on vous attend !!! )

 

 
Pictes 6
 
 
 
 
 
 
   Les romains construisirent deux murs sur toute la largeur de la terre ferme pour empêcher les " hardes du Nord " de dévaster l'Angleterre .
 
    Tout d'abord  à partir de l'an 122  fut construit le " mur d'Hadrien " ; situé en Angleterre du Nord nous le traitons ici dans notre page réservée à l'Ecosse car la cause de l'ériction de ce mur fut le comportement des habitants de l'Ecosse , les Pictes et les Scots , qui par leurs velléités permanentes menaçaient l'ordre et l'existence mème de la colonie romaine  .

 

 

Text Resizer Text Resizer

 

Si la Chine a sa Grande Muraille, l’Europe aussi a sa fortification géante qui court d’un bout à l’autre d’un pays. Elle fut construite par les Romains, à la limite nord de leur Empire, en Angleterre C’est l’empereur Hadrien qui est à l’origine de cette impressionnante construction initiée en 122 après J.-C.

 

       

 

Le mur d’Hadrien, avec ses 4,5 mètres de haut et ses 2,7 mètres de large,Hadrian wall 008 s’étend sur 117 km. Il commence à l’est du fleuve Tyne jusqu’au Solway Firth à l’ouest et longe au sud la frontière actuelle entre l’Angleterre et l’Ecosse. Il s’agit de l’un des derniers vestiges du passage des Romains dans cette région.

Coupant littéralement l’île principale du Royaume-Uni actuel d’ouest en est, ce mur devait protéger le sud de l’île des attaques des tribus calédoniennes de l’actuelle Écosse. Contrairement à ses prédécesseurs, l’empereur Hadrien pensait en effet que même ce puissant empire devait être délimité.

 

Romais

 

Le mur a marqué le nord de l’empire romain en Grande-Bretagne pendant très longtemps, et c’était également la plus belle et la mieux fortifiée des frontières de l’empire. En plus de son utilisation comme fortification militaire, on pense que les portes du mur auraient également servi de postes de contrôle pour la perception de taxes sur les produits importés.

 

       

 

Une importante partie du mur existe toujours, en particulier dans la partie centrale et le mur est encore praticable à pied sans danger. C’est aujourd’hui l’attraction touristique la plus populaire du nord de l’Angleterre. En 1987, l’UNESCOl’a inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

 

                                                     Fort - Garnison

 

                  dans son état actuel

 

                                              Hadrian wall 005

 

                                                      Vers l'an 200

 

                                         Hadrian wall 010

                      

 

                                                                 Dans un fort romain ...

 

                                                                                 cliquez sur l'image ci - dessous

 

                                                                    

 

 

En réalité, pas moins de deux fortifications traversant la Grande-Bretagne furent construites par les romains à la même époque, la seconde étant le Mur d’Antonin, dans l’actuelle Ecosse. Le Mur d’Hadrien est le plus connu des deux en raison de ses ruines encore visibles aujourd’hui. Et pourtant, il n’est construit qu’en pierre et en tourbe, les deux matériaux immédiatement disponibles aux alentours de cet imposant chantier.

 

 

 " Pas de quartiers pour ces efféminés du Latium et nous mangerons du steack de cheval à midi foi de Scots et de Picts !!! "

 

Pictes 1

 

 

La construction a donc débuté au cours de l’année 122 après J.-C. et fut achevée pour la plus grande partie en six ans. Tout commença à l’est pour progresser petit à petit vers l’ouest, avec les soldats des trois légions occupant la province de Bretagne qui suivaient et participaient aux travaux. L’itinéraire choisi suivait en grande partie la route de Stanegate menant de Luguvalium (aujourd’hui Carlisle) à Coria (Corbridge), où se trouvaient déjà alors un certain nombre de forts, dont Vindolanda. Nous en reparlerons à l’occasion d’un prochain article.

Le plan initial du Mur d’Hadrien prévoyait la formation d’un fossé au milieu duquel le mur serait érigé. Il devait être jalonné de 80 petits forts constituant autant de portes pour franchir la fortification. Placés à distance égale d’un mile romain (493 mètres), ils devaient être habités par quelques douzaines de soldats chacun. Cependant, très peu de ces forts sont espacés exactement d’un mile romain l’un de l’autre. Les architectes ont en effet dû s’adapter aux contraintes du paysage, mais aussi augmenter la concentration de forts pour améliorer la communication entre les troupes au niveau des forts importants de Stanegate, au sud.

 

 

 

 

Romains 2

 

                                                               Picts sibe

De la roche calcaire locale fut donc utilisée pour la construction, bien que certains forts aient également été faits de bois et de terre à l’ouest d’Irthing. Les tourelles étaient quant à elles toujours faites en pierre.Lemur 2 Ces dernières pouvaient avoir trois designs différents, dépendant de la légion romaine les ayant construit. Des inscriptions référant à la Seconde, la Sicième ou la Vingtième Légion nous indique laquelle d’entre elle fut impliquée dans la construction de telle ou telle structure. Toutes avaient cependant la même surface interne de 4,27 mètres carrés.

 

 

       

 

 

La construction fut divisée en sections de 8 kilomètres de long. Un groupe de chaque légion devait excaver les fondations  et construire et forts et tours avant que d’autres groupes ne suivent pour relier ces différentes structures entre elles pour former le Mur en lui-même. Mais très tôt durant la construction, la largeur du Mur fut réduite à 2,5 mètres ou parfois même moins (1,8 m). On appelle la section alors construite le “Mur Etroit” (the “Narrow Wall”). Celle construite précédemment, plus large, fut baptisée “Broad Wall” (le “large mur”). Ces différences ont grandement aidé les archéologues à comprendre la chronologie de la construction du Mur d’Hadrien.

Après quelques années, il fut décidé que de 14 à 17 (les sources divergent) forts majeurs seraient ajoutés le long du mur, incluant celui de Vercovicium (aujourd’hui Housesteads) et Banna (Birdoswald), chacun abritant entre 500 et 1000 troupes auxiliaires (aucune légion n’était postée sur le mur). L’extrémité est du mur fut ensuite étendue de Pons Aelius (aujourd’hui la ville de Newcastle) jusqu’à Segedunum, dans l’estuaire de la rivière Tyne. Certains des forts les plus gros, comme celui de Housesteads dont sont issues la plupart des images illustrant cet article, furent construits par dessus les fondations de forts et tourelles plus petits, démontrant le changement de plan.

 

 

 

 

" Nos descendants s'occuperont des anglais , nous on régle l'affaire romaine et à notre façon !!!  "                          

 

Scots 3

 

 

Une fois tout ceci achevé, le Vallum fut enfin construit du côté sud du Mur d’Hadrien. Ce monticule de terre massif fait office de rempart naturel géant courant lui aussi d’ouest en est à travers tout le nord de l’Angleterre. D’abord envisagé comme plus ancien que le mur, il fut prouvé que sa construction arriva en second.

 

       

 

 

L’ensemble formait ainsi une barrière censée protéger l’Empire Romain d’attaques en provenance de peuples des pays conquis par le prédécesseur d’Hadrien, l’empereur Trajan. Mais en dépit de sa soif d’ordre, Hadrien a très probablement fait construire son Mur comme symbole de la puissance romaine, à la fois dans la Bretagne occupée et à Rome.

 

Lemur 1

Il faut savoir qu’aux origines de l’Empire, les frontières étaient principalement marquées par des structures naturelles ou par des zones fortifiées et grandement militarisées. Les routes militaires marquaient également souvent des frontières, avec des forts et des tours de signalisation réparties tout du long. Il fallut attendre le règne de Domitien pour que la première frontière solide soit construite, en Germanie Supérieure, avec une simple clôture. Hadrien développa l’idée, redessinant la frontière Allemande avec une palissade de bois continue. Bien que de telles défenses n’aient pu repousser une quelconque invasion stratégique, elle avaient le mérite de marquer physiquement la limite du territoire romain tout en permettant de voir plus facilement qui traversait la frontière et où.

 

 

 

 

Dans le même ordre d’idée, le Mur d’Hadrien a en fait principalement été construit pour empêcher l’entrée de petites bandes de contrebandiers tout en  réduisant l’immigration en provenance du nord. Il n’aurait pas pu servir de ligne de front en cas d’invasion majeure.

Dans les années qui suivirent la mort d’Hadrien en 138, le nouvel empereur Antoninus Pius abandonna presque complètement le mur, ne le laissant occupé qu’en guise de support, et débuta la construction d’un nouveau mur environ 160 kilomètres plus  au nord. Ce Mur d’Antonin d’une longueur d’un peu moins de 61 kilomètres avait significativement plus de forts que le Mur d’Hadrien, mais Antoninus fut malgré tout incapable de conquérir les tribus vivant au nord. Quand Marc Aurèle devint empereur à son tour, il abandonna ainsi le Mur d’Antonin pour se reconcentrer sur le

                            

sur le Mur d’Hadrien en tant que barrière défensive principale en 164. Il resta occupé par les troupes romaines jusqu’à leur départ de Grande-Bretagne à la fin du 4ème siècle

 

                                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                 .Romains 3                             Romains 3                   

 

 

 

                                                   " Adieu les yeux clairs des  belles écossaises , snif snif ,

        

 

                               Belles ecossaises                         Belles ecossaises 

 

 

                                                                                                                      et bonjour la Mama " 

 

Mama

 

 

 

En 410, l’administration romaine et ses légions étant parties en chantant

 

 

                                                       Paf

 

 

la Grande-Bretagne se retrouva avec ses propres défenses et son gouvernement. Certains anglais qui n’avaient probablement nulle part ailleurs où aller restèrent cependant vivre près du mur . C’est ainsi que le mur traversa les siècles, bien qu’il ait affronté plusieurs batailles entre temps et que ses pierres furent réutilisées pour la construction d’autres bâtiments locaux. Un phénomène qui se poursuivit jusqu’au 20ème siècle, après un vaste pillage au 18ème siècle pour l’édification du réseau routier du nord de l’Angleterre. On doit le salut des parties survivantes du mur à John Clayton, un notaire de Newcastle.

 

 

 
                                                                                        
 

 

SITE EN CONSTRUCTION SITE EN CONSTRUCTION 

 

 
 

                                                       De Saint Colomba à nos jours

 

 

 
 
Pic 10
 
 
 
563 : Saint Colomba Saint colombans'installe dans l'île d'Iona. Iona
 
 

 

 .

En 563, saint Colomba d’Iona ou Columcille, exilé d'Irlande, a fondé un monastère sur l'île sous le double patronage de Conall mac Comgaill, roi de Dal Riada, et de Brude mac Maelchon, roi des Pictes. Sa communauté connut une belle évolution, comme en témoignent les croix savamment sculptées et les pierres tombales, mais fut décimée par les invasions nordiques au VIIIe et au IXe siècles.

De là, partit la christianisation de l'Écosse. La communauté fut dirigée pendant une centaine d'années par des princes abbés issus comme le fondateur de la dynastie irlandaise du Cenél Conaill .

Vers 580, il quitta l'Irlande en compagnie du futur saint Gall et parcourut l'Europe Occidentale, entre Meuse et Rhin et jusqu'en Germanie, accepté, refusé, repoussé, mais toujours fondateur d'abbayes dont le rayonnement sera l'un des éléments les plus dynamiques de l'évangélisation durant l'ère mérovingienne.

 
843 : Fusion des royaumes des Scots et des Pictes sous le règne du roi scot Kenneth Mac Alpine. Kenneth 3
 
XIe siècle : Le royaume des Scots (Scotland) s'étend sur tout l'ouest du pays mais les Norvégiens dominent les îles. Sous le règne de Malcom III l'unité religieuse chrétienne se réalise. Malcolm
 
XIIe siècle : David Ier favorise l'éclosion de la féodalité et l'installation des monastères. Guillaume Ier le Lion pacifie et organise le royaume mais doit rendre hommage au roi d'Angleterre Richard Cœur-de-Lion à la suite de la défaite
 
d'Alnwick. Alnwick
 
 en 1174Guillaume Ier d'Écosse  fut capturé alors qu'il était à l'extérieur des murs, lors de la bataille d'Alnwick (en). Eustace de Vesci (e) seigneur d'Alnwick, fut accusé avec Robert Fitzwalter (en) d'avoir monté un complot contre le roi Jean d'Angleterre en 1212. En réponse, ce dernier ordonna la démolition du château d'Alnwick et de Baynard's Castle (en), un autre château qui était le fief de Fitzwalter. Cependant, à Alnwick, ses instructions ne furent pas concrétisées
 
 
XIIIe siècle : Alexandre III reconquiert les îles de l'ouest par le traité de Perth (1266). 
 
1296 : Édouard Ier d'Angleterre Edouard premierlance plusieurs campagnes pour conquérir l'Ecosse. Menés par des chefs comme William Wallace, James Douglas ou Robert Bruce, James douglasles Écossais résistent à l'envahisseur. 
 
 
 
                          27 Septembre 1297
 
Victoire de William Wallace au pont de Sterling
 
 
                                                     cliquez sur l'image
 
                      Stirling
 
 
 
 
 
 
 
 
                   Stirling 001
 
 
 
 
1314 : Victoire

 Bannockburn

 

 

Bannockburn 2

 

 

Dukey  La victoire du peuple écossais  Dukey

 

L'inévitable conflit :

Six mois après l´exécution de Wallace, le 11 février 1306, Robert de Bruce tue son rival pour le trône d´Ecosse, John Comyn. Il se fait couronner roi le 25 mars. Edouard déclenche aussitôt la levée de son armée du Nord. Une avant-garde anglaise rencontre l´armée de Bruce et la met en fuite. Sa tête mise à prix, il vit comme un fugitif. PLus intéressés par l´appât du gain que par le sort de leur pays, les barons écossais sont eux aussi un danger pour de Bruce. Marginalisé, il devient comme Wallace avant lui le héros d´une Ecosse qui veut s´affranchir de la domination anglaise.

Le 6 juillet 1307, Edouard Ier meurt alors qu´il est encore en expédition en Ecosse. Sur son lit de mort, il fait promettre à son fils de finir la campagne et de toujours faire porter son cercueil en avant de son armée, afin que les Ecossais aient une image de leur vainqueur. Mais Edouard II n´est pas du même métal que son père. Il saisit le prétexte des funérailles pour rentrer à Londres. On peut penser que s´il avait achevé la campagne de son père, il aurait pu alors capturer facilement de Bruce, aux abois.

Sa situation reste quand même précaire. La majorité des châteaux d´Ecosse sont aux mains des Anglais. De Bruce déclenche la guérilla et reprend peu à peu possession de ses terres. En 1310, Edouard II lance une expédition mais, victime de la terre brûlée pratiquée par Robert, il se replie sur Berwick. Edouard veut alors recommencer. Mais ses officiers ne voient pas en lui un chef de guerre entraînant et refusent. Robert de Bruce est alors mis en confiance. Il lance des raids de plus en plus audacieux et en 1313, il contrôle Stirling.

 

 

                                                Bannock

 

L´affrontement est inévitable, Edouard II rassemble une vaste armée : 2 à 3000 chevaliers, 20 000 archers et guerriers et une importante masse de piétaille paysanne. Le 23 juin 1314, les troupes d´Edouard II arrivent dans la région de Stirling, sans rencontrer d´opposition jusqu´à la rivière Bannock. De son côté, Robert de Bruce a rassemblé 5000 guerriers solides plus une piétaille hétérogène, à peine le quart des effectifs anglais. La force de l´armée écossaise, ce sont les schiltrons, une masse carrée de piquiers entraînés à rester en parfaite cohésion et à n´obéir qu´aux ordres de leurs chefs. Ils savent utiliser la moindre faille dans l´attaque de leurs adversaires. De Bruce déploie son armée en trois parties de deux schiltrons chacune. Douglas commande l´aile gauche, Randolf le centre et Edouard de Bruce (son frère) la droite. Un petit contingent de cavalerie, sous les ordres de sir Keith, est placé en arrière et à droite du dispositif général. La réserve, cachée des yeux adverses, est commandée par de Bruce. Anticipant une charge de cavalerie lourde sur l´aile gauche, Robert ordonne de préparer en avant de cette position des pièges, des fossés et des pieux pour la briser.

Il ne s´est pas trompé. Une fois encore, les jeunes chevaliers anglais chargent la ligne adverse. Au cours de cette charge, le comte Humphrey de Bohun trouve de Bruce en pleine inspection de ses premières lignes et le provoque en duel. Le combat tourne à l´avantage de l´Ecossais, qui pourfend en deux son adversaire et reprend sa place dans la réserve. Au même moment Clifford et de Beaumont, à la tête de 700 cavaliers, pénètrent le flanc est écossais qui se replie. Ce contingent se place donc entre le château de Stirling et de Bruce ; conscient qu´il ne peut réduire la brèche, il préfère la laisser se faire encercler puis anéantir. De son côté plutôt que de se replier, Clifford préfère continuer à charger. Il est finalement tué et ses forces se dispersent. La nuit arrive, les opérations s´arrêtent, chacun campe sur ses positions. Robert de Bruce décide de jouer le tout pour le tout et d´accepter une seconde journée de bataille.

Le 24 juin au matin, Edouard demande au comte de Gloucester de mener la charge générale. La fine fleur de la chevalerie écossaise vient s´empaler sur les piques écossaises. Les archers gallois tentent alors de tirer par-dessus leurs troupes. Mal ajusté, le tir s´abat au-delà des schiltrons soit pire encore, sur les premières lignes anglaises ! De Bruce fait progresser ses unités régulièrement, obligeant les Anglais à reculer. Les archers gallois n´ont pas le temps de riposter, ils sont culbutés par une charge de la cavalerie écossaise. Enfin, Robert mène la réserve qui achève la déroute de l´armée anglaise. Edouard II s´enfuit, n´arrêtant sa course qu´à l´abri des remparts du château de Dunbarr... Gloucester, 6 barons, 200 chevaliers et des milliers de soldats anglais sont morts. Le comte Angus de Heresford, 70 chevaliers sont capturés, la victoire écossaise est totaleBannockburn 003

  

Pour voir la bataille cliquez sur l'image

Bannockburn 001

 

 

 

1328 : Traité de Northampton qui reconnait l'indépendance de l'Écosse. Mais les hostilités ne sont pas tout à fait terminées. 
 
En 1320 la déclaration d'Albroath  fut envoyée par un groupe de nobles écossais au pape afin de lui présenter l’indépendance de l’Écosse sur l’Angleterre. Deux déclarations similaires furent également envoyées par le clergé et Robert I . En 1327, Edouard II fut détrôné et tué. L’invasion du nord de l’Angleterre par Robert Ier força le successeur d’Édouard II,Edouard III, à signer le traité d'Edimbourg - Northampton le 1er Mai 1328 , reconnaissant de facto l’indépendance de l’Écosse et de son roi Robert Bruce. Robert the bruceAfin de sceller plus encore cette paix, le fils et héritier de Robert Ier, David, se maria avec la sœur d’Édouard III.
 
1371 : Robert II Stewart accède au trône. C'est le premier d'une longue lignée de Stuarts dont beaucoup ne mourront pas de vieillesse. 
 
1406 : Jacques Ier est roi d'Écosse mais ne règne vraiment que de 1424 à 1437. 
 
1437 : Jacques II succède à son père 
 
1438 : Jacques III roi d'Écosse. 
 
1488 : A la mort de son père, Jacques IV hérite du trône. 
 
1513 : Jacques IV est tué à la bataille de Flodden, Jacques V lui succède. 
 
 
                                             La bataille de Flodden
 
 
 
 
 

 

 

Ce conflit débuta lorsque Jacques IV déclara la guerre à l'Angleterre, pour honorer les termes de la Auld Alliance détournant les troupes anglaises d'Henry VIII de leur campagne contre le roi de France Louis XII  . L'Angleterre, en tant que membre de la Sainte Ligue , était alors impliquée dans un conflit plus vaste, défendant l'Italie et le pape Jules II contre les Français . Prenant le prétexte de venger le meurtre de Robert Kerr, un gouverneur des marches écossaises de l'Est, qui avait été tué en 1508 par John Heron « le Bâtard », Jacques IV envahit l'Angleterre avec une armée d'environ 30 000 hommes.

 

La bataille de Flodden ou de Flodden Field se déroula dans le Comté de Northenberlan, dans le nord de l'Angleterre, le 9 Septembre 1513. Il mit aux prises une armée d'invasion écossaise, commandée par le roi Jacques IV d'Ecosse, et une armée anglaise, commandée par Thomas Howard Comte de Surrey. Elle s'acheva par une sanglante défaite des Écossais, et elle fut la plus grande bataille, en matière de participants, entre ces deux nations

Avant la bataille les écossais avaient stationné à Flodden mais la bataille eut lieu réellement près du village de Branxton dans le le Comté de Northenberland .

La bataille de Flodden Field s'acheva un peu après 18 h, alors que le soir d'automne commençait à tomber. Surrey, toujours incertain du résultat, garda ses hommes sur le qui-vive, et ce ne fut que le lendemain matin qu'il réalisa combien sa victoire avait été complète. Devant lui, autour de Piper's Hill se dressait une montagne de morts. Quelques cavaliers écossais apparurent à Branxton Hill, mais ils furent rapidement chassés, et les hommes de Surrey prirent possession des canons silencieux de Borthwick. Ce qui restait de l'armée écossaise s'en alla en traversant le fleuve Tweed .

Beaucoup furent laissés en arrière, reposant à jamais en Angleterre. Jacques fut rejoint dans la mort par une dizaine de comtes ainsi que par quatorze Lords du Parlement et plusieurs chefs de clans des Highlands . Son fils Alexandre l'archevèque de Saint Andrews , fut aussi tué avec d'autres éminents hommes d'église. En tout, environ 10 000 hommes, un tiers ou plus de l'armée écossaise, furent tués. Il y eut peu de prisonniers. Les pertes anglaises, qui s'élevaient à 1500 morts, furent particulièrement importantes chez les hommes du Cheshire, qui étaient aux côtés d'Edmund Howard.

  
 
1542 : Marie Stuart, fille de Jacques V et de Marie de Guise, devient reine d'Écosse.
 
 
 
 
                                                    Marie Reine d'Ecosse Reine de France
 
 
Marie stuart
 
 
Reine d'Écosse (1542-1567) et de France (1559-1560) de très bonne heure, elle ne régna que très peu de temps : six ans en Écosse et un an et demi en France. Elle revendiqua aussi la couronne d'Angleterre, ce qui la mena finalement à l'échafaud.

 

 
 
1548 : Marie est envoyée en France où elle est fiancée au dauphin. Elle l'épouse en 1558.
 
 
 Spouse
 
 
1559 : Le dauphin devient roi de France sous le nom de François II. Marie Stuart est reine de France. 
 
 
 
 
Marie reine
 
 
 
1560 : Le roi de France meurt d'un accident dans un tournoi. Marie retourne en Écosse en 1561.
 
 
Henri ii b 
 
1567 : Jacques VI succède à sa mère Marie Ire qui a abdiqué à la suite de la défaite de Carberry Hill.
 
CARBERRY HILL. Défaite de la reine d’Écosse Marie Ière Stuart, à la tête de 2 000 hommes, contre les nobles révoltés acquis à la réforme le 15 juin 1567, près d’Édimbourg. Il n’y eut pas à proprement parler de bataille, la reine ayant fait sa reddition à sir William Kirkcaldy of Grange après avoir obtenu qu’on laissât partir James Hepburn, comte de Bothwell, son mari
 
                                                                                                                        Mary at Carberry
 Mary at carburry
 
 
1587 : Marie, qui est exilée depuis 19 ans en Angleterre, est accusée de complot et exécutée. 
 
 
 
 
 
Marie stuart be headed
 
 
1603 : Décès d'Elisabeth, reine d'Angleterre sans héritier. Jacques VI, roi d'Ecosse, lui succède sur le trône d'Angleterre. 
 
1625-1649 : Charles Ier règne sur l'Angleterre. Il est couronné roi d'Écosse en 1633.
 
 
 Charles premier
 
 
1638 : Signature du National Covenant pour le soutien du presbytérianisme. 
 
 
 
1649 : Charles Ier, soutenu par les Écossais est exécuté. Charles 1 ex2cution
 
 
1650 : Olivier Cromwell occupe l'Écosse après la bataille de Dunbar. 
 
 
1660-1685 : Restauration de Charles II grâce à l'appui des Écossais. 
 
 
1707 : Union des Parlements et des deux couronnes d'Angleterre et d'Écosse.
 
 
 Acte d union
 
 
 
 
 
Scottish crownLes tentatives de reconquéte de la couronneScottish crown
                                   par les Stewarts ( Stuarts )
 
 SITSITE EN CONSTRUCTION  E EN CONSTRUCTION  
 
1715-1745 : Plusieurs soulèvements de Jacobites, partisans des Stuarts. 
 
 
1715 : Bataille de Sheriffmuir. Sheriffmuir 1
 
 
 

La bataille de Sheriffmuir est une bataille qui eut lieu en novembre 1715 dans le Perthshire en lors de la première rébellion Jacobite

En septembre 1715, le Comte de Mar, chef du parti Jacobite en Écosse, proclame Jacques François Stuart Roi d'Ecosse . À la tête d'une armée de 12 000 hommes, il se rend maître des Highlands , puis se dirige vers le sud.

Il rencontre les troupes gouvernementales du Duc d'Argyll à Sheriffmuir, près de Dunblane . L'armée jacobite, mal commandée, ne parvient pas à vaincre un adversaire pourtant inférieur en nombre. L'issue de la bataille est incertaine, les deux camps proclament la victoire, mais ce sont surtout les Jacobites qui en sortent démoralisés.

Quand Jacques François Stuart, de retour de France , débarque en Écosse en décembre, sa cause est déjà perdue et il ne parvient pas à mobiliser ses troupes. Il doit rembarquer pour la France dès février

 
 
 
1719 : Bataille de Glen Shiel.Glen shiel battle 
 
 

La France ayant signé la paix avec les Anglais, les Jacobites trouvent un nouvel allié avec le cardinal Guilio Alberoni ministre du roi d'Espagne. Une armée d'invasion embarque en 1719 à bord de deux frégates pour débarquer en Écosse et 27 navires transportent 5 000 soldats en vers l'Angleterre, mais ils sont dispersés par des tempêtes avant d'avoir pu débarquer. Les deux frégates espagnoles débarquent une force jacobite emmenée par Lord Tullibardine et le Comte de Marishall avec 300 soldats espagnols à Loch Duich , elle s'empare du château d'Eilean Donan , mais elle rencontre seulement un tiède soutien parmi de petits clans, les soldats espagnols sont contraints de se rendre aux forces gouvernementales.

 

La bataille

 

L'armée venant de Eilean Donan se fortifie à Glen Shiel . L'armée anglaise composée d’écossais et de britanniques est commandé par le général Wightman arrive d'Inversness . Les premiers combats eurent lieu contre l'aile droite, les forces de Murray avancées au sud de la rivière qui du retraiter. Puis l'attaque sur l'aile gauche où Seaforth fut blessé dut aussi retraiter . Le centre tenu par les espagnols, sous la pression reculait et à 9h, en trois heures de combats dut se rendre, le brouillard permit aux jacobites de disparaître et la révolte se calmait.

 
 
1745-1746 : Charles Édouard Stuart (Bonnie Prince Charlie) conduit un soulèvement
 
Shrewd scottishs
 

  

                                         qui se termine par la défaite de Culloden. 
 
 
Culloden 2
 
 
 
Ce fut la plus sanglante des batailles jacobites et aussi la dernière bataille qui se déroula sur le sol britannique . Les épées et    les couteaux des Jacobistes
 
Scots 2
 
  ne purent rien contre les fusils et les canons des troupes gouvernementales
 
 
Scots 1
 
 
commandées par le fils du roi George II  le duc de Cumberland qui fut appelé suite à la bataille le " boucher "
 
 
                                                                     "  The butcher  "
 
 
The butcher.
       
C’est le dernier affrontement important sur le sol britannique entre deux factions plutôt qu'entre deux nations : les Hanovriens comportaient un important contingent allemand et des Écossais des Lowlands, alors que les Jacobites comprenaient aussi des soldats vétérans irlandais, quelques Anglais et plusieurs centaines de français             
 
                           Culloden 001
 
 
 La poursuite et la répression des vaincus durérent des semaines mais les troupes royales ne purent pas débusquer Charles Edouard Stuart qui parvint à s'enfuir .
                          Culloden 004
 
Cette victoire incita les Anglais à pacifier toute l'Écosse : des routes furent tracées et des ponts construits pour faciliter les déplacements des troupes ; les paysans furent chassés de leurs terres (Highland Clearances) et émigrérent pour la plupart en Amérique. 
 
 
                         
 
 
 
                        La bataille de Culloden
 
 
 
                                                     La charge des Highlanders
 
 
 
              Cliquez sur l'image pour voir le trailer puis le film complet de la bataille
 
 
                                             Culloden 001

             

 

 

 

Le mouvement Jacobite

 

 

 

Le petit-fils de Jacques Ier d'Ecosse, Jacques II, est proclamé Roi d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande en 1685. Peu intelligent, autoritaire, violent, il fait preuve d'un catholicisme intransigeant et d'une admiration éperdue pour Louis XIV, Roi de France.
Cette attitude choque vivement les britanniques et leur parlement. Avec l'aide du gendre de Jacques II, Guillaume de Naussau, prince d'Orange, ils chassent leur Roi au cours de la Glorieuse Révolution de 1688. Jacques II est obligé de trouver refuge en France. Guillaume d'Orange et Marie, son épouse, fille de Jacques II, reçoivent alors les couronnes d'Angleterre et d'Irlande en février 1689. Peu après, l'Ecosse suit cet exemple.
Jacques II laisse derrière lui en Ecosse, et surtout dans les Highlands, des fidèles prêts à se soulever pour le rétablir dans ses droits. On les appela Jacobites ( mouvement pour Jacques ).

 

 Jacobites 003

Jacobites 001 

. Cliquez sur une photo , vous entendrez le fameux " Song for ye " des partisans de Jacques , composé par Robert Burns .
 
 A gauche nous voyons la " Fiery cross " portée par un envoyé par clan pour porter le message de la révolte .
 
 A droite des jacobites se rendant au combat .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les révoltes jacobites sont une série de soulèvements, de rébellions et de guerres dans les îles Britanniques entre 1688 et 1746. Les soulèvements visent à ramener Jacques VII d'Écosse et II d'Angleterre, puis ses descendants de la Maison de Stuart, sur le trône dont ils ont été privés par le Parlement après la Glorieuse Révolution de 1688.

Cette série de conflits tirent leur nom de Jacobus, version latine de Jacques. L'armée française y participe en 1692 et 1708. Quelque 40 000 réfugiés jacobites en France se sont installés entre 1688 et 1692, appelé les oies sauvages. Louis XIV installe le roi d'Angleterre en exil Jacques II dans son château de Saint-Germain-en-Laye, avec une cour de jacobites en exil. La ville compte plus de 1 700 jacobites en 1700.

Ces révoltes eurent pour conséquence l'émigration massive des peuples écossais, connue sous le nom de Highland Clearances, vers les plaines du littoral et vers l'Amérique, en particulier le piémont des Appalaches. Elles ont causé la fin du système de solidarité sociale existant au sein des clans écossais, dont les chefs sont devenus de grands propriétaires terriens.

Malgré le traumatisme du Massacre de Glencoe, les révoltes se poursuivent, et même s'intensifient, après l'accession de la Maison de Hanovre sur le trône britannique en 1714. Elles continuent avant la dernière rébellion jacobite (« le Quarante-Cinq »), menée par Charles Édouard Stuart (Bonnie Prince Charlie), qui est anéantie à la bataille de Culloden en 1746, brisant définitivement tout espoir réaliste d'une restauration des Stuarts.

 

 

 

                                    LE MASSACRE DE GLENCOE

 

 

Les trois sœurs se profilent à gauche  et la dernière forme la paroi même de la passe.   Glencoe, falaises d’ombre comme un gigantesque cul-de-sac.  On distingue des grottes, très haut dans la  roche : là se cachèrent Deirdre et son amant Naoise qu’accompagnaient ses  frères.  Poursuivis par la haine du roi  Conchobar d’Irlande à qui la jeune fille était destinée, ils parcoururent  l’Écosse sauvage, jusqu’à ce que la traîtrise du Conchobar ramène les jeunes  gens à la cour d’Ulster, pour y mourir.   Le surnaturel imprègne si fort ces parages que les hommes de Glencoe  naissaient tous poètes.

Plus forte que les ombres de la  mythologie, une horreur bien réelle a posé un voile noir sur Glencoe.

Vallée de Glencoe

C’est ici que se  place un épisode particulièrement célèbre de l’histoire des Highlands, épisode  que la tradition écossaise maintient vivant jusqu’à nos jours.

La fidélité au roi Jacques était  profondément enracinée dans beaucoup de clans ; l’hostilité aux Campbell,  traditionnelle dans toute une partie du pays, rattachait la question des luttes  de clans entre eux.  L’aspect religieux  de ces rivalités ne doit pas être surestimé (les Campbell presbytériens, les  MacDonald catholiques) mais il ne peut pas non plus être passé sous silence.

Jacques  VII

Aussi, quand prit fin le bref règne  (1685-1688) de Jacques VII par la fuite du roi, les clans de la région  furent-ils réticents à se rallier aux nouveaux souverains.  Après la convention qui offrit la couronne  d’Écosse à  Guillaume D’orange et à  Marie, en mars 1689, le vicomte de Dundee rassembla les Highlanders.  Malgré la victoire de Killicrankie où ils  perdirent leur chef, ils furent définitivement défaits un mois plus tard à  Dunkeld.

Bataille de  Killicrankie le 27 juillet 1689

 

Craignant toujours une renaissance du  jacobisme, le gouvernement voulut tenter d’autres tactiques ; apaiser les  Highlands ou les dévaster.  Les mettre au  désespoir ou mieux encore les détruire avant qu’ils aient la bonne idée de se  procurer l’aide nécessaire.  Guillaume  proposa le pardon à tous les clans qui lui prêteraient serment d’allégeance et  fit alors une proclamation officielle qui ordonnait aux chefs des clans de  faire serment d’allégeance avant le 1er janvier 1692, toute  insoumission serait châtiée par le feu et l’épée.

Les inspirateurs de la politique du  gouvernement dans toute cette affaire étaient essentiellement le «  maître  de Stair » John Dalrymple (1648-1707), qui résidait à ce moment à Londres  auprès du roi, John Campbell, comte de Breadalbane (1635-1717- un cousin des  Campbell d’Argyll) le comte d’Argyll lui-même Archibald Campbell.  La tendance était donc à la fermeté et à la  dureté.  Comme d’habitude, le zèle des  subordonnés amplifia les ordres donnés en haut lieu et la tragédie couronna le  tout.

Clan  Campbell de Breadalbane

Le moment de l’année avait été  mûrement réfléchi «  l’hiver, soulignait Stair, est la seule saison ou  nous sommes sûrs que les Highlanders ne peuvent s’échapper en emportant les  femmes, les enfants et le  bétail dans  les montagnes… c’est le bon moment pour les tailler en pièces dans la longue  nuit noire ».    

Parmi les clans jacobites ou réputés  tels, figurait le petit clan des Mac Ian, partie du grand clan MacDonald qui  occupait l’austère vallée de Glencoe.   Ils avaient la réputation d’être particulièrement pillards et  indisciplinés.

Au tout dernier moment, Jacques II  autorisa les chefs jacobites à faire allégeance à son gendre (Mary II était la  fille de Jacques II et épouse de Guillaume D’Orange). Stair en fut fort  désolé.  Pourtant, à la date prévue,  deux chefs manquèrent à l’appel MacDonell de Glengarry, relativement important,  et le vieux chef de clan d’un sept turbulent mais jouant un rôle mineur  chez lesMacDonald MacIan MacDonald de Glencoe.  Ce dernier, sans doute autant en raison de sa  lenteur naturelle que du mauvais temps, arriva 3 jours en retard à Inveraray,  siège du substitut du juge royal.   L’officier public s’étant absenté, il dut attendre le 6 janvier pour  accomplir son devoir.  Pour Guillaume,  c’était l’occasion rêvée. Accordant un délai à Glengarry, il prit Mac Ian pour  bouc émissaire. «  Si MacIan de Glencoe et cette tribu peuvent être  complètement coupés du reste, écrivit-il au général commandant les troupes des  Highlands, ce sera un acte en faveur de la justice publique de  faire disparaître cette secte de bandits. »

Robert Campbell de  GlenLyon

Une compagnie du régiment  d’infanterie du comte D’Argyll, commandée par le capitaine Robert Campbell de  Glenlyon, parent par alliance de Mac Ian, fut donc expédiée à Glencoe.  Fidèle aux lois de l’hospitalité MacIan MacDonald  et son clan les accueillirent aimablement et les hébergèrent durant plusieurs  jours.  Durant son séjour, le capitaine  Campbell passa du temps à boire et à jouer aux cartes avec MacIan et ses fils  tandis que les soldats fraternisaient avec les membres du clan.

MacDonald de Glencoe

Puis, le 12 février, Robert Campbell  reçut de son supérieur, le major Duncanson, les instructions suivantes :  «  Vous avez ordre de fondre sur les MacDonald de Glencoe et de passer au  fil de l’épée tous ceux qui ont moins de soixante-dix ans.  Vous devez veiller particulièrement à ce que  le vieux renard et ses fils ne vous échappent sous aucun prétexte. »

Mais MacIan a tardé à prêter serment à  Guillaume D’Orange, roi d’Angleterre (de seulement quelques jours à peine). Ce  soir-là, Robert Campbell et deux de ses officiers dînèrent comme de coutume  chez MacIan.  Pendant ce temps, quatre  cents soldats allèrent bloquer l’accès de la vallée par le nord et par le sud.

Glencoe,  la vallée des larmes

Au petit matin du 13 février  1692 ; Campbell de Glenlyon et ses hommes exécutèrent les ordres ;  des groupes de soldats allèrent de maison en maison, massacrant les MacDonald  endormis et brûlant leurs demeures.   MacIan fut abattu par un des ses invités de la veille.

La neige se mettant à tomber,  quelques habitants de la vallée, profitant du chaos parvinrent à s’échapper  dans les collines enneigées de la rivière Coe.

Rivière Coe

    

Does the number nine play a roll in the Glencoe massacre?Glencoe  l’ombre de la mort

Trente-neuf MacDonald, des femmes, des  enfants et le vieux chef, furent assassinés.   À peine une cinquantaine de malheureux purent s’enfuir dans les  montagnes où la plupart périrent de faim et de froid.   Cette fois, Guillaume d’Orange et Stair avaient  gagné ; la tuerie allait servir d’exemple aux jacobites et permettre au  gouvernement de mieux tenir en main cette région insoumise. Mais deux des  fils de Mac Ian survécurent et révélèrent le  forfait. La  propagande jacobite s’en empara  aussitôt et toute l’Europe catholique voire même l’Angleterre,  s’indigna de la barbarie et de la perfidie du  gouvernement du roi Guillaume.

Le principe sacré, pour les  Highlanders, de l’hospitalité avait été violé et que les hommes de Glenlyon  aient massacré de sang-froid leurs hôtes révulsait même ceux qui n’avaient  aucune sympathie pour Glencoe et les siens. Les journaux anglais, peu de temps  après, le confirmèrent ; les hommes à la solde du roi avaient l’ordre de  saisir l’occasion de neutraliser les irréductibles MacDonald.

Plus que le massacre (les clans  connaissaient assez bien ce langage-là), c’est la violation de l’hospitalité  sacrée, surtout entre Écossais, qui souleva l’indignation de tous.  Glenlyon commit l’irréparable,  l’impardonnable selon l’éthique gaélique ; il accepta l’hospitalité de Mac  Ian, puis au petit matin du 13 février 1692 fit massacrer le clan, son chef en  tête. 

Aujourd’hui encore, Glencoe, la Vallée des Larmes (The  Glen of the Weepings), semble ne rien avoir oublié ; à l’entrée de  l’auberge Clachaig, rendez-vous immanquable des randonneurs et des montagnards,  une plaque en cuivre annonce qu’on n’accueille ici ni les démarcheurs, ni les  Campbell.

 Les Celtes sont  renommés, dans le monde entier, pour l’amitié et l’hospitalité dont ils font  preuve envers leurs hôtes, une tradition qui a ses racines dans les temps  anciens. L’écrivain grec Diodore de Sicile disait des Celtes, au 1er  siècle av. J-C : «  Ils invitent aussi les étrangers à leurs  banquets et c’est seulement après le repas qu’ils leur demandent qui ils sont,  et ce dont ils ont besoin. »  Cette  attitude a persisté tout au long des siècles.

 

Rune de  l’hospitalité Écossaise

 J’ai vu un étranger  hier ; J’ai mis de la  nourriture là où l’on mange, De la boisson là où  l’on boit, De la musique là où  l’on écoute ; Et, au nom sacré de la Tri-Unité, Il m’a béni moi et  ma maison, Mon bétail et ceux  qui me sont chers. Et l’alouette a dit  dans son chant, Souvent, souvent,  souvent, Le Christ va sous  l’habit d’un étranger ; Souvent,  souvent, souvent, Le Christ va sous  l’habit d’un étranger. 

 

  Texte de  
Céline E. Colgan

 

 

                            The old pretender
 
 
 
Old pretender
 
 

 

                       

À la mort de Jacques II d'Angleterre, qui avait perdu son trône à la suite de la Glorieuse Révolution de 1688 et s'était réfugié en France, Jacques reprend les revendications de son père, alors que sa demi-sœur Marie, fille aînée de Jacques II, est devenue reine sous le titre de Marie II d'Angleterre avec son époux Guillaume d'Orange. Il fut proclamé par ses soutiens roi «Jacques III d'Angleterre et d'Irlande et VIII d'Écosse» le 16 septembre 1701 au château de Saint-Germain-en-Laye où il était réfugié avec sa cour, composée principalement d’Écossais et d'Anglais catholiques et légitimistes, mais il ne parvint jamais à régner. À l'échelle européenne, la plupart des pays avaient reconnu Guillaume III et Marie II d'Angleterre comme seuls souverains légitimes ; seuls l'Espagne, Modène, le Saint-Siège et la France jusqu'au traité de Ryswick (1697) soutenaient les prétentions de Jacques François Stuart.

Soutenu par Louis XIV, il participe à la campagne de Flandres en 1708-1709 (bataille de Malplaquet ), aux côtés des petits-fils du roi. La France tente d'organiser son débarquement en Écosse pour soulever le pays en sa faveur mais une tentative en 1708 ne lui permet même pas de débarquer. Le traité d'Utrecht en 1713 engage le roi de France Louis XIV à reconnaître la loi de succession anglaise et à ne plus soutenir de solution alternative, notamment les revendications jacobites. Il refuse la présence de Jacques François Stuart en France.

Celui-ci trouve alors refuge, en février 1713, à Bar-le-Duc capitale du Barrois, auprès du duc de Lorraine Léopold Ir et de ses parents, au château de Lunéville et à Commercy. En 1715, souhaitant profiter du mécontentement que suscite, après la mort de la reine Anne, dernière reine Stuart et autre demi-sœur de Jacques François, l'avènement de George Ier de Hanovre sur les trônes britannique et irlandais, les jacobites tentent un nouveau soulèvement avec le soutien de Henry Bolingbroke. Cette tentative, connue sous le nom de The Fifteen dans l'histoire britannique, est financée par l'Espagne et bénéficie du soutien français à défaut d'une aide officielle, mais lorsque Jacques François Stuart débarque en Écosse au nord d'Aberdeen le 22 décembre 1715, il découvre que l'armée levée par le comte de Mar, John Erskine s'est en grande partie dispersée à la suite de la bataille de Sheriffmuir le 10 novembre. Malade, peu sûr de lui, Jacques François Stuart fuit à nouveau devant l'arrivée d'une armée britannique commandée par le duc d'Argyll alors qu'il préparait son couronnement comme roi d'Écosse : il rembarque pour la France le 4 février 1716.

Après cet échec, le «Vieux Prétendant» - ainsi qu'il est souvent désigné par l'historiographie whig, pour le distinguer du «Jeune Prétendant», son fils Charles Édouard Stuart - doit quitter son refuge lorrain car une pression diplomatique s'exerce sur le duc Léopold. Jacques François Stuart trouve refuge à Rome en 1717, où le pape le loge au Palais Muti et lui offre une pension jusqu'à sa mort.

En 1719, une nouvelle tentative pour le restaurer, soutenue par l'Espagne, échoue : la flotte qui devait l'emmener est dispersée et détruite par une tempête au large du cap Finisterre (Espagne) tandis qu'en Écosse, une armée jacobite est écrasée durant la bataille de Glen Shiel, le 10 juin 1719. Cet épisode, baptisé The Nineteen est la dernière tentative de Jacques François Stuart de devenir roi. Son fils Charles Édouard Stuart sera à la tête de la toute dernière tentative en 1745-1746, en tant que représentant de son père, sans plus de succès.

 

                                                                                                             Les Corries

 

 

                                              Corries 2

 

 

 

                         Lord of the dance   CLIC !!!

 

                                                                          Afficher l'image d'origine                                       

 

 

                                                            Ye Jacobite by name  CLIC !!!

 

 

                Corries 002

 

 

 

                       The Skye boat song   CLIC !!!

 

               Corries 001

 

 

 

                                               Flower of Scotland   CLIC !!!

 

Corries 005

 

 

                                            The Shamrock and the Thistle   CLIC !!!

 

                  Corries 006

 

 

 

The Massacre At Glencoe Chords And Lyrics by The Corries  Clic !!!

 

 

                   Massacre of Glencoe, picture, image, illustration

      

The story of this song relates to the McDonald Clan being murdered in their beds by the order of the king. The McDonald clan had granted hospitality to the same troops that killed they only days before. Words and music written by Jim McLean in 1963. The sheet music and tin whistle notes are included.
 
 

 

Chorus
Oh cruel is the snow that sweeps Glencoe                    
And covers the grave o’ Donald
And cruel was the foe that raped Glencoe
And murdered the house of MacDonald


They came in a blizzard, we offered them heat
A roof for their heads, dry shoes for their feet
We wined them and dined them, they ate of our meat
And they slept in the house of MacDonald

Chorus

They came from Fort William with murder in mind
The Campbell had orders King William had signed
’Put all to the sword’ these words underlined
And leave none alive called MacDonald

Chorus

They ]came in the night when the men were asleep
This band O' Argyles through snow soft and deep
Like murdering foxes among helpless sheep
They slaughtered the house of MacDonald

Chorus

Some died in their beds at the hand of the foe
Some fled in the night and were lost in the snow
Some lived to accuse him that struck the first blow
But gone was the house of MacDonald
 
Chorus

 

 

 

 

 

  
1850 : Le chemin de fer relie l'Écosse au sud de l'Angleterre. 
 
1886 : Le Crofters Act protège les petits fermiers et met fin à l'épuration des Highlands.
 
 
Crofters act
 
 

                  

1999 : L'Écosse retrouve son Parlement.
 
 
 
 Parlement
 
 

 

                         Parlement écossais à Hollyrood

 

 

 

 

 
   
Élection
Description de cette image, également commentée ci-après

 

 

 

                                                                                                                     Composition

 

                                                             Groupes politiques
 
 

 

Le Parlement écossais (en anglais, Scottish Parliament ; en écossais, Pàrlamaid na h-Alba) est l'organe législatif monocaméral d'Ecosse , siégeant dans le quartier d'Holyrood à Edimbourg , la capitale du pays. Ce Parlement, auquel on se réfère souvent par le terme d'Holyrood, regroupe 129 membres élus démocratiquement pour un mandat de quatre ans, suivant un système mixte , alliant un scrutin majoritaire uninominal et une proportionnelle par compensation. Ainsi, 73 sont élus dans une Circonscription par suffrage uninominal à un tour, et les 56 autres le sont à la proportionnelle dans huit régions électorales (7 par région).

À l'origine, le Parlement d'Écosse (ou « État d'Écosse ») constituait la législature du Royaume d'Ecosse, alors indépendant. Créé au XIIIe siècle, il a disparu lorsque le Royaume d'Écosse a fusionné avec le Royaume d'Angleterre pour former le Royaume de Grande Bretagne selon les termes de l'Acte d'Union de 1707. Cette fusion des royaumes a été accompagnée d'une fusion du Parlement écossais avec le Parlement d'Angleterre pour former le Parlement britannique, qui siège à Westminster, à Londres .

À la suite du référendum de 1997, par lequel le peuple écossais a donné son consentement, le Parlement actuel a été établi en 1998 par le Scotland Act , qui lui donne les pouvoirs de législature auparavant dévolus au Parlement britannique. Cette loi délimite les compétences exactes de ce Parlement, et les domaines dans lesquels il peut intervenir et légiférer. En fait, tous les domaines qui ne sont pas explicitement spécifiés comme étant réservés au Parlement de Grande Bretagne sont automatiquement de la responsabilité du Parlement écossais. Le Parlement britannique se réserve le droit d'amender certaines lois du Parlement écossais, et de réduire le champ de ces domaines de compétence. Ce nouveau parlement s'est réuni pour la première fois le 12 mai 1999.

 

 

Ecosse sauvage et romantique

 

 

Braemar est un petit village de la haute vallée de la Dee, connu dans le monde entier pour ses "Royal     Highlands Gatherings" qui se déroulent tous les étés en présence de la famille royale. Situé à proximité des montagnes Cairngorms, le château a un aspect sévère, que seules les tourelles et les crènelures        sont en mesure de rythmer.             

Construit en 1628 par John Erskine, comte de Mar et trésorier du roi Jacques VI, la forteresse fut utilisée comme pavillon lors des parties de chasse organisées dans les monts Grampian. En 1689, lors de la révolte jacobite, la château fut conquis et incendié par le colonel John Farquharson d'Inverey. Il resta en ruines pendant près de 60 ans. Le duc de Mar, quk fut l'instigateur de la révolte jacobite de 1715, rassembla les troupes rebelles à Braemar le 6 septembre. A cette époque le château n'était plus qu'un squelette noirâtre qui fut reconquis par les troupes royales après la défaite de Mar à Sheriffmuir. En 1748, le château fut restauré et transforméson pour l'armée de Hanovre. Les très jeunes   frères, Adam, John et Robert, participèrent à la reconstruction avant de devenir les architectes les plus célèbres de l'époque.             

C'est durant cette période que l'on construisit l'enceinte crènelée, en forme d'étoile, conformément aux théories de la renaissance sur les fortifications. A la fin du siècle dernier, le château fut converti en lieu de résidence qui accueillit la reine Victoria  Braemar castle

 

                                              Braemar

             

 

 

24/07/2011 - Jacobite Day at Braemar Castle
A great family day out at Braemar Castle this afternoon, this was only the second year this event has been organised and must say thanks to the local community efforts the day seemed to me a great success. Braemar Castle and the immediate grounds must be one of the best locations in Scotland to hold such an event made even better today by the fantanstic sunny weather. Even though this event is still in it's infancy there was a great programme of events beginning at 11.45am with folk group The Allans who played a selction of instruments including the fiddle, the bodhran, flute, whistles, guitar, mandola and mandolin as well as delivering some rousing and stirring tunes and songs from the period. 12.30pm local community group re-enacted a 18th century trial 12.45pm a living history lesson on shearing sheep Jacobite style and learning about how the wool was processed for use. 1.15pm The Alans took to the stage once again to perfom a 45 minite set this was followed by pipes and drums of Buckburn Juvinille Pipe Band and fine exhibition of young talent. 3.10pm A performance by the local community of the Story of the 45, as well as acting included music, song and dance. Needless to say myself and Bruce Ogilvie being dressed in the attire were inveigled into the performance [Bruces fault], but at least he got to play with a gun!!!

 


As well as the programme of events there were tours round the castle, in the castle grounds there were various stalls for both exhibiting and selling. After being partially involved with this years event organisers have invited us to take our tent along next year to show our display.


Additionally, although Braemar Castle is still owned by the Farquharsons of Invercauld the local community have taken on a 50 year lease of the property, but although it looks good from a distance and in the pics below the castle is in a state of much needed repairs. The main area of concern at the moment is the roof and costs of repair have been estimated at £50,000, with this in mind see our events page, as some members of Crann Tara have organised a walk over the Deeside and Angus Glens on 10th -13th August raising funds at the same time for 3 worthy causes, this being one of them.


This event today was one of the many fund raising events organised by the community so they can restore the castle to it's former glory. With your help by sponsoring our walk we can play our part in contributing to this cause and help keep one of Scotland precious historic buildings from falling into ruin.

For more information about our Deeside and Angus Glens walk please visit the Forthcoming events page.

Report by James Singer

 

Braemar 1

 

 

                                    Floors castle

 

 

 

                         Floors castle

 

 

Le célèbre château de Floors se trouve sur une terrasse naturelle au pied des Cheviot Hills, dans la vallée de la Tweed à quelques kilomètres de la petite ville de Kelso. Cette demeure fut batie de 1721 à 1725  par William Adam sur l'initiative de John, premier duc de Roxburghe, ardent défenseur de l'acte d'union. A la demande de James, le sixième duc, l'architecte William Playfair, en 1849, donna libre cours à son imagination et ajouta quantités de tourelles, de flèches et de coupoles. Sa transformation fit dire à Sir Walter Scott, que Floors Castle ressemblait ainsi "au château d'Obéron et Titania" le roi et la reine du "Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare.

On peut y découvrir de beaux meubles italiens, anglais et français, de nombreuses porcelaines             chinoises,es grands tableaux de maîtres et de superbes tapisseries de Bruxelles et des Gobelins dans le salon et la salle de bal, cette dernière offrant un superbe panorama sur le fleuve. Dans l'ancienne         salle de jeux conçue par Playfair, et reconvertie en salle à manger,vous pourrez admirer une superbe collection de pièces d'orfèvrerie  en argent et en or.

Dans le parc, un houx signale l'endroit où Jacques II fut tué par un boulet de canon,lors du siège de Roxburgh en 1460, et vous découvrirez également une superbe vue sur la Tweed. C'est aussi  à Floors Castle que furent tournées certaines scènes du film "Greystoke" (Tarzan) avec Christophe Lambert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Thistle 2Les écossais de toujoursThistle 2

 

 

                                                   Sir Walter Scott

 

 

 

 

 Thistle 2Les écossais de toujoursThistle 2

 

 

                                                   Sir Walter Scott

 

 

Abbot 3

 

 

 

 

  

Portrait_Walter_Scott"La vie sans gaîté est une lampe sans huile".

 

Issu d'une famille de militaires et de propriétaires terriens, Walter Scott fait ses études de droit à l'université d'Édimbourg, de 1786 à 1792. Cependant, son imagination est éveillée, dès l'enfance, aux traditions de l'Écosse, et sa vocation littéraire se précise au cours de promenades où il recueille les légendes et les ballades, les récits des batailles et les histoires des anciens héros de l'Écosse.
En 1792, il est admis au barreau d'Édimbourg, il épouse, en 1797, Marguerite Charlotte Charpentier, jeune calviniste française que la Révolution avait contrainte à chercher refuge en Grande-Bretagne, et dont il fit la connaissance aux lacs de Cumberland. Il entre dans la magistrature en 1799 et publie bientôt des traductions de Goethe (Goetz von Berlichingen) et de Bürger (Lenore).

Des années durant, Walter Scott explore les terres les plus fermées et les plus mystérieuses de la frontière occidentale anglo écossaise, se fait raconter les vieilles ballades populaires par les paysans et les bergers, dont la langue est souvent archaïque. Ces ballades, il les transpose ensuite dans les deux volumes des "Chants de la frontière écossaise" en 1802-1803, qui le font connaître. En 1805, il fait paraître sa première oeuvre originale, "Le Lai du Dernier Ménestrel", long poème mélancolique célébrant l'histoire du dernier barde pauvre, humilié, errant, et qui va mendier son pain de porte en porte, accordant pour l'oreille du paysan la harpe dont jadis les rois s'émerveillaient.

Dès lors, les poèmes se succèdent : en 1810, "La Dame du Lac",La dame du lac 2 poème en six chants, rempli d'épisodes romanesques et de légendes écossaises, en 1811 "La Vision de Roderick" en 1813 "Le Mariage de Triermain" et "Le Lord des Îles",Le lord des iles en 1815 "Harold l'Intrépide". Toutes ces oeuvres participent de la même inspiration, et l'art avec lequel Walter Scott évoque et peint le passé, le charme de la description, l'aisance et la sobriété de ses vers, le mettent au premier rang des poètes romantiques. Cependant, la gloire de Lord Byron, depuis 1812 et la publication du "Chevalier Harold" menacent la carrière poétique de Walter Scott. Alors il renonce à la poésie et se tourne vers un autre domaine. Il devient ainsi le créateur du roman historique et le plus célèbre romancier de son temps.

L'écrivain reprend un manuscrit qu'il a rédigé vers 1805 et qui est le premier état d'un roman. C'est "Waverley" ,Waverley qui paraît sans nom d'auteur, en 1814, et dont la grande faveur le pousse aussitôt à écrire une série d'œuvres romanesques, d'atmosphère écossaise, signées "par l'auteur de Waverley": "Rob Roy" (1818),Rob roy 2 "la Fiancée de Lammermoor" (1819).

Avec "Ivanhoé" (1820),Ivanhoe où le romancier fait revivre l'Angleterre de Richard Ier et la rivalité des Saxons et des Normands, il atteint l'apogée de la célébrité. Dans l'un de ses romans les plus connus, "Quentin Durward" (1823),Quentin durward 2 il décrit la France de Louis XI, à travers les aventures d'un archer écossais de la garde du roi.

Enrichi par ses œuvres, il achète le château d'Abbotsford, où il mène une vie de grand seigneur. Mais la faillite de son éditeur, auquel il est associé, le ruine (1826). Walter Scott tient à faire face à toutes ses obligations financières, et il entreprend un labeur extraordinaire qui l'épuise bientôt. Il meurt le 21 septembre 1832. Ainsi, son œuvre romanesque (menée de front avec d'importants travaux historiques) aura été accomplie en une quinzaine d'années.

Ses qualités d'inépuisable invention, de reconstitution historique et d'humanité savoureuse ont fait de lui, pendant une génération, le maître incontesté du roman et l'ont rendu extrêmement populaire. Walter Scott possède, avant tout, le don de la vie: sa connaissance approfondie de l'histoire écossaise, des mœurs, des coutumes et des légendes lui permet de réinventer une atmosphère, une vision – qui retient et captive le lecteur. Si la psychologie apparaît superficielle, il fait preuve d'un réel talent pour composer un tableau, animer quelques figures prestigieuses de rebelles, de nobles ruinés, donner au dialogue une valeur dramatique.

Walter Scott exerça une influence profonde non seulement sur ses successeurs anglais du XIXe siècle, mais aussi en France, où ses romans, sous la Restauration, ont eu un succès considérable et ont influencé toute une génération d'écrivains romantiques. Alfred de Vigny, Victor Hugo, Balzac, qui lui rendit hommage dans l'avant-propos de la Comédie humaine, ont reconnu en Walter Scott le maître du roman historique.

 

 

Abbotsford sa maison.

 

 

 

abbotsford1En 1811 Walter Scott réalise son vœu le plus cher : devenir un Laird. Il achète, pour 150 livres, un cottage de quatre pièces, Cartley Hole Farm, sur les bords de la rivière Tweed, entre Kelso et Melrose, qu'il agrandit et qui deviendra Abbotsford.

Immédiatement, il commence des projets d'agrandissement, d'embellissement, d'achats de terres et de plantations d'arbres qui vont l'occuper onze ans.

William Atkinson  en fut l'architecte, et George Bulloch le conseiller pour l'ameublement, ce sont des artisans locaux qui ont mené à bien les travaux.

A peine 5 mois après la mort de Sir Walter Scott, la maison a été ouverte au public, et son succès depuis ne s'est pas démenti. La maison contient une collection impressionnante de reliques historiques, d'armes et d'armures (entre autres le pistolet de Rob Roy et l'épée de Montrose) et une bibliothèque riche de plus de 9000 volumes rares.

 

Le public peut visiter le bureau de Sir Walter Scott, le hall d'entrée, la bibliothèque, la salle de réception, la salle d'armes et la salle à manger où Sir Walter Scott s'est éteint le 21 septembre 1832.

La chapelle a été rajoutée à la maison en 1855, par la petite fille de Walter Scott, Charlotte, et son mari James Hope Scott. Charlotte scottCeux-ci étaient Catholiques, alors que Sir Walter Scott était Presbytérien. Le Cardinal Newman, ami proche de la famille y a célébré la Messe en de maintes occasions. Sur le manteau de la cheminée on peut lire la devise de la famille Hope : "At spes non fracta" (Mais mon espoir n'est pas brisé).

 

 

abbotsfordx_450

 

 

 

 

 

   

 

                                                      Chard          Robert Burns    Chard

 

 

" Le poète "                

 

 

Rob burns

 

                                                    

 

 

 

Alloway 1759 - Edimbourg  1796

Le 25 janvier de chaque année est une fête en Ecosse, c'est le Burn's Day. Ce soir là, on fête l'anniversaire du poète Robert Burns. Si Robert Burns est considéré comme un héros national, c'est que sans lui l'Ecosse aurait sans doute perdu une grande partie de son identité culturelle. Poète  paysan, il a dépeint avec une amoureuse simplicité le quotidien des petites gens et la nature, utilisant pour cela tantôt l'anglais, tantôt le dialecte scots de son Carrick natal. Il réintroduit ainsi d'anciennes formes françaises, provençales et italiennes importées autrefois par la cour de Marie Stuart. Grand défenseur du folklore, il a aussi écrit de nombreuses chansons fredonnées par tout le peuple d'Ecosse, comme le célèbre Auld Lang Syne, hymne du nouvel an dans le monde anglophone.

Il se partage dès l'adolescence entre le travail de la terre et la poèsie. La médiocrité des rendements le plonge dans une gêne dont il ne sortira jamais vraiment et le pousse à publier son premier recueil en 1786.Le succès immédiat, donne lieu à deux rééditions en     1787 et en 1793, qui le consacrent poète national et lui ouvrent les portes de la haute société d'Edimbourg.En 1788, il emménage dans une ferme d'Ellisland où il écrit plus de 160 chansons pour le Scots Musical Museum, et compose son dernier grand poème, Tam o'Shanter, en 1790 qui reste l'oeuvre la plus connue du poète.

Son coeur malade le contraint alors à occuper un poste de fonctionnaire à Dumfries. Il y meurt prématurément cinq ans plus tard, ayant écrit 115 autres chansons pour une Select Collection of Original Scottish Airs.

Ainsi le 25 Janvier,le banquet est ponctué de récitations, dont celle de To a Haggis, ode au plat national écossais, composée par Burns. Le jour anniversaire du poète national est célébrée dans le monde entier. Au moment de servir le haggis, le serveur déclame le poème composé par Burns. Les soirées du 25 Janvier sont souvent ponctuées de nombreux toasts au whisky et de chants accompagnés à la cornemuse.

Si vous souhaitez mieux découvrir Robert Bur,ns il faut se rendre tout d'abord à Alloway, son lieu de naissance. Ici, aux portes de Ayr, ville principale de la côte du Firth Of Clyde, vous  trouverez le point de départ d'un circuit, le Burns Heritage Trail. Au centre des visiteurs, Land O'Burns Visitor Centre, un montage audiovisuel et une petite exposition présentent le poète, ses amis et son époque. Ensuite, on se rendra (dansl'ordre) à Burns Cottage où il naquit, Alloway Kirk où le père de Burns fut enterré, au Burns Monument       (temple néo-classique construit en 1820 à la gloire du poète) et le vieux pont du XIIIème siècle, Brig O'Doon dont parle Burns dans Tam O'Shanter, son oeuvre la plus connue.

Ellisland Farm, à environ 10 km de Dumfries sur la A76 est certainement l'endroit le plus intéressant de tous. Outre des objets qui lui appartenaient, on peut découvrir des manuscrits et même un de ses poèmes grattés sur verre.

C'est ici qu'il aimait se pner, à la recherche d'inspiration.

                                      

Le cottage de Robert Burns se situe à Alloway, tout près d'Ayr, au sud de Glasgow. Construite en 1758, un an avant la naissance du poète, c'est la maison la plus ancienne de la ville. A quelques dizaines de mètres de là se trouve un musée contenant des livres, des lettres, des manuscrits et des objets ayant appartenu à Robert Burns. Les environs abondent en lieux dont le nom est associé àl'oeuvre du poète. A Ayr se trouvent la Tam O'Shanter Inn (l'auberge de Tam O'Shanter), l'Auld Brid (le vieux pont), et le New Bridge (le pont neuf). A Alloway, le charmant pont du Brig o'Doon (XIIIe siècle) et l'" auld haunted kirk " (la vieille église hantée). A Dumfries, à une soixantaine de kilomètres au sud-est, se trouvent deux tavernes où il venait boire, le Globe, et le Hole in the Wa'. A Lincluden, tout près de là, Burns eut sa " Vision de la liberté " et il composa " Mary in Heaven " (Marie dans les cieux) pendant son séjour à Ellisland Farm, à une dizaine de kilomètres de Dumfries.

 

Le poème de tous les écossais


 
My Heart's in the Highlands

 


        My heart's in the Highlands, my heart is not here
     My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
   A-chasing the wild deer, and following the roe-
 My heart's in the Highlands, wherever I go!      

Deer


  Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birthplace of valour, the country of worth! 
Wherever I wander, wherever I roam,                
The hills of the Highlands for ever I love.          

 

 Valley 2


     My heart's in the Highlands, my heart is not here
    My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
  A-chasing the wild deer, and following the roe-
  My heart's in the Highlands, wherever I go!       

Nevis 1


        Farewell to the mountains, high-cover'd with snow,
  Farewell to the straths and green valleys below,
  Farewell to the forests and wild-hanging woods,
   Farewell to the torrents and loud-pouring floods! 

 

 

 Floods

 

-                                                                                                                                                   Robert  Burns

 

 
 

 

 

                                              Chard        Doctor David Livingstone    Chard

 

                                             Livingstone 001

                                                                     

Jeunesse

David Livingstone est né le  dans une famille pauvre[1] à Blantyre, au sud de Glasgow. Second fils de Neil Livingstone (1788-1856) et de sa femme Agnes (1782-1865), il fut élevé dans la religion presbytérienne avant de se convertir au congrégationalisme[2].

Avec l'arrivée de nouveaux enfants, la difficulté croissante de ses parents à joindre les deux bouts contraignirent le jeune David à travailler, comme son frère ainé, dans une fabrique de coton : dès l'âge de dix ans, il y réparait les fils cassés sur les machines à filer de l'usine. Il trouva cependant, à l'issue de ces harassantes journées de travail de douze heures, l'énergie et la volonté pour s'atteler à deux heures quotidiennes de cours du soir, manifestation de cette grande détermination qui caractérisa David Livingstone tout au long de sa vie. Il est à noter que le contexte familial, s'il n'était matériellement guère confortable, était néanmoins favorable à l'étude : la lecture était traditionnellement encouragée aussi bien dans sa famille maternelle que paternelle. Certes, son père, dont la stricte abstinence n'était qu'un des aspects de ses fortes convictions religieuses, avait tendance à privilégier les lectures pieuses. Cependant, il est indéniable que l'on valorisait globalement chez les Livingstone le désir d'instruction dès lors qu'il se manifestait chez l'enfant. C'était clairement le cas du jeune David, friand de récits de voyage comme d'ouvrages scientifiques, malgré les préventions de son père contre des lectures qu'il considérait comme peu favorables à l'expression de la foi. Sa curiosité n'était pas que livresque : les carrières de calcaire stimulaient ainsi son intérêt pour la géologie[3].

En 1834, Neil Livingstone ramena chez lui une brochure de Karl Gützlaff appelant à l'envoi de missionnaires médecins en Chine. David s'appuya sur elle pour démontrer à son père que son désir grandissant d'étudier la médecine était compatible avec la piété. En 1836, il avait suffisamment épargné pour pouvoir entrer à l'Anderson's College de Glasgow. En outre, les qualités intellectuelles qu'il avait révélé dans le cadre des cours du soir qu'il suivait l'avait fait remarquer et lui permirent d'obtenir une bourse[1] pour mener des études de théologie et de médecine à l'université de Glasgow, tout en assistant régulièrement aux conférences théologiques de Ralph Wardlaw[3]. Il obtint une licence de médecine[1]. Il travailla ensuite à Londres avant de céder à sa fascination de jeunesse pour l'aventure missionnaire et rejoindre la London Missionary Society[2].

Explorateur et missionnaire

 
Les chutes Victoria.

En mission dans le sud de l'Afrique

En 1840, après avoir été ordonné pasteur[4], il fut envoyé au Cap puis au Protectorat du Bechuanaland, futur Botswana, près du désert du Kalahari par la London Missionary Society. En 1844, à Kuruman, base arrière de ses futures expéditions[5], il rencontra et épousa la fille de Robert Moffat, Mary, qui voyagea quelque temps avec lui, malgré sa grossesse et les injonctions de sa famille[1]. Ultérieurement, elle revint finalement en Angleterre avec leur enfant. Livingstone était également accompagné dans ses explorations par un groupe de Makololo (en), des Zambéziens. Il maîtrisait leur langue, un dialecte du setswana, ce qui facilita ses explorations dans la mesure où les langues des populations auxquelles il devait être confronté disposaient de grandes similarités avec ce dialecte, notamment le sesotho. Le fait d'utiliser la langue maternelle des populations à qui il s'adressait dans sa prédication de l'Évangile était un principe cardinal de l'explorateur écossais[6].

À partir de 1849, en remontant la rivière Botletle, David Livingstone pensa avoir trouvé la voie d'accès au centre des terres africaines[7] et commença à explorer le centre-sud du continent africain. Il traversa le désert du Kalahari jusqu'au lac Ngami. À partir de 1851-1852, il remonta le Zambèze, dont il établit la cartographie, puis rejoignit la côte atlantique à Luanda en Angola. Après avoir exploré, le premier, la rivière Kasaï, un affluent du Congo, en 1854, et exploré l'Angola[8], il découvrit le 17 novembre 1855 les chutes du Zambèze, qu'il baptisa du nom de la reine Victoria[7]. Grâce à cette expédition, débutée le 20 septembre 1854, il devint le premier Européen à avoir traversé l'Afrique d'ouest en est, rejoignant l'océan Indien à Quelimane le 20 mai 1856[8].

Héros de la mission britannique en Afrique[modifier

 
Carte des voyages de Livingstone en Afrique australe

Reçu en héros à son retour au Royaume-Uni, il publia à cette occasion ses Missionary Travels and Researches in South Africa (1857), dont les 12 000 exemplaires de la première édition furent vendus avant même leur parution, ce qui contribua à lui assurer une certaine aisance financière[7]. Le patronage de la Royal Geographical Society, qui avait publié entretemps les rapports que Livingstone lui avait fait parvenir et lui avait décerné dès 1855 sa médaille d'honneur n'y était pas pour rien. Le président de cette institution, Roderick Murchison, auquel l'ouvrage de Livingstone était dédié, se montra soucieux de relayer l'action exploratoire du missionnaire. Une foule importante se pressa aux conférences que Livingstone donna dans tout le pays et il fut en 1858 fait membre de la Royal Society[7].

Dès cette époque, sa célébrité contribua à renforcer le prestige, en métropole, des activités missionnaires. Malgré une efficacité très relative en termes de conversions (il ne réussit à convertir que le chef des Kwena, Sechele), son statut de héros national encouragea les Britanniques à contribuer aux collectes organisées par les sociétés missionnaires en vue de soutenir les missions établies et en ouvrir de nouvelles[9].

David Livingstone est par ailleurs connu pour sa théorie de la colonisation, notamment sa doctrine des « 3 C » : Christianisation, Commerce et Civilisation. Il considérait que la religion chrétienne et le commerce améliorerait la condition des Africains en leur apportant une civilisation largement identifiée à son modèle britannique[10]. Les hommes blancs avaient un devoir : civiliser les races considérées comme moins développées en leur apportant les bienfaits des progrès techniques, de la médecine, de l’alphabétisation et de la religion chrétienne. Chronologiquement, le premier « C », le « commerce légitime » (par opposition à l'« infâme commerce » de l'esclavage interne à l'Afrique ou à destination du monde musulman) devait cependant, selon Livingstone et à l'instar de Thomas Fowell Buxton, précéder les deux autres. L'exploration méthodique des territoires africains inconnus des Européens pour en définir précisément les caractéristiques et les ressources était ainsi un préliminaire indispensable à la christianisation[2]. Cette conception nouvelle des missions évangéliques, centrée sur l'exploration de territoires vierges de toute présence européenne, constitua un tournant dans l'histoire missionnaire en Afrique ; elle contribua à faire de David Livingstone le symbole d'« une certaine agressivité conquérante préfigurant l'impérialisme de la fin du XIXe siècle »[2].

À la recherche des sources du Nil

 
« Dr. Livingstone, I presume ? »

Livingstone reprit, à partir de 1858 et jusqu'en 1864, ses explorations dans la même région, après avoir démissionné de la London Missionary Society que ses finances fragiles rendaient réticente à financer des activités trop éloignées de la stricte pratique missionnaire. C'est le gouvernement britannique, alléché par les perspectives commerciales de la vallée du Zambèze que laissait entrevoir le récit de Livingstone, qui finança cette expédition. Cette dernière s'avéra cependant coûteuse et décevante, y compris en termes de lutte anti-esclavagiste[7]. Elle lui permit néanmoins de découvrir, le 16 septembre 1859, le lac Malawi, qu'il cartographia[8], ainsi que les ruines de la mission portugaise de Zumbo en 1860[11].

Après le décès de sa femme par malaria en 1862, puis un rapide retour à Londres en 1864-1865, Livingstone repartit dans des conditions plus précaires en 1866[12]. Il établit à cette époque que le système hydrographique de la Lualaba (partie supérieure du fleuve Congo) ne faisait pas partie du système hydrographique du Zambèze comme il l'avait longtemps pensé (notamment par le rapprochement Zambezi / Chambeshi)[13]. Il s'orienta ensuite vers le lac Tanganyika en Tanzanie, dans l'espoir d'y trouver les sources du Nil. Malade et abandonné par ses porteurs, il perdit alors totalement contact avec son pays d'origine. Il se retira à Ujiji, sur les bords du lac Tanganyika.

C'est là qu'Henry Morton Stanley, financé par le journal New York Herald en 1869, le retrouva finalement le 28 octobre 1871[12]. Cet événement est un classique de l'histoire des explorations, notamment dans la mesure où la question initiale de Stanley lors de leur rencontre (« Dr Livingstone, I presume ? ») est « emblématique d'une certaine communauté de civilisation au cœur de la jungle »[7]. Stanley et Livingstone discutèrent ensuite de ce que ce dernier ignorait du fait de son isolement : le conflit franco-prussien, le percement du canal de Suez, l'établissement d'un câble télégraphique à travers l'Atlantique. Livingstone accompagna Stanley explorer le Nord du lac Tanganyika, mais refusa de le suivre lorsqu'il retourna en Angleterre : il souhaitait s'assurer que la Lualaba ne se rattachait pas au bassin du haut Nil[8]. Leurs routes se séparèrent donc à Unyanyembe, ce qui amena Stanley à dire de Livingstone : « un mysticisme voisin du martyre rejoignait chez lui la soif de découverte »[14]

Un mythe victorien[modifier

 
Statue de David Livingstone au bord des chutes VictoriaZimbabwe.

David Livingstone mourut le 1er mai 1873[12] de dysenterie sur les bords du lac Bangwelo dans l'actuelle Zambie, toujours à la recherche des sources du Nil. Ses deux serviteurs enterrèrent son cœur sous un arbre Mpundu, à l'endroit où se dresse aujourd'hui le Mémorial de Livingstone. Ils ramenèrent ensuite le reste de son corps embaumé jusqu'à Bagamoyo[6], où ils rencontrèrent une nouvelle mission d'assistance au héros victorien, menée par Verney Lovett Cameron et commanditée par la Royal Geographical Society[15]. Plusieurs objets lui appartenant (guêtres, matelas...) y furent mis en vente[6] et son corps rapatrié au Royaume-Uni. David Livingstone fut enterré au milieu de la nef centrale de l'abbaye de Westminster l'année suivante[12], en véritable « saint victorien » qu'il était devenu de par la persévérance de son engagement exploratoire, missionnaire et antiesclavagiste[7]. On relevait aussi fréquemment son extraction modeste pour faire de lui un « exemple de réussite sociale par le travail, la force de caractère et la persévérance »[7], valeurs par excellence de la société victorienne : Livingstone fait ainsi partie des personnages érigés en modèles dans le Self help de Samuel Smiles (1859)[16]. C'est cependant le célèbre récit que Stanley tira de son expédition en 1872 (How I found Livingstone) qui joua un rôle déterminant dans sa « canonisation » en élevant l'explorateur écossais au rang de mythe.

De fait, au cours de sa vie et encore davantage à son issue, Livingstone fut érigé en modèle héroïque d'une civilisation britannique conquérante et dominatrice. Il est d'ailleurs emblématique des ambiguïtés de l'impérialisme victorien notamment dans ses motivations. Car si Livingstone était indéniablement mû par la volonté d'évangéliser les populations africaines comme de les soustraire à la traite (ses rapports seraient par exemple à l'origine du traité imposant en 1873 au sultan de Zanzibar l'interdiction du trafic d'esclaves), sa volonté de définir préalablement les richesses exploitables des territoires africains encore inconnus des Européens fit de lui le symbole d'un « glissement dans la manière de conquérir l'empire, de plus en plus strictement organisée et plus systématiquement orientée par des fins utilitaires »[10]. Ainsi, lors de l'expédition qu'il mena de 1858 à 1864 sur le Zambèze, il accepta de se conformer à des objectifs, définis par le gouvernement britannique qui le finançait, forts éloignés de la perspective missionnaire classique : « étendre les connaissances déjà obtenues sur la géographie et les ressources minérales et agricoles de l'Afrique orientale et centrale [...] en vue de la production de matières premières à exporter vers l'Angleterre en échange de produits industriels britanniques »[17].

L'explorateur a donné son nom à la ville de Livingstone, en Zambie, à proximité des chutes Victoria. La ville fut la première capitale de la Rhodésie du Nord. Elle abrite aujourd'hui le Livingstone Museum, créé en 1934 sous le nom de Rhodes-Livingstone Museum. Il donna aussi son nom aux chutes Livingstone, qui est le nom donné par Stanley à l'ensemble de rapides entre le Pool Malebo et Matadi, sur le Congo inférieur, même si David Livingstone ne s'aventura jamais dans cette partie de l'Afrique.

 

 

 

 

 

                                            Chard                Robert Louis   Stevenson                 Chard              

 

 

 

1850 - 1894

Stevenson est né à Edimbourg dans une famille d'ingénieurs. Il passa la plus grande partie de sa jeunesse dans la demeure familiale, à Heriot Row. Le quartier était alors tout neuf et en plein développement et il aimait se rendre aux Royal Botanic Gardens ou à Warriston       Cemetary. Mais ses souvenirs les plus forts parlent des Pentland Hills, au sud d'Edimbourg. C'est dans ces collines que l'on retrouve le mieux l'ambiance de Stevenson.

Tout comme Walter Scott, l'enfance de Stevenson fut maladive. De surcroît, il était souvent seul et fut élevé en grande partie pantStevenson r le, Alison "Cummie" Cunningham.          Suivant les instructions de ses parents, il s'inscrit à l'université pour devenir ingénieur comme eux, mais très vite il se rebella et déserta la faculté.

Il passa le plus clair de son temps dans les maisons de passe de la ville. Optant par la suite pour les études de droit, il fur diplômé en 1875, mais n'exercera pas son métier d'avocat car il est déjà décidé à vivre de ses écrits.

Fuyant le mauvais temps de Edimbourg, il vient en France où il écrit An island et                  Voyage et Travels with a Donkey in the Cevennes... ses premiers succès. C'est aussi en France qu'il rencontra Fanny Osbourne, sa future épouse, une américaine âgée de dix ans de plus que lui. Ce n'est qu'en 1881 qu'il se mit à écrire des romans ; TreasureIsland  Stevenson2         connut un succès immédiat et fut suivi par le très connu Dr Jekyll et M.Hyde, et Kidnapped.

En 1887 Stevenson quitta la Grande-Bretagne définitivement pour se rendre aux Etats-Unis ; l'année suivante, il embarqua pour le Sud pacifique et atterit finalement aux îles Samoa.

Ses derniers écrits parlent de ces îles mais l'Ecosse demeura sa principale                         source d'inspiration. Il décéda subitement d'une hémorragie cérébrale en 1894 et fut enterré au sommet du Mont Vaea dans l'île Samoa. 

 

  Stevenson1

 

 

 

 

 

 

                                         Chard                   Brave Heart                     Chard

 

 

William Wallace

 

W wallace

 

William Wallace 1272-1305

William Wallace est né à Elderslie, paroisse de Paisley. Son père travaillait  au service de James Stewart, grand régisseur d'Écosse. Il reçut sans doute  quelques rudiments d'enseignement à l'abbaye de Paisley, ce qui lui permit  d'apprendre le latin et le français. Certains de ses oncles étant prêtres, ils  ont certainement pris en charge son éducation. William Wallace épousa Marian Braidfoot aux  environs de 1297 à l'église St-Kentigern de Lanark

 

 

 

Marian  fut assassinée sur  ordre du gouverneur anglais de Lanark, William de Hazelrig, en mai 1297.  Toutefois, il semble qu'elle n'ait pas été tuée uniquement parce que Wallace  l'avait protégée des soldats anglais, ainsi que le montre le film où Mel Gibson                         campe un superbe William. Wallace avait  en effet sans doute commencé son combat contre les Anglais, qui firent tuer  Marian en représailles.

Alors que William Wallace attaquait Hazelrig, Andrew Murray lançait ses  hommes contre les Anglais installés dans les Highlands et des rébellions  éclataient dans tout le pays. Ces soulèvements furent provoqués par la mise en  place d'un régime sévère après l'abdication de John Balliol, roi d'Écosse  pendant une courte période.

Le pays était par conséquent passé sous le contrôle  d'Édouard Ier qui entendait bien ne pas rendre leur indépendance aux Écossais.  Il n'était guère surprenant que ceux-ci tentent de se libérer d'un tel joug. La  plupart, vivant dans une grande pauvreté, transformèrent leurs outils de paysans  en armes de fortune. La révolte de William Wallace suscita l'attention du peuple et des nobles  écossais, qui tous souhaitaient se libérer du pouvoir d'Édouard Ier.

Rejoints  par James Stewart, sir James Douglas et Robert le Bruce, ils s'allièrent  rapidement à Wallace et, sous la tutelle de Robert Wishart, évêque de Glasgow,  se préparèrent à se battre contre les Anglais. William Wallace et Murray, tout d'abord découragés lorsque les nobles se  rendirent aux Anglais le 9 juillet 1297 à Irvine, décidèrent rapidement de  prendre la tête des rebelles qui s'éparpillaient dans tout le pays. Dès le mois  d'août, ils avaient réussi à constituer une armée basée à Stirling.

Le 11 septembre 1297, les soldats anglais encerclèrent le château  de Stirling, tandis que les Écossais les attendaient de l'autre côté de la  Forth, séparés uniquement par un pont.

 

 

 

L'armée anglaise, mal commandée, se lança à l'assaut du pont et  fut massacrée par les Écossais. Wallace et Murray remportèrent là une victoire  extraordinaire. Malheureusement, Murray, blessé pendant cette bataille,  s'éteignit peu après. Wallace assura seul le commandement des rebelles mais il  est incontestable qu'il avait perdu un partenaire irremplaçable.

En octobre, William Wallace   conduisit néanmoins ses hommes jusqu'au comté de Durham en Angleterre, puis  revint en Écosse en novembre pour attendre la fin de l'hiver et en profiter pour  reconstituer ses forces. Wallace fut fait chevalier en mars 1298 à Tor Wood, peut-être par  Robert le Bruce, et nommé Gardien de l'Écosse.

Cette nomination d'un homme de  son rang à une position aussi influente indique clairement à quel point la  noblesse appréciait sa lutte contre l'ennemi anglais et chérissait la  liberté.Il semble que Wallace n'ait jamais abusé du pouvoir qu'on lui  avait confié mais qu'il ait en revanche fait tout son possible pour associer  noblesse et peuple à son combat. William Wallace n'a pas profité de ses nouveaux privilèges  et est demeuré fidèle à son engagement de libérer l'Écosse.                        

Édouard Ier et ses troupes se rendirent en Écosse en juillet  1298. Wallace avait décidé de déplacer les populations et les troupeaux afin que  les Anglais ne trouvent ni provisions ni informations sur leur  chemin.Il apprit par ailleurs à ses hommes à adopter une tactique de  défense particulière en formant un groupe compact hérissé de toutes parts de  lances, semblable en quelque sorte à un hérisson. Cette défense permettait de  lutter contre les chevaux robustes des soldats anglais.

Les lances ont fait  leurs preuves dans de nombreuses batailles. Ainsi armés, Wallace et ses  compagnons étaient prêts à affronter l'ennemi. L'armée anglaise comptait malheureusement beaucoup plus d'hommes  que les troupes écossaises et les écrasa à Falkirk, malgré tous les efforts de  William Wallace. Lui-même faillit d'ailleurs y perdre la vie. Selon certains historiens,  Robert le Bruce vint à sa rescousse sur le champ de bataille, comme on le voit  dans le film, mais pour d'autres, le Bruce tentait au même moment d'arracher aux  Anglais le château d'Ayr dans le Ayrshire.

Après cette effroyable défaite, Wallace renonça à son titre de  Gardien de l'Écosse. L'on ne sait toutefois pas clairement s'il prit cette  décision de son plein gré ou non. Robert le Bruce et son cousin John Comyn, dit  le Rouge, furent désignés pour le remplacer. L'on ignore pratiquement tout des  activités de Wallace à partir de cette époque jusqu'au moment de son arrestation  et de son exécution en 1304.

Ainsi que le montre le film, William Wallace a probablement mené  quelques raids dans le Nord de l'Angleterre. En revanche, le film ne disait mot  de son éventuel départ pour le continent dans l'espoir de trouver un soutien  auprès des Français et du pape. Philippe IV envoya une lettre à Rome demandant à  ce que l'on prête secours à Wallace. D'après la date de cette missive, il se  serait rendu à Rome vers 1300.

Des raids se poursuivirent dans toute l'Angleterre jusqu'en 1303.  Bien que la plupart portaient la marque de Wallace, il est impossible d'établir  s'il y a réellement participé. Ces nouvelles provocations ne firent toutefois  qu'attiser la colère d'Édouard Ier, pour qui la capture de Wallace devint alors  une priorité. Ce dernier parvint à se cacher quelque temps grâce à la complicité  de la plupart de ses compatriotes qui le considéraient comme un héros.                                                                          

Toutefois, la soumission de la noblesse écossaise à la couronne anglaise  s'accentuant de jour en jour, il devint évident que ses jours étaient désormais  comptés. Si l'on ne connaît rien des conditions de l'arrestation de  William Wallace aux environs de Glasgow, hormis le fait qu'elle ait été menée par  l'Écossais John Mentieth (ou selon certains, par l'un de ses domestiques), l'on  sait en revanche qu'il fut conduit immédiatement à Londres, comme le montre le  film, où il arriva le 22 août. Traîné dans les rues de la ville le lendemain  matin, il ne reçut qu'insultes et quolibets d'une foule persuadée qu'il était un  brigand sans pitié qui avait massacré des Anglais innocents et qui méritait un  châtiment.                        

Conduit au palais de Westminster, on le força à rester debout et  à porter une couronne d'épines. Les magistrats, nommés par Édouard Ier, lurent  les charges qui pesaient contre lui. Curieusement, William Wallace était accusé du meurtre de  Hazelrig, le gouverneur de Lanark, quelque 8 ans auparavant. Venait ensuite  évidemment l'accusation de trahison. L'on prononça ensuite la sentence sans que  Wallace ait pu tenter de se défendre, les hors-la-loi n'ayant par définition pas  le droit de se référer à la loi.

La sentence fut immédiatement mise à exécution. William Wallace, jeté  dans un sac, fut traîné sur plusieurs kilomètres jusqu'à Smithfield. Puis, comme  on le voit dans le film, il fut pendu jusqu'à ce qu'il perde connaissance. On le  ligota ensuite sur une table, on lui arracha les membres, on lui appliqua un fer  rouge sur les entrailles et il fut même certainement émasculé. Son supplice prit  fin lorsqu'on lui trancha la tête. Les parties de son corps furent envoyées à  Newcastle-upon-Tyne, Berwick, Perth et Stirling et l'on planta sa tête sur un  piquet placé sur le pont de Londres en signe d'avertissement aux traîtres  éventuels.

 

 

 

                                                     Chard                   Rob Roy                     Chard

 

Rob roy r

 

Robert Roy MacGregor (1671-1734), appelé ainsi pour ses cheveux roux est né près du Loch Katrine dans la région des Trossachs. C'est le troisième fils du Lieutenant-Colonel Donald MacGregor of Glengyle et de  Margaret Campbell. Rob Roy était un fin épéiste et ses exploits sont devenus légendaires.

Les MacGregor étaient en fait des voleurs de bétail notoires et Rob Roy utilisait aussi ses talents de pillard pour monnayer sa "protection" auprès des propriétaires de troupeaux du voisinage. En fait Il se vit contraint après plusieurs hivers rigoureux de piller de riches propriétés des Lowlands pour nourrir son clan. A la mort de son père, il prit la tête du clan et devint un conducteur de bétail prospère. Il prit également part à la célèbre bataille de Killiecrankie en 1689 sous la bannière jacobite.

En 1713, injustement accusé d'avoir volé 1000 Livres au duc de Montrose, il fut déclaré Hors la loi et dut se cacher dans les collines, tandis que le duc de Montrose fit brûler sa maison. Le désir de vengeance exalta amors les penchants jacobites de Rob Roy et il s'attaqua aux terres du duc. Plusieurs évasions de prison lui valurent une réputation de "Robin des bois".

Gracié en 1725 par le roi, il se convertit au catholicisme (étant protestant à l'origine) et meurt le 31 Janvier 1734 à Balquhidder  au bord du loch Voil. Là se trouve un très vieux cimetière où sont enterrés Rob Roy, sa femme et deux de ses enfants.Tombe originale avec son carré en fer forgé et ses emblèmes, une épée et une croix.

Rob Roy est né à Glengyle, au bord du Loch Katrin, comme le certifie un extrait des registres du baptême de la paroisse de Buchanan. Son père était Donald MacGregor et sa mère Margaret Campbell. Rob Roy se maria à Glenarklet, en , avec Mary Helen MacGregor, née à Leny Farm (Strathyre). Par la suite, ils eurent quatre enfants: James (également appelé Mor ou Tall), Ranald, Coll et Robert (connu sous le nom de Robin Oig ou Young Rob, en français « Rob le Jeune »). Un cousin, Duncan fut également adopté.

Rob Roy est le nom anglais du gaéliqu Raibeart Ruadh, ou Robert le Rouge, en raison de sa chevelure rousse et bien que celle-ci ait bruni vers la fin de sa vie.

Il fut un brigand des Highlands, connu comme le Robin des Bois écossais. D’abord trafiquant de bétail, il devint lui-même éleveur et vendait sa protection à ses voisins contre les autres voleurs de bétail. Un de ses clients n’était nul autre que James Graham (1682-1742), 4e marquis de Montrose, 1er duc de Montrose (en 1707). Il semble qu’il y ait eu une mésentente entre les deux hommes qui eut pour conséquence l’expropriation des MacGregor. Après la saisie de ses terres par le Duc, Rob Roy le combattit jusqu’en 1722, où il fut obligé de se rendre. Emprisonné, il fut finalement pardonné, en 1727. Il mourut le 28 décembre 1734 dans sa maison à Inverlochlarig Beg, Balquhidder. Sa tombe se trouve dans le cimetière de Balquhiddr.

La légende de Robert Roy MacGregor a inspiré le roman Rob RoY de Sir Walter Scott. Hector Berlioz a composé une ouverture nommée Rob Roy. Plusieurs adaptations de son histoire ont également été portées à l’écran, la plus récente étant Rob Roy, de Michael Caton-Jones en 1995.

La maison de Glengyle sur les rives du Loch Katrine, qui date du début du XVIIIe siècle, est construite sur le site de la maison de pierre dans laquelle Robert MacGregor serait né. En novembre 2004, elle a été vendue aux enchères malgré les objections du Scottish National Party (SNP - Parti national écossais).

Sir Walter Scott, en fera en 1818, une figure romanesque de l'Ecosse dans un de ses romans.

 

 

  Chard     Les " Dire Straits "      Chard

 

Dire c

 

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Dire straits privas 

 

 

 

Dire Straits était un groupe écossais formé en 1977 par Mark Knopfler, son frère David Knopfler, John Illsley et Pick Withers.  Bientôt la bande  est devenue connue dans le monde entier et elle gagna  le statut de platine bientôt sur son premier album. Même avec "peu" de bande de temps et seulement six albums studio, le groupe a vendu plus de 100 millions de disques vendus dans le monde entier.

 

Parmi ses chansons les plus connues sont "Sultans of Swing", "Lady Writer", "La Latest Trick", "Roméo et Juliette", "Why Worry", "So Far Away", "Money for Nothing", "Walk of Life "" Tunnel of Love "et" Brothers in Arms ".

 

 

                                            Rockpalast Concert 1979    CLIC !!!

 

                      Dire straits 1979 002

 

 

 

 

 

                                              Origine du groupe

 

 

                           Dire 11

 

 

Mark Knopfler est un journaliste âgé de 27 ans quand son frère David lui présente le bassiste John Illsley. Tous deux décident alors de s'installer dans un studio et de tenter de vivre de leur musique. Les débuts sont difficiles, et le groupe vit avec des moyens très limités.

C'est cette situation qui influence le groupe, initialement appelé The Cafe Racers, pour le choix de son nom :"  to be in the dire straits " peut en effet se traduire par « être dans la dèche » ou « être dans une situation désespérée (financièrement) ».

Dans leur petit studio, Mark Knopfler compose en 1977 le titre qui reste comme l'hymne du groupe : Sultans of Swing, un hommage à tous les musiciens de bar et cabaret. Charlie Gillett diffuse alors la bande sans prévenir les membres du groupe lors de son émission Honky Tonk. Plusieurs producteurs le contactent dans les instants qui suivent. C'est finalement Phonogram qui les engage pour cinq albums.

                                             Le triomphe du rock « à l'ancienne 

 

Dire Straits accompagne Talking Head en tournée pour assurer la première partie du groupe américain de David Byrne.

Le premier album, Dire Straits, enregistré à Londres en février 1978 pour seulement 12 500 livres sterling, remporte rapidement un énorme succès dans toute l'Europe — à l'exception notable du Royaume-Uni, qui ne vient au groupe que plus tard. Outre Sultans of Swing, qui ouvre la face B, l'album contient un autre succès, Down to the Waterline.

Mark Knopfler, qui signe tous les titres, s'impose comme l'unique compositeur du groupe. Il se fait également remarquer par son jeu de guitare, virtuose, mais à contre-courant du « gros son » rock de la fin des années 1970. Influencé par le blues et la country, notamment par J.J. Cale et Chet Atkins, Hank Marvin des Shadows. Knopfler ne joue qu'en son clair ou légèrement saturé (crunch) presque toujours aux doigts (n'utilise que très rarement de médiator) avec la technique appelée chicken-picking (à ne pas confondre avec le fingerpicking, également une technique de jeu aux doigts, caractérisée par l'alternance des basses au pouce, popularisée notamment par Chet Atkins). Son instrument de prédilection, une Fender Stratocaster, devient l'emblème du groupe sur les pochettes des deux premiers albums. Il est gaucher mais joue comme un droitier. Il a un style à la main droite qui est une variante personnelle du style clawhammer, dérivé de méthode de banjo, dans sa façon de positionner sa main et de frapper les cordes avec les doigts et les ongles.

 

 

 

                                                " Sultan of swing "   CLICK !!!

 

 

                      Sultan of swing

 

                   

                                                       

 

Le succès ne se dément pas avec le second album du groupe, Communiqué, enregistré dans la foulée du premier, en décembre 1978, à Nassau, Bahama Il réussit le tour de force d'occuper la première place des charts allemands alors que Dire Straits est toujours à la 3e. Comme dans le cas de son prédécesseur, l'influence blues et country reste dominante, la production peu travaillée, les thèmes abordés et l'ambiance musicale sont noirs. Cette absence manifeste de démarche commerciale se retrouve d'ailleurs moins par la suite. Dire Straits rencontre le public français grâce à l'émission télévisée Chorus où le groupe, présenté et interviewé par Patrice Blanc-Francard chante cinq chansons sur scène à l'Empire[4].

À la fin des années 1970, à l'époque du punk, du funk et de la disco, le succès d'un groupe qui pratique un rock influencé par J.J. Cale et Dylan peut surprendre, mais il ne diminue pas pour autant avec les prochains albums, Making Movies en 1980 et Love over Gold en 1982.

Love over Gold dispose d'une particularité car il était prévu à l'origine pour six morceaux, or il s'avère que dans l'album final, cinq sont disponibles. Le 6e morceau Private Dancer composé par Mark Knopfler a été offert à Tina Turner pour relancer sa carrière. Des membres de Dire Straits participèrent musicalement aux albums de Tina Turner dans les années 1980.

Ces disques, qui inaugurent des compositions et arrangements plus complexes, et plus conformes à l'air du temps, sont marqués par les tubes Romeo and Juliet et Private Investigations. C'est aussi la fin des premières années, avec le départ du guitariste David Knopfler et du batteur Pick Withers. Ils sont remplacés par Hal Lindes (guitare) et Terry Williams (batterie), et l'effectif est renforcé par Alan Clark aux claviers.

En 1983, le groupe, pas davantage influencé par les tendances discoïdes des années 1980 que par le punk des années 1970, sort ExtendedancEPlay, un mini-album de 4 titres qui contient le single Twisting by the Pool, qui sonne nettement Honky Tonk. Il est suivi en 1984 par le double live Alchemy qui remporte un énorme succès.

 

                                             Dire straits 1985 003

 

                                                                            To see the concert : CLIC !!!

 

                    Dire straits 1985 001

 

                                                          

 

                                                                         Brother in arms   CLIC   !!!

 

 

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Mark Knopfler lors d'un concert de Dire Straits à Dublin en 1981.

En 1985, le groupe sort Brothers in Arm, qui reste comme son plus grand succès. Cet album est celui des premières mondiales : première vidéo à passer sur MTV en Angleterre pour Mone for Nothing, single exceptionnellement rock pour le groupe, et surtout l'un des premiers albums de rock à être diffusé sur un tout nouveau support discographique : le disque compact. Brothers in Arms est d'ailleurs le premier album de l'histoire à se vendre à plus d'un million d'exemplaires sur format CD. C'est aussi le premier album dont les claviers ont été séquencés et arrangés sur un ordinateur (Atari).

 

 

                         Dire 12

 

Le morceau Brothers in Arm est utilisé dans la série Deux Flics à Miami (Saison 2 - épisode3), dans le film Spy Game de Tony Scott, dans la série À la Maison-Blanche (The West Wing) lors du dernier épisode de la saison 2, dans le film Panique à Hollywood, lorsque Bruce Willi, sur un plateau de cinéma, sort d'une caravane, ainsi que dans Hooligans de Lexi Alexander

La sortie du disque est suivie par une tournée monumentale, qui voit Dire Straits jouer dans des stades pleins à craquer : le groupe remplit la Wembley Aren — à ne pas confondre avec le stade du même nom — 13 soirs de suite, et l'Entertainment Centre à Sydney 21 fois. Il joue également au Live Aid au stade de Wembley en compagnie de Sting (qui joue les choristes sur la version studio de Money for Nothing), et devient, grâce à cette tournée, le groupe le plus vendeur des années 1980. Au niveau line-up, cette époque marque le départ de Hal Lindes, remplacé à Noël 1984 par Jack Sonni alors vendeur dans un magasin de guitares sur la 48e rue à New York (Rudy's Music Shop), et dont l'amitié avec Mark remonte au début des années 1980. Guy Fletcher, initialement embauché par Mark pour ses projets en dehors de Dire Straits, intègre également le groupe en tant que second clavier.

Vers la fin du groupe

Épuisés par le gigantisme de la tournée Brothers In Arms (248 concerts donnés dans 117 villes entre avril 1985 et avril 1986), les membres du groupe décident en 1986 de faire une pause, occasion pour Knopfler de travailler sur d'autres projets. Un best of est édité en 1988 - marquant les dix ans d'existence de la formation - qui bat des records de ventes au Royaume-Uni ; et durant cette période le groupe ne joue qu'une fois, pour l'anniversaire de Nelson Mandela toujours en 1988 (accompagné pour l'occasion d'Eric Clapton à la place de Jack Sonni, papa de jumeaux le soir-même et donc à la maternité), avant la reformation « officielle » l'année suivante.

Début 1990, Dire Straits, composé alors de Knopfle, John Illsley, et des claviers Alan Clark et Guy Fletcher, et accompagné par divers musiciens de session dont le batteur de Toto  Porcaro, se lance dans l'enregistrement d'un nouvel album. On Every Street, publié finalement en septembre 1991, et qui, sans remporter le même succès que son prédécesseur - il est vrai exceptionnel - se vend tout de même à près de 10 millions d'exemplaires dans le monde[5, ce qui constitue malgré tout une belle performance. La tournée qui suit, dont on retrouve des extraits sur le live de 1993 On the Night, débute le 23 août 1991 à Dublin et se termine le 9 octobre 1992 à Saragosse, qui demeure à ce jour l'ultime concert donné par le groupe. Les tournées remportent un grand succès en Europe (automne/hiver 1991 et de printemps/été 1992). Le groupe se sépare officiellement en 1995, avec un Mark Knopfler au bout du rouleau qui déclare « [ne plus vouloir] entendre parler de Dire Straits pendant au moins 10 ans ! »

Le quatuor accompagné par leur manager à la batterie se reconstitue une seule fois, le temps de 5 chansons (Walk of LifeSultans of SwingMoney for NothingNadine et Wild Theme from Local Hero) à l'occasion du mariage de John Illsley le 19 juin 1999[6].

 

                    Dire a

 

Style et influences

 

Débutant en pleine époque punk et évoluant dès les années 1980, Dire Straits n'en reste pas moins un groupe de rock « à l'ancienne », influencé principalement par les années 1960, voire 1950, et le blues. Les influences du groupe sont à chercher du côté de Bob Dylan pour le style de chant, et de J.J. Cale, Hank Marvin, Eric Clapton ou encore Chet Atkins pour le jeu de guitare. Mark Knopfler joue exclusivement aux doigts, n'utilisant pas de médiator, et emploie l'ancestrale technique blues qui consiste à alterner phrases chantées et phrases de guitare selon un système de questions-réponses. Son jeu, simple et classique mais d'une grande élégance, est le fondement du son de Dire Straits. Les autres membres du groupe sont pour le moins discrets, et Knopfler se réserve en général les solos. Chet Atkins dira de lui « Knopfler fait n'importe quoi, mais il le fait bien ! »

Comme l'a fait remarquer le journal Le Mond e], une grande modestie a toujours fait partie de l'image de marque du groupe (qui alla même jusqu'à décapitaliser son nom sur certaines affiches et pochettes : dIRE sTRAITS). Ses membres refusèrent longtemps de faire figurer leurs photos sur les pochettes. Cela se retrouve même dans les thèmes des chansons : du Sultans of Swing des tout débuts jusqu'à Calling Elvis, Mark Knopfler semble plus soucieux de rendre hommage aux artistes qu'il admire que de se mettre en valeur lui-même. Cette discrétion personnelle s'accompagnait d'un grand perfectionnisme, notamment sur le plan technique : le groupe était réputé pour faire le désespoir des ingénieurs du son et des organisateurs de leurs tournées (auxquels sont dédiés la chanson et le clip Heavy Fuel). Ce son très soigné a fait de Dire Straits le groupe idéal pour les débuts du CD, qui leur permettait de faire ressortir les moindres nuances de leur son. Brothers in Arms fut d'ailleurs souvent employé pour faire la démonstration des possibilités sonores des nouveaux lecteurs. Il arriva même que l'album soit fourni avec l'appareil.

Le groupe est devenu au fil du temps une référence, voire pour certains un véritable mythe, notamment à l'extérieur de l'Occidet (Inde…), où Dire Straits reste l'un des groupes européens les plus appréciés. Les albums solo de Mark Knopfler, pourtant parfois de qualité comparable, sans être boudés par le public, ne sont jamais parvenus à remporter le même succès.

Composition du groupe

 

 

 

 

                                             Dire b

 

 

       

  

 

 
 

Dunrobin castle

 

Dunrobin castle 6

 

 

Propriété de la famille des  Sutherland depuis le XIIIème siècle, Dunrobin Castle, ce magnifique et imposant château de style français se dresse face à la mer du Nord et mérite bien une visite de votre part. Les fondations de Dunrobin Castle datent de 1275 et le donjon du XIV ème siècle. Ils ont été incorporés avec divers ajouts ultérieurs dans la monumentale construction de type seigneurial conçue au début du XIX ème siècle par l'architecte du parlement de Londres,Sir Charles Barry                                                                                                                                                                  

Les intérieurs de Dunrobin ont été restaurés dans les années 1920 par Robert Lorimer après un incendie. Avec ses 189 pièces ! c'est un des plus grand de l'Ecosse, vous y découvrirez une belle collection de tableaux, dont des portraits de famille éxécutés par Ramsay et Reynolds et deux Canaletto, de nombreux objets d'art et autres porcelaines ou tapisseries.

La terrasse de Dunrobin offre une vue d'ensemble sur les jardins à la française. Sur un côté se tient le musée. Ce charmant édifice géorgien en pierre de taille a été agrandi en 1878 pour abriter les souvenirs de la famille Sutherland, des animaux empaillés et des découvertes archéologiques. Une récente réorganisation a su préserver l'attachant caractère victorien de l'exposition, qui comprend quelques belles pierres pictes.

Chaque année, durant le mois d'août, se déroule ici des "highlands games".

 

 

                        Dunrobin h g

 

 

 
 

      

Balmoral Castle

                                                                    

Balmoral b

 

 

 

Dans la haute vallée de la Dee, Balmoral Castle est la résidence estivale de la famille royale. C'est la reine Victoria qui arriva pour la première fois dans la région en 1848. Elle cherchait une propriété dans les Highlands quand elle découvrit Balmoral. Le château de Balmoral fut construit au XVIème siècle par la puissante famille Gordon, mais lorsque la famille royale l'acquit en 1852, de nombreux travaux eurent lieu pour le transformer en la grande demeure telle que nous la voyons aujourd'hui. Ces travaux furent conçus par Smith architecte de renom. Après les travaux, qui s'achevèrent en 1856, la reine écrivit : "Outre le fait que la demeure est belle et confortable à la différence du vieux château, elle offre une vue magnifique.

La famille royale britannique vient donc y passer ses vacances d'été .... et les portes restent donc fermées aux visiteurs pendant cette période. A vrai dire, même si le site est beau, l'édifice comme les jardins n'ont rien d'extraordinaire et seuls les vrais passionnés de ce qui est Royal verront un intérêt à la visite car, mis à part les jardins, seule une pièce est visitable, la salle du bal.

Près du Parking du château de Balmoral, vous apercevrez l'église de Crathie fréquentée par la famille royale. Dans le cimetière, vous pourrez voir un mémorial dédié à John Brown, valet de chambre de la reine Victoria et ancien palefrenier de Balmoral.

Le site est ouvert de Mai à Juillet en semaine de 10h à 17 h sauf .... si des membres de la famille royale y séjournent !

 

 

 

 

 

 

                                                                                         Chard           Le Golf      Chard

 

 

 

 

 

 

 

                           Saint Andrews Golf - Old Course

 

 

 

 

 

                        Afficher l'image d'origine

 

 

 

 

 

                                                                                                 St andrew 001                            

 

 

 

 

 

 

 

 

Golf 1

 

 

 

 

                  C'est en Ecosse que le golf fut codifié en 1744 et qu'il connut ses principales évolutions avant 1900. L'Ecosse possède aussi le record mondial du nombre de parcours par habitant, avec près de 450 terrains !

                                       Golf 6

golf 13 

Saint Andrew   

         

Golf course

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                              LE GOLF DANS L'HISTOIREGolf 2

Personne ne sait vraiment où ce sport est né, mais son nom vient probablement du scots gowff (frapper), et il entra dans l'histoire écossaise quand Jacques II l'interdit par décret en 1457 parce qu'il détournait les archers de leur entraînement et qu'il compromettait la défense nationale ! La "Honourable Company of Edinburgh Golfers" édicta les treize règles de ce jeu en 1744. Le golf allait ensuite connaître son âge d'or de 1880 à 1909, avec l'ouverture de près de la moitié des parcours actuels.

 

                       LE PRINCIPE - LES BALLESGolf 5

 

Il s'agit de frapper une balle à l'aide d'une canne appelée "club"          pour la conduire d'un trou à l'autre en un minimum de coups, sur          un parcours qui compte 18 trous. Le parcours fait entre 5700 et            6500 mètres. La balle était à l'origine en bois, puis en cuir bourré        de plumes, Apparut ensuite le "Gutta-Percha" en 1848, c'est en fait la résine d'un arbre de Malaisie. En coupant délicatement l'écorce de l'arbre cette résine s'extrait et durcit au contact de l'air, en la plongeant dans l'eau chaude on lui rend sa souplesse et il suffit de l'introduire dans un moule pour lui donner la forme  voulue. Son grand avantage fut son coût, sa résistance et son imperméabilité et contribua ainsi à démocratiser le golf. Elles se composent désormais   d'un noyau en polymère et d'une coque alvéolée en balata.

 

                              LES PARCOURS

 

 

Chacun des 18 trous d'un parcours comprend une piste de gazon de 30 à 50 m de large (fairway) et un "green" avec le trou lui-même,       signalé par un drapeau. Obstacles de sable, plans et cours d'eau           entourent le "green" ; le cadre naturel concourt aussi au jeu. Le parcours écossais typique est le "link" de bord de mer balayé par le vent, couvert d'une herbe rase et sèche, le "turf". Le "link" de St Andrews est certainement le plus connu et le plus célèbre de tous.

 

                       LES TOURNOIS humour 69

 

Le plus important est le British Open, et remonte à 1860. Son circuit     actuel inclut les "links" écossais de Muirfield, de Saint Andrews et de Carnoustie sur la côte Est, ceux de Turnberry et de Troon sur la côte Ouest.

 

                                 LES CANNES

 

Jusqu'à l'invention de la balle pleine, on utilisait des cannes à têtes de bois et une seule canne à tête de fer, celle-ci risquant de détruire la balle en plume. Aujourd'hui, les joueurs ont droit à quatorze clubs, "bois" (souvent à tête en métal) pour la distance, "fers" pour             la précision.

 

                                  JOUER  EN ECOSSE

 

Le nombre important de parcours et leur diversité est très apprécié     des golfeurs amateurs du monde entier. Les cartes d'abonnement régionales  sont très prisées et permettent de pratiquer le golf sans se presser - il existe des cartes valables de 3 à 10 jours. On peut se procurer des cartes d'abonnement auprès des divers centres d'information touristique ; elles sont très économiques et permettent de pratiquer  le golf sur toute une gamme de terrains. Vous pourrez également vous offrir une petite partie en payant directement sur place, les  cannes et balles sont fournies. Attention n'espérez pas jouer de cette façon à St Andrews ! la liste d'attente est en effet très   longue !

  

  Montgomry

Montgomry 1

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Le trou 18 à Saint Andrew , le plus fameux du monde ...

 

Montgomry 2

 

  le meilleur joueur " Tiger " Woods fait un swing  prés  de l'universellement connu "  Petit pont " ...

 

 

 

 

              

 

 

Saint andrew flag 

 

Saint Andrews 

 

 

The Saint Andrews Old Course                            

 

Saints 1

 

Le " Petit pont "

 

Saints 5 the old course

 

 

 

 

 

 

Si une petite partie de golf vous tente c'est ici ! attention ce jeu necessite le plug-in Flash de Macromedia, aussi si le jeu ne fonctionne pas sur votre micro, téléchargez le plug-in en cliquant ici : Telecharger Flash Player

 

 

                                                      JOUER AU GOLF MAINTENANT

 

 

 

La cathédrale          

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" Sunset on the Cathedral "

 

 

 Saints 6 sunset

 

L'entrée de l'Université

 

Saints 3 university

 

 

The Castle

 

Saints 4 castle

 

 

 

 

 

  

 

Les Higlands Games     

 

 

  

 

Les Higlands Games     

 

 

Highlands games 3

  

 

 

 

          

 

Voir les highlands games cliquez sur l'image    

                   

 

Highlands 5

 

Highlands games 6

 

Highlands 012

 

 

 

LES HIGHLAND GAMES 

Dès le XI siècle, des combats guerriers étaient organisés pour que les chefs de clans puissent choisir leurs messagers et leurs gardes du corps parmi les vainqueurs. Aujourd'hui, de nombreuses associations sont chargées de garantir la survie des danses et des musiques traditionnelles. Ces manifestations plaisent à la fois aux Ecossais et aux touristes. Les plus intéressantes se trouvent dans les Highlands et dans les Grampians, à Braemar. Elles se composent de danses, de concerts de cornemuses et d'épreuves sportives. Lors des rencontres les plus importantes, on peut assister au lancer du poids, au lancer du marteau, ainsi qu'à une épreuve propre à l'Ecosse : le lancer d'un tronc de mélèze de 6 mètres de haut et de près de 60 kilos, qu'il faut envoyer non pas le plus loin, mais le plus droit possible. L'origine de ce sport viendrait des bûcherons, qui lançaient les troncs d'arbres dans la rivière pour qu'ils descendent le courant jusqu'à la scierie. Il était important de les lancer au milieu de la rivière pour éviter qu'ils ne se coincent le long des rives.

 

                      

 

 Games 3

 

  

 

 

 

 

 

Les Highland Games ou encore jeux des hautes-terres remontent au XIVème siècle, à l'époque où ces compétitions avaient pour but de sélectionner les gardes du corps du roi ou du seigneur local. De nos jours, on dénombre plus decent rencontres annuelles qui se déroulent principalement en été ou en automne. A noter également que ces jeux se déroulent en fait dans toute l'Ecosse et pas seulement dans les Highlands.Les plus grandes compétitions se déroulent à Braemar (bien souvent avec la présence de la reine Elisabeth), à Cowal ou encore à Oban. Que pourrez vous découvrir lors de ces jeux ?

La première discipline est le lancer du tronc ! (tossing the caber). Cette épreuve très spectaculaire consiste à lancer un tronc de sapin de six mètres de haut et pesant environ 60 à 65 kgs. Le jeu consiste pour le lanceur à le retourner après une brève course mais de façon qu'il tombe face à lui. Si aucun concurrent ne réussit à retourner le tronc, on en scie un nouveau et l'épreuve recommence.

Les profanes ne le remarquent pas souvent, mais le lanceur est surveillé de près par un juge qui va noter le style et non pas la distance. Le tir à la corde est une autre épreuve riche en émotions (photo du haut). cette épreuve qui oppose deux équipes disposées symétriquement par rapport au milieu de la corde, demande force et technique ! Les concurrents portent tous des chaussures lourdement ferrées, à l'exception du dernier qui chausse des chaussures à lames. Le but, sous les ordres d'un entraîneur, est d'amener l'autre équipe dans sa partie de terrain.

Vous pourrez également assister au catch as catch et au Cumberland style qui sont deux épreuves de lutte. La première consiste à faire toucher terre aux deux épaules de l'adversaire pendant trois secondes et la seconde s'apparente plus à une épreuve de force pure.

En effet liés réciproquement par les bras, et le menton posé sur l'épaule de l'adversaire, les concurrents doivent s'efforcer de faire toucher au sol toute autre partie du corps que les pieds de l'adversaire, sans lâcher la prise des mains. Une autre épreuve est le lancer de la pierre qui serait en fait la discipline la plus ancienne (la pierre fait entre 7 et 14 kgs), à découvrir pour les amateurs de cinéma dans le film "Braveheart".

Enfin, vous assisterez également au lancer du poids. Ce dernierde 13 à 25 kgs, est fixé à une courte chaîne munie d'un anneau. Le lanceur , qui tient l'anneaud'une seule main doit propulser le poids le plus loin possible, ou bien lui faire franchir une barre à laquelle il tourne le dos et qui peut atteindre 4,5 mètres de haut. Il reste bien évidemment les concours de musique et concours de dance.

Les highland games sont l'occasion de concours de pipe bands et de cornemuse en solo. Les joueurs solo se mesurent dans trois genres musicaux, les pibrochs, les marches militaires et les airs de danse. Au niveau des danses folkloriques, les concours sont souvent fait par des jeunes filles, la plus célèbre des danses est la danse des épées.

Pour la petite histoire, l'origine de cette danse remonte à 1054. Après avoir tué un lieutenant du roi Macbeth, Malcolm III aurait exécuté une danse avec son épée et celle de son adversaire croisées sur le sol, en prenant soin de ne pas les toucher du pied, pour conjurer le sort, avant de se lancer dans la bataille.

Alors n'hésitez pas à faire comme les écossais, installez vous dans l'herbe grasse sur un bon plaid avec un thermos de thé et des petits gâteaux écossais et savourez pleinement une journée que vous n'oublierez pas, même si vous ne portez pas le kilt traditionnel que de nombreux spectateurs portent lors des jeux !

 

                     Cliquez sur la photo ci - dessous pour voir une danse écossaise et prendre un cours ...

 

Games 13

 

 

 

The Inverness Highlands games   CLIC !!!

 

Afficher l'image d'origine

 

 

 Games 1   

 

Games 2

Games 4 

 

 

             Games 5

 

 

            

 

 

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Fort williams highlands games 001

 

 

 

 

                                                                                   Légende puis réalité ...

 

 

Kilt  

 

 

Cette représentation d'un régiment écossais à la bataille de Culloden est bien fidèle en ce qui concerne la volonté de vaincre des guerriers écossais ( si vous en doutez demandez le aux anglais )ainsi que les armes archaïques qu'ils utilisaient au contraire de leurs ennemis  mais les kilts qu'ils portaient sont bien imaginaires ...

 

En effet la mode du kilt a été lancée par le grand écrivain Walter Scott cent ans aprés la bataille de Culloden .

 

Walter Scott grand metteur en scène des histoires de ses romans l'était aussi dans la vie ; aprés avoir fait bâtir son château d'Abbotsford il y organisa des réceptions grandioses avec tout l'apparat historique de ses romans . Il apparut un soir pendant un feu d'artifice vétu d'un kilt et d'une veste assortie qui sont devenus au fil du temps l'uniforme écossais .

 

 

 

Kilt 2

 Ce magnifique Highlander joue bien d'un instrument millènaire , le plaid qu'il porte l'est peut étre également mais pas le Kilt du moins dans la représentation qui est la sienne dans toute l'Ecosse depuis Sir Walter Scott .

Par contre à l'arrière le Loch Leven a un million d'années ...

 

 

 

 

                                           Une légende de l'Histoire

 

                                        Le kilt, tradition millénaire ?

 

 

 

Dans l'inconscient populaire, l'Ecosse est aussi indissociable du kilt qu'elle ne l'est du monstre du Loch Ness. Toutefois, lorsque l'on évoque non la créature cryptozoologique mais ce vêtement traditionnel écossais, l'on a tendance à imaginer que ses origines remontent à plusieurs centaines d'années.

Le kilt, principal symbole de l'Ecosse, fut-il donc inventé au Moyen-âge, ou bien est-il de conception plus récente ?

 

Tapisserie présentant divers rois et héros écossais du Moyen-âge (sans kilts !).

 

 Kilt kilt

 

 

Le kilt que nous connaissons aujourd'hui, baptisé feileadh beag en Ecosse (ce qui signifie « petit kilt »), est une jupe en laine ornée d'un tartan, couvrant les jambes des genoux jusqu'à la taille. Ce vêtement, plat par devant et plissé à l'arrière, est porté avec une ceinture et un sporran, une petite sacoche palliant l'absence de poches.

 

Petit kilt, ou feileadh beag.

Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, le kilt sous sa forme actuelle date n'aurait été inventé qu'en 1725 par Thomas Rawlinson, un industriel anglais habitant en Ecosse.

Cependant, il convient de préciser qu'avant cette date, les Ecossais avaient pour habitude de porter un plaid par dessus leur tunique. Ce vêtement, baptisé feileadh mor (ou « grand kilt »), datait quant à lui du XVI° siècle. L'étoffe de laine, mesurant aux alentours de six mètre, s'enroulait autour de la taille, puis la partie supérieure était posée sur les épaules (ou sur la tête, en cas de mauvais temps). Le grand kilt pouvait aussi servir de couverture lors des bivouacs.

 

Illustration présentant les différentes manières de porter le grand kilt, ou feileadh mor.

Ce vêtement, traditionnel mais peu pratique, fut alors amélioré par Thomas Rawlinson, qui décida de raccourcir l'étoffe, ne conservant que la partie inférieure du kilt. Les chefs de clans, séduits par cette innovation, adoptèrent alors le petit kilt, qui se répandit dans toute l'Ecosse en l'espace de quelques années.

 

Concernant les tartans, motifs ornant le kilt et permettant d'identifier chaque clan à la couleur de l'étoffe, il semblerait que cette tradition soit, elle aussi, plus récente qu'on ne pourrait le croire. 

Ainsi, le mot « tartan » (dérivé du français tirelaine), désignant à l'origine une étoffe de laine et non un motif, fut importé en Ecosse au XVI° siècle. Cependant, le tartan était déjà connu dans le pays depuis l'Antiquité, le plus ancien morceau de tartan retrouvé en Ecosse datant du III siècle après Jésus Christ.

Cependant, il convient de préciser qu'avant 1745, il n'existait pas de motifs spécifiques à chaque clan, les tartans de l'époque différenciant plutôt le statut social. Comme les teintures coûtaient cher, les kilts des représentants de la bourgeoisie étaient plus colorés (or, orange, rouge), contrairement à ceux des Ecossais plus modestes (noir, blanc, bleu, marron).  

 

Présentation de différents tartans.

 

Cependant, en raison des révoltes jacobites, qui agitaient sporadiquement le royaume depuis 1688, le roi d'Angleterre Georges II promulgua le Dress Act (ou " loi sur l'habillement ») en 1745, prohibant le port du kilt et les tartans. Les peines prévues par la loi en cas d'effraction étaient lourdes : six mois d'emprisonnement, augmentée à sept ans en cas de récidive.

Le kilt, autorisé uniquement dans l'armée, fut à nouveau autorisé par Georges III à compter de 1782. Ce vêtement, revenant peu à peu à la mode, fut alors présenté comme faisant partie des traditions ancestrales de l'Ecosse.

William Wilson, un écossais propriétaire d'une filature de laine industrielle, avait avait fabriqué des kilts pour l'armée anglaise, à l'époque ou le Dress Act était encore en vigueur. A la fin du XVIII° siècle, profitant du retour en grâce de ce vêtement, Wilson associa alors les motifs de ses tartans aux clans traditionnels, remportant rapidement un vif succès.

 

Le kilt, toujours populaire en Ecosse, est désormais porté aussi bien pour une utilisation quotidienne que pour les grandes occasions. Il est aussi encore utilisé dans certains régiments militaires, comme en Grande Bretagne ou au Canada.

Mais si nous avons pu voir que ce vêtement est de conception récente, contrairement à une légende répandue, une question brûlante reste en suspens : que portent les écossais sous leur kilt ? En règle générale, ces derniers répondront  : le futur de l'Ecosse !

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                                 Ceilidhs danse ecossaise !!!

 

 

 

Scottish traditional dancing: Ceilidh

 

Le Ceili (prononcer “keï – li”) est une excellente experience et beacoup de fun. Si vous etes a edinburgh (ou ailleurs en écosse ou irlande), je vous conseille fortement de vous renseigner et vous rendre à une séance de Ceilidh. A edinburgh il y a en général 2 ou 3 sessions par mois. La soiree commence vers 20h, chacun arrive quand il veut. Un groupe de musique joue Live, et le chanteur explique les pas de danse. L’ambiance est TRES conviviale et il est tres facile d’apprendre les pas de danse. Apprendre les pas est plus facile que d’autres danses comme la salsa ou la valse. La danse se danse a plusieurs (2, 4, 8 ou meme 200 personnes, pour la speciale derniere chanson !!!). On change tout le temps de partenaire, les gens sont tres ouverts et sympathiques. La soiree dure jusqu’a 23h et vous risquez d’etre vraiment “cuits” a la fin de la soiree !

C’est l’occasion revee de rencontrer les ecossais typiques, avec kilts…. et non ils n’ont rien dessous: ce n’est pas un mythe !

A Edinburgh, je conseille ce Ceilidh specialement: Ceilidhs à Edinburgh Teanngich ; il vous faudra acheter les tickets en avance de preference, car ils vendent parfois tous les tickets avant l’heure: c’est tres populaire. !!!!

N’hesitez pas y aller seul si vous ne connaissez personne, une danse Ceilidh (Céili) est l’occasion ideal pour s’amuser et rencontrer du monde !

 

Gigs 

 

 

Ceilidhs 

 

Ceilidhs 2

 

 

Highlands games

 

Un privadois dansant le Ceilidsh à Fort William à la sortie d'un pub probablement...                                       

                                                  

                                                         surprenant non ?                                                       

 

At home 002 

 

 

 

La Cornemuse 

 

        Cornemuse 2           

 

  1

 
 
                                     
                          

 

 

La cornemuse appartient à une famille d'instruments étonnamment riche. Il en existe plus de 90 types dans tous les pays européens ! La France à elle seule compte plus d'une quinzaine de types de cornemuses. Les nombreuses cornemuses existantes sont toutes conçues sur les mêmes principes et utilisent des composants identiques : 

  • un sac de cuir, il forme un réservoir d'air, 
  • un tuyau alimenté par la bouche ou par un soufflet, il sert à gonfler le sac, 
  • un tuyau muni d'une anche : le hautbois, il sert à jouer la mélodie, 
  • un ou plusieurs autres tuyaux muni aussi d'une anche, ils émettent un son continu, ce sont les bourdons. 
Le nombre et la disposition de ces tuyaux sur le sac sont variables, et les diverses combinaisons et modes de constructions permettent de distinguer les différents types de cornemuses.

 

Histoire de la cornemuse.

 

LES ORIGINES :

 

Les tuyaux munis de anches ont été utilisés par l'homme dès les premières expressions musicales au sein des civilisations Méditerranéennes, Africaines et Indiennes. Les anches étaient comme aujourd'hui façonnées à partir du roseau, les petites lamelles créant une vibration et donc un son. Il est quasiment impossible de dater avec précision l'apparition du principe de la cornemuse, cependant, Les recherches effectuées jusqu’à présent permettent d’affirmer que des cornemuses ont été utilisées depuis environ 3000 ans avant J.C en Europe et dans le Nord de l’Afrique. Ainsi, dans l’Antiquité, des cornemuses ont été utilisées en Egypte, en Grèce antique et à Rome. Au début de l’ère Chrétienne, on en jouait dans tout le Bassin Méditerranéen. Une variété de cornemuse est par exemple représentée sur une pièce de monnaie romaine de l’époque de Néron. L'armée romaine utilisa lors de ses campagnes de conquête les cornemuses de l'époque, notamment en Gaule et en Grande Bretagne. Après le déclin de l'Empire Romain, celles-ci restèrent dans les pays celtiques puis évoluèrent indépendamment selon leur aire d'utilisation en donnant naissance à un grand nombre de variétés différentes. L'instrument semble ensuite disparaître entre le début de notre ère et le VIIIème siècle. En réalité il est probable que l'instrument se soit maintenu sous une forme simple et de petite taille, composé uniquement d'un porte-vent, d'une poche et d'un tuyau mélodique.
 

                                      Cornemuse

 

LA GRANDE CORNEMUSE ECOSSAISE (Piob mhor en gaèlique):

Le nom « officiel » de la cornemuse écossaise est la great highland bagpipe (littéralement grand sac à tuyaux des highlands). La cornemuse écossaise a fait son apparition il y a près de 1000 ans, en Écosse bien entendu. Elle n’avait à l’époque qu’un seul bourdon ténor, le deuxième (ténor aussi) étant ajouté par les Irlandais et les Écossais, le troisième bourdon (basse) apparut entre le XVIIème et le XVIIIème siècle. Les bourdons de la cornemuse jouent tous les 3 un si b. Le levriad est diatonique (les notes de la gamme ne peuvent être altérées). Du fait de cette gamme diatonique (non tempérée), la cornemuse écossaise joue traditionnellement en si b majeur voire en mi b majeur, bien que les bourdons restent en si b. Cependant, les Bretons peuvent aussi joueur en si b mineur ou en mi b mineur en plaçant des scotchs sur le levriad, qui baissent la note concernée d'un demi-ton (voir les adaptations du biniou bras!). De plus, la récente invention des cornemuses en do permet de jouer en do mineur voire en sol mineur ou do majeur grâce aux nouveaux bourdons, et au la b grave transformé en sol. Des bourdons en fa et sol ont aussi été inventés mais sont encore peu utilisés. On rencontre la cornemuse écossaise en solo, mais surtout dans les pipe-bands répandus dans le monde entier. En Bretagne, on la trouve en couple avec la bombard, parallèlement au couple traditionnel bombard-Kozh, mais surtout dans les bagadou. La cornemuse écossaise reste cependant un instrument relativement limité en raison de ses bourdons qui obligent le joueur de cornemuse à ne jouer que dans certaines tonalités et du faible nombre de notes disponibles sur le levriad (9). De plus, du fait de son haut niveau sonore quasi-obligatoire, la cornemuse écossaise est difficilement utilisable dans les morceaux intimistes ou romantiques! Pour ce type d'intervention, mieux vaut utiliser la cornemuse irlandaise qui s'y prête de manière merveilleuse.....
 

                          Cornemuse 4

 

 

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Les Clans

 

 

                                                                                                

 

 

 

L'organisation de la société des Highlands en tribus dirigés par un patriarche remonte au moins au XII ème siècle.C'est à cette époque que ces tribus s'habillaient déjà d'une pièce de tissus au dessin spécifique,que l'on appelera plus tard le tartan . Le clan était né. Ainsi tout les membres devaient loyauté au chef du clan. En contrepartie,ce dernier devait assumer son rôle de leader et de protecteur.

Tous les membres du clan portaient le nom du chef, et devaient se tenir prêt à partir en guerre pour lui, souvent pour des terres ou du bétail. .Au fil des années,de nombreuses guerres éclatèrent                entre les différents clans. L'histoire de l'Ecosse est pleine d'anecdote à de sujet et les clans             ont toujours constitué une menace pour la monarchie. Les clans furent souvent actifs dans les révoltes ou soulèvements.Toutefois la défaite des clans lors de la bataille de Culloden en 1746 entraina des changements considérables.Le port des armes fut banni et les tartans - symbole même du clan - furent   interdits.

 

Le nom signifie "fils de Kenneth" ou, dans sa forme gaélique, MacCoinneach, "fils du bel homme". selon la légende, le clan d'origine celtique descendrait de la maison de Lorn, mais l'histoire ancienne de la famille demeure floue. Elle semble néanmoins s'être établie en 1270 dans la région d'Eilean Donan, puissante forteresse située à l'embouchure du loch duichLoch duich. Les campagnes du roi Haakon à l'ouest du pays étaient encore fraîches dans les mémoires, et malgré la défaite du roi norvégien à la bataille de Largs en 1263, la menace de nouvelles invasions restait intacte.

Ce qui explique que les MacKenzie furent enrôlés comme gardes du corps du roi et que Colin MacKenzie reçut des terres à Kintail. Les premiers témoignages fiables sur la famille remontent à 1427 : Alexander Ionraech, 7ème chef de Kintail, fut alors convoqué au Parlement par Jacques 1er. En 1491, le clan écrasa les MacDonald à Blair-na-Park Blair battleet, en 1513, John de Kintail soutint

 

Jacques IV àFlodden. Colin, 11ème chef, se battit pour Marie, reine d'Ecosse, à Langside

 

 

 

Langsideen 1568, mais reconnut Jacques VI l'année suivante.

 

 

 

Les MacKenzie devinrent Lord de Kintail en 1609, comtes de Seaforth en 1623 et comtes de Cromartie en 1702. A l'ouest, ils avaient toujours le contrôle d'Eilean Donan. Ils étaient aussi propriétaires du château de LeodLeod, achevé par Sir Rory Mackenzie après son mariage avec Margaret MacLeod. Grace à elle, Rory acquit le domaine de MacLeod à Lewis en 1616. Il devint l'un des baronnets de Nouvelle-Ecosse en 1628.

Les MacKenzie s'illustrèrent dans de nombreux domaines. sir Alexander MacKenzie (1764-1820) se fit connaître comme explorateur dans le nord-ouest du CanadaMckenzie. Le fleuve MacKenzie lui doit son nom. Alexander MacKenzie (1822-1892) fut le premier ministre libéral du dominion (1873-1878). Le romancier et dramaturge Sir Compton MacKenzie (1893-1972) est notamment célèbre pour le superbe Whisky Galore (1947)Sir compton. L intrigue se déroule aux Hébrides ; l'adaptation cinématographique de ce roman a connu un large succès sous le titre  de Whisky à gogo. Dans Rockets Galore, un autre roman situé aux Hébrides, Compton Mackenzie se moque de la résistance des insulaires face à l'installation d'un centre de lancement de missiles ...

 

 

 

Carte des Clans 

 

 Clan mac kenzie

 

 

TEXAS                            

 

Texas 1

 Texas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                TEXAS

 

 

GROUPE

Formé en 1986 à Glasgow  -              Genre : Rock, ballades

Le groupe pop rock Texas se       forme en 1986 à Glasgow en Ecosse. Il  se compose de Sharleen Spiteri (chant-guitare), de Ally Mc Erlaine (guitare), de   Johnny Mc Elhone (basse), et  Stuart Kerr (batterie) remplacé ensuite par  Richard Hynd. Le premier album du groupe Southside (1989) est aussitôt un succès, dépassé par le triomphe mondial du simple qui en est tiré : I Don't want a lover. Leur secret : une formation homogène à mi-chemin de la country et d'un rock bluesy à la Ry Cooder (L'auteur de la B.O. du film Paris-Texas). Le groupe est adulé en Ecosse, où il fait de nombreux émules, grâce à l'album Rick roads, dont les intonations rappellent les Byrds. En 1999, suite à l'album The Hush, le marché américain s'ouvre au groupe. Texas, qui a très bien compris les règles du marketing (seule Sharleen figure sur la couverture des albums), s'y engouffre avec délectation et un sens très sur de la mélodie qui fait mouche.

 

 

                          

       Concert complet à Barcelone   CLIC  !!!

 

 

Texas 001

 

 

 

 

                        Lover 007

 

                   I don't want a lover  CLICK !!!

 

 

 

 


 

     

 

                   Texas b

 

Texas a été formé en décembre 1985 par la chanteuse Sharleen Spiteri, le guitariste Ally McErlaine, le bassiste Johnny McElhone, ancien membre des Altered Images puis de Hipsway, et le batteur Stuart Kerr, ancien de Love And Money. Leur nom fait référence au film Paris, Texas de Wim Wenders, sorti en 1984. Leur première représentation a eu lieu en mars 1988 à l'Université de Dundee en Écosse. La chanteuse Sharleen Spiteri est l'égérie et le principal visage du groupe et participe à l'écriture de nombre de chansons, aux côtés de Johnny McElhone.

Le groupe s'est fait connaître en 1989 avec le single I Don't Want a Lover, extrait de leur premier album Southside. Ce dernier s'est vendu à deux millions d'exemplaires à travers le monde. Les albums suivants, Mother's Heaven (1991) et Ricks Road (1993), rencontrèrent moins de succès mais atteignirent malgré tout le Top 10 dans plusieurs pays européens. En 1997, l'album White On Blonde fut classé n° 1 au Royaume-Uni. Leur cinquième album, The Hush, sorti en 1999, se classa lui aussi à la première place des charts britanniques. Les deux singles In Our Lifetime et Summer Son parvinrent dans le Top 5 au Royaume-Uni et rencontrèrent un grand succès en Europe. En 2000, la compilation The Greatest Hits agrémentée de titres inédits se vendit à plus de cinq millions d'exemplaires. Le clip de In demand est l'occasion pour le groupe de créer une scène de tango pour le moins torride entre Sharleen, la chanteuse, et Alan Rickman, dans une station essence... Careful What You Wish For (2003) atteignit la 5e place des charts britanniques, mais les singles Carnival Girl et I'll See It Through ne purent égaler les performances de leurs prédécesseurs. Entre l'album Red Book, édité en 2005, et le dernier en date, The Conversation, sorti en 2013, 8 années se seront écoulées.

Sharleen Spiteri a été invitée à chanter avec Till Lindemann du groupe de metal industriel allemand Rammstein sur 'Stirb nicht vor mir (Don't die before I do)'.

                                                                             Summer son  CLIC  !!! 

                                             

 

                          Texas c

         

                                                                                               Mother heaven   CLIC !!!

                         

                       Mother heaven 002

Membres

 

Formation actuelle
  • Sharleen Spiterichantguitare et piano
  • Ally McErlaine, guitare principale
  • Johnny McElhone, basse
  • Eddie Campbell, clavier (depuis 1986 mais officiellement à partir de 1991)
  • Tony McGovern, guitare et chant (depuis 1998 mais officiellement à partir 1999)
  • Neil Payne, batterie (depuis 2003)
  • Michael Bannister, clavier, piano et chant (depuis 2005)
Anciens membres
  • Stuart Kerr, batterie (entre 1986 et 1990)
  • Richard Hynd, batterie (entre 1990 et 1999)
  • Mykey Wilson, batterie (entre 1999 et février 2001)
  • Steve Washington, batterie (entre février et août 2001)

 

 

                          I'm so in love with you   CLIC   !!!

 

Texas 3

  •  

Discographie

 

Singles

 

 

  • I Don't Want A Lover (1989), ressorti en 2001
  • Thrill Has Gone (1989)
  • Everyday Now (1989)
  • Prayer For You (1989)
  • Why Believe In You (1991)
  • In My Heart (1991)
  • Alone with You (1992)
  • Tired of Being Alone (1992)
  • So Called Friend (1993)
  • You Owe It All to Me (1993)
  • So in Love with You (1994)
  • Say What You Want (1997)
  • Halo (1997)
  • Black Eyed Boy (1997) : La chanson, dont la mélodie est inspirée de While My Guitar Gently Weeps du groupe Les Beatles, est un succès.
  • Put Your Arms Around Me (1997)
  • Say What You Want (All Day Every Day) / Insane (1998)
  • In Our Lifetime (1999)
  • Summer Son (1999)
  • When We Are Together (1999)

 

 

                                                      Say what you want   CLIC  !!!

 

                         Texas 6

  • In Demand (2000)
  • Inner Smile (2001)
  • I Don't Want a Lover (2001)
  • Guitar Song (2001)
  • Carnival Girl (2003)
  • I'll See It Through (2003)
  • Getaway (2005)
  • Can't Resist (2005)
  • Sleep (2006)
  • The Conversation (2013)
  • Detroit City (2013)
  • Dry Your Eyes (2013)
  • Start A Family (2015)

                    Texas 5


Getaway  CLIC  !!!

 

Texas 009

 

Black eyed boy   CLIC   !!!

 

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                                Fin de la première partie

 

 

Notre " reportage " étant trés " lourd informatiquement " nous l"avons divisé en deux parties .

 

Pour la seconde partie veuillez cliquez ci - aprés :  " La Belle Ecosse 2 "   CLIC   !!!  

 

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       Loch 

 

 

        Sur le chemin de Bonnie Prince Charly ...

 

 

 

 

 

             

                                                      GLENFINNAN MONUMENT         

                                                                                

   

                         

                         

 

 

                                    Réalisation 

 

 

 Jean - Paul Scotland 002 Perrier

 

                  Correspondant du journal " Scotman d'Edinburgh " , membre du "Scottish national party " dansant le Ceildish dans un car park de Fort William .

 

 

 

                         Sir Sean Connery                                                    

 

 

                                          Sean Connery Kilt Photos et images de collection - Getty Images

 

            " Yes to the independence , three times YES !!! "

 

 

 

           

            

 

 Scot 101  

 

     

 

 

 

                          

                                     Ecosse 3

 

 

 

 

 

 

 

 

                              

                        Thistle 1    C'est quoi l'Ecosse ?    Thistle 1      

 

 

                   Mort de Sean Connery : les hommages émus de Daniel Craig et des stars

 

 

Blair castle 1

 

                     

        L'Ecosse ... heureusement pour elle n'est ni la Costa Brava ni la Côte d'Azur ; heureusement pour elle que tous les juilletistes et aôutiens avides de soleil assommant et d'esprit " people " vont dans le sud ... D'ailleurs ici , d'Edimbourg à Fort William , d'Inverness à Gretna Green , de Sterling au Loch Ness ils s'ennuieraient ...

 Pourtant je vous assure que les écossais  n'ont pas l'esprit pincé et ne portent pas de soutane ; les " boites " ici sont     " Public " on les appelle les " Pubs " , des endroits où les gens se rencontrent et fêtent la vie ; tenez ,venez à Fort William , dans mon église à moi ,au Ben Nevis pub où débutèrent les Dire Straits

                     Dire straits 1 

 

  

         

 

Vous serez surpris par la convivialité des gens qui ne vous demanderont que d'étre " cool " et respectueux des autres , de tous les autres  . D'abord étonnés vous ne mettrez pas longtemps à jeter votre réserve aux orties et vous chanterez  Local Hero Clic !!!      en communion avec vos voisins quand onze heures sonneront , c'est la coutume ici et , français , il vaut mieux la suivre ...

 

    Really scotland                      

.                                                                

   

                   Voilà , en attendant votre visite , mais ne venez pas trop nombreux , je vous invite à regarder ci - aprés mon reportage ; je l'ai réalisé avec application , joie et émotion .

 

                   Tous les moments que je passe du côté de Fort William sur les bords du Loch Linnhee sont heureux , alors pour vous aussi peut étre un jour , peut étre ...

 

                                                 Bonne lecture     Jean - Paul     Smiley a

 

 

                                                                  

 

                            

 

                            

 

       " Ye , Jacobite by name "   CLIC !!!

 

 

    Scotland 014

.

 

 

 

                                                  ForWilliam   

 

 

 

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                                                                                               et son Ben Nevis...

 

    

 

                                                                                 

 

                                                     Résultat de recherche d'images pour "fort william"     

 

 

 

                                    ... que de Veyras Fernand peut voir enfin ...

                            

 

 

                      

 

                                  

 

            Bonjour belle Ecosse

 

 

                                et jolies danseuses de Ceildish

                                       

                                

 

                                                                                      artifice 47

 

 

                                                                Ceil

 

 

 

                                   artifice 47                                               artifice 47                      

 

 

             

                                                                          Our Bonnie Prince Charlie for ever

 

                                      Bonnie a cheval

 

                                                                                   " Forward for our Freedom !!! "

 

 

                                                                       N'était - ce qu'un rêve ?

 

 
 


Nous sommes le 16 avril 1746. Moins d’un an plus tôt, l’héritier de la dynastie des Stuart, le prince Charles Edward – affectueusement surnommé Bonnie Prince Charlie – a mis le pied sur le sol écossaisBonnie 101, après des années passées en exil en Europe. Il compte bien rendre le trône à son père, le «Vieux prétendant», Jacques François Stuart. Le discret petit canot sort de la brume et  accoste en août 1745 sur les rives des eaux noires et mortes du détroit d’Arisaig. A son bord, le Prince et seulement sept fidèles.
 
 
                                                   Bonnie 105

De rudes gaillards du clan MacDonald, que l’on imagine volontiers hirsutes et musculeux, sont là pour accueillir celui qu’ils reconnaissent comme l’héritier légitime du trône d’Écosse.
Qui envoie des messagers à tous les clans, leur demandant de se rassembler dans la verte vallée de Glennfinnan. Le 19 août, la campagne résonne des sons lancinants des cornemuses. Les clans acclament leur prince qui a revêtu le tartan Stuart et entreprend, un brin théâtral, d’escalader, en compagnie de deux joueurs de bagpipe, la colline la plus proche pour y planter son étendard royal dans l’herbe grasse.

bonnieprincecarlie.jpg.

Quatre jours plus tard, l’armée hanovrienne envoyée pour mater la rébellion naissante est laminée en cinq minutes par la terrifiante charges des 2000 Highlanders, sabre au clair, qui met en déroute les troupes inexpérimentées du général commandant les forces gouvernementales en Écosse, Sir John Cope.
Gonflée d’orgueil et de recrues, l’armée de Charles entreprend de marcher sur Londres avant de se raviser. L’hiver guette et mieux vaut se retirer en terrain ami, dans les Highlands, avec les armées hanovriennes à ses trousses.
Quelques mois plus tard, c’est le choc final à Culloden. Sous des trombes d’eau, sur un terrain devenu tourbière, 5000 Écossais se heurtent aux 8000 hommes du duc de Cumberland. Ces derniers sont très bien équipés, disciplinés, avec dans leur rangs des mercenaires allemands.La stratégie des Highlanders, quoique ne manquant pas de panache, est sommaire : provoquer l’ennemi en soulevant son kilt, charger à l’épée et à la hache en hurlant, puis s’abriter des contre-attaque de la cavalerie derrière les petits murets qui parsèment le champ de bataille. A cette faiblesse tactique s’ajoute un sens de la discipline toute écossaise, chaque chef de clan entendant mener ses hommes comme il l’entend.

Aussi, lorsque le clan Cameron, face aux canonnades, entreprend sur un coup de tête de charger, le reste de la troupe suit, sans aucune coordination. La bravoure ne fait pas tout, et les hommes du Nord tombent sur la lande nue, fauchés par la mitraille. Ou s’empalent sur les baïonnettes des « manteaux rouges ».
culloden1.jpgLa charge de la cavalerie anglaise débande définitivement l’armée jacobite, qui bat en retraite. Les dragons de «Cumberland le boucher» massacrent blessés et prisonniers. Premier acte d’une vague de répression sanglante en Écosse, qui fera des dizaines de milliers de victimes. Le système des clans vole bientôt en éclats tandis que le port du kilt est interdit en 1747.



Bonnie Prince Charlie a perdu. Près de la moitié de ses soldats sont morts, les mirages de restauration et d’indépendance  de dissipent. Contraint de se déguiser en servante irlandaise, il se cache plusieurs mois jours  dans l’ouest des Highlands et dans l’archipel des Hébrides. Avant que l’ennemi héréditaire de l’Angleterre, la France, n’arrive à l’exfiltrer en l’embarquant à bord de L’Heureux
culloden2.jpglà même où il avait mis le pied sur le sol écossais un an et cinquante-six jours plus tôt…

                                                                                                                                                  

                                                                                             à    Glenfinnan

 

Le pont sur lequel la ligne de chemin de fer " Jacobite railways " mène à Oban ... au second plan la statue de " Bonnie Prince Charlie " devant la plage où il débarqua pour son épopée en 1845 puis le Loch Shiel s'enfonçant dans les Highlands protectrices ...

 

            Loch shiel

 

               

                                            

                          The jacobite 009

 

 

                                          Deux partisans de Bonnie sur ces lieux mémorables et éternels

 

                      Us scottish

 

                                        My Scotland for more than Ever

 

 

                                                                 Flower of Scotland

 

  cliquez sur l'image

                                                                                                                                                               

                          Scots 002                                     

 

 

 

                     Paroles de " Flower of Scotland "


La version proposée, la plus courante, est celle chantée par les Corries.

                                                             



O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

The Hills are bare now,
And Autumn leaves
lie thick and still,
O’er land that is lost now,
Which those so dearly held,
That stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

Those days are past now,
And in the past
they must remain,
But we can still rise now,
And be the nation again,
That stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

 

 

 

 

 

 

 

   

  Ô Fleur d’Ecosse
  Quand reverrons-nous
  Les hommes dignes
  Ceux qui se sont battus et sont morts pour
  Tes minuscules collines et vallées
  Et se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Les collines sont désertes à présent
  Et les feuilles d’automne
  gisent en recouvrant d’un manteau épais et silencieux
  un pays aujourd’hui perdu
  Si chèrement défendu par ces hommes
  Ceux qui se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Désormais, ces temps sont du passé
  Et dans le passé
  ils doivent demeurer
  Mais nous pouvons encore nous lever
  Et redevenir cette nation
  Qui s’était dressée contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Ô Fleur d’Ecosse
  Quand reverrons-nous
  Les hommes dignes
  Ceux qui se sont battus et sont morts pour
  Tes minuscules collines et vallées
  Et se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

          Flower of Scotland   CLIC !!!

 

Corries 005

 

 

 

            Bonnie 100                                                                                                                         Bonnie 102  

 

 

                       Fort William  High street

 

                        The Ben Nevis pub

 

         Ben nevis twice

                                                      

 

 

 

                              

 

 Lys field      La Auld Alliance        Thistle 2 

 

                                       

              Hauld 1

 

 

  

 

                                          France Coeur Ecosse

                                                                           

 

  

 Hauld 2

 

 

 

 

                                                       Robert Burns

 

 

 Le poéte de tous les écossais

 

 

Robert burns 1
 
 

                                    

 

    My Heart's in the Highlands                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

                                    


        My heart's in the Highlands, my heart is not here
     My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
   A-chasing the wild deer, and following the roe-
 My heart's in the Highlands, wherever I go!     

    

Deer


  Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birthplace of valour, the country of worth! 
Wherever I wander, wherever I roam,                
The hills of the Highlands for ever I love.          

       
 

 Valley 2


     My heart's in the Highlands, my heart is not here
    My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
  A-chasing the wild deer, and following the roe-
  My heart's in the Highlands, wherever I go!       

 

Nevis 1


        Farewell to the mountains, high-cover'd with snow,
  Farewell to the straths and green valleys below,
  Farewell to the forests and wild-hanging woods,
   Farewell to the torrents and loud-pouring floods! 

 

 

                                         Robert Burns

 

 

 

The poet Robert Burns lived not long after the Jacobite Uprising of 1745/46. Following the conflict, many songs were written, usually in support of the Jacobite cause. But a few were written putting the government/Hanoverian point of view. When Burns was putting together a collection of songs he had found while going round Scotland, he found one of these and wrote his own version. While Burns had expressed sympathy for the French Revolution, he clearly had no liking for the Jacobites.

 



                                            Ye Jacobites by name, now give an ear, give an ear,
                                            Ye Jacobites by name, give an ear;
                                            Ye Jacobites by name,
                                            Your fautes I will proclaim,
                                            Your docrines I maun blame - you shall hear!

                                            What is Right, and what is Wrang, by the law, by the law?
                                            What is Right, and what is Wrang, by the law,
                                            What is Right, and what is Wrang,
                                            A short sword and a lang,
                                            A weak arm and a strang, for to draw!

                                           What makes heroic strife, famed afar, famed afar?
                                           What makes heroic strife, famed afar?
                                           What makes heroic strife?
                                           To whet th' assassin's knife,
                                           Or hunt a Parent's life, wi' bluidy war!

                                          Then let your schemes alone, in the State, in the State!
                                          Then let your schemes alone, in the State!
                                          Then let your schemes alone,
                                          Adore the rising sun,
                                          And leave a man undone, to his fate.

 

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 Floods

 

 

 

 

  

           Thistle 2   Sir Sean Connery  Thistle 2

                                                                 

 

                                " L'écossais "

 

                                                             

   Ecossais s

                     

  

 

 

 

Sir Sean Connery est une des figures emblématiques de l'Ecosse. Né à Edimbourg en 1930 (le 25 août pour être précis), il grandit dans un milieu ouvrier et doit commencer à travailler, pour aider sa famille, dès l'age de 8 ans. A 17 ans il s'engage dans la marine où il se fera faire deux tatouages dont l'un s'appelle Scotland Forever ! Après trois années de service, il quitte l'armée suite à un problème de santé et fera alors de nombreux petits boulots, comme livreur, maçon ou encore vernisseur de cercueils !!

Lors d'un concours de culturisme, on lui propose un petit rôle dans une pièce de théatre, nous sommes en 1951 et c'est le début d'une carrière extraordinaire pour cet écossais alors agé de 21 ans. Ses premier pas au cinéma, Sean Connery les fera en 1955 dans Geordie de Franck Launder et au bord du volcan de Terence Young en 1957. Terence Young retrouvera Sean Connery pour le premier James Bond de la série notamment. En 1961, justement, Sean Connery participe au concours organisé par le London Express pour trouver l'acteur qui incarnera James Bond l'agent 007 imaginé par le romancier Ian Fleming.

Sean Connery remporte le concours et va incarner l'agent secret le plus connu au monde aujourd'hui, à six reprises. En 1963 c'est James Bond contre Dr No avec la sublime Raquel Welsh, en 1964 c'est Bons baisers de Russie, en 1965 on retrouve Sean Connery dans Goldfinger (peut-être le meilleurs opus de la série), Opération tonnerre en 1965, puis On ne vit que deux fois en 1967, et enfin en 1971 Les diamants sont éternels. En sus de ces six productions officielles, il refera une apparition en tant que 007 dans un remake d'Opération tonnerre qui s'appellera Jamais plus jamais.

Beaucoup d'amateurs de 007 pensent que Sean Connery reste encore aujourd'hui le meilleur Bond de tous les temps. En fait James Bond colle comme une seconde peau à l'acteur écossais, mais sa carrière ne se limite pas à cette série. On retrouve Sean dans de nombreux films comme Pas de printemps pour Marnie d'Alfred Hitchcock ou Un pont trop loin de Richard Attenborough mais aussi dans des grands succès cinématographiques comme Le nom de la rose de Jean-Jacques annaud, le troisième volet de la saga des Indiana jones avec Steven spielberg, ou encore A la poursuite d'Octobre rouge tiré du roman de Tom Clancy où il joue le rôle d'un commandant de sous-marin russe fonçant sur les Etats-Unis.

Malgré son incontestable talent, Sean Connery ne connaîtra qu'une fois les honneurs des Oscars pour son rôle dans les Incorruptibles de De Palma. enfin quand à sa filmographie, difficile de ne pas citer Highlander avec Christophe Lambert, non pas pour la qualité du film (chacun à son avis), mais pour le clin d'oeil, puisque lui l'écossais d'origine joue sur ses propres terres d'Ecosse.

En 2004, il confie au journal écossais, the Scotman, son souhait de faire une pose dans sa carrière d'acteur. Sean Connery vit alors enSean Connery défenseur de l'Ecosse autonome Espagne (Bahamas) avec sa dernière épouse, la française Michelle Roquebrune. Steven Spielberg proposera à Sean un rôle dans le quatrième film de la série des Indiana Jones mais ce dernier refusera en précisant que "la retraite c'est trop cool". En fait si l'on peut penser aujourd'hui, que nous ne verrons certainement plus Sean Connery dans de nouveaux films, on risque de le voir plus souvent dans son rôle politique.

Depuis 1990, l'acteur écossais est un des principaux membres du Scottish National Party et milite encore activement pour une cause qui lui est chère, l'indépendance de l'Ecosse. On peut penser que son militantisme nationaliste repoussa son anoblissement qui eut lieu le 5 juillet 2000. En 2009, ce fut également l'ambassadeur de l'Ecosse pour le Homecoming.

 

 

 

 

                                      Sir sean 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                  Chardonssss     

 8 - LE CHARDON 
 
 
 
Depuis plusieurs siècles déjà, l'Ecosse a pour emblème le chardon. 
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Comment cette plante a-t-elle pu devenir représentative de tout un pays ? Après tout, la bruyère, elle aussi très présente en Ecosse, aurait pu être retenue. D'autant que cette dernière était associée à la tourbe, indispensable pour le feu, et permettait d'obtenir de la teinture naturelle pour les tartans. L'explication date de la période des invasions vikings, à l'aube du second millénaire.
 
                          Thistle yes
 
 
Une nuit, alors qu'un groupe de guerriers écossais se reposaient au beau milieu d'un champ, plusieurs assaillants vikings décidèrent de profiter de l'obscurité pour les surprendre. Pour cela, ils retirèrent leurs chaussures, et se mirent à ramper. Leur ruse aurait certainement été couronnée de succès, si sur leur route ne s'étaient dressés quelques chardons... Un des chefs Vikings eut le malheur de poser le pied dessus et poussa aussitôt un véritable cri de douleur, qui eut pour effet de réveiller toute la troupe. Celle-ci repoussa sans difficulté l'assaut. Dès lors, le chardon fut considéré comme le gardien de l'Ecosse, le "Guardian Thistle". Jacques III d'Ecosse fut le premier à utiliser cette plante pour emblème au XV siècle.
 
 
 

   

 

 

 
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    Madame de Sévigné écrivait " Il n'y a qu'à aller en Espagne pour ne plus avoir envie d' y avoir un château " ... je ne sais pas ce qui provoqua cette réaction de notre éminente écrivaine envers le pays ibérique que je ne connais pas mais pour ce qui concerne les châteaux écossais j'en posséderais bien un ...

 

 

 

                              

       

Quand il entend le mot " Ecosse " un continental pense aussitôt à "  Monstre du Loch Ness " , " Golf " , " Cornemuses " ou " Châteaux " ... nous traiterons les trois premiers sujets séparément ci - aprés ; quand aux châteaux  , nous les découvrirons tout au long de notre voyage et il y en a !!!

 

 

                                 Tout d'abord voici          Eilan Donan Castle

 

 

                              Scotland 3

 

                                                    

                                           Eil 1

 

 

                                     

                                          Eil 2

 

                                                  Eil 3

 

        Eil 4                                                                

 

           Eil 5                                                                

                                           

                     

 

                                              Eil 7

                                                               Eil 8

 

 

                                                    Eil 6

 

 

On dit de lui qu'il est le château le plus photographié d'Ecosse. A voir le nombre de photographes professionnels lors des couchers de soleil, on peut effectivement le penser.

 

 

 

 

                                                   Pour les français ( en particulier )

 

 

 

  Trois définitions qu'ils oublieront trés vite c'est sûr ...
 
 
 
 
       Royaume Uni  ( United kingdom ) : Réunion de l'Ecosse , de l'Angleterre , du Pays de galles et de l'Irlande du nord ( Ulster )
 
   
 
 
   Grande Bretagne ( Great Britain ) : C'est le Royaume uni diminué de l'Irlande du Nord
 
 
 
 
   Et l'Angleterre c'est l'Angleterre tout simplement ...
 
 
 
 
   Les 3
 
 
 
 
              Ainsi donc les écossais , les anglais , les gallois et les irlandais du nord sont dans le Royaume Uni mais les irlandais ne sont pas des Grands Bretons . .. enfin compris les français ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

                        Chard   Mais il nous faut prendre notre départ  Chard

                                          pour l'histoire et la vie de ce pays

 

 

                                                       hors du temps "

 

Phileas

                                                                                                      

 

 

 

                                                                                                                                 Round

... 

 

 

                                                                                                                   In the air

 

 

 

                                                                                                   In the air

 

 

 

                          Nous verrons dans l'ordre ou le désordre  :

 

 

   Les châteaux

Castle 1  Castle 2  Castle 3  Castle 4

 

 La tentative d'invasion de l'Ecosse par les romains

Rom 1      Roma 1       Roma 1   Roma 1   Roma 1   Roma 1

  

  L'histoire de l'Ecosse

Hist 1   Hist 2   Hist 3  Hist 4 

 

    Les éternels écossais

Scot a  Scot b  Scot c   Scot d

 

    Le Golf

Gol 1   Gol 2   Gol 3  Gol 4

 

    Les Highland games

High 1  High 2  High 3  High 4

 

    The Jacobite train

Jac 10  Jacobite b   Jacobite c   Jacobite d   Jacobite train 1

 

    Edinburgh

  Ed 10   Ed 11   Ed 12   Ed 13

 

  Les artistes et groupes écossais

 

Texas c             Dire 12              Rod 4           Trav 2           

 

Le Loch Ness

Loch a   Loch b   Loch c   Loch d   Loch for ever

 

 

       

 Scot i am

 

 

 

 

 

 

               Le monde quand les romains rêvèrent de conquérir l'Ecosse

 

             Roma

 

 

 

 

                   Once upon a time ...

 

     

 

                                           Arrivée des Romains devant les " cliffs " d'Angleterre

 

 

;                                           Pictes ils arrivent

 

 

 

                                     ils y débarqueront et  la conquéront  avec perfidie mais pour l'Ecosse ...

 

 

                                                              ce sera une autre paire de manches !!!

 

 

                                                                 Paf

 

 

                                                  

 

        

 

                           Les romains efféminés et comme les français bavards et prétentieux

 

[IMG : SOLDAT ROMAIN]

 

envahirent et soumirent par traitrise le " pays des Angles et de la pluie " " mais des  sauvages 

 

Pictus

,

" résistants " de premier ordre , courageux et efficaces les arrêtèrent durement au nord , leur faisant passer pour longtemps le goût des pâtes et du Bel canto ...

 

 

Et nous voici en Ecosse méridionale au début de notre ére , du côté de Chollerford ...

 

                                                      Afficher l'image d'origine

 

 

 

         " Venez gentils romains des hommes vous attendent  !!! "

 

                                                                 Scotty

        Pour se donner un semblant de tranquillité les occupants latins las de subir des " raclées " décidérent de construire un mur ... un mur qui ne gêna pas les Pictes et les Scots qui le passérent comme ils voulurent  en s'amusant de la bêtise et de la niaiserie des futurs italiens .

 

    

                                                   

 

 

                       Le mur édifié par Rome

 

 

Io Caesar imperatore di Rome vi dico " la sote ne é gettato "  ( Moi César empereur de Rome je vous dis " le sort en est jeté " )

 

             Cesar 1     

  

 

                  Et nous habitants des Hautes Terres nous te répondons :

" A propos de sort on t'en réserve un trés intéressant chère mademoiselle !!! "

 

                                          Pictes 10

 

 

 

 

 

 Après la conquète de l'Angleterre (env. 55 av. J.-C.) par Jules César, les Romains n'ont pas réussi à   pacifier l'Écosse. Ils se sont retranchés derrière le mur que l'empereur Hadrien fit édifier vers 120 après J.-C., sorte de muraille de Chine à faible hauteur qui réussit plus que mal à contenir  les Pictes jusqu'en 364. 

 

                                                                                               Hadrien

 

                                                                          Hadrian wall 003

 

 

        Cliquez sur l'image pour un film  sur le mur

 

Le mur

 

 

               " Venite , venite cari romani vi si aspetta !!! "

 

                        ( Venez , venez chers romains on vous attend !!! )

 

 
Pictes 6
 
 
 
 
 
 
   Les romains construisirent deux murs sur toute la largeur de la terre ferme pour empêcher les " hardes du Nord " de dévaster l'Angleterre .
 
    Tout d'abord  à partir de l'an 122  fut construit le " mur d'Hadrien " ; situé en Angleterre du Nord nous le traitons ici dans notre page réservée à l'Ecosse car la cause de l'ériction de ce mur fut le comportement des habitants de l'Ecosse , les Pictes et les Scots , qui par leurs velléités permanentes menaçaient l'ordre et l'existence mème de la colonie romaine  .

 

 

Text Resizer Text Resizer

 

Si la Chine a sa Grande Muraille, l’Europe aussi a sa fortification géante qui court d’un bout à l’autre d’un pays. Elle fut construite par les Romains, à la limite nord de leur Empire, en Angleterre C’est l’empereur Hadrien qui est à l’origine de cette impressionnante construction initiée en 122 après J.-C.

 

       

 

Le mur d’Hadrien, avec ses 4,5 mètres de haut et ses 2,7 mètres de large,Hadrian wall 008 s’étend sur 117 km. Il commence à l’est du fleuve Tyne jusqu’au Solway Firth à l’ouest et longe au sud la frontière actuelle entre l’Angleterre et l’Ecosse. Il s’agit de l’un des derniers vestiges du passage des Romains dans cette région.

Coupant littéralement l’île principale du Royaume-Uni actuel d’ouest en est, ce mur devait protéger le sud de l’île des attaques des tribus calédoniennes de l’actuelle Écosse. Contrairement à ses prédécesseurs, l’empereur Hadrien pensait en effet que même ce puissant empire devait être délimité.

 

Romais

 

Le mur a marqué le nord de l’empire romain en Grande-Bretagne pendant très longtemps, et c’était également la plus belle et la mieux fortifiée des frontières de l’empire. En plus de son utilisation comme fortification militaire, on pense que les portes du mur auraient également servi de postes de contrôle pour la perception de taxes sur les produits importés.

 

       

 

Une importante partie du mur existe toujours, en particulier dans la partie centrale et le mur est encore praticable à pied sans danger. C’est aujourd’hui l’attraction touristique la plus populaire du nord de l’Angleterre. En 1987, l’UNESCOl’a inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

 

                                                     Fort - Garnison

 

                  dans son état actuel

 

                                              Hadrian wall 005

 

                                                      Vers l'an 200

 

                                         Hadrian wall 010

                      

 

                                                                 Dans un fort romain ...

 

                                                                                 cliquez sur l'image ci - dessous

 

                                                                    

 

 

En réalité, pas moins de deux fortifications traversant la Grande-Bretagne furent construites par les romains à la même époque, la seconde étant le Mur d’Antonin, dans l’actuelle Ecosse. Le Mur d’Hadrien est le plus connu des deux en raison de ses ruines encore visibles aujourd’hui. Et pourtant, il n’est construit qu’en pierre et en tourbe, les deux matériaux immédiatement disponibles aux alentours de cet imposant chantier.

 

 

 " Pas de quartiers pour ces efféminés du Latium et nous mangerons du steack de cheval à midi foi de Scots et de Picts !!! "

 

Pictes 1

 

 

La construction a donc débuté au cours de l’année 122 après J.-C. et fut achevée pour la plus grande partie en six ans. Tout commença à l’est pour progresser petit à petit vers l’ouest, avec les soldats des trois légions occupant la province de Bretagne qui suivaient et participaient aux travaux. L’itinéraire choisi suivait en grande partie la route de Stanegate menant de Luguvalium (aujourd’hui Carlisle) à Coria (Corbridge), où se trouvaient déjà alors un certain nombre de forts, dont Vindolanda. Nous en reparlerons à l’occasion d’un prochain article.

Le plan initial du Mur d’Hadrien prévoyait la formation d’un fossé au milieu duquel le mur serait érigé. Il devait être jalonné de 80 petits forts constituant autant de portes pour franchir la fortification. Placés à distance égale d’un mile romain (493 mètres), ils devaient être habités par quelques douzaines de soldats chacun. Cependant, très peu de ces forts sont espacés exactement d’un mile romain l’un de l’autre. Les architectes ont en effet dû s’adapter aux contraintes du paysage, mais aussi augmenter la concentration de forts pour améliorer la communication entre les troupes au niveau des forts importants de Stanegate, au sud.

 

 

 

 

Romains 2

 

                                                               Picts sibe

De la roche calcaire locale fut donc utilisée pour la construction, bien que certains forts aient également été faits de bois et de terre à l’ouest d’Irthing. Les tourelles étaient quant à elles toujours faites en pierre.Lemur 2 Ces dernières pouvaient avoir trois designs différents, dépendant de la légion romaine les ayant construit. Des inscriptions référant à la Seconde, la Sicième ou la Vingtième Légion nous indique laquelle d’entre elle fut impliquée dans la construction de telle ou telle structure. Toutes avaient cependant la même surface interne de 4,27 mètres carrés.

 

 

       

 

 

La construction fut divisée en sections de 8 kilomètres de long. Un groupe de chaque légion devait excaver les fondations  et construire et forts et tours avant que d’autres groupes ne suivent pour relier ces différentes structures entre elles pour former le Mur en lui-même. Mais très tôt durant la construction, la largeur du Mur fut réduite à 2,5 mètres ou parfois même moins (1,8 m). On appelle la section alors construite le “Mur Etroit” (the “Narrow Wall”). Celle construite précédemment, plus large, fut baptisée “Broad Wall” (le “large mur”). Ces différences ont grandement aidé les archéologues à comprendre la chronologie de la construction du Mur d’Hadrien.

Après quelques années, il fut décidé que de 14 à 17 (les sources divergent) forts majeurs seraient ajoutés le long du mur, incluant celui de Vercovicium (aujourd’hui Housesteads) et Banna (Birdoswald), chacun abritant entre 500 et 1000 troupes auxiliaires (aucune légion n’était postée sur le mur). L’extrémité est du mur fut ensuite étendue de Pons Aelius (aujourd’hui la ville de Newcastle) jusqu’à Segedunum, dans l’estuaire de la rivière Tyne. Certains des forts les plus gros, comme celui de Housesteads dont sont issues la plupart des images illustrant cet article, furent construits par dessus les fondations de forts et tourelles plus petits, démontrant le changement de plan.

 

 

 

 

" Nos descendants s'occuperont des anglais , nous on régle l'affaire romaine et à notre façon !!!  "                          

 

Scots 3

 

 

Une fois tout ceci achevé, le Vallum fut enfin construit du côté sud du Mur d’Hadrien. Ce monticule de terre massif fait office de rempart naturel géant courant lui aussi d’ouest en est à travers tout le nord de l’Angleterre. D’abord envisagé comme plus ancien que le mur, il fut prouvé que sa construction arriva en second.

 

       

 

 

L’ensemble formait ainsi une barrière censée protéger l’Empire Romain d’attaques en provenance de peuples des pays conquis par le prédécesseur d’Hadrien, l’empereur Trajan. Mais en dépit de sa soif d’ordre, Hadrien a très probablement fait construire son Mur comme symbole de la puissance romaine, à la fois dans la Bretagne occupée et à Rome.

 

Lemur 1

Il faut savoir qu’aux origines de l’Empire, les frontières étaient principalement marquées par des structures naturelles ou par des zones fortifiées et grandement militarisées. Les routes militaires marquaient également souvent des frontières, avec des forts et des tours de signalisation réparties tout du long. Il fallut attendre le règne de Domitien pour que la première frontière solide soit construite, en Germanie Supérieure, avec une simple clôture. Hadrien développa l’idée, redessinant la frontière Allemande avec une palissade de bois continue. Bien que de telles défenses n’aient pu repousser une quelconque invasion stratégique, elle avaient le mérite de marquer physiquement la limite du territoire romain tout en permettant de voir plus facilement qui traversait la frontière et où.

 

 

 

 

Dans le même ordre d’idée, le Mur d’Hadrien a en fait principalement été construit pour empêcher l’entrée de petites bandes de contrebandiers tout en  réduisant l’immigration en provenance du nord. Il n’aurait pas pu servir de ligne de front en cas d’invasion majeure.

Dans les années qui suivirent la mort d’Hadrien en 138, le nouvel empereur Antoninus Pius abandonna presque complètement le mur, ne le laissant occupé qu’en guise de support, et débuta la construction d’un nouveau mur environ 160 kilomètres plus  au nord. Ce Mur d’Antonin d’une longueur d’un peu moins de 61 kilomètres avait significativement plus de forts que le Mur d’Hadrien, mais Antoninus fut malgré tout incapable de conquérir les tribus vivant au nord. Quand Marc Aurèle devint empereur à son tour, il abandonna ainsi le Mur d’Antonin pour se reconcentrer sur le

                            

sur le Mur d’Hadrien en tant que barrière défensive principale en 164. Il resta occupé par les troupes romaines jusqu’à leur départ de Grande-Bretagne à la fin du 4ème siècle

 

                                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                 .Romains 3                             Romains 3                   

 

 

 

                                                   " Adieu les yeux clairs des  belles écossaises , snif snif ,

        

 

                               Belles ecossaises                         Belles ecossaises 

 

 

                                                                                                                      et bonjour la Mama " 

 

Mama

 

 

 

En 410, l’administration romaine et ses légions étant parties en chantant

 

 

                                                       Paf

 

 

la Grande-Bretagne se retrouva avec ses propres défenses et son gouvernement. Certains anglais qui n’avaient probablement nulle part ailleurs où aller restèrent cependant vivre près du mur . C’est ainsi que le mur traversa les siècles, bien qu’il ait affronté plusieurs batailles entre temps et que ses pierres furent réutilisées pour la construction d’autres bâtiments locaux. Un phénomène qui se poursuivit jusqu’au 20ème siècle, après un vaste pillage au 18ème siècle pour l’édification du réseau routier du nord de l’Angleterre. On doit le salut des parties survivantes du mur à John Clayton, un notaire de Newcastle.

 

 

 
                                                                                        
 

 

SITE EN CONSTRUCTION SITE EN CONSTRUCTION 

 

 
 

                                                       De Saint Colomba à nos jours

 

 

 
 
Pic 10
 
 
 
563 : Saint Colomba Saint colombans'installe dans l'île d'Iona. Iona
 
 

 

 .

En 563, saint Colomba d’Iona ou Columcille, exilé d'Irlande, a fondé un monastère sur l'île sous le double patronage de Conall mac Comgaill, roi de Dal Riada, et de Brude mac Maelchon, roi des Pictes. Sa communauté connut une belle évolution, comme en témoignent les croix savamment sculptées et les pierres tombales, mais fut décimée par les invasions nordiques au VIIIe et au IXe siècles.

De là, partit la christianisation de l'Écosse. La communauté fut dirigée pendant une centaine d'années par des princes abbés issus comme le fondateur de la dynastie irlandaise du Cenél Conaill .

Vers 580, il quitta l'Irlande en compagnie du futur saint Gall et parcourut l'Europe Occidentale, entre Meuse et Rhin et jusqu'en Germanie, accepté, refusé, repoussé, mais toujours fondateur d'abbayes dont le rayonnement sera l'un des éléments les plus dynamiques de l'évangélisation durant l'ère mérovingienne.

 
843 : Fusion des royaumes des Scots et des Pictes sous le règne du roi scot Kenneth Mac Alpine. Kenneth 3
 
XIe siècle : Le royaume des Scots (Scotland) s'étend sur tout l'ouest du pays mais les Norvégiens dominent les îles. Sous le règne de Malcom III l'unité religieuse chrétienne se réalise. Malcolm
 
XIIe siècle : David Ier favorise l'éclosion de la féodalité et l'installation des monastères. Guillaume Ier le Lion pacifie et organise le royaume mais doit rendre hommage au roi d'Angleterre Richard Cœur-de-Lion à la suite de la défaite
 
d'Alnwick. Alnwick
 
 en 1174Guillaume Ier d'Écosse  fut capturé alors qu'il était à l'extérieur des murs, lors de la bataille d'Alnwick (en). Eustace de Vesci (e) seigneur d'Alnwick, fut accusé avec Robert Fitzwalter (en) d'avoir monté un complot contre le roi Jean d'Angleterre en 1212. En réponse, ce dernier ordonna la démolition du château d'Alnwick et de Baynard's Castle (en), un autre château qui était le fief de Fitzwalter. Cependant, à Alnwick, ses instructions ne furent pas concrétisées
 
 
XIIIe siècle : Alexandre III reconquiert les îles de l'ouest par le traité de Perth (1266). 
 
1296 : Édouard Ier d'Angleterre Edouard premierlance plusieurs campagnes pour conquérir l'Ecosse. Menés par des chefs comme William Wallace, James Douglas ou Robert Bruce, James douglasles Écossais résistent à l'envahisseur. 
 
 
 
                          27 Septembre 1297
 
Victoire de William Wallace au pont de Sterling
 
 
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                      Stirling
 
 
 
 
 
 
 
 
                   Stirling 001
 
 
 
 
1314 : Victoire

 Bannockburn

 

 

Bannockburn 2

 

 

Dukey  La victoire du peuple écossais  Dukey

 

L'inévitable conflit :

Six mois après l´exécution de Wallace, le 11 février 1306, Robert de Bruce tue son rival pour le trône d´Ecosse, John Comyn. Il se fait couronner roi le 25 mars. Edouard déclenche aussitôt la levée de son armée du Nord. Une avant-garde anglaise rencontre l´armée de Bruce et la met en fuite. Sa tête mise à prix, il vit comme un fugitif. PLus intéressés par l´appât du gain que par le sort de leur pays, les barons écossais sont eux aussi un danger pour de Bruce. Marginalisé, il devient comme Wallace avant lui le héros d´une Ecosse qui veut s´affranchir de la domination anglaise.

Le 6 juillet 1307, Edouard Ier meurt alors qu´il est encore en expédition en Ecosse. Sur son lit de mort, il fait promettre à son fils de finir la campagne et de toujours faire porter son cercueil en avant de son armée, afin que les Ecossais aient une image de leur vainqueur. Mais Edouard II n´est pas du même métal que son père. Il saisit le prétexte des funérailles pour rentrer à Londres. On peut penser que s´il avait achevé la campagne de son père, il aurait pu alors capturer facilement de Bruce, aux abois.

Sa situation reste quand même précaire. La majorité des châteaux d´Ecosse sont aux mains des Anglais. De Bruce déclenche la guérilla et reprend peu à peu possession de ses terres. En 1310, Edouard II lance une expédition mais, victime de la terre brûlée pratiquée par Robert, il se replie sur Berwick. Edouard veut alors recommencer. Mais ses officiers ne voient pas en lui un chef de guerre entraînant et refusent. Robert de Bruce est alors mis en confiance. Il lance des raids de plus en plus audacieux et en 1313, il contrôle Stirling.

 

 

                                                Bannock

 

L´affrontement est inévitable, Edouard II rassemble une vaste armée : 2 à 3000 chevaliers, 20 000 archers et guerriers et une importante masse de piétaille paysanne. Le 23 juin 1314, les troupes d´Edouard II arrivent dans la région de Stirling, sans rencontrer d´opposition jusqu´à la rivière Bannock. De son côté, Robert de Bruce a rassemblé 5000 guerriers solides plus une piétaille hétérogène, à peine le quart des effectifs anglais. La force de l´armée écossaise, ce sont les schiltrons, une masse carrée de piquiers entraînés à rester en parfaite cohésion et à n´obéir qu´aux ordres de leurs chefs. Ils savent utiliser la moindre faille dans l´attaque de leurs adversaires. De Bruce déploie son armée en trois parties de deux schiltrons chacune. Douglas commande l´aile gauche, Randolf le centre et Edouard de Bruce (son frère) la droite. Un petit contingent de cavalerie, sous les ordres de sir Keith, est placé en arrière et à droite du dispositif général. La réserve, cachée des yeux adverses, est commandée par de Bruce. Anticipant une charge de cavalerie lourde sur l´aile gauche, Robert ordonne de préparer en avant de cette position des pièges, des fossés et des pieux pour la briser.

Il ne s´est pas trompé. Une fois encore, les jeunes chevaliers anglais chargent la ligne adverse. Au cours de cette charge, le comte Humphrey de Bohun trouve de Bruce en pleine inspection de ses premières lignes et le provoque en duel. Le combat tourne à l´avantage de l´Ecossais, qui pourfend en deux son adversaire et reprend sa place dans la réserve. Au même moment Clifford et de Beaumont, à la tête de 700 cavaliers, pénètrent le flanc est écossais qui se replie. Ce contingent se place donc entre le château de Stirling et de Bruce ; conscient qu´il ne peut réduire la brèche, il préfère la laisser se faire encercler puis anéantir. De son côté plutôt que de se replier, Clifford préfère continuer à charger. Il est finalement tué et ses forces se dispersent. La nuit arrive, les opérations s´arrêtent, chacun campe sur ses positions. Robert de Bruce décide de jouer le tout pour le tout et d´accepter une seconde journée de bataille.

Le 24 juin au matin, Edouard demande au comte de Gloucester de mener la charge générale. La fine fleur de la chevalerie écossaise vient s´empaler sur les piques écossaises. Les archers gallois tentent alors de tirer par-dessus leurs troupes. Mal ajusté, le tir s´abat au-delà des schiltrons soit pire encore, sur les premières lignes anglaises ! De Bruce fait progresser ses unités régulièrement, obligeant les Anglais à reculer. Les archers gallois n´ont pas le temps de riposter, ils sont culbutés par une charge de la cavalerie écossaise. Enfin, Robert mène la réserve qui achève la déroute de l´armée anglaise. Edouard II s´enfuit, n´arrêtant sa course qu´à l´abri des remparts du château de Dunbarr... Gloucester, 6 barons, 200 chevaliers et des milliers de soldats anglais sont morts. Le comte Angus de Heresford, 70 chevaliers sont capturés, la victoire écossaise est totaleBannockburn 003

  

Pour voir la bataille cliquez sur l'image

Bannockburn 001

 

 

 

1328 : Traité de Northampton qui reconnait l'indépendance de l'Écosse. Mais les hostilités ne sont pas tout à fait terminées. 
 
En 1320 la déclaration d'Albroath  fut envoyée par un groupe de nobles écossais au pape afin de lui présenter l’indépendance de l’Écosse sur l’Angleterre. Deux déclarations similaires furent également envoyées par le clergé et Robert I . En 1327, Edouard II fut détrôné et tué. L’invasion du nord de l’Angleterre par Robert Ier força le successeur d’Édouard II,Edouard III, à signer le traité d'Edimbourg - Northampton le 1er Mai 1328 , reconnaissant de facto l’indépendance de l’Écosse et de son roi Robert Bruce. Robert the bruceAfin de sceller plus encore cette paix, le fils et héritier de Robert Ier, David, se maria avec la sœur d’Édouard III.
 
1371 : Robert II Stewart accède au trône. C'est le premier d'une longue lignée de Stuarts dont beaucoup ne mourront pas de vieillesse. 
 
1406 : Jacques Ier est roi d'Écosse mais ne règne vraiment que de 1424 à 1437. 
 
1437 : Jacques II succède à son père 
 
1438 : Jacques III roi d'Écosse. 
 
1488 : A la mort de son père, Jacques IV hérite du trône. 
 
1513 : Jacques IV est tué à la bataille de Flodden, Jacques V lui succède. 
 
 
                                             La bataille de Flodden
 
 
 
 
 

 

 

Ce conflit débuta lorsque Jacques IV déclara la guerre à l'Angleterre, pour honorer les termes de la Auld Alliance détournant les troupes anglaises d'Henry VIII de leur campagne contre le roi de France Louis XII  . L'Angleterre, en tant que membre de la Sainte Ligue , était alors impliquée dans un conflit plus vaste, défendant l'Italie et le pape Jules II contre les Français . Prenant le prétexte de venger le meurtre de Robert Kerr, un gouverneur des marches écossaises de l'Est, qui avait été tué en 1508 par John Heron « le Bâtard », Jacques IV envahit l'Angleterre avec une armée d'environ 30 000 hommes.

 

La bataille de Flodden ou de Flodden Field se déroula dans le Comté de Northenberlan, dans le nord de l'Angleterre, le 9 Septembre 1513. Il mit aux prises une armée d'invasion écossaise, commandée par le roi Jacques IV d'Ecosse, et une armée anglaise, commandée par Thomas Howard Comte de Surrey. Elle s'acheva par une sanglante défaite des Écossais, et elle fut la plus grande bataille, en matière de participants, entre ces deux nations

Avant la bataille les écossais avaient stationné à Flodden mais la bataille eut lieu réellement près du village de Branxton dans le le Comté de Northenberland .

La bataille de Flodden Field s'acheva un peu après 18 h, alors que le soir d'automne commençait à tomber. Surrey, toujours incertain du résultat, garda ses hommes sur le qui-vive, et ce ne fut que le lendemain matin qu'il réalisa combien sa victoire avait été complète. Devant lui, autour de Piper's Hill se dressait une montagne de morts. Quelques cavaliers écossais apparurent à Branxton Hill, mais ils furent rapidement chassés, et les hommes de Surrey prirent possession des canons silencieux de Borthwick. Ce qui restait de l'armée écossaise s'en alla en traversant le fleuve Tweed .

Beaucoup furent laissés en arrière, reposant à jamais en Angleterre. Jacques fut rejoint dans la mort par une dizaine de comtes ainsi que par quatorze Lords du Parlement et plusieurs chefs de clans des Highlands . Son fils Alexandre l'archevèque de Saint Andrews , fut aussi tué avec d'autres éminents hommes d'église. En tout, environ 10 000 hommes, un tiers ou plus de l'armée écossaise, furent tués. Il y eut peu de prisonniers. Les pertes anglaises, qui s'élevaient à 1500 morts, furent particulièrement importantes chez les hommes du Cheshire, qui étaient aux côtés d'Edmund Howard.

  
 
1542 : Marie Stuart, fille de Jacques V et de Marie de Guise, devient reine d'Écosse.
 
 
 
 
                                                    Marie Reine d'Ecosse Reine de France
 
 
Marie stuart
 
 
Reine d'Écosse (1542-1567) et de France (1559-1560) de très bonne heure, elle ne régna que très peu de temps : six ans en Écosse et un an et demi en France. Elle revendiqua aussi la couronne d'Angleterre, ce qui la mena finalement à l'échafaud.

 

 
 
1548 : Marie est envoyée en France où elle est fiancée au dauphin. Elle l'épouse en 1558.
 
 
 Spouse
 
 
1559 : Le dauphin devient roi de France sous le nom de François II. Marie Stuart est reine de France. 
 
 
 
 
Marie reine
 
 
 
1560 : Le roi de France meurt d'un accident dans un tournoi. Marie retourne en Écosse en 1561.
 
 
Henri ii b 
 
1567 : Jacques VI succède à sa mère Marie Ire qui a abdiqué à la suite de la défaite de Carberry Hill.
 
CARBERRY HILL. Défaite de la reine d’Écosse Marie Ière Stuart, à la tête de 2 000 hommes, contre les nobles révoltés acquis à la réforme le 15 juin 1567, près d’Édimbourg. Il n’y eut pas à proprement parler de bataille, la reine ayant fait sa reddition à sir William Kirkcaldy of Grange après avoir obtenu qu’on laissât partir James Hepburn, comte de Bothwell, son mari
 
                                                                                                                        Mary at Carberry
 Mary at carburry
 
 
1587 : Marie, qui est exilée depuis 19 ans en Angleterre, est accusée de complot et exécutée. 
 
 
 
 
 
Marie stuart be headed
 
 
1603 : Décès d'Elisabeth, reine d'Angleterre sans héritier. Jacques VI, roi d'Ecosse, lui succède sur le trône d'Angleterre. 
 
1625-1649 : Charles Ier règne sur l'Angleterre. Il est couronné roi d'Écosse en 1633.
 
 
 Charles premier
 
 
1638 : Signature du National Covenant pour le soutien du presbytérianisme. 
 
 
 
1649 : Charles Ier, soutenu par les Écossais est exécuté. Charles 1 ex2cution
 
 
1650 : Olivier Cromwell occupe l'Écosse après la bataille de Dunbar. 
 
 
1660-1685 : Restauration de Charles II grâce à l'appui des Écossais. 
 
 
1707 : Union des Parlements et des deux couronnes d'Angleterre et d'Écosse.
 
 
 Acte d union
 
 
 
 
 
Scottish crownLes tentatives de reconquéte de la couronneScottish crown
                                   par les Stewarts ( Stuarts )
 
 SITSITE EN CONSTRUCTION  E EN CONSTRUCTION  
 
1715-1745 : Plusieurs soulèvements de Jacobites, partisans des Stuarts. 
 
 
1715 : Bataille de Sheriffmuir. Sheriffmuir 1
 
 
 

La bataille de Sheriffmuir est une bataille qui eut lieu en novembre 1715 dans le Perthshire en lors de la première rébellion Jacobite

En septembre 1715, le Comte de Mar, chef du parti Jacobite en Écosse, proclame Jacques François Stuart Roi d'Ecosse . À la tête d'une armée de 12 000 hommes, il se rend maître des Highlands , puis se dirige vers le sud.

Il rencontre les troupes gouvernementales du Duc d'Argyll à Sheriffmuir, près de Dunblane . L'armée jacobite, mal commandée, ne parvient pas à vaincre un adversaire pourtant inférieur en nombre. L'issue de la bataille est incertaine, les deux camps proclament la victoire, mais ce sont surtout les Jacobites qui en sortent démoralisés.

Quand Jacques François Stuart, de retour de France , débarque en Écosse en décembre, sa cause est déjà perdue et il ne parvient pas à mobiliser ses troupes. Il doit rembarquer pour la France dès février

 
 
 
1719 : Bataille de Glen Shiel.Glen shiel battle 
 
 

La France ayant signé la paix avec les Anglais, les Jacobites trouvent un nouvel allié avec le cardinal Guilio Alberoni ministre du roi d'Espagne. Une armée d'invasion embarque en 1719 à bord de deux frégates pour débarquer en Écosse et 27 navires transportent 5 000 soldats en vers l'Angleterre, mais ils sont dispersés par des tempêtes avant d'avoir pu débarquer. Les deux frégates espagnoles débarquent une force jacobite emmenée par Lord Tullibardine et le Comte de Marishall avec 300 soldats espagnols à Loch Duich , elle s'empare du château d'Eilean Donan , mais elle rencontre seulement un tiède soutien parmi de petits clans, les soldats espagnols sont contraints de se rendre aux forces gouvernementales.

 

La bataille

 

L'armée venant de Eilean Donan se fortifie à Glen Shiel . L'armée anglaise composée d’écossais et de britanniques est commandé par le général Wightman arrive d'Inversness . Les premiers combats eurent lieu contre l'aile droite, les forces de Murray avancées au sud de la rivière qui du retraiter. Puis l'attaque sur l'aile gauche où Seaforth fut blessé dut aussi retraiter . Le centre tenu par les espagnols, sous la pression reculait et à 9h, en trois heures de combats dut se rendre, le brouillard permit aux jacobites de disparaître et la révolte se calmait.

 
 
1745-1746 : Charles Édouard Stuart (Bonnie Prince Charlie) conduit un soulèvement
 
Shrewd scottishs
 

  

                                         qui se termine par la défaite de Culloden. 
 
 
Culloden 2
 
 
 
Ce fut la plus sanglante des batailles jacobites et aussi la dernière bataille qui se déroula sur le sol britannique . Les épées et    les couteaux des Jacobistes
 
Scots 2
 
  ne purent rien contre les fusils et les canons des troupes gouvernementales
 
 
Scots 1
 
 
commandées par le fils du roi George II  le duc de Cumberland qui fut appelé suite à la bataille le " boucher "
 
 
                                                                     "  The butcher  "
 
 
The butcher.
       
C’est le dernier affrontement important sur le sol britannique entre deux factions plutôt qu'entre deux nations : les Hanovriens comportaient un important contingent allemand et des Écossais des Lowlands, alors que les Jacobites comprenaient aussi des soldats vétérans irlandais, quelques Anglais et plusieurs centaines de français             
 
                           Culloden 001
 
 
 La poursuite et la répression des vaincus durérent des semaines mais les troupes royales ne purent pas débusquer Charles Edouard Stuart qui parvint à s'enfuir .
                          Culloden 004
 
Cette victoire incita les Anglais à pacifier toute l'Écosse : des routes furent tracées et des ponts construits pour faciliter les déplacements des troupes ; les paysans furent chassés de leurs terres (Highland Clearances) et émigrérent pour la plupart en Amérique. 
 
 
                         
 
 
 
                        La bataille de Culloden
 
 
 
                                                     La charge des Highlanders
 
 
 
              Cliquez sur l'image pour voir le trailer puis le film complet de la bataille
 
 
                                             Culloden 001

             

 

 

 

Le mouvement Jacobite

 

 

 

Le petit-fils de Jacques Ier d'Ecosse, Jacques II, est proclamé Roi d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande en 1685. Peu intelligent, autoritaire, violent, il fait preuve d'un catholicisme intransigeant et d'une admiration éperdue pour Louis XIV, Roi de France.
Cette attitude choque vivement les britanniques et leur parlement. Avec l'aide du gendre de Jacques II, Guillaume de Naussau, prince d'Orange, ils chassent leur Roi au cours de la Glorieuse Révolution de 1688. Jacques II est obligé de trouver refuge en France. Guillaume d'Orange et Marie, son épouse, fille de Jacques II, reçoivent alors les couronnes d'Angleterre et d'Irlande en février 1689. Peu après, l'Ecosse suit cet exemple.
Jacques II laisse derrière lui en Ecosse, et surtout dans les Highlands, des fidèles prêts à se soulever pour le rétablir dans ses droits. On les appela Jacobites ( mouvement pour Jacques ).

 

 Jacobites 003

Jacobites 001 

. Cliquez sur une photo , vous entendrez le fameux " Song for ye " des partisans de Jacques , composé par Robert Burns .
 
 A gauche nous voyons la " Fiery cross " portée par un envoyé par clan pour porter le message de la révolte .
 
 A droite des jacobites se rendant au combat .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les révoltes jacobites sont une série de soulèvements, de rébellions et de guerres dans les îles Britanniques entre 1688 et 1746. Les soulèvements visent à ramener Jacques VII d'Écosse et II d'Angleterre, puis ses descendants de la Maison de Stuart, sur le trône dont ils ont été privés par le Parlement après la Glorieuse Révolution de 1688.

Cette série de conflits tirent leur nom de Jacobus, version latine de Jacques. L'armée française y participe en 1692 et 1708. Quelque 40 000 réfugiés jacobites en France se sont installés entre 1688 et 1692, appelé les oies sauvages. Louis XIV installe le roi d'Angleterre en exil Jacques II dans son château de Saint-Germain-en-Laye, avec une cour de jacobites en exil. La ville compte plus de 1 700 jacobites en 1700.

Ces révoltes eurent pour conséquence l'émigration massive des peuples écossais, connue sous le nom de Highland Clearances, vers les plaines du littoral et vers l'Amérique, en particulier le piémont des Appalaches. Elles ont causé la fin du système de solidarité sociale existant au sein des clans écossais, dont les chefs sont devenus de grands propriétaires terriens.

Malgré le traumatisme du Massacre de Glencoe, les révoltes se poursuivent, et même s'intensifient, après l'accession de la Maison de Hanovre sur le trône britannique en 1714. Elles continuent avant la dernière rébellion jacobite (« le Quarante-Cinq »), menée par Charles Édouard Stuart (Bonnie Prince Charlie), qui est anéantie à la bataille de Culloden en 1746, brisant définitivement tout espoir réaliste d'une restauration des Stuarts.

 

 

 

                                    LE MASSACRE DE GLENCOE

 

 

Les trois sœurs se profilent à gauche  et la dernière forme la paroi même de la passe.   Glencoe, falaises d’ombre comme un gigantesque cul-de-sac.  On distingue des grottes, très haut dans la  roche : là se cachèrent Deirdre et son amant Naoise qu’accompagnaient ses  frères.  Poursuivis par la haine du roi  Conchobar d’Irlande à qui la jeune fille était destinée, ils parcoururent  l’Écosse sauvage, jusqu’à ce que la traîtrise du Conchobar ramène les jeunes  gens à la cour d’Ulster, pour y mourir.   Le surnaturel imprègne si fort ces parages que les hommes de Glencoe  naissaient tous poètes.

Plus forte que les ombres de la  mythologie, une horreur bien réelle a posé un voile noir sur Glencoe.

Vallée de Glencoe

C’est ici que se  place un épisode particulièrement célèbre de l’histoire des Highlands, épisode  que la tradition écossaise maintient vivant jusqu’à nos jours.

La fidélité au roi Jacques était  profondément enracinée dans beaucoup de clans ; l’hostilité aux Campbell,  traditionnelle dans toute une partie du pays, rattachait la question des luttes  de clans entre eux.  L’aspect religieux  de ces rivalités ne doit pas être surestimé (les Campbell presbytériens, les  MacDonald catholiques) mais il ne peut pas non plus être passé sous silence.

Jacques  VII

Aussi, quand prit fin le bref règne  (1685-1688) de Jacques VII par la fuite du roi, les clans de la région  furent-ils réticents à se rallier aux nouveaux souverains.  Après la convention qui offrit la couronne  d’Écosse à  Guillaume D’orange et à  Marie, en mars 1689, le vicomte de Dundee rassembla les Highlanders.  Malgré la victoire de Killicrankie où ils  perdirent leur chef, ils furent définitivement défaits un mois plus tard à  Dunkeld.

Bataille de  Killicrankie le 27 juillet 1689

 

Craignant toujours une renaissance du  jacobisme, le gouvernement voulut tenter d’autres tactiques ; apaiser les  Highlands ou les dévaster.  Les mettre au  désespoir ou mieux encore les détruire avant qu’ils aient la bonne idée de se  procurer l’aide nécessaire.  Guillaume  proposa le pardon à tous les clans qui lui prêteraient serment d’allégeance et  fit alors une proclamation officielle qui ordonnait aux chefs des clans de  faire serment d’allégeance avant le 1er janvier 1692, toute  insoumission serait châtiée par le feu et l’épée.

Les inspirateurs de la politique du  gouvernement dans toute cette affaire étaient essentiellement le «  maître  de Stair » John Dalrymple (1648-1707), qui résidait à ce moment à Londres  auprès du roi, John Campbell, comte de Breadalbane (1635-1717- un cousin des  Campbell d’Argyll) le comte d’Argyll lui-même Archibald Campbell.  La tendance était donc à la fermeté et à la  dureté.  Comme d’habitude, le zèle des  subordonnés amplifia les ordres donnés en haut lieu et la tragédie couronna le  tout.

Clan  Campbell de Breadalbane

Le moment de l’année avait été  mûrement réfléchi «  l’hiver, soulignait Stair, est la seule saison ou  nous sommes sûrs que les Highlanders ne peuvent s’échapper en emportant les  femmes, les enfants et le  bétail dans  les montagnes… c’est le bon moment pour les tailler en pièces dans la longue  nuit noire ».    

Parmi les clans jacobites ou réputés  tels, figurait le petit clan des Mac Ian, partie du grand clan MacDonald qui  occupait l’austère vallée de Glencoe.   Ils avaient la réputation d’être particulièrement pillards et  indisciplinés.

Au tout dernier moment, Jacques II  autorisa les chefs jacobites à faire allégeance à son gendre (Mary II était la  fille de Jacques II et épouse de Guillaume D’Orange). Stair en fut fort  désolé.  Pourtant, à la date prévue,  deux chefs manquèrent à l’appel MacDonell de Glengarry, relativement important,  et le vieux chef de clan d’un sept turbulent mais jouant un rôle mineur  chez lesMacDonald MacIan MacDonald de Glencoe.  Ce dernier, sans doute autant en raison de sa  lenteur naturelle que du mauvais temps, arriva 3 jours en retard à Inveraray,  siège du substitut du juge royal.   L’officier public s’étant absenté, il dut attendre le 6 janvier pour  accomplir son devoir.  Pour Guillaume,  c’était l’occasion rêvée. Accordant un délai à Glengarry, il prit Mac Ian pour  bouc émissaire. «  Si MacIan de Glencoe et cette tribu peuvent être  complètement coupés du reste, écrivit-il au général commandant les troupes des  Highlands, ce sera un acte en faveur de la justice publique de  faire disparaître cette secte de bandits. »

Robert Campbell de  GlenLyon

Une compagnie du régiment  d’infanterie du comte D’Argyll, commandée par le capitaine Robert Campbell de  Glenlyon, parent par alliance de Mac Ian, fut donc expédiée à Glencoe.  Fidèle aux lois de l’hospitalité MacIan MacDonald  et son clan les accueillirent aimablement et les hébergèrent durant plusieurs  jours.  Durant son séjour, le capitaine  Campbell passa du temps à boire et à jouer aux cartes avec MacIan et ses fils  tandis que les soldats fraternisaient avec les membres du clan.

MacDonald de Glencoe

Puis, le 12 février, Robert Campbell  reçut de son supérieur, le major Duncanson, les instructions suivantes :  «  Vous avez ordre de fondre sur les MacDonald de Glencoe et de passer au  fil de l’épée tous ceux qui ont moins de soixante-dix ans.  Vous devez veiller particulièrement à ce que  le vieux renard et ses fils ne vous échappent sous aucun prétexte. »

Mais MacIan a tardé à prêter serment à  Guillaume D’Orange, roi d’Angleterre (de seulement quelques jours à peine). Ce  soir-là, Robert Campbell et deux de ses officiers dînèrent comme de coutume  chez MacIan.  Pendant ce temps, quatre  cents soldats allèrent bloquer l’accès de la vallée par le nord et par le sud.

Glencoe,  la vallée des larmes

Au petit matin du 13 février  1692 ; Campbell de Glenlyon et ses hommes exécutèrent les ordres ;  des groupes de soldats allèrent de maison en maison, massacrant les MacDonald  endormis et brûlant leurs demeures.   MacIan fut abattu par un des ses invités de la veille.

La neige se mettant à tomber,  quelques habitants de la vallée, profitant du chaos parvinrent à s’échapper  dans les collines enneigées de la rivière Coe.

Rivière Coe

    

Does the number nine play a roll in the Glencoe massacre?Glencoe  l’ombre de la mort

Trente-neuf MacDonald, des femmes, des  enfants et le vieux chef, furent assassinés.   À peine une cinquantaine de malheureux purent s’enfuir dans les  montagnes où la plupart périrent de faim et de froid.   Cette fois, Guillaume d’Orange et Stair avaient  gagné ; la tuerie allait servir d’exemple aux jacobites et permettre au  gouvernement de mieux tenir en main cette région insoumise. Mais deux des  fils de Mac Ian survécurent et révélèrent le  forfait. La  propagande jacobite s’en empara  aussitôt et toute l’Europe catholique voire même l’Angleterre,  s’indigna de la barbarie et de la perfidie du  gouvernement du roi Guillaume.

Le principe sacré, pour les  Highlanders, de l’hospitalité avait été violé et que les hommes de Glenlyon  aient massacré de sang-froid leurs hôtes révulsait même ceux qui n’avaient  aucune sympathie pour Glencoe et les siens. Les journaux anglais, peu de temps  après, le confirmèrent ; les hommes à la solde du roi avaient l’ordre de  saisir l’occasion de neutraliser les irréductibles MacDonald.

Plus que le massacre (les clans  connaissaient assez bien ce langage-là), c’est la violation de l’hospitalité  sacrée, surtout entre Écossais, qui souleva l’indignation de tous.  Glenlyon commit l’irréparable,  l’impardonnable selon l’éthique gaélique ; il accepta l’hospitalité de Mac  Ian, puis au petit matin du 13 février 1692 fit massacrer le clan, son chef en  tête. 

Aujourd’hui encore, Glencoe, la Vallée des Larmes (The  Glen of the Weepings), semble ne rien avoir oublié ; à l’entrée de  l’auberge Clachaig, rendez-vous immanquable des randonneurs et des montagnards,  une plaque en cuivre annonce qu’on n’accueille ici ni les démarcheurs, ni les  Campbell.

 Les Celtes sont  renommés, dans le monde entier, pour l’amitié et l’hospitalité dont ils font  preuve envers leurs hôtes, une tradition qui a ses racines dans les temps  anciens. L’écrivain grec Diodore de Sicile disait des Celtes, au 1er  siècle av. J-C : «  Ils invitent aussi les étrangers à leurs  banquets et c’est seulement après le repas qu’ils leur demandent qui ils sont,  et ce dont ils ont besoin. »  Cette  attitude a persisté tout au long des siècles.

 

Rune de  l’hospitalité Écossaise

 J’ai vu un étranger  hier ; J’ai mis de la  nourriture là où l’on mange, De la boisson là où  l’on boit, De la musique là où  l’on écoute ; Et, au nom sacré de la Tri-Unité, Il m’a béni moi et  ma maison, Mon bétail et ceux  qui me sont chers. Et l’alouette a dit  dans son chant, Souvent, souvent,  souvent, Le Christ va sous  l’habit d’un étranger ; Souvent,  souvent, souvent, Le Christ va sous  l’habit d’un étranger. 

 

  Texte de  
Céline E. Colgan

 

 

                            The old pretender
 
 
 
Old pretender
 
 

 

                       

À la mort de Jacques II d'Angleterre, qui avait perdu son trône à la suite de la Glorieuse Révolution de 1688 et s'était réfugié en France, Jacques reprend les revendications de son père, alors que sa demi-sœur Marie, fille aînée de Jacques II, est devenue reine sous le titre de Marie II d'Angleterre avec son époux Guillaume d'Orange. Il fut proclamé par ses soutiens roi «Jacques III d'Angleterre et d'Irlande et VIII d'Écosse» le 16 septembre 1701 au château de Saint-Germain-en-Laye où il était réfugié avec sa cour, composée principalement d’Écossais et d'Anglais catholiques et légitimistes, mais il ne parvint jamais à régner. À l'échelle européenne, la plupart des pays avaient reconnu Guillaume III et Marie II d'Angleterre comme seuls souverains légitimes ; seuls l'Espagne, Modène, le Saint-Siège et la France jusqu'au traité de Ryswick (1697) soutenaient les prétentions de Jacques François Stuart.

Soutenu par Louis XIV, il participe à la campagne de Flandres en 1708-1709 (bataille de Malplaquet ), aux côtés des petits-fils du roi. La France tente d'organiser son débarquement en Écosse pour soulever le pays en sa faveur mais une tentative en 1708 ne lui permet même pas de débarquer. Le traité d'Utrecht en 1713 engage le roi de France Louis XIV à reconnaître la loi de succession anglaise et à ne plus soutenir de solution alternative, notamment les revendications jacobites. Il refuse la présence de Jacques François Stuart en France.

Celui-ci trouve alors refuge, en février 1713, à Bar-le-Duc capitale du Barrois, auprès du duc de Lorraine Léopold Ir et de ses parents, au château de Lunéville et à Commercy. En 1715, souhaitant profiter du mécontentement que suscite, après la mort de la reine Anne, dernière reine Stuart et autre demi-sœur de Jacques François, l'avènement de George Ier de Hanovre sur les trônes britannique et irlandais, les jacobites tentent un nouveau soulèvement avec le soutien de Henry Bolingbroke. Cette tentative, connue sous le nom de The Fifteen dans l'histoire britannique, est financée par l'Espagne et bénéficie du soutien français à défaut d'une aide officielle, mais lorsque Jacques François Stuart débarque en Écosse au nord d'Aberdeen le 22 décembre 1715, il découvre que l'armée levée par le comte de Mar, John Erskine s'est en grande partie dispersée à la suite de la bataille de Sheriffmuir le 10 novembre. Malade, peu sûr de lui, Jacques François Stuart fuit à nouveau devant l'arrivée d'une armée britannique commandée par le duc d'Argyll alors qu'il préparait son couronnement comme roi d'Écosse : il rembarque pour la France le 4 février 1716.

Après cet échec, le «Vieux Prétendant» - ainsi qu'il est souvent désigné par l'historiographie whig, pour le distinguer du «Jeune Prétendant», son fils Charles Édouard Stuart - doit quitter son refuge lorrain car une pression diplomatique s'exerce sur le duc Léopold. Jacques François Stuart trouve refuge à Rome en 1717, où le pape le loge au Palais Muti et lui offre une pension jusqu'à sa mort.

En 1719, une nouvelle tentative pour le restaurer, soutenue par l'Espagne, échoue : la flotte qui devait l'emmener est dispersée et détruite par une tempête au large du cap Finisterre (Espagne) tandis qu'en Écosse, une armée jacobite est écrasée durant la bataille de Glen Shiel, le 10 juin 1719. Cet épisode, baptisé The Nineteen est la dernière tentative de Jacques François Stuart de devenir roi. Son fils Charles Édouard Stuart sera à la tête de la toute dernière tentative en 1745-1746, en tant que représentant de son père, sans plus de succès.

 

                                                                                                             Les Corries

 

 

                                              Corries 2

 

 

 

                         Lord of the dance   CLIC !!!

 

                                                                          Afficher l'image d'origine                                       

 

 

                                                            Ye Jacobite by name  CLIC !!!

 

 

                Corries 002

 

 

 

                       The Skye boat song   CLIC !!!

 

               Corries 001

 

 

 

                                               Flower of Scotland   CLIC !!!

 

Corries 005

 

 

                                            The Shamrock and the Thistle   CLIC !!!

 

                  Corries 006

 

 

 

The Massacre At Glencoe Chords And Lyrics by The Corries  Clic !!!

 

 

                   Massacre of Glencoe, picture, image, illustration

      

The story of this song relates to the McDonald Clan being murdered in their beds by the order of the king. The McDonald clan had granted hospitality to the same troops that killed they only days before. Words and music written by Jim McLean in 1963. The sheet music and tin whistle notes are included.
 
 

 

Chorus
Oh cruel is the snow that sweeps Glencoe                    
And covers the grave o’ Donald
And cruel was the foe that raped Glencoe
And murdered the house of MacDonald


They came in a blizzard, we offered them heat
A roof for their heads, dry shoes for their feet
We wined them and dined them, they ate of our meat
And they slept in the house of MacDonald

Chorus

They came from Fort William with murder in mind
The Campbell had orders King William had signed
’Put all to the sword’ these words underlined
And leave none alive called MacDonald

Chorus

They ]came in the night when the men were asleep
This band O' Argyles through snow soft and deep
Like murdering foxes among helpless sheep
They slaughtered the house of MacDonald

Chorus

Some died in their beds at the hand of the foe
Some fled in the night and were lost in the snow
Some lived to accuse him that struck the first blow
But gone was the house of MacDonald
 
Chorus

 

 

 

 

 

  
1850 : Le chemin de fer relie l'Écosse au sud de l'Angleterre. 
 
1886 : Le Crofters Act protège les petits fermiers et met fin à l'épuration des Highlands.
 
 
Crofters act
 
 

                  

1999 : L'Écosse retrouve son Parlement.
 
 
 
 Parlement
 
 

 

                         Parlement écossais à Hollyrood

 

 

 

 

 
   
Élection
Description de cette image, également commentée ci-après

 

 

 

                                                                                                                     Composition

 

                                                             Groupes politiques
 
 

 

Le Parlement écossais (en anglais, Scottish Parliament ; en écossais, Pàrlamaid na h-Alba) est l'organe législatif monocaméral d'Ecosse , siégeant dans le quartier d'Holyrood à Edimbourg , la capitale du pays. Ce Parlement, auquel on se réfère souvent par le terme d'Holyrood, regroupe 129 membres élus démocratiquement pour un mandat de quatre ans, suivant un système mixte , alliant un scrutin majoritaire uninominal et une proportionnelle par compensation. Ainsi, 73 sont élus dans une Circonscription par suffrage uninominal à un tour, et les 56 autres le sont à la proportionnelle dans huit régions électorales (7 par région).

À l'origine, le Parlement d'Écosse (ou « État d'Écosse ») constituait la législature du Royaume d'Ecosse, alors indépendant. Créé au XIIIe siècle, il a disparu lorsque le Royaume d'Écosse a fusionné avec le Royaume d'Angleterre pour former le Royaume de Grande Bretagne selon les termes de l'Acte d'Union de 1707. Cette fusion des royaumes a été accompagnée d'une fusion du Parlement écossais avec le Parlement d'Angleterre pour former le Parlement britannique, qui siège à Westminster, à Londres .

À la suite du référendum de 1997, par lequel le peuple écossais a donné son consentement, le Parlement actuel a été établi en 1998 par le Scotland Act , qui lui donne les pouvoirs de législature auparavant dévolus au Parlement britannique. Cette loi délimite les compétences exactes de ce Parlement, et les domaines dans lesquels il peut intervenir et légiférer. En fait, tous les domaines qui ne sont pas explicitement spécifiés comme étant réservés au Parlement de Grande Bretagne sont automatiquement de la responsabilité du Parlement écossais. Le Parlement britannique se réserve le droit d'amender certaines lois du Parlement écossais, et de réduire le champ de ces domaines de compétence. Ce nouveau parlement s'est réuni pour la première fois le 12 mai 1999.

 

 

Ecosse sauvage et romantique

 

 

Braemar est un petit village de la haute vallée de la Dee, connu dans le monde entier pour ses "Royal     Highlands Gatherings" qui se déroulent tous les étés en présence de la famille royale. Situé à proximité des montagnes Cairngorms, le château a un aspect sévère, que seules les tourelles et les crènelures        sont en mesure de rythmer.             

Construit en 1628 par John Erskine, comte de Mar et trésorier du roi Jacques VI, la forteresse fut utilisée comme pavillon lors des parties de chasse organisées dans les monts Grampian. En 1689, lors de la révolte jacobite, la château fut conquis et incendié par le colonel John Farquharson d'Inverey. Il resta en ruines pendant près de 60 ans. Le duc de Mar, quk fut l'instigateur de la révolte jacobite de 1715, rassembla les troupes rebelles à Braemar le 6 septembre. A cette époque le château n'était plus qu'un squelette noirâtre qui fut reconquis par les troupes royales après la défaite de Mar à Sheriffmuir. En 1748, le château fut restauré et transforméson pour l'armée de Hanovre. Les très jeunes   frères, Adam, John et Robert, participèrent à la reconstruction avant de devenir les architectes les plus célèbres de l'époque.             

C'est durant cette période que l'on construisit l'enceinte crènelée, en forme d'étoile, conformément aux théories de la renaissance sur les fortifications. A la fin du siècle dernier, le château fut converti en lieu de résidence qui accueillit la reine Victoria  Braemar castle

 

                                              Braemar

             

 

 

24/07/2011 - Jacobite Day at Braemar Castle
A great family day out at Braemar Castle this afternoon, this was only the second year this event has been organised and must say thanks to the local community efforts the day seemed to me a great success. Braemar Castle and the immediate grounds must be one of the best locations in Scotland to hold such an event made even better today by the fantanstic sunny weather. Even though this event is still in it's infancy there was a great programme of events beginning at 11.45am with folk group The Allans who played a selction of instruments including the fiddle, the bodhran, flute, whistles, guitar, mandola and mandolin as well as delivering some rousing and stirring tunes and songs from the period. 12.30pm local community group re-enacted a 18th century trial 12.45pm a living history lesson on shearing sheep Jacobite style and learning about how the wool was processed for use. 1.15pm The Alans took to the stage once again to perfom a 45 minite set this was followed by pipes and drums of Buckburn Juvinille Pipe Band and fine exhibition of young talent. 3.10pm A performance by the local community of the Story of the 45, as well as acting included music, song and dance. Needless to say myself and Bruce Ogilvie being dressed in the attire were inveigled into the performance [Bruces fault], but at least he got to play with a gun!!!

 


As well as the programme of events there were tours round the castle, in the castle grounds there were various stalls for both exhibiting and selling. After being partially involved with this years event organisers have invited us to take our tent along next year to show our display.


Additionally, although Braemar Castle is still owned by the Farquharsons of Invercauld the local community have taken on a 50 year lease of the property, but although it looks good from a distance and in the pics below the castle is in a state of much needed repairs. The main area of concern at the moment is the roof and costs of repair have been estimated at £50,000, with this in mind see our events page, as some members of Crann Tara have organised a walk over the Deeside and Angus Glens on 10th -13th August raising funds at the same time for 3 worthy causes, this being one of them.


This event today was one of the many fund raising events organised by the community so they can restore the castle to it's former glory. With your help by sponsoring our walk we can play our part in contributing to this cause and help keep one of Scotland precious historic buildings from falling into ruin.

For more information about our Deeside and Angus Glens walk please visit the Forthcoming events page.

Report by James Singer

 

Braemar 1

 

 

                                    Floors castle

 

 

 

                         Floors castle

 

 

Le célèbre château de Floors se trouve sur une terrasse naturelle au pied des Cheviot Hills, dans la vallée de la Tweed à quelques kilomètres de la petite ville de Kelso. Cette demeure fut batie de 1721 à 1725  par William Adam sur l'initiative de John, premier duc de Roxburghe, ardent défenseur de l'acte d'union. A la demande de James, le sixième duc, l'architecte William Playfair, en 1849, donna libre cours à son imagination et ajouta quantités de tourelles, de flèches et de coupoles. Sa transformation fit dire à Sir Walter Scott, que Floors Castle ressemblait ainsi "au château d'Obéron et Titania" le roi et la reine du "Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare.

On peut y découvrir de beaux meubles italiens, anglais et français, de nombreuses porcelaines             chinoises,es grands tableaux de maîtres et de superbes tapisseries de Bruxelles et des Gobelins dans le salon et la salle de bal, cette dernière offrant un superbe panorama sur le fleuve. Dans l'ancienne         salle de jeux conçue par Playfair, et reconvertie en salle à manger,vous pourrez admirer une superbe collection de pièces d'orfèvrerie  en argent et en or.

Dans le parc, un houx signale l'endroit où Jacques II fut tué par un boulet de canon,lors du siège de Roxburgh en 1460, et vous découvrirez également une superbe vue sur la Tweed. C'est aussi  à Floors Castle que furent tournées certaines scènes du film "Greystoke" (Tarzan) avec Christophe Lambert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Thistle 2Les écossais de toujoursThistle 2

 

 

                                                   Sir Walter Scott

 

 

 

 

 Thistle 2Les écossais de toujoursThistle 2

 

 

                                                   Sir Walter Scott

 

 

Abbot 3

 

 

 

 

  

Portrait_Walter_Scott"La vie sans gaîté est une lampe sans huile".

 

Issu d'une famille de militaires et de propriétaires terriens, Walter Scott fait ses études de droit à l'université d'Édimbourg, de 1786 à 1792. Cependant, son imagination est éveillée, dès l'enfance, aux traditions de l'Écosse, et sa vocation littéraire se précise au cours de promenades où il recueille les légendes et les ballades, les récits des batailles et les histoires des anciens héros de l'Écosse.
En 1792, il est admis au barreau d'Édimbourg, il épouse, en 1797, Marguerite Charlotte Charpentier, jeune calviniste française que la Révolution avait contrainte à chercher refuge en Grande-Bretagne, et dont il fit la connaissance aux lacs de Cumberland. Il entre dans la magistrature en 1799 et publie bientôt des traductions de Goethe (Goetz von Berlichingen) et de Bürger (Lenore).

Des années durant, Walter Scott explore les terres les plus fermées et les plus mystérieuses de la frontière occidentale anglo écossaise, se fait raconter les vieilles ballades populaires par les paysans et les bergers, dont la langue est souvent archaïque. Ces ballades, il les transpose ensuite dans les deux volumes des "Chants de la frontière écossaise" en 1802-1803, qui le font connaître. En 1805, il fait paraître sa première oeuvre originale, "Le Lai du Dernier Ménestrel", long poème mélancolique célébrant l'histoire du dernier barde pauvre, humilié, errant, et qui va mendier son pain de porte en porte, accordant pour l'oreille du paysan la harpe dont jadis les rois s'émerveillaient.

Dès lors, les poèmes se succèdent : en 1810, "La Dame du Lac",La dame du lac 2 poème en six chants, rempli d'épisodes romanesques et de légendes écossaises, en 1811 "La Vision de Roderick" en 1813 "Le Mariage de Triermain" et "Le Lord des Îles",Le lord des iles en 1815 "Harold l'Intrépide". Toutes ces oeuvres participent de la même inspiration, et l'art avec lequel Walter Scott évoque et peint le passé, le charme de la description, l'aisance et la sobriété de ses vers, le mettent au premier rang des poètes romantiques. Cependant, la gloire de Lord Byron, depuis 1812 et la publication du "Chevalier Harold" menacent la carrière poétique de Walter Scott. Alors il renonce à la poésie et se tourne vers un autre domaine. Il devient ainsi le créateur du roman historique et le plus célèbre romancier de son temps.

L'écrivain reprend un manuscrit qu'il a rédigé vers 1805 et qui est le premier état d'un roman. C'est "Waverley" ,Waverley qui paraît sans nom d'auteur, en 1814, et dont la grande faveur le pousse aussitôt à écrire une série d'œuvres romanesques, d'atmosphère écossaise, signées "par l'auteur de Waverley": "Rob Roy" (1818),Rob roy 2 "la Fiancée de Lammermoor" (1819).

Avec "Ivanhoé" (1820),Ivanhoe où le romancier fait revivre l'Angleterre de Richard Ier et la rivalité des Saxons et des Normands, il atteint l'apogée de la célébrité. Dans l'un de ses romans les plus connus, "Quentin Durward" (1823),Quentin durward 2 il décrit la France de Louis XI, à travers les aventures d'un archer écossais de la garde du roi.

Enrichi par ses œuvres, il achète le château d'Abbotsford, où il mène une vie de grand seigneur. Mais la faillite de son éditeur, auquel il est associé, le ruine (1826). Walter Scott tient à faire face à toutes ses obligations financières, et il entreprend un labeur extraordinaire qui l'épuise bientôt. Il meurt le 21 septembre 1832. Ainsi, son œuvre romanesque (menée de front avec d'importants travaux historiques) aura été accomplie en une quinzaine d'années.

Ses qualités d'inépuisable invention, de reconstitution historique et d'humanité savoureuse ont fait de lui, pendant une génération, le maître incontesté du roman et l'ont rendu extrêmement populaire. Walter Scott possède, avant tout, le don de la vie: sa connaissance approfondie de l'histoire écossaise, des mœurs, des coutumes et des légendes lui permet de réinventer une atmosphère, une vision – qui retient et captive le lecteur. Si la psychologie apparaît superficielle, il fait preuve d'un réel talent pour composer un tableau, animer quelques figures prestigieuses de rebelles, de nobles ruinés, donner au dialogue une valeur dramatique.

Walter Scott exerça une influence profonde non seulement sur ses successeurs anglais du XIXe siècle, mais aussi en France, où ses romans, sous la Restauration, ont eu un succès considérable et ont influencé toute une génération d'écrivains romantiques. Alfred de Vigny, Victor Hugo, Balzac, qui lui rendit hommage dans l'avant-propos de la Comédie humaine, ont reconnu en Walter Scott le maître du roman historique.

 

 

Abbotsford sa maison.

 

 

 

abbotsford1En 1811 Walter Scott réalise son vœu le plus cher : devenir un Laird. Il achète, pour 150 livres, un cottage de quatre pièces, Cartley Hole Farm, sur les bords de la rivière Tweed, entre Kelso et Melrose, qu'il agrandit et qui deviendra Abbotsford.

Immédiatement, il commence des projets d'agrandissement, d'embellissement, d'achats de terres et de plantations d'arbres qui vont l'occuper onze ans.

William Atkinson  en fut l'architecte, et George Bulloch le conseiller pour l'ameublement, ce sont des artisans locaux qui ont mené à bien les travaux.

A peine 5 mois après la mort de Sir Walter Scott, la maison a été ouverte au public, et son succès depuis ne s'est pas démenti. La maison contient une collection impressionnante de reliques historiques, d'armes et d'armures (entre autres le pistolet de Rob Roy et l'épée de Montrose) et une bibliothèque riche de plus de 9000 volumes rares.

 

Le public peut visiter le bureau de Sir Walter Scott, le hall d'entrée, la bibliothèque, la salle de réception, la salle d'armes et la salle à manger où Sir Walter Scott s'est éteint le 21 septembre 1832.

La chapelle a été rajoutée à la maison en 1855, par la petite fille de Walter Scott, Charlotte, et son mari James Hope Scott. Charlotte scottCeux-ci étaient Catholiques, alors que Sir Walter Scott était Presbytérien. Le Cardinal Newman, ami proche de la famille y a célébré la Messe en de maintes occasions. Sur le manteau de la cheminée on peut lire la devise de la famille Hope : "At spes non fracta" (Mais mon espoir n'est pas brisé).

 

 

abbotsfordx_450

 

 

 

 

 

   

 

                                                      Chard          Robert Burns    Chard

 

 

" Le poète "                

 

 

Rob burns

 

                                                    

 

 

 

Alloway 1759 - Edimbourg  1796

Le 25 janvier de chaque année est une fête en Ecosse, c'est le Burn's Day. Ce soir là, on fête l'anniversaire du poète Robert Burns. Si Robert Burns est considéré comme un héros national, c'est que sans lui l'Ecosse aurait sans doute perdu une grande partie de son identité culturelle. Poète  paysan, il a dépeint avec une amoureuse simplicité le quotidien des petites gens et la nature, utilisant pour cela tantôt l'anglais, tantôt le dialecte scots de son Carrick natal. Il réintroduit ainsi d'anciennes formes françaises, provençales et italiennes importées autrefois par la cour de Marie Stuart. Grand défenseur du folklore, il a aussi écrit de nombreuses chansons fredonnées par tout le peuple d'Ecosse, comme le célèbre Auld Lang Syne, hymne du nouvel an dans le monde anglophone.

Il se partage dès l'adolescence entre le travail de la terre et la poèsie. La médiocrité des rendements le plonge dans une gêne dont il ne sortira jamais vraiment et le pousse à publier son premier recueil en 1786.Le succès immédiat, donne lieu à deux rééditions en     1787 et en 1793, qui le consacrent poète national et lui ouvrent les portes de la haute société d'Edimbourg.En 1788, il emménage dans une ferme d'Ellisland où il écrit plus de 160 chansons pour le Scots Musical Museum, et compose son dernier grand poème, Tam o'Shanter, en 1790 qui reste l'oeuvre la plus connue du poète.

Son coeur malade le contraint alors à occuper un poste de fonctionnaire à Dumfries. Il y meurt prématurément cinq ans plus tard, ayant écrit 115 autres chansons pour une Select Collection of Original Scottish Airs.

Ainsi le 25 Janvier,le banquet est ponctué de récitations, dont celle de To a Haggis, ode au plat national écossais, composée par Burns. Le jour anniversaire du poète national est célébrée dans le monde entier. Au moment de servir le haggis, le serveur déclame le poème composé par Burns. Les soirées du 25 Janvier sont souvent ponctuées de nombreux toasts au whisky et de chants accompagnés à la cornemuse.

Si vous souhaitez mieux découvrir Robert Bur,ns il faut se rendre tout d'abord à Alloway, son lieu de naissance. Ici, aux portes de Ayr, ville principale de la côte du Firth Of Clyde, vous  trouverez le point de départ d'un circuit, le Burns Heritage Trail. Au centre des visiteurs, Land O'Burns Visitor Centre, un montage audiovisuel et une petite exposition présentent le poète, ses amis et son époque. Ensuite, on se rendra (dansl'ordre) à Burns Cottage où il naquit, Alloway Kirk où le père de Burns fut enterré, au Burns Monument       (temple néo-classique construit en 1820 à la gloire du poète) et le vieux pont du XIIIème siècle, Brig O'Doon dont parle Burns dans Tam O'Shanter, son oeuvre la plus connue.

Ellisland Farm, à environ 10 km de Dumfries sur la A76 est certainement l'endroit le plus intéressant de tous. Outre des objets qui lui appartenaient, on peut découvrir des manuscrits et même un de ses poèmes grattés sur verre.

C'est ici qu'il aimait se pner, à la recherche d'inspiration.

                                      

Le cottage de Robert Burns se situe à Alloway, tout près d'Ayr, au sud de Glasgow. Construite en 1758, un an avant la naissance du poète, c'est la maison la plus ancienne de la ville. A quelques dizaines de mètres de là se trouve un musée contenant des livres, des lettres, des manuscrits et des objets ayant appartenu à Robert Burns. Les environs abondent en lieux dont le nom est associé àl'oeuvre du poète. A Ayr se trouvent la Tam O'Shanter Inn (l'auberge de Tam O'Shanter), l'Auld Brid (le vieux pont), et le New Bridge (le pont neuf). A Alloway, le charmant pont du Brig o'Doon (XIIIe siècle) et l'" auld haunted kirk " (la vieille église hantée). A Dumfries, à une soixantaine de kilomètres au sud-est, se trouvent deux tavernes où il venait boire, le Globe, et le Hole in the Wa'. A Lincluden, tout près de là, Burns eut sa " Vision de la liberté " et il composa " Mary in Heaven " (Marie dans les cieux) pendant son séjour à Ellisland Farm, à une dizaine de kilomètres de Dumfries.

 

Le poème de tous les écossais


 
My Heart's in the Highlands

 


        My heart's in the Highlands, my heart is not here
     My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
   A-chasing the wild deer, and following the roe-
 My heart's in the Highlands, wherever I go!      

Deer


  Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birthplace of valour, the country of worth! 
Wherever I wander, wherever I roam,                
The hills of the Highlands for ever I love.          

 

 Valley 2


     My heart's in the Highlands, my heart is not here
    My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
  A-chasing the wild deer, and following the roe-
  My heart's in the Highlands, wherever I go!       

Nevis 1


        Farewell to the mountains, high-cover'd with snow,
  Farewell to the straths and green valleys below,
  Farewell to the forests and wild-hanging woods,
   Farewell to the torrents and loud-pouring floods! 

 

 

 Floods

 

-                                                                                                                                                   Robert  Burns

 

 
 

 

 

                                              Chard        Doctor David Livingstone    Chard

 

                                             Livingstone 001

                                                                     

Jeunesse

David Livingstone est né le  dans une famille pauvre[1] à Blantyre, au sud de Glasgow. Second fils de Neil Livingstone (1788-1856) et de sa femme Agnes (1782-1865), il fut élevé dans la religion presbytérienne avant de se convertir au congrégationalisme[2].

Avec l'arrivée de nouveaux enfants, la difficulté croissante de ses parents à joindre les deux bouts contraignirent le jeune David à travailler, comme son frère ainé, dans une fabrique de coton : dès l'âge de dix ans, il y réparait les fils cassés sur les machines à filer de l'usine. Il trouva cependant, à l'issue de ces harassantes journées de travail de douze heures, l'énergie et la volonté pour s'atteler à deux heures quotidiennes de cours du soir, manifestation de cette grande détermination qui caractérisa David Livingstone tout au long de sa vie. Il est à noter que le contexte familial, s'il n'était matériellement guère confortable, était néanmoins favorable à l'étude : la lecture était traditionnellement encouragée aussi bien dans sa famille maternelle que paternelle. Certes, son père, dont la stricte abstinence n'était qu'un des aspects de ses fortes convictions religieuses, avait tendance à privilégier les lectures pieuses. Cependant, il est indéniable que l'on valorisait globalement chez les Livingstone le désir d'instruction dès lors qu'il se manifestait chez l'enfant. C'était clairement le cas du jeune David, friand de récits de voyage comme d'ouvrages scientifiques, malgré les préventions de son père contre des lectures qu'il considérait comme peu favorables à l'expression de la foi. Sa curiosité n'était pas que livresque : les carrières de calcaire stimulaient ainsi son intérêt pour la géologie[3].

En 1834, Neil Livingstone ramena chez lui une brochure de Karl Gützlaff appelant à l'envoi de missionnaires médecins en Chine. David s'appuya sur elle pour démontrer à son père que son désir grandissant d'étudier la médecine était compatible avec la piété. En 1836, il avait suffisamment épargné pour pouvoir entrer à l'Anderson's College de Glasgow. En outre, les qualités intellectuelles qu'il avait révélé dans le cadre des cours du soir qu'il suivait l'avait fait remarquer et lui permirent d'obtenir une bourse[1] pour mener des études de théologie et de médecine à l'université de Glasgow, tout en assistant régulièrement aux conférences théologiques de Ralph Wardlaw[3]. Il obtint une licence de médecine[1]. Il travailla ensuite à Londres avant de céder à sa fascination de jeunesse pour l'aventure missionnaire et rejoindre la London Missionary Society[2].

Explorateur et missionnaire

 
Les chutes Victoria.

En mission dans le sud de l'Afrique

En 1840, après avoir été ordonné pasteur[4], il fut envoyé au Cap puis au Protectorat du Bechuanaland, futur Botswana, près du désert du Kalahari par la London Missionary Society. En 1844, à Kuruman, base arrière de ses futures expéditions[5], il rencontra et épousa la fille de Robert Moffat, Mary, qui voyagea quelque temps avec lui, malgré sa grossesse et les injonctions de sa famille[1]. Ultérieurement, elle revint finalement en Angleterre avec leur enfant. Livingstone était également accompagné dans ses explorations par un groupe de Makololo (en), des Zambéziens. Il maîtrisait leur langue, un dialecte du setswana, ce qui facilita ses explorations dans la mesure où les langues des populations auxquelles il devait être confronté disposaient de grandes similarités avec ce dialecte, notamment le sesotho. Le fait d'utiliser la langue maternelle des populations à qui il s'adressait dans sa prédication de l'Évangile était un principe cardinal de l'explorateur écossais[6].

À partir de 1849, en remontant la rivière Botletle, David Livingstone pensa avoir trouvé la voie d'accès au centre des terres africaines[7] et commença à explorer le centre-sud du continent africain. Il traversa le désert du Kalahari jusqu'au lac Ngami. À partir de 1851-1852, il remonta le Zambèze, dont il établit la cartographie, puis rejoignit la côte atlantique à Luanda en Angola. Après avoir exploré, le premier, la rivière Kasaï, un affluent du Congo, en 1854, et exploré l'Angola[8], il découvrit le 17 novembre 1855 les chutes du Zambèze, qu'il baptisa du nom de la reine Victoria[7]. Grâce à cette expédition, débutée le 20 septembre 1854, il devint le premier Européen à avoir traversé l'Afrique d'ouest en est, rejoignant l'océan Indien à Quelimane le 20 mai 1856[8].

Héros de la mission britannique en Afrique[modifier

 
Carte des voyages de Livingstone en Afrique australe

Reçu en héros à son retour au Royaume-Uni, il publia à cette occasion ses Missionary Travels and Researches in South Africa (1857), dont les 12 000 exemplaires de la première édition furent vendus avant même leur parution, ce qui contribua à lui assurer une certaine aisance financière[7]. Le patronage de la Royal Geographical Society, qui avait publié entretemps les rapports que Livingstone lui avait fait parvenir et lui avait décerné dès 1855 sa médaille d'honneur n'y était pas pour rien. Le président de cette institution, Roderick Murchison, auquel l'ouvrage de Livingstone était dédié, se montra soucieux de relayer l'action exploratoire du missionnaire. Une foule importante se pressa aux conférences que Livingstone donna dans tout le pays et il fut en 1858 fait membre de la Royal Society[7].

Dès cette époque, sa célébrité contribua à renforcer le prestige, en métropole, des activités missionnaires. Malgré une efficacité très relative en termes de conversions (il ne réussit à convertir que le chef des Kwena, Sechele), son statut de héros national encouragea les Britanniques à contribuer aux collectes organisées par les sociétés missionnaires en vue de soutenir les missions établies et en ouvrir de nouvelles[9].

David Livingstone est par ailleurs connu pour sa théorie de la colonisation, notamment sa doctrine des « 3 C » : Christianisation, Commerce et Civilisation. Il considérait que la religion chrétienne et le commerce améliorerait la condition des Africains en leur apportant une civilisation largement identifiée à son modèle britannique[10]. Les hommes blancs avaient un devoir : civiliser les races considérées comme moins développées en leur apportant les bienfaits des progrès techniques, de la médecine, de l’alphabétisation et de la religion chrétienne. Chronologiquement, le premier « C », le « commerce légitime » (par opposition à l'« infâme commerce » de l'esclavage interne à l'Afrique ou à destination du monde musulman) devait cependant, selon Livingstone et à l'instar de Thomas Fowell Buxton, précéder les deux autres. L'exploration méthodique des territoires africains inconnus des Européens pour en définir précisément les caractéristiques et les ressources était ainsi un préliminaire indispensable à la christianisation[2]. Cette conception nouvelle des missions évangéliques, centrée sur l'exploration de territoires vierges de toute présence européenne, constitua un tournant dans l'histoire missionnaire en Afrique ; elle contribua à faire de David Livingstone le symbole d'« une certaine agressivité conquérante préfigurant l'impérialisme de la fin du XIXe siècle »[2].

À la recherche des sources du Nil

 
« Dr. Livingstone, I presume ? »

Livingstone reprit, à partir de 1858 et jusqu'en 1864, ses explorations dans la même région, après avoir démissionné de la London Missionary Society que ses finances fragiles rendaient réticente à financer des activités trop éloignées de la stricte pratique missionnaire. C'est le gouvernement britannique, alléché par les perspectives commerciales de la vallée du Zambèze que laissait entrevoir le récit de Livingstone, qui finança cette expédition. Cette dernière s'avéra cependant coûteuse et décevante, y compris en termes de lutte anti-esclavagiste[7]. Elle lui permit néanmoins de découvrir, le 16 septembre 1859, le lac Malawi, qu'il cartographia[8], ainsi que les ruines de la mission portugaise de Zumbo en 1860[11].

Après le décès de sa femme par malaria en 1862, puis un rapide retour à Londres en 1864-1865, Livingstone repartit dans des conditions plus précaires en 1866[12]. Il établit à cette époque que le système hydrographique de la Lualaba (partie supérieure du fleuve Congo) ne faisait pas partie du système hydrographique du Zambèze comme il l'avait longtemps pensé (notamment par le rapprochement Zambezi / Chambeshi)[13]. Il s'orienta ensuite vers le lac Tanganyika en Tanzanie, dans l'espoir d'y trouver les sources du Nil. Malade et abandonné par ses porteurs, il perdit alors totalement contact avec son pays d'origine. Il se retira à Ujiji, sur les bords du lac Tanganyika.

C'est là qu'Henry Morton Stanley, financé par le journal New York Herald en 1869, le retrouva finalement le 28 octobre 1871[12]. Cet événement est un classique de l'histoire des explorations, notamment dans la mesure où la question initiale de Stanley lors de leur rencontre (« Dr Livingstone, I presume ? ») est « emblématique d'une certaine communauté de civilisation au cœur de la jungle »[7]. Stanley et Livingstone discutèrent ensuite de ce que ce dernier ignorait du fait de son isolement : le conflit franco-prussien, le percement du canal de Suez, l'établissement d'un câble télégraphique à travers l'Atlantique. Livingstone accompagna Stanley explorer le Nord du lac Tanganyika, mais refusa de le suivre lorsqu'il retourna en Angleterre : il souhaitait s'assurer que la Lualaba ne se rattachait pas au bassin du haut Nil[8]. Leurs routes se séparèrent donc à Unyanyembe, ce qui amena Stanley à dire de Livingstone : « un mysticisme voisin du martyre rejoignait chez lui la soif de découverte »[14]

Un mythe victorien[modifier

 
Statue de David Livingstone au bord des chutes VictoriaZimbabwe.

David Livingstone mourut le 1er mai 1873[12] de dysenterie sur les bords du lac Bangwelo dans l'actuelle Zambie, toujours à la recherche des sources du Nil. Ses deux serviteurs enterrèrent son cœur sous un arbre Mpundu, à l'endroit où se dresse aujourd'hui le Mémorial de Livingstone. Ils ramenèrent ensuite le reste de son corps embaumé jusqu'à Bagamoyo[6], où ils rencontrèrent une nouvelle mission d'assistance au héros victorien, menée par Verney Lovett Cameron et commanditée par la Royal Geographical Society[15]. Plusieurs objets lui appartenant (guêtres, matelas...) y furent mis en vente[6] et son corps rapatrié au Royaume-Uni. David Livingstone fut enterré au milieu de la nef centrale de l'abbaye de Westminster l'année suivante[12], en véritable « saint victorien » qu'il était devenu de par la persévérance de son engagement exploratoire, missionnaire et antiesclavagiste[7]. On relevait aussi fréquemment son extraction modeste pour faire de lui un « exemple de réussite sociale par le travail, la force de caractère et la persévérance »[7], valeurs par excellence de la société victorienne : Livingstone fait ainsi partie des personnages érigés en modèles dans le Self help de Samuel Smiles (1859)[16]. C'est cependant le célèbre récit que Stanley tira de son expédition en 1872 (How I found Livingstone) qui joua un rôle déterminant dans sa « canonisation » en élevant l'explorateur écossais au rang de mythe.

De fait, au cours de sa vie et encore davantage à son issue, Livingstone fut érigé en modèle héroïque d'une civilisation britannique conquérante et dominatrice. Il est d'ailleurs emblématique des ambiguïtés de l'impérialisme victorien notamment dans ses motivations. Car si Livingstone était indéniablement mû par la volonté d'évangéliser les populations africaines comme de les soustraire à la traite (ses rapports seraient par exemple à l'origine du traité imposant en 1873 au sultan de Zanzibar l'interdiction du trafic d'esclaves), sa volonté de définir préalablement les richesses exploitables des territoires africains encore inconnus des Européens fit de lui le symbole d'un « glissement dans la manière de conquérir l'empire, de plus en plus strictement organisée et plus systématiquement orientée par des fins utilitaires »[10]. Ainsi, lors de l'expédition qu'il mena de 1858 à 1864 sur le Zambèze, il accepta de se conformer à des objectifs, définis par le gouvernement britannique qui le finançait, forts éloignés de la perspective missionnaire classique : « étendre les connaissances déjà obtenues sur la géographie et les ressources minérales et agricoles de l'Afrique orientale et centrale [...] en vue de la production de matières premières à exporter vers l'Angleterre en échange de produits industriels britanniques »[17].

L'explorateur a donné son nom à la ville de Livingstone, en Zambie, à proximité des chutes Victoria. La ville fut la première capitale de la Rhodésie du Nord. Elle abrite aujourd'hui le Livingstone Museum, créé en 1934 sous le nom de Rhodes-Livingstone Museum. Il donna aussi son nom aux chutes Livingstone, qui est le nom donné par Stanley à l'ensemble de rapides entre le Pool Malebo et Matadi, sur le Congo inférieur, même si David Livingstone ne s'aventura jamais dans cette partie de l'Afrique.

 

 

 

 

 

                                            Chard                Robert Louis   Stevenson                 Chard              

 

 

 

1850 - 1894

Stevenson est né à Edimbourg dans une famille d'ingénieurs. Il passa la plus grande partie de sa jeunesse dans la demeure familiale, à Heriot Row. Le quartier était alors tout neuf et en plein développement et il aimait se rendre aux Royal Botanic Gardens ou à Warriston       Cemetary. Mais ses souvenirs les plus forts parlent des Pentland Hills, au sud d'Edimbourg. C'est dans ces collines que l'on retrouve le mieux l'ambiance de Stevenson.

Tout comme Walter Scott, l'enfance de Stevenson fut maladive. De surcroît, il était souvent seul et fut élevé en grande partie pantStevenson r le, Alison "Cummie" Cunningham.          Suivant les instructions de ses parents, il s'inscrit à l'université pour devenir ingénieur comme eux, mais très vite il se rebella et déserta la faculté.

Il passa le plus clair de son temps dans les maisons de passe de la ville. Optant par la suite pour les études de droit, il fur diplômé en 1875, mais n'exercera pas son métier d'avocat car il est déjà décidé à vivre de ses écrits.

Fuyant le mauvais temps de Edimbourg, il vient en France où il écrit An island et                  Voyage et Travels with a Donkey in the Cevennes... ses premiers succès. C'est aussi en France qu'il rencontra Fanny Osbourne, sa future épouse, une américaine âgée de dix ans de plus que lui. Ce n'est qu'en 1881 qu'il se mit à écrire des romans ; TreasureIsland  Stevenson2         connut un succès immédiat et fut suivi par le très connu Dr Jekyll et M.Hyde, et Kidnapped.

En 1887 Stevenson quitta la Grande-Bretagne définitivement pour se rendre aux Etats-Unis ; l'année suivante, il embarqua pour le Sud pacifique et atterit finalement aux îles Samoa.

Ses derniers écrits parlent de ces îles mais l'Ecosse demeura sa principale                         source d'inspiration. Il décéda subitement d'une hémorragie cérébrale en 1894 et fut enterré au sommet du Mont Vaea dans l'île Samoa. 

 

  Stevenson1

 

 

 

 

 

 

                                         Chard                   Brave Heart                     Chard

 

 

William Wallace

 

W wallace

 

William Wallace 1272-1305

William Wallace est né à Elderslie, paroisse de Paisley. Son père travaillait  au service de James Stewart, grand régisseur d'Écosse. Il reçut sans doute  quelques rudiments d'enseignement à l'abbaye de Paisley, ce qui lui permit  d'apprendre le latin et le français. Certains de ses oncles étant prêtres, ils  ont certainement pris en charge son éducation. William Wallace épousa Marian Braidfoot aux  environs de 1297 à l'église St-Kentigern de Lanark

 

 

 

Marian  fut assassinée sur  ordre du gouverneur anglais de Lanark, William de Hazelrig, en mai 1297.  Toutefois, il semble qu'elle n'ait pas été tuée uniquement parce que Wallace  l'avait protégée des soldats anglais, ainsi que le montre le film où Mel Gibson                         campe un superbe William. Wallace avait  en effet sans doute commencé son combat contre les Anglais, qui firent tuer  Marian en représailles.

Alors que William Wallace attaquait Hazelrig, Andrew Murray lançait ses  hommes contre les Anglais installés dans les Highlands et des rébellions  éclataient dans tout le pays. Ces soulèvements furent provoqués par la mise en  place d'un régime sévère après l'abdication de John Balliol, roi d'Écosse  pendant une courte période.

Le pays était par conséquent passé sous le contrôle  d'Édouard Ier qui entendait bien ne pas rendre leur indépendance aux Écossais.  Il n'était guère surprenant que ceux-ci tentent de se libérer d'un tel joug. La  plupart, vivant dans une grande pauvreté, transformèrent leurs outils de paysans  en armes de fortune. La révolte de William Wallace suscita l'attention du peuple et des nobles  écossais, qui tous souhaitaient se libérer du pouvoir d'Édouard Ier.

Rejoints  par James Stewart, sir James Douglas et Robert le Bruce, ils s'allièrent  rapidement à Wallace et, sous la tutelle de Robert Wishart, évêque de Glasgow,  se préparèrent à se battre contre les Anglais. William Wallace et Murray, tout d'abord découragés lorsque les nobles se  rendirent aux Anglais le 9 juillet 1297 à Irvine, décidèrent rapidement de  prendre la tête des rebelles qui s'éparpillaient dans tout le pays. Dès le mois  d'août, ils avaient réussi à constituer une armée basée à Stirling.

Le 11 septembre 1297, les soldats anglais encerclèrent le château  de Stirling, tandis que les Écossais les attendaient de l'autre côté de la  Forth, séparés uniquement par un pont.

 

 

 

L'armée anglaise, mal commandée, se lança à l'assaut du pont et  fut massacrée par les Écossais. Wallace et Murray remportèrent là une victoire  extraordinaire. Malheureusement, Murray, blessé pendant cette bataille,  s'éteignit peu après. Wallace assura seul le commandement des rebelles mais il  est incontestable qu'il avait perdu un partenaire irremplaçable.

En octobre, William Wallace   conduisit néanmoins ses hommes jusqu'au comté de Durham en Angleterre, puis  revint en Écosse en novembre pour attendre la fin de l'hiver et en profiter pour  reconstituer ses forces. Wallace fut fait chevalier en mars 1298 à Tor Wood, peut-être par  Robert le Bruce, et nommé Gardien de l'Écosse.

Cette nomination d'un homme de  son rang à une position aussi influente indique clairement à quel point la  noblesse appréciait sa lutte contre l'ennemi anglais et chérissait la  liberté.Il semble que Wallace n'ait jamais abusé du pouvoir qu'on lui  avait confié mais qu'il ait en revanche fait tout son possible pour associer  noblesse et peuple à son combat. William Wallace n'a pas profité de ses nouveaux privilèges  et est demeuré fidèle à son engagement de libérer l'Écosse.                        

Édouard Ier et ses troupes se rendirent en Écosse en juillet  1298. Wallace avait décidé de déplacer les populations et les troupeaux afin que  les Anglais ne trouvent ni provisions ni informations sur leur  chemin.Il apprit par ailleurs à ses hommes à adopter une tactique de  défense particulière en formant un groupe compact hérissé de toutes parts de  lances, semblable en quelque sorte à un hérisson. Cette défense permettait de  lutter contre les chevaux robustes des soldats anglais.

Les lances ont fait  leurs preuves dans de nombreuses batailles. Ainsi armés, Wallace et ses  compagnons étaient prêts à affronter l'ennemi. L'armée anglaise comptait malheureusement beaucoup plus d'hommes  que les troupes écossaises et les écrasa à Falkirk, malgré tous les efforts de  William Wallace. Lui-même faillit d'ailleurs y perdre la vie. Selon certains historiens,  Robert le Bruce vint à sa rescousse sur le champ de bataille, comme on le voit  dans le film, mais pour d'autres, le Bruce tentait au même moment d'arracher aux  Anglais le château d'Ayr dans le Ayrshire.

Après cette effroyable défaite, Wallace renonça à son titre de  Gardien de l'Écosse. L'on ne sait toutefois pas clairement s'il prit cette  décision de son plein gré ou non. Robert le Bruce et son cousin John Comyn, dit  le Rouge, furent désignés pour le remplacer. L'on ignore pratiquement tout des  activités de Wallace à partir de cette époque jusqu'au moment de son arrestation  et de son exécution en 1304.

Ainsi que le montre le film, William Wallace a probablement mené  quelques raids dans le Nord de l'Angleterre. En revanche, le film ne disait mot  de son éventuel départ pour le continent dans l'espoir de trouver un soutien  auprès des Français et du pape. Philippe IV envoya une lettre à Rome demandant à  ce que l'on prête secours à Wallace. D'après la date de cette missive, il se  serait rendu à Rome vers 1300.

Des raids se poursuivirent dans toute l'Angleterre jusqu'en 1303.  Bien que la plupart portaient la marque de Wallace, il est impossible d'établir  s'il y a réellement participé. Ces nouvelles provocations ne firent toutefois  qu'attiser la colère d'Édouard Ier, pour qui la capture de Wallace devint alors  une priorité. Ce dernier parvint à se cacher quelque temps grâce à la complicité  de la plupart de ses compatriotes qui le considéraient comme un héros.                                                                          

Toutefois, la soumission de la noblesse écossaise à la couronne anglaise  s'accentuant de jour en jour, il devint évident que ses jours étaient désormais  comptés. Si l'on ne connaît rien des conditions de l'arrestation de  William Wallace aux environs de Glasgow, hormis le fait qu'elle ait été menée par  l'Écossais John Mentieth (ou selon certains, par l'un de ses domestiques), l'on  sait en revanche qu'il fut conduit immédiatement à Londres, comme le montre le  film, où il arriva le 22 août. Traîné dans les rues de la ville le lendemain  matin, il ne reçut qu'insultes et quolibets d'une foule persuadée qu'il était un  brigand sans pitié qui avait massacré des Anglais innocents et qui méritait un  châtiment.                        

Conduit au palais de Westminster, on le força à rester debout et  à porter une couronne d'épines. Les magistrats, nommés par Édouard Ier, lurent  les charges qui pesaient contre lui. Curieusement, William Wallace était accusé du meurtre de  Hazelrig, le gouverneur de Lanark, quelque 8 ans auparavant. Venait ensuite  évidemment l'accusation de trahison. L'on prononça ensuite la sentence sans que  Wallace ait pu tenter de se défendre, les hors-la-loi n'ayant par définition pas  le droit de se référer à la loi.

La sentence fut immédiatement mise à exécution. William Wallace, jeté  dans un sac, fut traîné sur plusieurs kilomètres jusqu'à Smithfield. Puis, comme  on le voit dans le film, il fut pendu jusqu'à ce qu'il perde connaissance. On le  ligota ensuite sur une table, on lui arracha les membres, on lui appliqua un fer  rouge sur les entrailles et il fut même certainement émasculé. Son supplice prit  fin lorsqu'on lui trancha la tête. Les parties de son corps furent envoyées à  Newcastle-upon-Tyne, Berwick, Perth et Stirling et l'on planta sa tête sur un  piquet placé sur le pont de Londres en signe d'avertissement aux traîtres  éventuels.

 

 

 

                                                     Chard                   Rob Roy                     Chard

 

Rob roy r

 

Robert Roy MacGregor (1671-1734), appelé ainsi pour ses cheveux roux est né près du Loch Katrine dans la région des Trossachs. C'est le troisième fils du Lieutenant-Colonel Donald MacGregor of Glengyle et de  Margaret Campbell. Rob Roy était un fin épéiste et ses exploits sont devenus légendaires.

Les MacGregor étaient en fait des voleurs de bétail notoires et Rob Roy utilisait aussi ses talents de pillard pour monnayer sa "protection" auprès des propriétaires de troupeaux du voisinage. En fait Il se vit contraint après plusieurs hivers rigoureux de piller de riches propriétés des Lowlands pour nourrir son clan. A la mort de son père, il prit la tête du clan et devint un conducteur de bétail prospère. Il prit également part à la célèbre bataille de Killiecrankie en 1689 sous la bannière jacobite.

En 1713, injustement accusé d'avoir volé 1000 Livres au duc de Montrose, il fut déclaré Hors la loi et dut se cacher dans les collines, tandis que le duc de Montrose fit brûler sa maison. Le désir de vengeance exalta amors les penchants jacobites de Rob Roy et il s'attaqua aux terres du duc. Plusieurs évasions de prison lui valurent une réputation de "Robin des bois".

Gracié en 1725 par le roi, il se convertit au catholicisme (étant protestant à l'origine) et meurt le 31 Janvier 1734 à Balquhidder  au bord du loch Voil. Là se trouve un très vieux cimetière où sont enterrés Rob Roy, sa femme et deux de ses enfants.Tombe originale avec son carré en fer forgé et ses emblèmes, une épée et une croix.

Rob Roy est né à Glengyle, au bord du Loch Katrin, comme le certifie un extrait des registres du baptême de la paroisse de Buchanan. Son père était Donald MacGregor et sa mère Margaret Campbell. Rob Roy se maria à Glenarklet, en , avec Mary Helen MacGregor, née à Leny Farm (Strathyre). Par la suite, ils eurent quatre enfants: James (également appelé Mor ou Tall), Ranald, Coll et Robert (connu sous le nom de Robin Oig ou Young Rob, en français « Rob le Jeune »). Un cousin, Duncan fut également adopté.

Rob Roy est le nom anglais du gaéliqu Raibeart Ruadh, ou Robert le Rouge, en raison de sa chevelure rousse et bien que celle-ci ait bruni vers la fin de sa vie.

Il fut un brigand des Highlands, connu comme le Robin des Bois écossais. D’abord trafiquant de bétail, il devint lui-même éleveur et vendait sa protection à ses voisins contre les autres voleurs de bétail. Un de ses clients n’était nul autre que James Graham (1682-1742), 4e marquis de Montrose, 1er duc de Montrose (en 1707). Il semble qu’il y ait eu une mésentente entre les deux hommes qui eut pour conséquence l’expropriation des MacGregor. Après la saisie de ses terres par le Duc, Rob Roy le combattit jusqu’en 1722, où il fut obligé de se rendre. Emprisonné, il fut finalement pardonné, en 1727. Il mourut le 28 décembre 1734 dans sa maison à Inverlochlarig Beg, Balquhidder. Sa tombe se trouve dans le cimetière de Balquhiddr.

La légende de Robert Roy MacGregor a inspiré le roman Rob RoY de Sir Walter Scott. Hector Berlioz a composé une ouverture nommée Rob Roy. Plusieurs adaptations de son histoire ont également été portées à l’écran, la plus récente étant Rob Roy, de Michael Caton-Jones en 1995.

La maison de Glengyle sur les rives du Loch Katrine, qui date du début du XVIIIe siècle, est construite sur le site de la maison de pierre dans laquelle Robert MacGregor serait né. En novembre 2004, elle a été vendue aux enchères malgré les objections du Scottish National Party (SNP - Parti national écossais).

Sir Walter Scott, en fera en 1818, une figure romanesque de l'Ecosse dans un de ses romans.

 

 

  Chard     Les " Dire Straits "      Chard

 

Dire c

 

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Dire straits privas 

 

 

 

Dire Straits était un groupe écossais formé en 1977 par Mark Knopfler, son frère David Knopfler, John Illsley et Pick Withers.  Bientôt la bande  est devenue connue dans le monde entier et elle gagna  le statut de platine bientôt sur son premier album. Même avec "peu" de bande de temps et seulement six albums studio, le groupe a vendu plus de 100 millions de disques vendus dans le monde entier.

 

Parmi ses chansons les plus connues sont "Sultans of Swing", "Lady Writer", "La Latest Trick", "Roméo et Juliette", "Why Worry", "So Far Away", "Money for Nothing", "Walk of Life "" Tunnel of Love "et" Brothers in Arms ".

 

 

                                            Rockpalast Concert 1979    CLIC !!!

 

                      Dire straits 1979 002

 

 

 

 

 

                                              Origine du groupe

 

 

                           Dire 11

 

 

Mark Knopfler est un journaliste âgé de 27 ans quand son frère David lui présente le bassiste John Illsley. Tous deux décident alors de s'installer dans un studio et de tenter de vivre de leur musique. Les débuts sont difficiles, et le groupe vit avec des moyens très limités.

C'est cette situation qui influence le groupe, initialement appelé The Cafe Racers, pour le choix de son nom :"  to be in the dire straits " peut en effet se traduire par « être dans la dèche » ou « être dans une situation désespérée (financièrement) ».

Dans leur petit studio, Mark Knopfler compose en 1977 le titre qui reste comme l'hymne du groupe : Sultans of Swing, un hommage à tous les musiciens de bar et cabaret. Charlie Gillett diffuse alors la bande sans prévenir les membres du groupe lors de son émission Honky Tonk. Plusieurs producteurs le contactent dans les instants qui suivent. C'est finalement Phonogram qui les engage pour cinq albums.

                                             Le triomphe du rock « à l'ancienne 

 

Dire Straits accompagne Talking Head en tournée pour assurer la première partie du groupe américain de David Byrne.

Le premier album, Dire Straits, enregistré à Londres en février 1978 pour seulement 12 500 livres sterling, remporte rapidement un énorme succès dans toute l'Europe — à l'exception notable du Royaume-Uni, qui ne vient au groupe que plus tard. Outre Sultans of Swing, qui ouvre la face B, l'album contient un autre succès, Down to the Waterline.

Mark Knopfler, qui signe tous les titres, s'impose comme l'unique compositeur du groupe. Il se fait également remarquer par son jeu de guitare, virtuose, mais à contre-courant du « gros son » rock de la fin des années 1970. Influencé par le blues et la country, notamment par J.J. Cale et Chet Atkins, Hank Marvin des Shadows. Knopfler ne joue qu'en son clair ou légèrement saturé (crunch) presque toujours aux doigts (n'utilise que très rarement de médiator) avec la technique appelée chicken-picking (à ne pas confondre avec le fingerpicking, également une technique de jeu aux doigts, caractérisée par l'alternance des basses au pouce, popularisée notamment par Chet Atkins). Son instrument de prédilection, une Fender Stratocaster, devient l'emblème du groupe sur les pochettes des deux premiers albums. Il est gaucher mais joue comme un droitier. Il a un style à la main droite qui est une variante personnelle du style clawhammer, dérivé de méthode de banjo, dans sa façon de positionner sa main et de frapper les cordes avec les doigts et les ongles.

 

 

 

                                                " Sultan of swing "   CLICK !!!

 

 

                      Sultan of swing

 

                   

                                                       

 

Le succès ne se dément pas avec le second album du groupe, Communiqué, enregistré dans la foulée du premier, en décembre 1978, à Nassau, Bahama Il réussit le tour de force d'occuper la première place des charts allemands alors que Dire Straits est toujours à la 3e. Comme dans le cas de son prédécesseur, l'influence blues et country reste dominante, la production peu travaillée, les thèmes abordés et l'ambiance musicale sont noirs. Cette absence manifeste de démarche commerciale se retrouve d'ailleurs moins par la suite. Dire Straits rencontre le public français grâce à l'émission télévisée Chorus où le groupe, présenté et interviewé par Patrice Blanc-Francard chante cinq chansons sur scène à l'Empire[4].

À la fin des années 1970, à l'époque du punk, du funk et de la disco, le succès d'un groupe qui pratique un rock influencé par J.J. Cale et Dylan peut surprendre, mais il ne diminue pas pour autant avec les prochains albums, Making Movies en 1980 et Love over Gold en 1982.

Love over Gold dispose d'une particularité car il était prévu à l'origine pour six morceaux, or il s'avère que dans l'album final, cinq sont disponibles. Le 6e morceau Private Dancer composé par Mark Knopfler a été offert à Tina Turner pour relancer sa carrière. Des membres de Dire Straits participèrent musicalement aux albums de Tina Turner dans les années 1980.

Ces disques, qui inaugurent des compositions et arrangements plus complexes, et plus conformes à l'air du temps, sont marqués par les tubes Romeo and Juliet et Private Investigations. C'est aussi la fin des premières années, avec le départ du guitariste David Knopfler et du batteur Pick Withers. Ils sont remplacés par Hal Lindes (guitare) et Terry Williams (batterie), et l'effectif est renforcé par Alan Clark aux claviers.

En 1983, le groupe, pas davantage influencé par les tendances discoïdes des années 1980 que par le punk des années 1970, sort ExtendedancEPlay, un mini-album de 4 titres qui contient le single Twisting by the Pool, qui sonne nettement Honky Tonk. Il est suivi en 1984 par le double live Alchemy qui remporte un énorme succès.

 

                                             Dire straits 1985 003

 

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                    Dire straits 1985 001

 

                                                          

 

                                                                         Brother in arms   CLIC   !!!

 

 

                        Dire 001

 

                                                   
 
Mark Knopfler lors d'un concert de Dire Straits à Dublin en 1981.

En 1985, le groupe sort Brothers in Arm, qui reste comme son plus grand succès. Cet album est celui des premières mondiales : première vidéo à passer sur MTV en Angleterre pour Mone for Nothing, single exceptionnellement rock pour le groupe, et surtout l'un des premiers albums de rock à être diffusé sur un tout nouveau support discographique : le disque compact. Brothers in Arms est d'ailleurs le premier album de l'histoire à se vendre à plus d'un million d'exemplaires sur format CD. C'est aussi le premier album dont les claviers ont été séquencés et arrangés sur un ordinateur (Atari).

 

 

                         Dire 12

 

Le morceau Brothers in Arm est utilisé dans la série Deux Flics à Miami (Saison 2 - épisode3), dans le film Spy Game de Tony Scott, dans la série À la Maison-Blanche (The West Wing) lors du dernier épisode de la saison 2, dans le film Panique à Hollywood, lorsque Bruce Willi, sur un plateau de cinéma, sort d'une caravane, ainsi que dans Hooligans de Lexi Alexander

La sortie du disque est suivie par une tournée monumentale, qui voit Dire Straits jouer dans des stades pleins à craquer : le groupe remplit la Wembley Aren — à ne pas confondre avec le stade du même nom — 13 soirs de suite, et l'Entertainment Centre à Sydney 21 fois. Il joue également au Live Aid au stade de Wembley en compagnie de Sting (qui joue les choristes sur la version studio de Money for Nothing), et devient, grâce à cette tournée, le groupe le plus vendeur des années 1980. Au niveau line-up, cette époque marque le départ de Hal Lindes, remplacé à Noël 1984 par Jack Sonni alors vendeur dans un magasin de guitares sur la 48e rue à New York (Rudy's Music Shop), et dont l'amitié avec Mark remonte au début des années 1980. Guy Fletcher, initialement embauché par Mark pour ses projets en dehors de Dire Straits, intègre également le groupe en tant que second clavier.

Vers la fin du groupe

Épuisés par le gigantisme de la tournée Brothers In Arms (248 concerts donnés dans 117 villes entre avril 1985 et avril 1986), les membres du groupe décident en 1986 de faire une pause, occasion pour Knopfler de travailler sur d'autres projets. Un best of est édité en 1988 - marquant les dix ans d'existence de la formation - qui bat des records de ventes au Royaume-Uni ; et durant cette période le groupe ne joue qu'une fois, pour l'anniversaire de Nelson Mandela toujours en 1988 (accompagné pour l'occasion d'Eric Clapton à la place de Jack Sonni, papa de jumeaux le soir-même et donc à la maternité), avant la reformation « officielle » l'année suivante.

Début 1990, Dire Straits, composé alors de Knopfle, John Illsley, et des claviers Alan Clark et Guy Fletcher, et accompagné par divers musiciens de session dont le batteur de Toto  Porcaro, se lance dans l'enregistrement d'un nouvel album. On Every Street, publié finalement en septembre 1991, et qui, sans remporter le même succès que son prédécesseur - il est vrai exceptionnel - se vend tout de même à près de 10 millions d'exemplaires dans le monde[5, ce qui constitue malgré tout une belle performance. La tournée qui suit, dont on retrouve des extraits sur le live de 1993 On the Night, débute le 23 août 1991 à Dublin et se termine le 9 octobre 1992 à Saragosse, qui demeure à ce jour l'ultime concert donné par le groupe. Les tournées remportent un grand succès en Europe (automne/hiver 1991 et de printemps/été 1992). Le groupe se sépare officiellement en 1995, avec un Mark Knopfler au bout du rouleau qui déclare « [ne plus vouloir] entendre parler de Dire Straits pendant au moins 10 ans ! »

Le quatuor accompagné par leur manager à la batterie se reconstitue une seule fois, le temps de 5 chansons (Walk of LifeSultans of SwingMoney for NothingNadine et Wild Theme from Local Hero) à l'occasion du mariage de John Illsley le 19 juin 1999[6].

 

                    Dire a

 

Style et influences

 

Débutant en pleine époque punk et évoluant dès les années 1980, Dire Straits n'en reste pas moins un groupe de rock « à l'ancienne », influencé principalement par les années 1960, voire 1950, et le blues. Les influences du groupe sont à chercher du côté de Bob Dylan pour le style de chant, et de J.J. Cale, Hank Marvin, Eric Clapton ou encore Chet Atkins pour le jeu de guitare. Mark Knopfler joue exclusivement aux doigts, n'utilisant pas de médiator, et emploie l'ancestrale technique blues qui consiste à alterner phrases chantées et phrases de guitare selon un système de questions-réponses. Son jeu, simple et classique mais d'une grande élégance, est le fondement du son de Dire Straits. Les autres membres du groupe sont pour le moins discrets, et Knopfler se réserve en général les solos. Chet Atkins dira de lui « Knopfler fait n'importe quoi, mais il le fait bien ! »

Comme l'a fait remarquer le journal Le Mond e], une grande modestie a toujours fait partie de l'image de marque du groupe (qui alla même jusqu'à décapitaliser son nom sur certaines affiches et pochettes : dIRE sTRAITS). Ses membres refusèrent longtemps de faire figurer leurs photos sur les pochettes. Cela se retrouve même dans les thèmes des chansons : du Sultans of Swing des tout débuts jusqu'à Calling Elvis, Mark Knopfler semble plus soucieux de rendre hommage aux artistes qu'il admire que de se mettre en valeur lui-même. Cette discrétion personnelle s'accompagnait d'un grand perfectionnisme, notamment sur le plan technique : le groupe était réputé pour faire le désespoir des ingénieurs du son et des organisateurs de leurs tournées (auxquels sont dédiés la chanson et le clip Heavy Fuel). Ce son très soigné a fait de Dire Straits le groupe idéal pour les débuts du CD, qui leur permettait de faire ressortir les moindres nuances de leur son. Brothers in Arms fut d'ailleurs souvent employé pour faire la démonstration des possibilités sonores des nouveaux lecteurs. Il arriva même que l'album soit fourni avec l'appareil.

Le groupe est devenu au fil du temps une référence, voire pour certains un véritable mythe, notamment à l'extérieur de l'Occidet (Inde…), où Dire Straits reste l'un des groupes européens les plus appréciés. Les albums solo de Mark Knopfler, pourtant parfois de qualité comparable, sans être boudés par le public, ne sont jamais parvenus à remporter le même succès.

Composition du groupe

 

 

 

 

                                             Dire b

 

 

       

  

 

 
 

Dunrobin castle

 

Dunrobin castle 6

 

 

Propriété de la famille des  Sutherland depuis le XIIIème siècle, Dunrobin Castle, ce magnifique et imposant château de style français se dresse face à la mer du Nord et mérite bien une visite de votre part. Les fondations de Dunrobin Castle datent de 1275 et le donjon du XIV ème siècle. Ils ont été incorporés avec divers ajouts ultérieurs dans la monumentale construction de type seigneurial conçue au début du XIX ème siècle par l'architecte du parlement de Londres,Sir Charles Barry                                                                                                                                                                  

Les intérieurs de Dunrobin ont été restaurés dans les années 1920 par Robert Lorimer après un incendie. Avec ses 189 pièces ! c'est un des plus grand de l'Ecosse, vous y découvrirez une belle collection de tableaux, dont des portraits de famille éxécutés par Ramsay et Reynolds et deux Canaletto, de nombreux objets d'art et autres porcelaines ou tapisseries.

La terrasse de Dunrobin offre une vue d'ensemble sur les jardins à la française. Sur un côté se tient le musée. Ce charmant édifice géorgien en pierre de taille a été agrandi en 1878 pour abriter les souvenirs de la famille Sutherland, des animaux empaillés et des découvertes archéologiques. Une récente réorganisation a su préserver l'attachant caractère victorien de l'exposition, qui comprend quelques belles pierres pictes.

Chaque année, durant le mois d'août, se déroule ici des "highlands games".

 

 

                        Dunrobin h g

 

 

 
 

      

Balmoral Castle

                                                                    

Balmoral b

 

 

 

Dans la haute vallée de la Dee, Balmoral Castle est la résidence estivale de la famille royale. C'est la reine Victoria qui arriva pour la première fois dans la région en 1848. Elle cherchait une propriété dans les Highlands quand elle découvrit Balmoral. Le château de Balmoral fut construit au XVIème siècle par la puissante famille Gordon, mais lorsque la famille royale l'acquit en 1852, de nombreux travaux eurent lieu pour le transformer en la grande demeure telle que nous la voyons aujourd'hui. Ces travaux furent conçus par Smith architecte de renom. Après les travaux, qui s'achevèrent en 1856, la reine écrivit : "Outre le fait que la demeure est belle et confortable à la différence du vieux château, elle offre une vue magnifique.

La famille royale britannique vient donc y passer ses vacances d'été .... et les portes restent donc fermées aux visiteurs pendant cette période. A vrai dire, même si le site est beau, l'édifice comme les jardins n'ont rien d'extraordinaire et seuls les vrais passionnés de ce qui est Royal verront un intérêt à la visite car, mis à part les jardins, seule une pièce est visitable, la salle du bal.

Près du Parking du château de Balmoral, vous apercevrez l'église de Crathie fréquentée par la famille royale. Dans le cimetière, vous pourrez voir un mémorial dédié à John Brown, valet de chambre de la reine Victoria et ancien palefrenier de Balmoral.

Le site est ouvert de Mai à Juillet en semaine de 10h à 17 h sauf .... si des membres de la famille royale y séjournent !

 

 

 

 

 

 

                                                                                         Chard           Le Golf      Chard

 

 

 

 

 

 

 

                           Saint Andrews Golf - Old Course

 

 

 

 

 

                        Afficher l'image d'origine

 

 

 

 

 

                                                                                                 St andrew 001                            

 

 

 

 

 

 

 

 

Golf 1

 

 

 

 

                  C'est en Ecosse que le golf fut codifié en 1744 et qu'il connut ses principales évolutions avant 1900. L'Ecosse possède aussi le record mondial du nombre de parcours par habitant, avec près de 450 terrains !

                                       Golf 6

golf 13 

Saint Andrew   

         

Golf course

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                              LE GOLF DANS L'HISTOIREGolf 2

Personne ne sait vraiment où ce sport est né, mais son nom vient probablement du scots gowff (frapper), et il entra dans l'histoire écossaise quand Jacques II l'interdit par décret en 1457 parce qu'il détournait les archers de leur entraînement et qu'il compromettait la défense nationale ! La "Honourable Company of Edinburgh Golfers" édicta les treize règles de ce jeu en 1744. Le golf allait ensuite connaître son âge d'or de 1880 à 1909, avec l'ouverture de près de la moitié des parcours actuels.

 

                       LE PRINCIPE - LES BALLESGolf 5

 

Il s'agit de frapper une balle à l'aide d'une canne appelée "club"          pour la conduire d'un trou à l'autre en un minimum de coups, sur          un parcours qui compte 18 trous. Le parcours fait entre 5700 et            6500 mètres. La balle était à l'origine en bois, puis en cuir bourré        de plumes, Apparut ensuite le "Gutta-Percha" en 1848, c'est en fait la résine d'un arbre de Malaisie. En coupant délicatement l'écorce de l'arbre cette résine s'extrait et durcit au contact de l'air, en la plongeant dans l'eau chaude on lui rend sa souplesse et il suffit de l'introduire dans un moule pour lui donner la forme  voulue. Son grand avantage fut son coût, sa résistance et son imperméabilité et contribua ainsi à démocratiser le golf. Elles se composent désormais   d'un noyau en polymère et d'une coque alvéolée en balata.

 

                              LES PARCOURS

 

 

Chacun des 18 trous d'un parcours comprend une piste de gazon de 30 à 50 m de large (fairway) et un "green" avec le trou lui-même,       signalé par un drapeau. Obstacles de sable, plans et cours d'eau           entourent le "green" ; le cadre naturel concourt aussi au jeu. Le parcours écossais typique est le "link" de bord de mer balayé par le vent, couvert d'une herbe rase et sèche, le "turf". Le "link" de St Andrews est certainement le plus connu et le plus célèbre de tous.

 

                       LES TOURNOIS humour 69

 

Le plus important est le British Open, et remonte à 1860. Son circuit     actuel inclut les "links" écossais de Muirfield, de Saint Andrews et de Carnoustie sur la côte Est, ceux de Turnberry et de Troon sur la côte Ouest.

 

                                 LES CANNES

 

Jusqu'à l'invention de la balle pleine, on utilisait des cannes à têtes de bois et une seule canne à tête de fer, celle-ci risquant de détruire la balle en plume. Aujourd'hui, les joueurs ont droit à quatorze clubs, "bois" (souvent à tête en métal) pour la distance, "fers" pour             la précision.

 

                                  JOUER  EN ECOSSE

 

Le nombre important de parcours et leur diversité est très apprécié     des golfeurs amateurs du monde entier. Les cartes d'abonnement régionales  sont très prisées et permettent de pratiquer le golf sans se presser - il existe des cartes valables de 3 à 10 jours. On peut se procurer des cartes d'abonnement auprès des divers centres d'information touristique ; elles sont très économiques et permettent de pratiquer  le golf sur toute une gamme de terrains. Vous pourrez également vous offrir une petite partie en payant directement sur place, les  cannes et balles sont fournies. Attention n'espérez pas jouer de cette façon à St Andrews ! la liste d'attente est en effet très   longue !

  

  Montgomry

Montgomry 1

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Le trou 18 à Saint Andrew , le plus fameux du monde ...

 

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  le meilleur joueur " Tiger " Woods fait un swing  prés  de l'universellement connu "  Petit pont " ...

 

 

 

 

              

 

 

Saint andrew flag 

 

Saint Andrews 

 

 

The Saint Andrews Old Course                            

 

Saints 1

 

Le " Petit pont "

 

Saints 5 the old course

 

 

 

 

 

 

Si une petite partie de golf vous tente c'est ici ! attention ce jeu necessite le plug-in Flash de Macromedia, aussi si le jeu ne fonctionne pas sur votre micro, téléchargez le plug-in en cliquant ici : Telecharger Flash Player

 

 

                                                      JOUER AU GOLF MAINTENANT

 

 

 

La cathédrale          

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" Sunset on the Cathedral "

 

 

 Saints 6 sunset

 

L'entrée de l'Université

 

Saints 3 university

 

 

The Castle

 

Saints 4 castle

 

 

 

 

 

  

 

Les Higlands Games     

 

 

  

 

Les Higlands Games     

 

 

Highlands games 3

  

 

 

 

          

 

Voir les highlands games cliquez sur l'image    

                   

 

Highlands 5

 

Highlands games 6

 

Highlands 012

 

 

 

LES HIGHLAND GAMES 

Dès le XI siècle, des combats guerriers étaient organisés pour que les chefs de clans puissent choisir leurs messagers et leurs gardes du corps parmi les vainqueurs. Aujourd'hui, de nombreuses associations sont chargées de garantir la survie des danses et des musiques traditionnelles. Ces manifestations plaisent à la fois aux Ecossais et aux touristes. Les plus intéressantes se trouvent dans les Highlands et dans les Grampians, à Braemar. Elles se composent de danses, de concerts de cornemuses et d'épreuves sportives. Lors des rencontres les plus importantes, on peut assister au lancer du poids, au lancer du marteau, ainsi qu'à une épreuve propre à l'Ecosse : le lancer d'un tronc de mélèze de 6 mètres de haut et de près de 60 kilos, qu'il faut envoyer non pas le plus loin, mais le plus droit possible. L'origine de ce sport viendrait des bûcherons, qui lançaient les troncs d'arbres dans la rivière pour qu'ils descendent le courant jusqu'à la scierie. Il était important de les lancer au milieu de la rivière pour éviter qu'ils ne se coincent le long des rives.

 

                      

 

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Les Highland Games ou encore jeux des hautes-terres remontent au XIVème siècle, à l'époque où ces compétitions avaient pour but de sélectionner les gardes du corps du roi ou du seigneur local. De nos jours, on dénombre plus decent rencontres annuelles qui se déroulent principalement en été ou en automne. A noter également que ces jeux se déroulent en fait dans toute l'Ecosse et pas seulement dans les Highlands.Les plus grandes compétitions se déroulent à Braemar (bien souvent avec la présence de la reine Elisabeth), à Cowal ou encore à Oban. Que pourrez vous découvrir lors de ces jeux ?

La première discipline est le lancer du tronc ! (tossing the caber). Cette épreuve très spectaculaire consiste à lancer un tronc de sapin de six mètres de haut et pesant environ 60 à 65 kgs. Le jeu consiste pour le lanceur à le retourner après une brève course mais de façon qu'il tombe face à lui. Si aucun concurrent ne réussit à retourner le tronc, on en scie un nouveau et l'épreuve recommence.

Les profanes ne le remarquent pas souvent, mais le lanceur est surveillé de près par un juge qui va noter le style et non pas la distance. Le tir à la corde est une autre épreuve riche en émotions (photo du haut). cette épreuve qui oppose deux équipes disposées symétriquement par rapport au milieu de la corde, demande force et technique ! Les concurrents portent tous des chaussures lourdement ferrées, à l'exception du dernier qui chausse des chaussures à lames. Le but, sous les ordres d'un entraîneur, est d'amener l'autre équipe dans sa partie de terrain.

Vous pourrez également assister au catch as catch et au Cumberland style qui sont deux épreuves de lutte. La première consiste à faire toucher terre aux deux épaules de l'adversaire pendant trois secondes et la seconde s'apparente plus à une épreuve de force pure.

En effet liés réciproquement par les bras, et le menton posé sur l'épaule de l'adversaire, les concurrents doivent s'efforcer de faire toucher au sol toute autre partie du corps que les pieds de l'adversaire, sans lâcher la prise des mains. Une autre épreuve est le lancer de la pierre qui serait en fait la discipline la plus ancienne (la pierre fait entre 7 et 14 kgs), à découvrir pour les amateurs de cinéma dans le film "Braveheart".

Enfin, vous assisterez également au lancer du poids. Ce dernierde 13 à 25 kgs, est fixé à une courte chaîne munie d'un anneau. Le lanceur , qui tient l'anneaud'une seule main doit propulser le poids le plus loin possible, ou bien lui faire franchir une barre à laquelle il tourne le dos et qui peut atteindre 4,5 mètres de haut. Il reste bien évidemment les concours de musique et concours de dance.

Les highland games sont l'occasion de concours de pipe bands et de cornemuse en solo. Les joueurs solo se mesurent dans trois genres musicaux, les pibrochs, les marches militaires et les airs de danse. Au niveau des danses folkloriques, les concours sont souvent fait par des jeunes filles, la plus célèbre des danses est la danse des épées.

Pour la petite histoire, l'origine de cette danse remonte à 1054. Après avoir tué un lieutenant du roi Macbeth, Malcolm III aurait exécuté une danse avec son épée et celle de son adversaire croisées sur le sol, en prenant soin de ne pas les toucher du pied, pour conjurer le sort, avant de se lancer dans la bataille.

Alors n'hésitez pas à faire comme les écossais, installez vous dans l'herbe grasse sur un bon plaid avec un thermos de thé et des petits gâteaux écossais et savourez pleinement une journée que vous n'oublierez pas, même si vous ne portez pas le kilt traditionnel que de nombreux spectateurs portent lors des jeux !

 

                     Cliquez sur la photo ci - dessous pour voir une danse écossaise et prendre un cours ...

 

Games 13

 

 

 

The Inverness Highlands games   CLIC !!!

 

Afficher l'image d'origine

 

 

 Games 1   

 

Games 2

Games 4 

 

 

             Games 5

 

 

            

 

 

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                                                                                   Légende puis réalité ...

 

 

Kilt  

 

 

Cette représentation d'un régiment écossais à la bataille de Culloden est bien fidèle en ce qui concerne la volonté de vaincre des guerriers écossais ( si vous en doutez demandez le aux anglais )ainsi que les armes archaïques qu'ils utilisaient au contraire de leurs ennemis  mais les kilts qu'ils portaient sont bien imaginaires ...

 

En effet la mode du kilt a été lancée par le grand écrivain Walter Scott cent ans aprés la bataille de Culloden .

 

Walter Scott grand metteur en scène des histoires de ses romans l'était aussi dans la vie ; aprés avoir fait bâtir son château d'Abbotsford il y organisa des réceptions grandioses avec tout l'apparat historique de ses romans . Il apparut un soir pendant un feu d'artifice vétu d'un kilt et d'une veste assortie qui sont devenus au fil du temps l'uniforme écossais .

 

 

 

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 Ce magnifique Highlander joue bien d'un instrument millènaire , le plaid qu'il porte l'est peut étre également mais pas le Kilt du moins dans la représentation qui est la sienne dans toute l'Ecosse depuis Sir Walter Scott .

Par contre à l'arrière le Loch Leven a un million d'années ...

 

 

 

 

                                           Une légende de l'Histoire

 

                                        Le kilt, tradition millénaire ?

 

 

 

Dans l'inconscient populaire, l'Ecosse est aussi indissociable du kilt qu'elle ne l'est du monstre du Loch Ness. Toutefois, lorsque l'on évoque non la créature cryptozoologique mais ce vêtement traditionnel écossais, l'on a tendance à imaginer que ses origines remontent à plusieurs centaines d'années.

Le kilt, principal symbole de l'Ecosse, fut-il donc inventé au Moyen-âge, ou bien est-il de conception plus récente ?

 

Tapisserie présentant divers rois et héros écossais du Moyen-âge (sans kilts !).

 

 Kilt kilt

 

 

Le kilt que nous connaissons aujourd'hui, baptisé feileadh beag en Ecosse (ce qui signifie « petit kilt »), est une jupe en laine ornée d'un tartan, couvrant les jambes des genoux jusqu'à la taille. Ce vêtement, plat par devant et plissé à l'arrière, est porté avec une ceinture et un sporran, une petite sacoche palliant l'absence de poches.

 

Petit kilt, ou feileadh beag.

Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, le kilt sous sa forme actuelle date n'aurait été inventé qu'en 1725 par Thomas Rawlinson, un industriel anglais habitant en Ecosse.

Cependant, il convient de préciser qu'avant cette date, les Ecossais avaient pour habitude de porter un plaid par dessus leur tunique. Ce vêtement, baptisé feileadh mor (ou « grand kilt »), datait quant à lui du XVI° siècle. L'étoffe de laine, mesurant aux alentours de six mètre, s'enroulait autour de la taille, puis la partie supérieure était posée sur les épaules (ou sur la tête, en cas de mauvais temps). Le grand kilt pouvait aussi servir de couverture lors des bivouacs.

 

Illustration présentant les différentes manières de porter le grand kilt, ou feileadh mor.

Ce vêtement, traditionnel mais peu pratique, fut alors amélioré par Thomas Rawlinson, qui décida de raccourcir l'étoffe, ne conservant que la partie inférieure du kilt. Les chefs de clans, séduits par cette innovation, adoptèrent alors le petit kilt, qui se répandit dans toute l'Ecosse en l'espace de quelques années.

 

Concernant les tartans, motifs ornant le kilt et permettant d'identifier chaque clan à la couleur de l'étoffe, il semblerait que cette tradition soit, elle aussi, plus récente qu'on ne pourrait le croire. 

Ainsi, le mot « tartan » (dérivé du français tirelaine), désignant à l'origine une étoffe de laine et non un motif, fut importé en Ecosse au XVI° siècle. Cependant, le tartan était déjà connu dans le pays depuis l'Antiquité, le plus ancien morceau de tartan retrouvé en Ecosse datant du III siècle après Jésus Christ.

Cependant, il convient de préciser qu'avant 1745, il n'existait pas de motifs spécifiques à chaque clan, les tartans de l'époque différenciant plutôt le statut social. Comme les teintures coûtaient cher, les kilts des représentants de la bourgeoisie étaient plus colorés (or, orange, rouge), contrairement à ceux des Ecossais plus modestes (noir, blanc, bleu, marron).  

 

Présentation de différents tartans.

 

Cependant, en raison des révoltes jacobites, qui agitaient sporadiquement le royaume depuis 1688, le roi d'Angleterre Georges II promulgua le Dress Act (ou " loi sur l'habillement ») en 1745, prohibant le port du kilt et les tartans. Les peines prévues par la loi en cas d'effraction étaient lourdes : six mois d'emprisonnement, augmentée à sept ans en cas de récidive.

Le kilt, autorisé uniquement dans l'armée, fut à nouveau autorisé par Georges III à compter de 1782. Ce vêtement, revenant peu à peu à la mode, fut alors présenté comme faisant partie des traditions ancestrales de l'Ecosse.

William Wilson, un écossais propriétaire d'une filature de laine industrielle, avait avait fabriqué des kilts pour l'armée anglaise, à l'époque ou le Dress Act était encore en vigueur. A la fin du XVIII° siècle, profitant du retour en grâce de ce vêtement, Wilson associa alors les motifs de ses tartans aux clans traditionnels, remportant rapidement un vif succès.

 

Le kilt, toujours populaire en Ecosse, est désormais porté aussi bien pour une utilisation quotidienne que pour les grandes occasions. Il est aussi encore utilisé dans certains régiments militaires, comme en Grande Bretagne ou au Canada.

Mais si nous avons pu voir que ce vêtement est de conception récente, contrairement à une légende répandue, une question brûlante reste en suspens : que portent les écossais sous leur kilt ? En règle générale, ces derniers répondront  : le futur de l'Ecosse !

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                                 Ceilidhs danse ecossaise !!!

 

 

 

Scottish traditional dancing: Ceilidh

 

Le Ceili (prononcer “keï – li”) est une excellente experience et beacoup de fun. Si vous etes a edinburgh (ou ailleurs en écosse ou irlande), je vous conseille fortement de vous renseigner et vous rendre à une séance de Ceilidh. A edinburgh il y a en général 2 ou 3 sessions par mois. La soiree commence vers 20h, chacun arrive quand il veut. Un groupe de musique joue Live, et le chanteur explique les pas de danse. L’ambiance est TRES conviviale et il est tres facile d’apprendre les pas de danse. Apprendre les pas est plus facile que d’autres danses comme la salsa ou la valse. La danse se danse a plusieurs (2, 4, 8 ou meme 200 personnes, pour la speciale derniere chanson !!!). On change tout le temps de partenaire, les gens sont tres ouverts et sympathiques. La soiree dure jusqu’a 23h et vous risquez d’etre vraiment “cuits” a la fin de la soiree !

C’est l’occasion revee de rencontrer les ecossais typiques, avec kilts…. et non ils n’ont rien dessous: ce n’est pas un mythe !

A Edinburgh, je conseille ce Ceilidh specialement: Ceilidhs à Edinburgh Teanngich ; il vous faudra acheter les tickets en avance de preference, car ils vendent parfois tous les tickets avant l’heure: c’est tres populaire. !!!!

N’hesitez pas y aller seul si vous ne connaissez personne, une danse Ceilidh (Céili) est l’occasion ideal pour s’amuser et rencontrer du monde !

 

Gigs 

 

 

Ceilidhs 

 

Ceilidhs 2

 

 

Highlands games

 

Un privadois dansant le Ceilidsh à Fort William à la sortie d'un pub probablement...                                       

                                                  

                                                         surprenant non ?                                                       

 

At home 002 

 

 

 

La Cornemuse 

 

        Cornemuse 2           

 

  1

 
 
                                     
                          

 

 

La cornemuse appartient à une famille d'instruments étonnamment riche. Il en existe plus de 90 types dans tous les pays européens ! La France à elle seule compte plus d'une quinzaine de types de cornemuses. Les nombreuses cornemuses existantes sont toutes conçues sur les mêmes principes et utilisent des composants identiques : 

  • un sac de cuir, il forme un réservoir d'air, 
  • un tuyau alimenté par la bouche ou par un soufflet, il sert à gonfler le sac, 
  • un tuyau muni d'une anche : le hautbois, il sert à jouer la mélodie, 
  • un ou plusieurs autres tuyaux muni aussi d'une anche, ils émettent un son continu, ce sont les bourdons. 
Le nombre et la disposition de ces tuyaux sur le sac sont variables, et les diverses combinaisons et modes de constructions permettent de distinguer les différents types de cornemuses.

 

Histoire de la cornemuse.

 

LES ORIGINES :

 

Les tuyaux munis de anches ont été utilisés par l'homme dès les premières expressions musicales au sein des civilisations Méditerranéennes, Africaines et Indiennes. Les anches étaient comme aujourd'hui façonnées à partir du roseau, les petites lamelles créant une vibration et donc un son. Il est quasiment impossible de dater avec précision l'apparition du principe de la cornemuse, cependant, Les recherches effectuées jusqu’à présent permettent d’affirmer que des cornemuses ont été utilisées depuis environ 3000 ans avant J.C en Europe et dans le Nord de l’Afrique. Ainsi, dans l’Antiquité, des cornemuses ont été utilisées en Egypte, en Grèce antique et à Rome. Au début de l’ère Chrétienne, on en jouait dans tout le Bassin Méditerranéen. Une variété de cornemuse est par exemple représentée sur une pièce de monnaie romaine de l’époque de Néron. L'armée romaine utilisa lors de ses campagnes de conquête les cornemuses de l'époque, notamment en Gaule et en Grande Bretagne. Après le déclin de l'Empire Romain, celles-ci restèrent dans les pays celtiques puis évoluèrent indépendamment selon leur aire d'utilisation en donnant naissance à un grand nombre de variétés différentes. L'instrument semble ensuite disparaître entre le début de notre ère et le VIIIème siècle. En réalité il est probable que l'instrument se soit maintenu sous une forme simple et de petite taille, composé uniquement d'un porte-vent, d'une poche et d'un tuyau mélodique.
 

                                      Cornemuse

 

LA GRANDE CORNEMUSE ECOSSAISE (Piob mhor en gaèlique):

Le nom « officiel » de la cornemuse écossaise est la great highland bagpipe (littéralement grand sac à tuyaux des highlands). La cornemuse écossaise a fait son apparition il y a près de 1000 ans, en Écosse bien entendu. Elle n’avait à l’époque qu’un seul bourdon ténor, le deuxième (ténor aussi) étant ajouté par les Irlandais et les Écossais, le troisième bourdon (basse) apparut entre le XVIIème et le XVIIIème siècle. Les bourdons de la cornemuse jouent tous les 3 un si b. Le levriad est diatonique (les notes de la gamme ne peuvent être altérées). Du fait de cette gamme diatonique (non tempérée), la cornemuse écossaise joue traditionnellement en si b majeur voire en mi b majeur, bien que les bourdons restent en si b. Cependant, les Bretons peuvent aussi joueur en si b mineur ou en mi b mineur en plaçant des scotchs sur le levriad, qui baissent la note concernée d'un demi-ton (voir les adaptations du biniou bras!). De plus, la récente invention des cornemuses en do permet de jouer en do mineur voire en sol mineur ou do majeur grâce aux nouveaux bourdons, et au la b grave transformé en sol. Des bourdons en fa et sol ont aussi été inventés mais sont encore peu utilisés. On rencontre la cornemuse écossaise en solo, mais surtout dans les pipe-bands répandus dans le monde entier. En Bretagne, on la trouve en couple avec la bombard, parallèlement au couple traditionnel bombard-Kozh, mais surtout dans les bagadou. La cornemuse écossaise reste cependant un instrument relativement limité en raison de ses bourdons qui obligent le joueur de cornemuse à ne jouer que dans certaines tonalités et du faible nombre de notes disponibles sur le levriad (9). De plus, du fait de son haut niveau sonore quasi-obligatoire, la cornemuse écossaise est difficilement utilisable dans les morceaux intimistes ou romantiques! Pour ce type d'intervention, mieux vaut utiliser la cornemuse irlandaise qui s'y prête de manière merveilleuse.....
 

                          Cornemuse 4

 

 

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Les Clans

 

 

                                                                                                

 

 

 

L'organisation de la société des Highlands en tribus dirigés par un patriarche remonte au moins au XII ème siècle.C'est à cette époque que ces tribus s'habillaient déjà d'une pièce de tissus au dessin spécifique,que l'on appelera plus tard le tartan . Le clan était né. Ainsi tout les membres devaient loyauté au chef du clan. En contrepartie,ce dernier devait assumer son rôle de leader et de protecteur.

Tous les membres du clan portaient le nom du chef, et devaient se tenir prêt à partir en guerre pour lui, souvent pour des terres ou du bétail. .Au fil des années,de nombreuses guerres éclatèrent                entre les différents clans. L'histoire de l'Ecosse est pleine d'anecdote à de sujet et les clans             ont toujours constitué une menace pour la monarchie. Les clans furent souvent actifs dans les révoltes ou soulèvements.Toutefois la défaite des clans lors de la bataille de Culloden en 1746 entraina des changements considérables.Le port des armes fut banni et les tartans - symbole même du clan - furent   interdits.

 

Le nom signifie "fils de Kenneth" ou, dans sa forme gaélique, MacCoinneach, "fils du bel homme". selon la légende, le clan d'origine celtique descendrait de la maison de Lorn, mais l'histoire ancienne de la famille demeure floue. Elle semble néanmoins s'être établie en 1270 dans la région d'Eilean Donan, puissante forteresse située à l'embouchure du loch duichLoch duich. Les campagnes du roi Haakon à l'ouest du pays étaient encore fraîches dans les mémoires, et malgré la défaite du roi norvégien à la bataille de Largs en 1263, la menace de nouvelles invasions restait intacte.

Ce qui explique que les MacKenzie furent enrôlés comme gardes du corps du roi et que Colin MacKenzie reçut des terres à Kintail. Les premiers témoignages fiables sur la famille remontent à 1427 : Alexander Ionraech, 7ème chef de Kintail, fut alors convoqué au Parlement par Jacques 1er. En 1491, le clan écrasa les MacDonald à Blair-na-Park Blair battleet, en 1513, John de Kintail soutint

 

Jacques IV àFlodden. Colin, 11ème chef, se battit pour Marie, reine d'Ecosse, à Langside

 

 

 

Langsideen 1568, mais reconnut Jacques VI l'année suivante.

 

 

 

Les MacKenzie devinrent Lord de Kintail en 1609, comtes de Seaforth en 1623 et comtes de Cromartie en 1702. A l'ouest, ils avaient toujours le contrôle d'Eilean Donan. Ils étaient aussi propriétaires du château de LeodLeod, achevé par Sir Rory Mackenzie après son mariage avec Margaret MacLeod. Grace à elle, Rory acquit le domaine de MacLeod à Lewis en 1616. Il devint l'un des baronnets de Nouvelle-Ecosse en 1628.

Les MacKenzie s'illustrèrent dans de nombreux domaines. sir Alexander MacKenzie (1764-1820) se fit connaître comme explorateur dans le nord-ouest du CanadaMckenzie. Le fleuve MacKenzie lui doit son nom. Alexander MacKenzie (1822-1892) fut le premier ministre libéral du dominion (1873-1878). Le romancier et dramaturge Sir Compton MacKenzie (1893-1972) est notamment célèbre pour le superbe Whisky Galore (1947)Sir compton. L intrigue se déroule aux Hébrides ; l'adaptation cinématographique de ce roman a connu un large succès sous le titre  de Whisky à gogo. Dans Rockets Galore, un autre roman situé aux Hébrides, Compton Mackenzie se moque de la résistance des insulaires face à l'installation d'un centre de lancement de missiles ...

 

 

 

Carte des Clans 

 

 Clan mac kenzie

 

 

TEXAS                            

 

Texas 1

 Texas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                TEXAS

 

 

GROUPE

Formé en 1986 à Glasgow  -              Genre : Rock, ballades

Le groupe pop rock Texas se       forme en 1986 à Glasgow en Ecosse. Il  se compose de Sharleen Spiteri (chant-guitare), de Ally Mc Erlaine (guitare), de   Johnny Mc Elhone (basse), et  Stuart Kerr (batterie) remplacé ensuite par  Richard Hynd. Le premier album du groupe Southside (1989) est aussitôt un succès, dépassé par le triomphe mondial du simple qui en est tiré : I Don't want a lover. Leur secret : une formation homogène à mi-chemin de la country et d'un rock bluesy à la Ry Cooder (L'auteur de la B.O. du film Paris-Texas). Le groupe est adulé en Ecosse, où il fait de nombreux émules, grâce à l'album Rick roads, dont les intonations rappellent les Byrds. En 1999, suite à l'album The Hush, le marché américain s'ouvre au groupe. Texas, qui a très bien compris les règles du marketing (seule Sharleen figure sur la couverture des albums), s'y engouffre avec délectation et un sens très sur de la mélodie qui fait mouche.

 

 

                          

       Concert complet à Barcelone   CLIC  !!!

 

 

Texas 001

 

 

 

 

                        Lover 007

 

                   I don't want a lover  CLICK !!!

 

 

 

 


 

     

 

                   Texas b

 

Texas a été formé en décembre 1985 par la chanteuse Sharleen Spiteri, le guitariste Ally McErlaine, le bassiste Johnny McElhone, ancien membre des Altered Images puis de Hipsway, et le batteur Stuart Kerr, ancien de Love And Money. Leur nom fait référence au film Paris, Texas de Wim Wenders, sorti en 1984. Leur première représentation a eu lieu en mars 1988 à l'Université de Dundee en Écosse. La chanteuse Sharleen Spiteri est l'égérie et le principal visage du groupe et participe à l'écriture de nombre de chansons, aux côtés de Johnny McElhone.

Le groupe s'est fait connaître en 1989 avec le single I Don't Want a Lover, extrait de leur premier album Southside. Ce dernier s'est vendu à deux millions d'exemplaires à travers le monde. Les albums suivants, Mother's Heaven (1991) et Ricks Road (1993), rencontrèrent moins de succès mais atteignirent malgré tout le Top 10 dans plusieurs pays européens. En 1997, l'album White On Blonde fut classé n° 1 au Royaume-Uni. Leur cinquième album, The Hush, sorti en 1999, se classa lui aussi à la première place des charts britanniques. Les deux singles In Our Lifetime et Summer Son parvinrent dans le Top 5 au Royaume-Uni et rencontrèrent un grand succès en Europe. En 2000, la compilation The Greatest Hits agrémentée de titres inédits se vendit à plus de cinq millions d'exemplaires. Le clip de In demand est l'occasion pour le groupe de créer une scène de tango pour le moins torride entre Sharleen, la chanteuse, et Alan Rickman, dans une station essence... Careful What You Wish For (2003) atteignit la 5e place des charts britanniques, mais les singles Carnival Girl et I'll See It Through ne purent égaler les performances de leurs prédécesseurs. Entre l'album Red Book, édité en 2005, et le dernier en date, The Conversation, sorti en 2013, 8 années se seront écoulées.

Sharleen Spiteri a été invitée à chanter avec Till Lindemann du groupe de metal industriel allemand Rammstein sur 'Stirb nicht vor mir (Don't die before I do)'.

                                                                             Summer son  CLIC  !!! 

                                             

 

                          Texas c

         

                                                                                               Mother heaven   CLIC !!!

                         

                       Mother heaven 002

Membres

 

Formation actuelle
  • Sharleen Spiterichantguitare et piano
  • Ally McErlaine, guitare principale
  • Johnny McElhone, basse
  • Eddie Campbell, clavier (depuis 1986 mais officiellement à partir de 1991)
  • Tony McGovern, guitare et chant (depuis 1998 mais officiellement à partir 1999)
  • Neil Payne, batterie (depuis 2003)
  • Michael Bannister, clavier, piano et chant (depuis 2005)
Anciens membres
  • Stuart Kerr, batterie (entre 1986 et 1990)
  • Richard Hynd, batterie (entre 1990 et 1999)
  • Mykey Wilson, batterie (entre 1999 et février 2001)
  • Steve Washington, batterie (entre février et août 2001)

 

 

                          I'm so in love with you   CLIC   !!!

 

Texas 3

  •  

Discographie

 

Singles

 

 

  • I Don't Want A Lover (1989), ressorti en 2001
  • Thrill Has Gone (1989)
  • Everyday Now (1989)
  • Prayer For You (1989)
  • Why Believe In You (1991)
  • In My Heart (1991)
  • Alone with You (1992)
  • Tired of Being Alone (1992)
  • So Called Friend (1993)
  • You Owe It All to Me (1993)
  • So in Love with You (1994)
  • Say What You Want (1997)
  • Halo (1997)
  • Black Eyed Boy (1997) : La chanson, dont la mélodie est inspirée de While My Guitar Gently Weeps du groupe Les Beatles, est un succès.
  • Put Your Arms Around Me (1997)
  • Say What You Want (All Day Every Day) / Insane (1998)
  • In Our Lifetime (1999)
  • Summer Son (1999)
  • When We Are Together (1999)

 

 

                                                      Say what you want   CLIC  !!!

 

                         Texas 6

  • In Demand (2000)
  • Inner Smile (2001)
  • I Don't Want a Lover (2001)
  • Guitar Song (2001)
  • Carnival Girl (2003)
  • I'll See It Through (2003)
  • Getaway (2005)
  • Can't Resist (2005)
  • Sleep (2006)
  • The Conversation (2013)
  • Detroit City (2013)
  • Dry Your Eyes (2013)
  • Start A Family (2015)

                    Texas 5


Getaway  CLIC  !!!

 

Texas 009

 

Black eyed boy   CLIC   !!!

 

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                                Fin de la première partie

 

 

Notre " reportage " étant trés " lourd informatiquement " nous l"avons divisé en deux parties .

 

Pour la seconde partie veuillez cliquez ci - aprés :  " La Belle Ecosse 2 "   CLIC   !!!  

 

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       Loch 

 

 

        Sur le chemin de Bonnie Prince Charly ...

 

 

 

 

 

             

                                                      GLENFINNAN MONUMENT         

                                                                                

   

                         

                         

 

 

                                    Réalisation 

 

 

 Jean - Paul Scotland 002 Perrier

 

                  Correspondant du journal " Scotman d'Edinburgh " , membre du "Scottish national party " dansant le Ceildish dans un car park de Fort William .

 

 

 

                         Sir Sean Connery                                                    

 

 

                                          Sean Connery Kilt Photos et images de collection - Getty Images

 

            " Yes to the independence , three times YES !!! "

 

 

 

           

            

 

 Scot 101  

 

     

 

 

 

                          

                                     Ecosse 3

 

 

 

 

 

 

 

 

                              

                        Thistle 1    C'est quoi l'Ecosse ?    Thistle 1      

 

 

                   Mort de Sean Connery : les hommages émus de Daniel Craig et des stars

 

 

Blair castle 1

 

                     

        L'Ecosse ... heureusement pour elle n'est ni la Costa Brava ni la Côte d'Azur ; heureusement pour elle que tous les juilletistes et aôutiens avides de soleil assommant et d'esprit " people " vont dans le sud ... D'ailleurs ici , d'Edimbourg à Fort William , d'Inverness à Gretna Green , de Sterling au Loch Ness ils s'ennuieraient ...

 Pourtant je vous assure que les écossais  n'ont pas l'esprit pincé et ne portent pas de soutane ; les " boites " ici sont     " Public " on les appelle les " Pubs " , des endroits où les gens se rencontrent et fêtent la vie ; tenez ,venez à Fort William , dans mon église à moi ,au Ben Nevis pub où débutèrent les Dire Straits

                     Dire straits 1 

 

  

         

 

Vous serez surpris par la convivialité des gens qui ne vous demanderont que d'étre " cool " et respectueux des autres , de tous les autres  . D'abord étonnés vous ne mettrez pas longtemps à jeter votre réserve aux orties et vous chanterez  Local Hero Clic !!!      en communion avec vos voisins quand onze heures sonneront , c'est la coutume ici et , français , il vaut mieux la suivre ...

 

    Really scotland                      

.                                                                

   

                   Voilà , en attendant votre visite , mais ne venez pas trop nombreux , je vous invite à regarder ci - aprés mon reportage ; je l'ai réalisé avec application , joie et émotion .

 

                   Tous les moments que je passe du côté de Fort William sur les bords du Loch Linnhee sont heureux , alors pour vous aussi peut étre un jour , peut étre ...

 

                                                 Bonne lecture     Jean - Paul     Smiley a

 

 

                                                                  

 

                            

 

                            

 

       " Ye , Jacobite by name "   CLIC !!!

 

 

    Scotland 014

.

 

 

 

                                                  ForWilliam   

 

 

 

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                                                                                               et son Ben Nevis...

 

    

 

                                                                                 

 

                                                     Résultat de recherche d'images pour "fort william"     

 

 

 

                                    ... que de Veyras Fernand peut voir enfin ...

                            

 

 

                      

 

                                  

 

            Bonjour belle Ecosse

 

 

                                et jolies danseuses de Ceildish

                                       

                                

 

                                                                                      artifice 47

 

 

                                                                Ceil

 

 

 

                                   artifice 47                                               artifice 47                      

 

 

             

                                                                          Our Bonnie Prince Charlie for ever

 

                                      Bonnie a cheval

 

                                                                                   " Forward for our Freedom !!! "

 

 

                                                                       N'était - ce qu'un rêve ?

 

 
 


Nous sommes le 16 avril 1746. Moins d’un an plus tôt, l’héritier de la dynastie des Stuart, le prince Charles Edward – affectueusement surnommé Bonnie Prince Charlie – a mis le pied sur le sol écossaisBonnie 101, après des années passées en exil en Europe. Il compte bien rendre le trône à son père, le «Vieux prétendant», Jacques François Stuart. Le discret petit canot sort de la brume et  accoste en août 1745 sur les rives des eaux noires et mortes du détroit d’Arisaig. A son bord, le Prince et seulement sept fidèles.
 
 
                                                   Bonnie 105

De rudes gaillards du clan MacDonald, que l’on imagine volontiers hirsutes et musculeux, sont là pour accueillir celui qu’ils reconnaissent comme l’héritier légitime du trône d’Écosse.
Qui envoie des messagers à tous les clans, leur demandant de se rassembler dans la verte vallée de Glennfinnan. Le 19 août, la campagne résonne des sons lancinants des cornemuses. Les clans acclament leur prince qui a revêtu le tartan Stuart et entreprend, un brin théâtral, d’escalader, en compagnie de deux joueurs de bagpipe, la colline la plus proche pour y planter son étendard royal dans l’herbe grasse.

bonnieprincecarlie.jpg.

Quatre jours plus tard, l’armée hanovrienne envoyée pour mater la rébellion naissante est laminée en cinq minutes par la terrifiante charges des 2000 Highlanders, sabre au clair, qui met en déroute les troupes inexpérimentées du général commandant les forces gouvernementales en Écosse, Sir John Cope.
Gonflée d’orgueil et de recrues, l’armée de Charles entreprend de marcher sur Londres avant de se raviser. L’hiver guette et mieux vaut se retirer en terrain ami, dans les Highlands, avec les armées hanovriennes à ses trousses.
Quelques mois plus tard, c’est le choc final à Culloden. Sous des trombes d’eau, sur un terrain devenu tourbière, 5000 Écossais se heurtent aux 8000 hommes du duc de Cumberland. Ces derniers sont très bien équipés, disciplinés, avec dans leur rangs des mercenaires allemands.La stratégie des Highlanders, quoique ne manquant pas de panache, est sommaire : provoquer l’ennemi en soulevant son kilt, charger à l’épée et à la hache en hurlant, puis s’abriter des contre-attaque de la cavalerie derrière les petits murets qui parsèment le champ de bataille. A cette faiblesse tactique s’ajoute un sens de la discipline toute écossaise, chaque chef de clan entendant mener ses hommes comme il l’entend.

Aussi, lorsque le clan Cameron, face aux canonnades, entreprend sur un coup de tête de charger, le reste de la troupe suit, sans aucune coordination. La bravoure ne fait pas tout, et les hommes du Nord tombent sur la lande nue, fauchés par la mitraille. Ou s’empalent sur les baïonnettes des « manteaux rouges ».
culloden1.jpgLa charge de la cavalerie anglaise débande définitivement l’armée jacobite, qui bat en retraite. Les dragons de «Cumberland le boucher» massacrent blessés et prisonniers. Premier acte d’une vague de répression sanglante en Écosse, qui fera des dizaines de milliers de victimes. Le système des clans vole bientôt en éclats tandis que le port du kilt est interdit en 1747.



Bonnie Prince Charlie a perdu. Près de la moitié de ses soldats sont morts, les mirages de restauration et d’indépendance  de dissipent. Contraint de se déguiser en servante irlandaise, il se cache plusieurs mois jours  dans l’ouest des Highlands et dans l’archipel des Hébrides. Avant que l’ennemi héréditaire de l’Angleterre, la France, n’arrive à l’exfiltrer en l’embarquant à bord de L’Heureux
culloden2.jpglà même où il avait mis le pied sur le sol écossais un an et cinquante-six jours plus tôt…

                                                                                                                                                  

                                                                                             à    Glenfinnan

 

Le pont sur lequel la ligne de chemin de fer " Jacobite railways " mène à Oban ... au second plan la statue de " Bonnie Prince Charlie " devant la plage où il débarqua pour son épopée en 1845 puis le Loch Shiel s'enfonçant dans les Highlands protectrices ...

 

            Loch shiel

 

               

                                            

                          The jacobite 009

 

 

                                          Deux partisans de Bonnie sur ces lieux mémorables et éternels

 

                      Us scottish

 

                                        My Scotland for more than Ever

 

 

                                                                 Flower of Scotland

 

  cliquez sur l'image

                                                                                                                                                               

                          Scots 002                                     

 

 

 

                     Paroles de " Flower of Scotland "


La version proposée, la plus courante, est celle chantée par les Corries.

                                                             



O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

The Hills are bare now,
And Autumn leaves
lie thick and still,
O’er land that is lost now,
Which those so dearly held,
That stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

Those days are past now,
And in the past
they must remain,
But we can still rise now,
And be the nation again,
That stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

O Flower of Scotland,
When will we see
Your like again,
That fought and died for,
Your wee bit Hill and Glen,
And stood against him,
Proud Edward’s Army,
And sent him homeward,
Tae think again.

 

 

 

 

 

 

 

   

  Ô Fleur d’Ecosse
  Quand reverrons-nous
  Les hommes dignes
  Ceux qui se sont battus et sont morts pour
  Tes minuscules collines et vallées
  Et se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Les collines sont désertes à présent
  Et les feuilles d’automne
  gisent en recouvrant d’un manteau épais et silencieux
  un pays aujourd’hui perdu
  Si chèrement défendu par ces hommes
  Ceux qui se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Désormais, ces temps sont du passé
  Et dans le passé
  ils doivent demeurer
  Mais nous pouvons encore nous lever
  Et redevenir cette nation
  Qui s’était dressée contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

  Ô Fleur d’Ecosse
  Quand reverrons-nous
  Les hommes dignes
  Ceux qui se sont battus et sont morts pour
  Tes minuscules collines et vallées
  Et se sont dressés contre lui
  Le fier Edouard et son armée
  Et l’ont renvoyé chez lui
  Pour qu’il y réfléchisse à deux fois.

 

 

 

 

 

 

 

 

          Flower of Scotland   CLIC !!!

 

Corries 005

 

 

 

            Bonnie 100                                                                                                                         Bonnie 102  

 

 

                       Fort William  High street

 

                        The Ben Nevis pub

 

         Ben nevis twice

                                                      

 

 

 

                              

 

 Lys field      La Auld Alliance        Thistle 2 

 

                                       

              Hauld 1

 

 

  

 

                                          France Coeur Ecosse

                                                                           

 

  

 Hauld 2

 

 

 

 

                                                       Robert Burns

 

 

 Le poéte de tous les écossais

 

 

Robert burns 1
 
 

                                    

 

    My Heart's in the Highlands                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

                                    


        My heart's in the Highlands, my heart is not here
     My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
   A-chasing the wild deer, and following the roe-
 My heart's in the Highlands, wherever I go!     

    

Deer


  Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birthplace of valour, the country of worth! 
Wherever I wander, wherever I roam,                
The hills of the Highlands for ever I love.          

       
 

 Valley 2


     My heart's in the Highlands, my heart is not here
    My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
  A-chasing the wild deer, and following the roe-
  My heart's in the Highlands, wherever I go!       

 

Nevis 1


        Farewell to the mountains, high-cover'd with snow,
  Farewell to the straths and green valleys below,
  Farewell to the forests and wild-hanging woods,
   Farewell to the torrents and loud-pouring floods! 

 

 

                                         Robert Burns

 

 

 

The poet Robert Burns lived not long after the Jacobite Uprising of 1745/46. Following the conflict, many songs were written, usually in support of the Jacobite cause. But a few were written putting the government/Hanoverian point of view. When Burns was putting together a collection of songs he had found while going round Scotland, he found one of these and wrote his own version. While Burns had expressed sympathy for the French Revolution, he clearly had no liking for the Jacobites.

 



                                            Ye Jacobites by name, now give an ear, give an ear,
                                            Ye Jacobites by name, give an ear;
                                            Ye Jacobites by name,
                                            Your fautes I will proclaim,
                                            Your docrines I maun blame - you shall hear!

                                            What is Right, and what is Wrang, by the law, by the law?
                                            What is Right, and what is Wrang, by the law,
                                            What is Right, and what is Wrang,
                                            A short sword and a lang,
                                            A weak arm and a strang, for to draw!

                                           What makes heroic strife, famed afar, famed afar?
                                           What makes heroic strife, famed afar?
                                           What makes heroic strife?
                                           To whet th' assassin's knife,
                                           Or hunt a Parent's life, wi' bluidy war!

                                          Then let your schemes alone, in the State, in the State!
                                          Then let your schemes alone, in the State!
                                          Then let your schemes alone,
                                          Adore the rising sun,
                                          And leave a man undone, to his fate.

 

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 Floods

 

 

 

 

  

           Thistle 2   Sir Sean Connery  Thistle 2

                                                                 

 

                                " L'écossais "

 

                                                             

   Ecossais s

                     

  

 

 

 

Sir Sean Connery est une des figures emblématiques de l'Ecosse. Né à Edimbourg en 1930 (le 25 août pour être précis), il grandit dans un milieu ouvrier et doit commencer à travailler, pour aider sa famille, dès l'age de 8 ans. A 17 ans il s'engage dans la marine où il se fera faire deux tatouages dont l'un s'appelle Scotland Forever ! Après trois années de service, il quitte l'armée suite à un problème de santé et fera alors de nombreux petits boulots, comme livreur, maçon ou encore vernisseur de cercueils !!

Lors d'un concours de culturisme, on lui propose un petit rôle dans une pièce de théatre, nous sommes en 1951 et c'est le début d'une carrière extraordinaire pour cet écossais alors agé de 21 ans. Ses premier pas au cinéma, Sean Connery les fera en 1955 dans Geordie de Franck Launder et au bord du volcan de Terence Young en 1957. Terence Young retrouvera Sean Connery pour le premier James Bond de la série notamment. En 1961, justement, Sean Connery participe au concours organisé par le London Express pour trouver l'acteur qui incarnera James Bond l'agent 007 imaginé par le romancier Ian Fleming.

Sean Connery remporte le concours et va incarner l'agent secret le plus connu au monde aujourd'hui, à six reprises. En 1963 c'est James Bond contre Dr No avec la sublime Raquel Welsh, en 1964 c'est Bons baisers de Russie, en 1965 on retrouve Sean Connery dans Goldfinger (peut-être le meilleurs opus de la série), Opération tonnerre en 1965, puis On ne vit que deux fois en 1967, et enfin en 1971 Les diamants sont éternels. En sus de ces six productions officielles, il refera une apparition en tant que 007 dans un remake d'Opération tonnerre qui s'appellera Jamais plus jamais.

Beaucoup d'amateurs de 007 pensent que Sean Connery reste encore aujourd'hui le meilleur Bond de tous les temps. En fait James Bond colle comme une seconde peau à l'acteur écossais, mais sa carrière ne se limite pas à cette série. On retrouve Sean dans de nombreux films comme Pas de printemps pour Marnie d'Alfred Hitchcock ou Un pont trop loin de Richard Attenborough mais aussi dans des grands succès cinématographiques comme Le nom de la rose de Jean-Jacques annaud, le troisième volet de la saga des Indiana jones avec Steven spielberg, ou encore A la poursuite d'Octobre rouge tiré du roman de Tom Clancy où il joue le rôle d'un commandant de sous-marin russe fonçant sur les Etats-Unis.

Malgré son incontestable talent, Sean Connery ne connaîtra qu'une fois les honneurs des Oscars pour son rôle dans les Incorruptibles de De Palma. enfin quand à sa filmographie, difficile de ne pas citer Highlander avec Christophe Lambert, non pas pour la qualité du film (chacun à son avis), mais pour le clin d'oeil, puisque lui l'écossais d'origine joue sur ses propres terres d'Ecosse.

En 2004, il confie au journal écossais, the Scotman, son souhait de faire une pose dans sa carrière d'acteur. Sean Connery vit alors enSean Connery défenseur de l'Ecosse autonome Espagne (Bahamas) avec sa dernière épouse, la française Michelle Roquebrune. Steven Spielberg proposera à Sean un rôle dans le quatrième film de la série des Indiana Jones mais ce dernier refusera en précisant que "la retraite c'est trop cool". En fait si l'on peut penser aujourd'hui, que nous ne verrons certainement plus Sean Connery dans de nouveaux films, on risque de le voir plus souvent dans son rôle politique.

Depuis 1990, l'acteur écossais est un des principaux membres du Scottish National Party et milite encore activement pour une cause qui lui est chère, l'indépendance de l'Ecosse. On peut penser que son militantisme nationaliste repoussa son anoblissement qui eut lieu le 5 juillet 2000. En 2009, ce fut également l'ambassadeur de l'Ecosse pour le Homecoming.

 

 

 

 

                                      Sir sean 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                  Chardonssss     

 8 - LE CHARDON 
 
 
 
Depuis plusieurs siècles déjà, l'Ecosse a pour emblème le chardon. 
                       Résultat de recherche d'images pour "thistle"  
 
Comment cette plante a-t-elle pu devenir représentative de tout un pays ? Après tout, la bruyère, elle aussi très présente en Ecosse, aurait pu être retenue. D'autant que cette dernière était associée à la tourbe, indispensable pour le feu, et permettait d'obtenir de la teinture naturelle pour les tartans. L'explication date de la période des invasions vikings, à l'aube du second millénaire.
 
                          Thistle yes
 
 
Une nuit, alors qu'un groupe de guerriers écossais se reposaient au beau milieu d'un champ, plusieurs assaillants vikings décidèrent de profiter de l'obscurité pour les surprendre. Pour cela, ils retirèrent leurs chaussures, et se mirent à ramper. Leur ruse aurait certainement été couronnée de succès, si sur leur route ne s'étaient dressés quelques chardons... Un des chefs Vikings eut le malheur de poser le pied dessus et poussa aussitôt un véritable cri de douleur, qui eut pour effet de réveiller toute la troupe. Celle-ci repoussa sans difficulté l'assaut. Dès lors, le chardon fut considéré comme le gardien de l'Ecosse, le "Guardian Thistle". Jacques III d'Ecosse fut le premier à utiliser cette plante pour emblème au XV siècle.
 
 
 

   

 

 

 
                                           Afficher l'image d'origine                         
 
 

                                                   

 

    Madame de Sévigné écrivait " Il n'y a qu'à aller en Espagne pour ne plus avoir envie d' y avoir un château " ... je ne sais pas ce qui provoqua cette réaction de notre éminente écrivaine envers le pays ibérique que je ne connais pas mais pour ce qui concerne les châteaux écossais j'en posséderais bien un ...

 

 

 

                              

       

Quand il entend le mot " Ecosse " un continental pense aussitôt à "  Monstre du Loch Ness " , " Golf " , " Cornemuses " ou " Châteaux " ... nous traiterons les trois premiers sujets séparément ci - aprés ; quand aux châteaux  , nous les découvrirons tout au long de notre voyage et il y en a !!!

 

 

                                 Tout d'abord voici          Eilan Donan Castle

 

 

                              Scotland 3

 

                                                    

                                           Eil 1

 

 

                                     

                                          Eil 2

 

                                                  Eil 3

 

        Eil 4                                                                

 

           Eil 5                                                                

                                           

                     

 

                                              Eil 7

                                                               Eil 8

 

 

                                                    Eil 6

 

 

On dit de lui qu'il est le château le plus photographié d'Ecosse. A voir le nombre de photographes professionnels lors des couchers de soleil, on peut effectivement le penser.

 

 

 

 

                                                   Pour les français ( en particulier )

 

 

 

  Trois définitions qu'ils oublieront trés vite c'est sûr ...
 
 
 
 
       Royaume Uni  ( United kingdom ) : Réunion de l'Ecosse , de l'Angleterre , du Pays de galles et de l'Irlande du nord ( Ulster )
 
   
 
 
   Grande Bretagne ( Great Britain ) : C'est le Royaume uni diminué de l'Irlande du Nord
 
 
 
 
   Et l'Angleterre c'est l'Angleterre tout simplement ...
 
 
 
 
   Les 3
 
 
 
 
              Ainsi donc les écossais , les anglais , les gallois et les irlandais du nord sont dans le Royaume Uni mais les irlandais ne sont pas des Grands Bretons . .. enfin compris les français ?
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

                        Chard   Mais il nous faut prendre notre départ  Chard

                                          pour l'histoire et la vie de ce pays

 

 

                                                       hors du temps "

 

Phileas

                                                                                                      

 

 

 

                                                                                                                                 Round

... 

 

 

                                                                                                                   In the air

 

 

 

                                                                                                   In the air

 

 

 

                          Nous verrons dans l'ordre ou le désordre  :

 

 

   Les châteaux

Castle 1  Castle 2  Castle 3  Castle 4

 

 La tentative d'invasion de l'Ecosse par les romains

Rom 1      Roma 1       Roma 1   Roma 1   Roma 1   Roma 1

  

  L'histoire de l'Ecosse

Hist 1   Hist 2   Hist 3  Hist 4 

 

    Les éternels écossais

Scot a  Scot b  Scot c   Scot d

 

    Le Golf

Gol 1   Gol 2   Gol 3  Gol 4

 

    Les Highland games

High 1  High 2  High 3  High 4

 

    The Jacobite train

Jac 10  Jacobite b   Jacobite c   Jacobite d   Jacobite train 1

 

    Edinburgh

  Ed 10   Ed 11   Ed 12   Ed 13

 

  Les artistes et groupes écossais

 

Texas c             Dire 12              Rod 4           Trav 2           

 

Le Loch Ness

Loch a   Loch b   Loch c   Loch d   Loch for ever

 

 

       

 Scot i am

 

 

 

 

 

 

               Le monde quand les romains rêvèrent de conquérir l'Ecosse

 

             Roma

 

 

 

 

                   Once upon a time ...

 

     

 

                                           Arrivée des Romains devant les " cliffs " d'Angleterre

 

 

;                                           Pictes ils arrivent

 

 

 

                                     ils y débarqueront et  la conquéront  avec perfidie mais pour l'Ecosse ...

 

 

                                                              ce sera une autre paire de manches !!!

 

 

                                                                 Paf

 

 

                                                  

 

        

 

                           Les romains efféminés et comme les français bavards et prétentieux

 

[IMG : SOLDAT ROMAIN]

 

envahirent et soumirent par traitrise le " pays des Angles et de la pluie " " mais des  sauvages 

 

Pictus

,

" résistants " de premier ordre , courageux et efficaces les arrêtèrent durement au nord , leur faisant passer pour longtemps le goût des pâtes et du Bel canto ...

 

 

Et nous voici en Ecosse méridionale au début de notre ére , du côté de Chollerford ...

 

                                                      Afficher l'image d'origine

 

 

 

         " Venez gentils romains des hommes vous attendent  !!! "

 

                                                                 Scotty

        Pour se donner un semblant de tranquillité les occupants latins las de subir des " raclées " décidérent de construire un mur ... un mur qui ne gêna pas les Pictes et les Scots qui le passérent comme ils voulurent  en s'amusant de la bêtise et de la niaiserie des futurs italiens .

 

    

                                                   

 

 

                       Le mur édifié par Rome

 

 

Io Caesar imperatore di Rome vi dico " la sote ne é gettato "  ( Moi César empereur de Rome je vous dis " le sort en est jeté " )

 

             Cesar 1     

  

 

                  Et nous habitants des Hautes Terres nous te répondons :

" A propos de sort on t'en réserve un trés intéressant chère mademoiselle !!! "

 

                                          Pictes 10

 

 

 

 

 

 Après la conquète de l'Angleterre (env. 55 av. J.-C.) par Jules César, les Romains n'ont pas réussi à   pacifier l'Écosse. Ils se sont retranchés derrière le mur que l'empereur Hadrien fit édifier vers 120 après J.-C., sorte de muraille de Chine à faible hauteur qui réussit plus que mal à contenir  les Pictes jusqu'en 364. 

 

                                                                                               Hadrien

 

                                                                          Hadrian wall 003

 

 

        Cliquez sur l'image pour un film  sur le mur

 

Le mur

 

 

               " Venite , venite cari romani vi si aspetta !!! "

 

                        ( Venez , venez chers romains on vous attend !!! )

 

 
Pictes 6
 
 
 
 
 
 
   Les romains construisirent deux murs sur toute la largeur de la terre ferme pour empêcher les " hardes du Nord " de dévaster l'Angleterre .
 
    Tout d'abord  à partir de l'an 122  fut construit le " mur d'Hadrien " ; situé en Angleterre du Nord nous le traitons ici dans notre page réservée à l'Ecosse car la cause de l'ériction de ce mur fut le comportement des habitants de l'Ecosse , les Pictes et les Scots , qui par leurs velléités permanentes menaçaient l'ordre et l'existence mème de la colonie romaine  .

 

 

Text Resizer Text Resizer

 

Si la Chine a sa Grande Muraille, l’Europe aussi a sa fortification géante qui court d’un bout à l’autre d’un pays. Elle fut construite par les Romains, à la limite nord de leur Empire, en Angleterre C’est l’empereur Hadrien qui est à l’origine de cette impressionnante construction initiée en 122 après J.-C.

 

       

 

Le mur d’Hadrien, avec ses 4,5 mètres de haut et ses 2,7 mètres de large,Hadrian wall 008 s’étend sur 117 km. Il commence à l’est du fleuve Tyne jusqu’au Solway Firth à l’ouest et longe au sud la frontière actuelle entre l’Angleterre et l’Ecosse. Il s’agit de l’un des derniers vestiges du passage des Romains dans cette région.

Coupant littéralement l’île principale du Royaume-Uni actuel d’ouest en est, ce mur devait protéger le sud de l’île des attaques des tribus calédoniennes de l’actuelle Écosse. Contrairement à ses prédécesseurs, l’empereur Hadrien pensait en effet que même ce puissant empire devait être délimité.

 

Romais

 

Le mur a marqué le nord de l’empire romain en Grande-Bretagne pendant très longtemps, et c’était également la plus belle et la mieux fortifiée des frontières de l’empire. En plus de son utilisation comme fortification militaire, on pense que les portes du mur auraient également servi de postes de contrôle pour la perception de taxes sur les produits importés.

 

       

 

Une importante partie du mur existe toujours, en particulier dans la partie centrale et le mur est encore praticable à pied sans danger. C’est aujourd’hui l’attraction touristique la plus populaire du nord de l’Angleterre. En 1987, l’UNESCOl’a inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

 

                                                     Fort - Garnison

 

                  dans son état actuel

 

                                              Hadrian wall 005

 

                                                      Vers l'an 200

 

                                         Hadrian wall 010

                      

 

                                                                 Dans un fort romain ...

 

                                                                                 cliquez sur l'image ci - dessous

 

                                                                    

 

 

En réalité, pas moins de deux fortifications traversant la Grande-Bretagne furent construites par les romains à la même époque, la seconde étant le Mur d’Antonin, dans l’actuelle Ecosse. Le Mur d’Hadrien est le plus connu des deux en raison de ses ruines encore visibles aujourd’hui. Et pourtant, il n’est construit qu’en pierre et en tourbe, les deux matériaux immédiatement disponibles aux alentours de cet imposant chantier.

 

 

 " Pas de quartiers pour ces efféminés du Latium et nous mangerons du steack de cheval à midi foi de Scots et de Picts !!! "

 

Pictes 1

 

 

La construction a donc débuté au cours de l’année 122 après J.-C. et fut achevée pour la plus grande partie en six ans. Tout commença à l’est pour progresser petit à petit vers l’ouest, avec les soldats des trois légions occupant la province de Bretagne qui suivaient et participaient aux travaux. L’itinéraire choisi suivait en grande partie la route de Stanegate menant de Luguvalium (aujourd’hui Carlisle) à Coria (Corbridge), où se trouvaient déjà alors un certain nombre de forts, dont Vindolanda. Nous en reparlerons à l’occasion d’un prochain article.

Le plan initial du Mur d’Hadrien prévoyait la formation d’un fossé au milieu duquel le mur serait érigé. Il devait être jalonné de 80 petits forts constituant autant de portes pour franchir la fortification. Placés à distance égale d’un mile romain (493 mètres), ils devaient être habités par quelques douzaines de soldats chacun. Cependant, très peu de ces forts sont espacés exactement d’un mile romain l’un de l’autre. Les architectes ont en effet dû s’adapter aux contraintes du paysage, mais aussi augmenter la concentration de forts pour améliorer la communication entre les troupes au niveau des forts importants de Stanegate, au sud.

 

 

 

 

Romains 2

 

                                                               Picts sibe

De la roche calcaire locale fut donc utilisée pour la construction, bien que certains forts aient également été faits de bois et de terre à l’ouest d’Irthing. Les tourelles étaient quant à elles toujours faites en pierre.Lemur 2 Ces dernières pouvaient avoir trois designs différents, dépendant de la légion romaine les ayant construit. Des inscriptions référant à la Seconde, la Sicième ou la Vingtième Légion nous indique laquelle d’entre elle fut impliquée dans la construction de telle ou telle structure. Toutes avaient cependant la même surface interne de 4,27 mètres carrés.

 

 

       

 

 

La construction fut divisée en sections de 8 kilomètres de long. Un groupe de chaque légion devait excaver les fondations  et construire et forts et tours avant que d’autres groupes ne suivent pour relier ces différentes structures entre elles pour former le Mur en lui-même. Mais très tôt durant la construction, la largeur du Mur fut réduite à 2,5 mètres ou parfois même moins (1,8 m). On appelle la section alors construite le “Mur Etroit” (the “Narrow Wall”). Celle construite précédemment, plus large, fut baptisée “Broad Wall” (le “large mur”). Ces différences ont grandement aidé les archéologues à comprendre la chronologie de la construction du Mur d’Hadrien.

Après quelques années, il fut décidé que de 14 à 17 (les sources divergent) forts majeurs seraient ajoutés le long du mur, incluant celui de Vercovicium (aujourd’hui Housesteads) et Banna (Birdoswald), chacun abritant entre 500 et 1000 troupes auxiliaires (aucune légion n’était postée sur le mur). L’extrémité est du mur fut ensuite étendue de Pons Aelius (aujourd’hui la ville de Newcastle) jusqu’à Segedunum, dans l’estuaire de la rivière Tyne. Certains des forts les plus gros, comme celui de Housesteads dont sont issues la plupart des images illustrant cet article, furent construits par dessus les fondations de forts et tourelles plus petits, démontrant le changement de plan.

 

 

 

 

" Nos descendants s'occuperont des anglais , nous on régle l'affaire romaine et à notre façon !!!  "                          

 

Scots 3

 

 

Une fois tout ceci achevé, le Vallum fut enfin construit du côté sud du Mur d’Hadrien. Ce monticule de terre massif fait office de rempart naturel géant courant lui aussi d’ouest en est à travers tout le nord de l’Angleterre. D’abord envisagé comme plus ancien que le mur, il fut prouvé que sa construction arriva en second.

 

       

 

 

L’ensemble formait ainsi une barrière censée protéger l’Empire Romain d’attaques en provenance de peuples des pays conquis par le prédécesseur d’Hadrien, l’empereur Trajan. Mais en dépit de sa soif d’ordre, Hadrien a très probablement fait construire son Mur comme symbole de la puissance romaine, à la fois dans la Bretagne occupée et à Rome.

 

Lemur 1

Il faut savoir qu’aux origines de l’Empire, les frontières étaient principalement marquées par des structures naturelles ou par des zones fortifiées et grandement militarisées. Les routes militaires marquaient également souvent des frontières, avec des forts et des tours de signalisation réparties tout du long. Il fallut attendre le règne de Domitien pour que la première frontière solide soit construite, en Germanie Supérieure, avec une simple clôture. Hadrien développa l’idée, redessinant la frontière Allemande avec une palissade de bois continue. Bien que de telles défenses n’aient pu repousser une quelconque invasion stratégique, elle avaient le mérite de marquer physiquement la limite du territoire romain tout en permettant de voir plus facilement qui traversait la frontière et où.

 

 

 

 

Dans le même ordre d’idée, le Mur d’Hadrien a en fait principalement été construit pour empêcher l’entrée de petites bandes de contrebandiers tout en  réduisant l’immigration en provenance du nord. Il n’aurait pas pu servir de ligne de front en cas d’invasion majeure.

Dans les années qui suivirent la mort d’Hadrien en 138, le nouvel empereur Antoninus Pius abandonna presque complètement le mur, ne le laissant occupé qu’en guise de support, et débuta la construction d’un nouveau mur environ 160 kilomètres plus  au nord. Ce Mur d’Antonin d’une longueur d’un peu moins de 61 kilomètres avait significativement plus de forts que le Mur d’Hadrien, mais Antoninus fut malgré tout incapable de conquérir les tribus vivant au nord. Quand Marc Aurèle devint empereur à son tour, il abandonna ainsi le Mur d’Antonin pour se reconcentrer sur le

                            

sur le Mur d’Hadrien en tant que barrière défensive principale en 164. Il resta occupé par les troupes romaines jusqu’à leur départ de Grande-Bretagne à la fin du 4ème siècle

 

                                      

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                 .Romains 3                             Romains 3                   

 

 

 

                                                   " Adieu les yeux clairs des  belles écossaises , snif snif ,

        

 

                               Belles ecossaises                         Belles ecossaises 

 

 

                                                                                                                      et bonjour la Mama " 

 

Mama

 

 

 

En 410, l’administration romaine et ses légions étant parties en chantant

 

 

                                                       Paf

 

 

la Grande-Bretagne se retrouva avec ses propres défenses et son gouvernement. Certains anglais qui n’avaient probablement nulle part ailleurs où aller restèrent cependant vivre près du mur . C’est ainsi que le mur traversa les siècles, bien qu’il ait affronté plusieurs batailles entre temps et que ses pierres furent réutilisées pour la construction d’autres bâtiments locaux. Un phénomène qui se poursuivit jusqu’au 20ème siècle, après un vaste pillage au 18ème siècle pour l’édification du réseau routier du nord de l’Angleterre. On doit le salut des parties survivantes du mur à John Clayton, un notaire de Newcastle.

 

 

 
                                                                                        
 

 

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                                                       De Saint Colomba à nos jours

 

 

 
 
Pic 10
 
 
 
563 : Saint Colomba Saint colombans'installe dans l'île d'Iona. Iona
 
 

 

 .

En 563, saint Colomba d’Iona ou Columcille, exilé d'Irlande, a fondé un monastère sur l'île sous le double patronage de Conall mac Comgaill, roi de Dal Riada, et de Brude mac Maelchon, roi des Pictes. Sa communauté connut une belle évolution, comme en témoignent les croix savamment sculptées et les pierres tombales, mais fut décimée par les invasions nordiques au VIIIe et au IXe siècles.

De là, partit la christianisation de l'Écosse. La communauté fut dirigée pendant une centaine d'années par des princes abbés issus comme le fondateur de la dynastie irlandaise du Cenél Conaill .

Vers 580, il quitta l'Irlande en compagnie du futur saint Gall et parcourut l'Europe Occidentale, entre Meuse et Rhin et jusqu'en Germanie, accepté, refusé, repoussé, mais toujours fondateur d'abbayes dont le rayonnement sera l'un des éléments les plus dynamiques de l'évangélisation durant l'ère mérovingienne.

 
843 : Fusion des royaumes des Scots et des Pictes sous le règne du roi scot Kenneth Mac Alpine. Kenneth 3
 
XIe siècle : Le royaume des Scots (Scotland) s'étend sur tout l'ouest du pays mais les Norvégiens dominent les îles. Sous le règne de Malcom III l'unité religieuse chrétienne se réalise. Malcolm
 
XIIe siècle : David Ier favorise l'éclosion de la féodalité et l'installation des monastères. Guillaume Ier le Lion pacifie et organise le royaume mais doit rendre hommage au roi d'Angleterre Richard Cœur-de-Lion à la suite de la défaite
 
d'Alnwick. Alnwick
 
 en 1174Guillaume Ier d'Écosse  fut capturé alors qu'il était à l'extérieur des murs, lors de la bataille d'Alnwick (en). Eustace de Vesci (e) seigneur d'Alnwick, fut accusé avec Robert Fitzwalter (en) d'avoir monté un complot contre le roi Jean d'Angleterre en 1212. En réponse, ce dernier ordonna la démolition du château d'Alnwick et de Baynard's Castle (en), un autre château qui était le fief de Fitzwalter. Cependant, à Alnwick, ses instructions ne furent pas concrétisées
 
 
XIIIe siècle : Alexandre III reconquiert les îles de l'ouest par le traité de Perth (1266). 
 
1296 : Édouard Ier d'Angleterre Edouard premierlance plusieurs campagnes pour conquérir l'Ecosse. Menés par des chefs comme William Wallace, James Douglas ou Robert Bruce, James douglasles Écossais résistent à l'envahisseur. 
 
 
 
                          27 Septembre 1297
 
Victoire de William Wallace au pont de Sterling
 
 
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                      Stirling
 
 
 
 
 
 
 
 
                   Stirling 001
 
 
 
 
1314 : Victoire

 Bannockburn

 

 

Bannockburn 2

 

 

Dukey  La victoire du peuple écossais  Dukey

 

L'inévitable conflit :

Six mois après l´exécution de Wallace, le 11 février 1306, Robert de Bruce tue son rival pour le trône d´Ecosse, John Comyn. Il se fait couronner roi le 25 mars. Edouard déclenche aussitôt la levée de son armée du Nord. Une avant-garde anglaise rencontre l´armée de Bruce et la met en fuite. Sa tête mise à prix, il vit comme un fugitif. PLus intéressés par l´appât du gain que par le sort de leur pays, les barons écossais sont eux aussi un danger pour de Bruce. Marginalisé, il devient comme Wallace avant lui le héros d´une Ecosse qui veut s´affranchir de la domination anglaise.

Le 6 juillet 1307, Edouard Ier meurt alors qu´il est encore en expédition en Ecosse. Sur son lit de mort, il fait promettre à son fils de finir la campagne et de toujours faire porter son cercueil en avant de son armée, afin que les Ecossais aient une image de leur vainqueur. Mais Edouard II n´est pas du même métal que son père. Il saisit le prétexte des funérailles pour rentrer à Londres. On peut penser que s´il avait achevé la campagne de son père, il aurait pu alors capturer facilement de Bruce, aux abois.

Sa situation reste quand même précaire. La majorité des châteaux d´Ecosse sont aux mains des Anglais. De Bruce déclenche la guérilla et reprend peu à peu possession de ses terres. En 1310, Edouard II lance une expédition mais, victime de la terre brûlée pratiquée par Robert, il se replie sur Berwick. Edouard veut alors recommencer. Mais ses officiers ne voient pas en lui un chef de guerre entraînant et refusent. Robert de Bruce est alors mis en confiance. Il lance des raids de plus en plus audacieux et en 1313, il contrôle Stirling.

 

 

                                                Bannock

 

L´affrontement est inévitable, Edouard II rassemble une vaste armée : 2 à 3000 chevaliers, 20 000 archers et guerriers et une importante masse de piétaille paysanne. Le 23 juin 1314, les troupes d´Edouard II arrivent dans la région de Stirling, sans rencontrer d´opposition jusqu´à la rivière Bannock. De son côté, Robert de Bruce a rassemblé 5000 guerriers solides plus une piétaille hétérogène, à peine le quart des effectifs anglais. La force de l´armée écossaise, ce sont les schiltrons, une masse carrée de piquiers entraînés à rester en parfaite cohésion et à n´obéir qu´aux ordres de leurs chefs. Ils savent utiliser la moindre faille dans l´attaque de leurs adversaires. De Bruce déploie son armée en trois parties de deux schiltrons chacune. Douglas commande l´aile gauche, Randolf le centre et Edouard de Bruce (son frère) la droite. Un petit contingent de cavalerie, sous les ordres de sir Keith, est placé en arrière et à droite du dispositif général. La réserve, cachée des yeux adverses, est commandée par de Bruce. Anticipant une charge de cavalerie lourde sur l´aile gauche, Robert ordonne de préparer en avant de cette position des pièges, des fossés et des pieux pour la briser.

Il ne s´est pas trompé. Une fois encore, les jeunes chevaliers anglais chargent la ligne adverse. Au cours de cette charge, le comte Humphrey de Bohun trouve de Bruce en pleine inspection de ses premières lignes et le provoque en duel. Le combat tourne à l´avantage de l´Ecossais, qui pourfend en deux son adversaire et reprend sa place dans la réserve. Au même moment Clifford et de Beaumont, à la tête de 700 cavaliers, pénètrent le flanc est écossais qui se replie. Ce contingent se place donc entre le château de Stirling et de Bruce ; conscient qu´il ne peut réduire la brèche, il préfère la laisser se faire encercler puis anéantir. De son côté plutôt que de se replier, Clifford préfère continuer à charger. Il est finalement tué et ses forces se dispersent. La nuit arrive, les opérations s´arrêtent, chacun campe sur ses positions. Robert de Bruce décide de jouer le tout pour le tout et d´accepter une seconde journée de bataille.

Le 24 juin au matin, Edouard demande au comte de Gloucester de mener la charge générale. La fine fleur de la chevalerie écossaise vient s´empaler sur les piques écossaises. Les archers gallois tentent alors de tirer par-dessus leurs troupes. Mal ajusté, le tir s´abat au-delà des schiltrons soit pire encore, sur les premières lignes anglaises ! De Bruce fait progresser ses unités régulièrement, obligeant les Anglais à reculer. Les archers gallois n´ont pas le temps de riposter, ils sont culbutés par une charge de la cavalerie écossaise. Enfin, Robert mène la réserve qui achève la déroute de l´armée anglaise. Edouard II s´enfuit, n´arrêtant sa course qu´à l´abri des remparts du château de Dunbarr... Gloucester, 6 barons, 200 chevaliers et des milliers de soldats anglais sont morts. Le comte Angus de Heresford, 70 chevaliers sont capturés, la victoire écossaise est totaleBannockburn 003

  

Pour voir la bataille cliquez sur l'image

Bannockburn 001

 

 

 

1328 : Traité de Northampton qui reconnait l'indépendance de l'Écosse. Mais les hostilités ne sont pas tout à fait terminées. 
 
En 1320 la déclaration d'Albroath  fut envoyée par un groupe de nobles écossais au pape afin de lui présenter l’indépendance de l’Écosse sur l’Angleterre. Deux déclarations similaires furent également envoyées par le clergé et Robert I . En 1327, Edouard II fut détrôné et tué. L’invasion du nord de l’Angleterre par Robert Ier força le successeur d’Édouard II,Edouard III, à signer le traité d'Edimbourg - Northampton le 1er Mai 1328 , reconnaissant de facto l’indépendance de l’Écosse et de son roi Robert Bruce. Robert the bruceAfin de sceller plus encore cette paix, le fils et héritier de Robert Ier, David, se maria avec la sœur d’Édouard III.
 
1371 : Robert II Stewart accède au trône. C'est le premier d'une longue lignée de Stuarts dont beaucoup ne mourront pas de vieillesse. 
 
1406 : Jacques Ier est roi d'Écosse mais ne règne vraiment que de 1424 à 1437. 
 
1437 : Jacques II succède à son père 
 
1438 : Jacques III roi d'Écosse. 
 
1488 : A la mort de son père, Jacques IV hérite du trône. 
 
1513 : Jacques IV est tué à la bataille de Flodden, Jacques V lui succède. 
 
 
                                             La bataille de Flodden
 
 
 
 
 

 

 

Ce conflit débuta lorsque Jacques IV déclara la guerre à l'Angleterre, pour honorer les termes de la Auld Alliance détournant les troupes anglaises d'Henry VIII de leur campagne contre le roi de France Louis XII  . L'Angleterre, en tant que membre de la Sainte Ligue , était alors impliquée dans un conflit plus vaste, défendant l'Italie et le pape Jules II contre les Français . Prenant le prétexte de venger le meurtre de Robert Kerr, un gouverneur des marches écossaises de l'Est, qui avait été tué en 1508 par John Heron « le Bâtard », Jacques IV envahit l'Angleterre avec une armée d'environ 30 000 hommes.

 

La bataille de Flodden ou de Flodden Field se déroula dans le Comté de Northenberlan, dans le nord de l'Angleterre, le 9 Septembre 1513. Il mit aux prises une armée d'invasion écossaise, commandée par le roi Jacques IV d'Ecosse, et une armée anglaise, commandée par Thomas Howard Comte de Surrey. Elle s'acheva par une sanglante défaite des Écossais, et elle fut la plus grande bataille, en matière de participants, entre ces deux nations

Avant la bataille les écossais avaient stationné à Flodden mais la bataille eut lieu réellement près du village de Branxton dans le le Comté de Northenberland .

La bataille de Flodden Field s'acheva un peu après 18 h, alors que le soir d'automne commençait à tomber. Surrey, toujours incertain du résultat, garda ses hommes sur le qui-vive, et ce ne fut que le lendemain matin qu'il réalisa combien sa victoire avait été complète. Devant lui, autour de Piper's Hill se dressait une montagne de morts. Quelques cavaliers écossais apparurent à Branxton Hill, mais ils furent rapidement chassés, et les hommes de Surrey prirent possession des canons silencieux de Borthwick. Ce qui restait de l'armée écossaise s'en alla en traversant le fleuve Tweed .

Beaucoup furent laissés en arrière, reposant à jamais en Angleterre. Jacques fut rejoint dans la mort par une dizaine de comtes ainsi que par quatorze Lords du Parlement et plusieurs chefs de clans des Highlands . Son fils Alexandre l'archevèque de Saint Andrews , fut aussi tué avec d'autres éminents hommes d'église. En tout, environ 10 000 hommes, un tiers ou plus de l'armée écossaise, furent tués. Il y eut peu de prisonniers. Les pertes anglaises, qui s'élevaient à 1500 morts, furent particulièrement importantes chez les hommes du Cheshire, qui étaient aux côtés d'Edmund Howard.

  
 
1542 : Marie Stuart, fille de Jacques V et de Marie de Guise, devient reine d'Écosse.
 
 
 
 
                                                    Marie Reine d'Ecosse Reine de France
 
 
Marie stuart
 
 
Reine d'Écosse (1542-1567) et de France (1559-1560) de très bonne heure, elle ne régna que très peu de temps : six ans en Écosse et un an et demi en France. Elle revendiqua aussi la couronne d'Angleterre, ce qui la mena finalement à l'échafaud.

 

 
 
1548 : Marie est envoyée en France où elle est fiancée au dauphin. Elle l'épouse en 1558.
 
 
 Spouse
 
 
1559 : Le dauphin devient roi de France sous le nom de François II. Marie Stuart est reine de France. 
 
 
 
 
Marie reine
 
 
 
1560 : Le roi de France meurt d'un accident dans un tournoi. Marie retourne en Écosse en 1561.
 
 
Henri ii b 
 
1567 : Jacques VI succède à sa mère Marie Ire qui a abdiqué à la suite de la défaite de Carberry Hill.
 
CARBERRY HILL. Défaite de la reine d’Écosse Marie Ière Stuart, à la tête de 2 000 hommes, contre les nobles révoltés acquis à la réforme le 15 juin 1567, près d’Édimbourg. Il n’y eut pas à proprement parler de bataille, la reine ayant fait sa reddition à sir William Kirkcaldy of Grange après avoir obtenu qu’on laissât partir James Hepburn, comte de Bothwell, son mari
 
                                                                                                                        Mary at Carberry
 Mary at carburry
 
 
1587 : Marie, qui est exilée depuis 19 ans en Angleterre, est accusée de complot et exécutée. 
 
 
 
 
 
Marie stuart be headed
 
 
1603 : Décès d'Elisabeth, reine d'Angleterre sans héritier. Jacques VI, roi d'Ecosse, lui succède sur le trône d'Angleterre. 
 
1625-1649 : Charles Ier règne sur l'Angleterre. Il est couronné roi d'Écosse en 1633.
 
 
 Charles premier
 
 
1638 : Signature du National Covenant pour le soutien du presbytérianisme. 
 
 
 
1649 : Charles Ier, soutenu par les Écossais est exécuté. Charles 1 ex2cution
 
 
1650 : Olivier Cromwell occupe l'Écosse après la bataille de Dunbar. 
 
 
1660-1685 : Restauration de Charles II grâce à l'appui des Écossais. 
 
 
1707 : Union des Parlements et des deux couronnes d'Angleterre et d'Écosse.
 
 
 Acte d union
 
 
 
 
 
Scottish crownLes tentatives de reconquéte de la couronneScottish crown
                                   par les Stewarts ( Stuarts )
 
 SITSITE EN CONSTRUCTION  E EN CONSTRUCTION  
 
1715-1745 : Plusieurs soulèvements de Jacobites, partisans des Stuarts. 
 
 
1715 : Bataille de Sheriffmuir. Sheriffmuir 1
 
 
 

La bataille de Sheriffmuir est une bataille qui eut lieu en novembre 1715 dans le Perthshire en lors de la première rébellion Jacobite

En septembre 1715, le Comte de Mar, chef du parti Jacobite en Écosse, proclame Jacques François Stuart Roi d'Ecosse . À la tête d'une armée de 12 000 hommes, il se rend maître des Highlands , puis se dirige vers le sud.

Il rencontre les troupes gouvernementales du Duc d'Argyll à Sheriffmuir, près de Dunblane . L'armée jacobite, mal commandée, ne parvient pas à vaincre un adversaire pourtant inférieur en nombre. L'issue de la bataille est incertaine, les deux camps proclament la victoire, mais ce sont surtout les Jacobites qui en sortent démoralisés.

Quand Jacques François Stuart, de retour de France , débarque en Écosse en décembre, sa cause est déjà perdue et il ne parvient pas à mobiliser ses troupes. Il doit rembarquer pour la France dès février

 
 
 
1719 : Bataille de Glen Shiel.Glen shiel battle 
 
 

La France ayant signé la paix avec les Anglais, les Jacobites trouvent un nouvel allié avec le cardinal Guilio Alberoni ministre du roi d'Espagne. Une armée d'invasion embarque en 1719 à bord de deux frégates pour débarquer en Écosse et 27 navires transportent 5 000 soldats en vers l'Angleterre, mais ils sont dispersés par des tempêtes avant d'avoir pu débarquer. Les deux frégates espagnoles débarquent une force jacobite emmenée par Lord Tullibardine et le Comte de Marishall avec 300 soldats espagnols à Loch Duich , elle s'empare du château d'Eilean Donan , mais elle rencontre seulement un tiède soutien parmi de petits clans, les soldats espagnols sont contraints de se rendre aux forces gouvernementales.

 

La bataille

 

L'armée venant de Eilean Donan se fortifie à Glen Shiel . L'armée anglaise composée d’écossais et de britanniques est commandé par le général Wightman arrive d'Inversness . Les premiers combats eurent lieu contre l'aile droite, les forces de Murray avancées au sud de la rivière qui du retraiter. Puis l'attaque sur l'aile gauche où Seaforth fut blessé dut aussi retraiter . Le centre tenu par les espagnols, sous la pression reculait et à 9h, en trois heures de combats dut se rendre, le brouillard permit aux jacobites de disparaître et la révolte se calmait.

 
 
1745-1746 : Charles Édouard Stuart (Bonnie Prince Charlie) conduit un soulèvement
 
Shrewd scottishs
 

  

                                         qui se termine par la défaite de Culloden. 
 
 
Culloden 2
 
 
 
Ce fut la plus sanglante des batailles jacobites et aussi la dernière bataille qui se déroula sur le sol britannique . Les épées et    les couteaux des Jacobistes
 
Scots 2
 
  ne purent rien contre les fusils et les canons des troupes gouvernementales
 
 
Scots 1
 
 
commandées par le fils du roi George II  le duc de Cumberland qui fut appelé suite à la bataille le " boucher "
 
 
                                                                     "  The butcher  "
 
 
The butcher.
       
C’est le dernier affrontement important sur le sol britannique entre deux factions plutôt qu'entre deux nations : les Hanovriens comportaient un important contingent allemand et des Écossais des Lowlands, alors que les Jacobites comprenaient aussi des soldats vétérans irlandais, quelques Anglais et plusieurs centaines de français             
 
                           Culloden 001
 
 
 La poursuite et la répression des vaincus durérent des semaines mais les troupes royales ne purent pas débusquer Charles Edouard Stuart qui parvint à s'enfuir .
                          Culloden 004
 
Cette victoire incita les Anglais à pacifier toute l'Écosse : des routes furent tracées et des ponts construits pour faciliter les déplacements des troupes ; les paysans furent chassés de leurs terres (Highland Clearances) et émigrérent pour la plupart en Amérique. 
 
 
                         
 
 
 
                        La bataille de Culloden
 
 
 
                                                     La charge des Highlanders
 
 
 
              Cliquez sur l'image pour voir le trailer puis le film complet de la bataille
 
 
                                             Culloden 001

             

 

 

 

Le mouvement Jacobite

 

 

 

Le petit-fils de Jacques Ier d'Ecosse, Jacques II, est proclamé Roi d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande en 1685. Peu intelligent, autoritaire, violent, il fait preuve d'un catholicisme intransigeant et d'une admiration éperdue pour Louis XIV, Roi de France.
Cette attitude choque vivement les britanniques et leur parlement. Avec l'aide du gendre de Jacques II, Guillaume de Naussau, prince d'Orange, ils chassent leur Roi au cours de la Glorieuse Révolution de 1688. Jacques II est obligé de trouver refuge en France. Guillaume d'Orange et Marie, son épouse, fille de Jacques II, reçoivent alors les couronnes d'Angleterre et d'Irlande en février 1689. Peu après, l'Ecosse suit cet exemple.
Jacques II laisse derrière lui en Ecosse, et surtout dans les Highlands, des fidèles prêts à se soulever pour le rétablir dans ses droits. On les appela Jacobites ( mouvement pour Jacques ).

 

 Jacobites 003

Jacobites 001 

. Cliquez sur une photo , vous entendrez le fameux " Song for ye " des partisans de Jacques , composé par Robert Burns .
 
 A gauche nous voyons la " Fiery cross " portée par un envoyé par clan pour porter le message de la révolte .
 
 A droite des jacobites se rendant au combat .
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Les révoltes jacobites sont une série de soulèvements, de rébellions et de guerres dans les îles Britanniques entre 1688 et 1746. Les soulèvements visent à ramener Jacques VII d'Écosse et II d'Angleterre, puis ses descendants de la Maison de Stuart, sur le trône dont ils ont été privés par le Parlement après la Glorieuse Révolution de 1688.

Cette série de conflits tirent leur nom de Jacobus, version latine de Jacques. L'armée française y participe en 1692 et 1708. Quelque 40 000 réfugiés jacobites en France se sont installés entre 1688 et 1692, appelé les oies sauvages. Louis XIV installe le roi d'Angleterre en exil Jacques II dans son château de Saint-Germain-en-Laye, avec une cour de jacobites en exil. La ville compte plus de 1 700 jacobites en 1700.

Ces révoltes eurent pour conséquence l'émigration massive des peuples écossais, connue sous le nom de Highland Clearances, vers les plaines du littoral et vers l'Amérique, en particulier le piémont des Appalaches. Elles ont causé la fin du système de solidarité sociale existant au sein des clans écossais, dont les chefs sont devenus de grands propriétaires terriens.

Malgré le traumatisme du Massacre de Glencoe, les révoltes se poursuivent, et même s'intensifient, après l'accession de la Maison de Hanovre sur le trône britannique en 1714. Elles continuent avant la dernière rébellion jacobite (« le Quarante-Cinq »), menée par Charles Édouard Stuart (Bonnie Prince Charlie), qui est anéantie à la bataille de Culloden en 1746, brisant définitivement tout espoir réaliste d'une restauration des Stuarts.

 

 

 

                                    LE MASSACRE DE GLENCOE

 

 

Les trois sœurs se profilent à gauche  et la dernière forme la paroi même de la passe.   Glencoe, falaises d’ombre comme un gigantesque cul-de-sac.  On distingue des grottes, très haut dans la  roche : là se cachèrent Deirdre et son amant Naoise qu’accompagnaient ses  frères.  Poursuivis par la haine du roi  Conchobar d’Irlande à qui la jeune fille était destinée, ils parcoururent  l’Écosse sauvage, jusqu’à ce que la traîtrise du Conchobar ramène les jeunes  gens à la cour d’Ulster, pour y mourir.   Le surnaturel imprègne si fort ces parages que les hommes de Glencoe  naissaient tous poètes.

Plus forte que les ombres de la  mythologie, une horreur bien réelle a posé un voile noir sur Glencoe.

Vallée de Glencoe

C’est ici que se  place un épisode particulièrement célèbre de l’histoire des Highlands, épisode  que la tradition écossaise maintient vivant jusqu’à nos jours.

La fidélité au roi Jacques était  profondément enracinée dans beaucoup de clans ; l’hostilité aux Campbell,  traditionnelle dans toute une partie du pays, rattachait la question des luttes  de clans entre eux.  L’aspect religieux  de ces rivalités ne doit pas être surestimé (les Campbell presbytériens, les  MacDonald catholiques) mais il ne peut pas non plus être passé sous silence.

Jacques  VII

Aussi, quand prit fin le bref règne  (1685-1688) de Jacques VII par la fuite du roi, les clans de la région  furent-ils réticents à se rallier aux nouveaux souverains.  Après la convention qui offrit la couronne  d’Écosse à  Guillaume D’orange et à  Marie, en mars 1689, le vicomte de Dundee rassembla les Highlanders.  Malgré la victoire de Killicrankie où ils  perdirent leur chef, ils furent définitivement défaits un mois plus tard à  Dunkeld.

Bataille de  Killicrankie le 27 juillet 1689

 

Craignant toujours une renaissance du  jacobisme, le gouvernement voulut tenter d’autres tactiques ; apaiser les  Highlands ou les dévaster.  Les mettre au  désespoir ou mieux encore les détruire avant qu’ils aient la bonne idée de se  procurer l’aide nécessaire.  Guillaume  proposa le pardon à tous les clans qui lui prêteraient serment d’allégeance et  fit alors une proclamation officielle qui ordonnait aux chefs des clans de  faire serment d’allégeance avant le 1er janvier 1692, toute  insoumission serait châtiée par le feu et l’épée.

Les inspirateurs de la politique du  gouvernement dans toute cette affaire étaient essentiellement le «  maître  de Stair » John Dalrymple (1648-1707), qui résidait à ce moment à Londres  auprès du roi, John Campbell, comte de Breadalbane (1635-1717- un cousin des  Campbell d’Argyll) le comte d’Argyll lui-même Archibald Campbell.  La tendance était donc à la fermeté et à la  dureté.  Comme d’habitude, le zèle des  subordonnés amplifia les ordres donnés en haut lieu et la tragédie couronna le  tout.

Clan  Campbell de Breadalbane

Le moment de l’année avait été  mûrement réfléchi «  l’hiver, soulignait Stair, est la seule saison ou  nous sommes sûrs que les Highlanders ne peuvent s’échapper en emportant les  femmes, les enfants et le  bétail dans  les montagnes… c’est le bon moment pour les tailler en pièces dans la longue  nuit noire ».    

Parmi les clans jacobites ou réputés  tels, figurait le petit clan des Mac Ian, partie du grand clan MacDonald qui  occupait l’austère vallée de Glencoe.   Ils avaient la réputation d’être particulièrement pillards et  indisciplinés.

Au tout dernier moment, Jacques II  autorisa les chefs jacobites à faire allégeance à son gendre (Mary II était la  fille de Jacques II et épouse de Guillaume D’Orange). Stair en fut fort  désolé.  Pourtant, à la date prévue,  deux chefs manquèrent à l’appel MacDonell de Glengarry, relativement important,  et le vieux chef de clan d’un sept turbulent mais jouant un rôle mineur  chez lesMacDonald MacIan MacDonald de Glencoe.  Ce dernier, sans doute autant en raison de sa  lenteur naturelle que du mauvais temps, arriva 3 jours en retard à Inveraray,  siège du substitut du juge royal.   L’officier public s’étant absenté, il dut attendre le 6 janvier pour  accomplir son devoir.  Pour Guillaume,  c’était l’occasion rêvée. Accordant un délai à Glengarry, il prit Mac Ian pour  bouc émissaire. «  Si MacIan de Glencoe et cette tribu peuvent être  complètement coupés du reste, écrivit-il au général commandant les troupes des  Highlands, ce sera un acte en faveur de la justice publique de  faire disparaître cette secte de bandits. »

Robert Campbell de  GlenLyon

Une compagnie du régiment  d’infanterie du comte D’Argyll, commandée par le capitaine Robert Campbell de  Glenlyon, parent par alliance de Mac Ian, fut donc expédiée à Glencoe.  Fidèle aux lois de l’hospitalité MacIan MacDonald  et son clan les accueillirent aimablement et les hébergèrent durant plusieurs  jours.  Durant son séjour, le capitaine  Campbell passa du temps à boire et à jouer aux cartes avec MacIan et ses fils  tandis que les soldats fraternisaient avec les membres du clan.

MacDonald de Glencoe

Puis, le 12 février, Robert Campbell  reçut de son supérieur, le major Duncanson, les instructions suivantes :  «  Vous avez ordre de fondre sur les MacDonald de Glencoe et de passer au  fil de l’épée tous ceux qui ont moins de soixante-dix ans.  Vous devez veiller particulièrement à ce que  le vieux renard et ses fils ne vous échappent sous aucun prétexte. »

Mais MacIan a tardé à prêter serment à  Guillaume D’Orange, roi d’Angleterre (de seulement quelques jours à peine). Ce  soir-là, Robert Campbell et deux de ses officiers dînèrent comme de coutume  chez MacIan.  Pendant ce temps, quatre  cents soldats allèrent bloquer l’accès de la vallée par le nord et par le sud.

Glencoe,  la vallée des larmes

Au petit matin du 13 février  1692 ; Campbell de Glenlyon et ses hommes exécutèrent les ordres ;  des groupes de soldats allèrent de maison en maison, massacrant les MacDonald  endormis et brûlant leurs demeures.   MacIan fut abattu par un des ses invités de la veille.

La neige se mettant à tomber,  quelques habitants de la vallée, profitant du chaos parvinrent à s’échapper  dans les collines enneigées de la rivière Coe.

Rivière Coe

    

Does the number nine play a roll in the Glencoe massacre?Glencoe  l’ombre de la mort

Trente-neuf MacDonald, des femmes, des  enfants et le vieux chef, furent assassinés.   À peine une cinquantaine de malheureux purent s’enfuir dans les  montagnes où la plupart périrent de faim et de froid.   Cette fois, Guillaume d’Orange et Stair avaient  gagné ; la tuerie allait servir d’exemple aux jacobites et permettre au  gouvernement de mieux tenir en main cette région insoumise. Mais deux des  fils de Mac Ian survécurent et révélèrent le  forfait. La  propagande jacobite s’en empara  aussitôt et toute l’Europe catholique voire même l’Angleterre,  s’indigna de la barbarie et de la perfidie du  gouvernement du roi Guillaume.

Le principe sacré, pour les  Highlanders, de l’hospitalité avait été violé et que les hommes de Glenlyon  aient massacré de sang-froid leurs hôtes révulsait même ceux qui n’avaient  aucune sympathie pour Glencoe et les siens. Les journaux anglais, peu de temps  après, le confirmèrent ; les hommes à la solde du roi avaient l’ordre de  saisir l’occasion de neutraliser les irréductibles MacDonald.

Plus que le massacre (les clans  connaissaient assez bien ce langage-là), c’est la violation de l’hospitalité  sacrée, surtout entre Écossais, qui souleva l’indignation de tous.  Glenlyon commit l’irréparable,  l’impardonnable selon l’éthique gaélique ; il accepta l’hospitalité de Mac  Ian, puis au petit matin du 13 février 1692 fit massacrer le clan, son chef en  tête. 

Aujourd’hui encore, Glencoe, la Vallée des Larmes (The  Glen of the Weepings), semble ne rien avoir oublié ; à l’entrée de  l’auberge Clachaig, rendez-vous immanquable des randonneurs et des montagnards,  une plaque en cuivre annonce qu’on n’accueille ici ni les démarcheurs, ni les  Campbell.

 Les Celtes sont  renommés, dans le monde entier, pour l’amitié et l’hospitalité dont ils font  preuve envers leurs hôtes, une tradition qui a ses racines dans les temps  anciens. L’écrivain grec Diodore de Sicile disait des Celtes, au 1er  siècle av. J-C : «  Ils invitent aussi les étrangers à leurs  banquets et c’est seulement après le repas qu’ils leur demandent qui ils sont,  et ce dont ils ont besoin. »  Cette  attitude a persisté tout au long des siècles.

 

Rune de  l’hospitalité Écossaise

 J’ai vu un étranger  hier ; J’ai mis de la  nourriture là où l’on mange, De la boisson là où  l’on boit, De la musique là où  l’on écoute ; Et, au nom sacré de la Tri-Unité, Il m’a béni moi et  ma maison, Mon bétail et ceux  qui me sont chers. Et l’alouette a dit  dans son chant, Souvent, souvent,  souvent, Le Christ va sous  l’habit d’un étranger ; Souvent,  souvent, souvent, Le Christ va sous  l’habit d’un étranger. 

 

  Texte de  
Céline E. Colgan

 

 

                            The old pretender
 
 
 
Old pretender
 
 

 

                       

À la mort de Jacques II d'Angleterre, qui avait perdu son trône à la suite de la Glorieuse Révolution de 1688 et s'était réfugié en France, Jacques reprend les revendications de son père, alors que sa demi-sœur Marie, fille aînée de Jacques II, est devenue reine sous le titre de Marie II d'Angleterre avec son époux Guillaume d'Orange. Il fut proclamé par ses soutiens roi «Jacques III d'Angleterre et d'Irlande et VIII d'Écosse» le 16 septembre 1701 au château de Saint-Germain-en-Laye où il était réfugié avec sa cour, composée principalement d’Écossais et d'Anglais catholiques et légitimistes, mais il ne parvint jamais à régner. À l'échelle européenne, la plupart des pays avaient reconnu Guillaume III et Marie II d'Angleterre comme seuls souverains légitimes ; seuls l'Espagne, Modène, le Saint-Siège et la France jusqu'au traité de Ryswick (1697) soutenaient les prétentions de Jacques François Stuart.

Soutenu par Louis XIV, il participe à la campagne de Flandres en 1708-1709 (bataille de Malplaquet ), aux côtés des petits-fils du roi. La France tente d'organiser son débarquement en Écosse pour soulever le pays en sa faveur mais une tentative en 1708 ne lui permet même pas de débarquer. Le traité d'Utrecht en 1713 engage le roi de France Louis XIV à reconnaître la loi de succession anglaise et à ne plus soutenir de solution alternative, notamment les revendications jacobites. Il refuse la présence de Jacques François Stuart en France.

Celui-ci trouve alors refuge, en février 1713, à Bar-le-Duc capitale du Barrois, auprès du duc de Lorraine Léopold Ir et de ses parents, au château de Lunéville et à Commercy. En 1715, souhaitant profiter du mécontentement que suscite, après la mort de la reine Anne, dernière reine Stuart et autre demi-sœur de Jacques François, l'avènement de George Ier de Hanovre sur les trônes britannique et irlandais, les jacobites tentent un nouveau soulèvement avec le soutien de Henry Bolingbroke. Cette tentative, connue sous le nom de The Fifteen dans l'histoire britannique, est financée par l'Espagne et bénéficie du soutien français à défaut d'une aide officielle, mais lorsque Jacques François Stuart débarque en Écosse au nord d'Aberdeen le 22 décembre 1715, il découvre que l'armée levée par le comte de Mar, John Erskine s'est en grande partie dispersée à la suite de la bataille de Sheriffmuir le 10 novembre. Malade, peu sûr de lui, Jacques François Stuart fuit à nouveau devant l'arrivée d'une armée britannique commandée par le duc d'Argyll alors qu'il préparait son couronnement comme roi d'Écosse : il rembarque pour la France le 4 février 1716.

Après cet échec, le «Vieux Prétendant» - ainsi qu'il est souvent désigné par l'historiographie whig, pour le distinguer du «Jeune Prétendant», son fils Charles Édouard Stuart - doit quitter son refuge lorrain car une pression diplomatique s'exerce sur le duc Léopold. Jacques François Stuart trouve refuge à Rome en 1717, où le pape le loge au Palais Muti et lui offre une pension jusqu'à sa mort.

En 1719, une nouvelle tentative pour le restaurer, soutenue par l'Espagne, échoue : la flotte qui devait l'emmener est dispersée et détruite par une tempête au large du cap Finisterre (Espagne) tandis qu'en Écosse, une armée jacobite est écrasée durant la bataille de Glen Shiel, le 10 juin 1719. Cet épisode, baptisé The Nineteen est la dernière tentative de Jacques François Stuart de devenir roi. Son fils Charles Édouard Stuart sera à la tête de la toute dernière tentative en 1745-1746, en tant que représentant de son père, sans plus de succès.

 

                                                                                                             Les Corries

 

 

                                              Corries 2

 

 

 

                         Lord of the dance   CLIC !!!

 

                                                                          Afficher l'image d'origine                                       

 

 

                                                            Ye Jacobite by name  CLIC !!!

 

 

                Corries 002

 

 

 

                       The Skye boat song   CLIC !!!

 

               Corries 001

 

 

 

                                               Flower of Scotland   CLIC !!!

 

Corries 005

 

 

                                            The Shamrock and the Thistle   CLIC !!!

 

                  Corries 006

 

 

 

The Massacre At Glencoe Chords And Lyrics by The Corries  Clic !!!

 

 

                   Massacre of Glencoe, picture, image, illustration

      

The story of this song relates to the McDonald Clan being murdered in their beds by the order of the king. The McDonald clan had granted hospitality to the same troops that killed they only days before. Words and music written by Jim McLean in 1963. The sheet music and tin whistle notes are included.
 
 

 

Chorus
Oh cruel is the snow that sweeps Glencoe                    
And covers the grave o’ Donald
And cruel was the foe that raped Glencoe
And murdered the house of MacDonald


They came in a blizzard, we offered them heat
A roof for their heads, dry shoes for their feet
We wined them and dined them, they ate of our meat
And they slept in the house of MacDonald

Chorus

They came from Fort William with murder in mind
The Campbell had orders King William had signed
’Put all to the sword’ these words underlined
And leave none alive called MacDonald

Chorus

They ]came in the night when the men were asleep
This band O' Argyles through snow soft and deep
Like murdering foxes among helpless sheep
They slaughtered the house of MacDonald

Chorus

Some died in their beds at the hand of the foe
Some fled in the night and were lost in the snow
Some lived to accuse him that struck the first blow
But gone was the house of MacDonald
 
Chorus

 

 

 

 

 

  
1850 : Le chemin de fer relie l'Écosse au sud de l'Angleterre. 
 
1886 : Le Crofters Act protège les petits fermiers et met fin à l'épuration des Highlands.
 
 
Crofters act
 
 

                  

1999 : L'Écosse retrouve son Parlement.
 
 
 
 Parlement
 
 

 

                         Parlement écossais à Hollyrood

 

 

 

 

 
   
Élection
Description de cette image, également commentée ci-après

 

 

 

                                                                                                                     Composition

 

                                                             Groupes politiques
 
 

 

Le Parlement écossais (en anglais, Scottish Parliament ; en écossais, Pàrlamaid na h-Alba) est l'organe législatif monocaméral d'Ecosse , siégeant dans le quartier d'Holyrood à Edimbourg , la capitale du pays. Ce Parlement, auquel on se réfère souvent par le terme d'Holyrood, regroupe 129 membres élus démocratiquement pour un mandat de quatre ans, suivant un système mixte , alliant un scrutin majoritaire uninominal et une proportionnelle par compensation. Ainsi, 73 sont élus dans une Circonscription par suffrage uninominal à un tour, et les 56 autres le sont à la proportionnelle dans huit régions électorales (7 par région).

À l'origine, le Parlement d'Écosse (ou « État d'Écosse ») constituait la législature du Royaume d'Ecosse, alors indépendant. Créé au XIIIe siècle, il a disparu lorsque le Royaume d'Écosse a fusionné avec le Royaume d'Angleterre pour former le Royaume de Grande Bretagne selon les termes de l'Acte d'Union de 1707. Cette fusion des royaumes a été accompagnée d'une fusion du Parlement écossais avec le Parlement d'Angleterre pour former le Parlement britannique, qui siège à Westminster, à Londres .

À la suite du référendum de 1997, par lequel le peuple écossais a donné son consentement, le Parlement actuel a été établi en 1998 par le Scotland Act , qui lui donne les pouvoirs de législature auparavant dévolus au Parlement britannique. Cette loi délimite les compétences exactes de ce Parlement, et les domaines dans lesquels il peut intervenir et légiférer. En fait, tous les domaines qui ne sont pas explicitement spécifiés comme étant réservés au Parlement de Grande Bretagne sont automatiquement de la responsabilité du Parlement écossais. Le Parlement britannique se réserve le droit d'amender certaines lois du Parlement écossais, et de réduire le champ de ces domaines de compétence. Ce nouveau parlement s'est réuni pour la première fois le 12 mai 1999.

 

 

Ecosse sauvage et romantique

 

 

Braemar est un petit village de la haute vallée de la Dee, connu dans le monde entier pour ses "Royal     Highlands Gatherings" qui se déroulent tous les étés en présence de la famille royale. Situé à proximité des montagnes Cairngorms, le château a un aspect sévère, que seules les tourelles et les crènelures        sont en mesure de rythmer.             

Construit en 1628 par John Erskine, comte de Mar et trésorier du roi Jacques VI, la forteresse fut utilisée comme pavillon lors des parties de chasse organisées dans les monts Grampian. En 1689, lors de la révolte jacobite, la château fut conquis et incendié par le colonel John Farquharson d'Inverey. Il resta en ruines pendant près de 60 ans. Le duc de Mar, quk fut l'instigateur de la révolte jacobite de 1715, rassembla les troupes rebelles à Braemar le 6 septembre. A cette époque le château n'était plus qu'un squelette noirâtre qui fut reconquis par les troupes royales après la défaite de Mar à Sheriffmuir. En 1748, le château fut restauré et transforméson pour l'armée de Hanovre. Les très jeunes   frères, Adam, John et Robert, participèrent à la reconstruction avant de devenir les architectes les plus célèbres de l'époque.             

C'est durant cette période que l'on construisit l'enceinte crènelée, en forme d'étoile, conformément aux théories de la renaissance sur les fortifications. A la fin du siècle dernier, le château fut converti en lieu de résidence qui accueillit la reine Victoria  Braemar castle

 

                                              Braemar

             

 

 

24/07/2011 - Jacobite Day at Braemar Castle
A great family day out at Braemar Castle this afternoon, this was only the second year this event has been organised and must say thanks to the local community efforts the day seemed to me a great success. Braemar Castle and the immediate grounds must be one of the best locations in Scotland to hold such an event made even better today by the fantanstic sunny weather. Even though this event is still in it's infancy there was a great programme of events beginning at 11.45am with folk group The Allans who played a selction of instruments including the fiddle, the bodhran, flute, whistles, guitar, mandola and mandolin as well as delivering some rousing and stirring tunes and songs from the period. 12.30pm local community group re-enacted a 18th century trial 12.45pm a living history lesson on shearing sheep Jacobite style and learning about how the wool was processed for use. 1.15pm The Alans took to the stage once again to perfom a 45 minite set this was followed by pipes and drums of Buckburn Juvinille Pipe Band and fine exhibition of young talent. 3.10pm A performance by the local community of the Story of the 45, as well as acting included music, song and dance. Needless to say myself and Bruce Ogilvie being dressed in the attire were inveigled into the performance [Bruces fault], but at least he got to play with a gun!!!

 


As well as the programme of events there were tours round the castle, in the castle grounds there were various stalls for both exhibiting and selling. After being partially involved with this years event organisers have invited us to take our tent along next year to show our display.


Additionally, although Braemar Castle is still owned by the Farquharsons of Invercauld the local community have taken on a 50 year lease of the property, but although it looks good from a distance and in the pics below the castle is in a state of much needed repairs. The main area of concern at the moment is the roof and costs of repair have been estimated at £50,000, with this in mind see our events page, as some members of Crann Tara have organised a walk over the Deeside and Angus Glens on 10th -13th August raising funds at the same time for 3 worthy causes, this being one of them.


This event today was one of the many fund raising events organised by the community so they can restore the castle to it's former glory. With your help by sponsoring our walk we can play our part in contributing to this cause and help keep one of Scotland precious historic buildings from falling into ruin.

For more information about our Deeside and Angus Glens walk please visit the Forthcoming events page.

Report by James Singer

 

Braemar 1

 

 

                                    Floors castle

 

 

 

                         Floors castle

 

 

Le célèbre château de Floors se trouve sur une terrasse naturelle au pied des Cheviot Hills, dans la vallée de la Tweed à quelques kilomètres de la petite ville de Kelso. Cette demeure fut batie de 1721 à 1725  par William Adam sur l'initiative de John, premier duc de Roxburghe, ardent défenseur de l'acte d'union. A la demande de James, le sixième duc, l'architecte William Playfair, en 1849, donna libre cours à son imagination et ajouta quantités de tourelles, de flèches et de coupoles. Sa transformation fit dire à Sir Walter Scott, que Floors Castle ressemblait ainsi "au château d'Obéron et Titania" le roi et la reine du "Songe d'une nuit d'été" de William Shakespeare.

On peut y découvrir de beaux meubles italiens, anglais et français, de nombreuses porcelaines             chinoises,es grands tableaux de maîtres et de superbes tapisseries de Bruxelles et des Gobelins dans le salon et la salle de bal, cette dernière offrant un superbe panorama sur le fleuve. Dans l'ancienne         salle de jeux conçue par Playfair, et reconvertie en salle à manger,vous pourrez admirer une superbe collection de pièces d'orfèvrerie  en argent et en or.

Dans le parc, un houx signale l'endroit où Jacques II fut tué par un boulet de canon,lors du siège de Roxburgh en 1460, et vous découvrirez également une superbe vue sur la Tweed. C'est aussi  à Floors Castle que furent tournées certaines scènes du film "Greystoke" (Tarzan) avec Christophe Lambert.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Thistle 2Les écossais de toujoursThistle 2

 

 

                                                   Sir Walter Scott

 

 

 

 

 Thistle 2Les écossais de toujoursThistle 2

 

 

                                                   Sir Walter Scott

 

 

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Portrait_Walter_Scott"La vie sans gaîté est une lampe sans huile".

 

Issu d'une famille de militaires et de propriétaires terriens, Walter Scott fait ses études de droit à l'université d'Édimbourg, de 1786 à 1792. Cependant, son imagination est éveillée, dès l'enfance, aux traditions de l'Écosse, et sa vocation littéraire se précise au cours de promenades où il recueille les légendes et les ballades, les récits des batailles et les histoires des anciens héros de l'Écosse.
En 1792, il est admis au barreau d'Édimbourg, il épouse, en 1797, Marguerite Charlotte Charpentier, jeune calviniste française que la Révolution avait contrainte à chercher refuge en Grande-Bretagne, et dont il fit la connaissance aux lacs de Cumberland. Il entre dans la magistrature en 1799 et publie bientôt des traductions de Goethe (Goetz von Berlichingen) et de Bürger (Lenore).

Des années durant, Walter Scott explore les terres les plus fermées et les plus mystérieuses de la frontière occidentale anglo écossaise, se fait raconter les vieilles ballades populaires par les paysans et les bergers, dont la langue est souvent archaïque. Ces ballades, il les transpose ensuite dans les deux volumes des "Chants de la frontière écossaise" en 1802-1803, qui le font connaître. En 1805, il fait paraître sa première oeuvre originale, "Le Lai du Dernier Ménestrel", long poème mélancolique célébrant l'histoire du dernier barde pauvre, humilié, errant, et qui va mendier son pain de porte en porte, accordant pour l'oreille du paysan la harpe dont jadis les rois s'émerveillaient.

Dès lors, les poèmes se succèdent : en 1810, "La Dame du Lac",La dame du lac 2 poème en six chants, rempli d'épisodes romanesques et de légendes écossaises, en 1811 "La Vision de Roderick" en 1813 "Le Mariage de Triermain" et "Le Lord des Îles",Le lord des iles en 1815 "Harold l'Intrépide". Toutes ces oeuvres participent de la même inspiration, et l'art avec lequel Walter Scott évoque et peint le passé, le charme de la description, l'aisance et la sobriété de ses vers, le mettent au premier rang des poètes romantiques. Cependant, la gloire de Lord Byron, depuis 1812 et la publication du "Chevalier Harold" menacent la carrière poétique de Walter Scott. Alors il renonce à la poésie et se tourne vers un autre domaine. Il devient ainsi le créateur du roman historique et le plus célèbre romancier de son temps.

L'écrivain reprend un manuscrit qu'il a rédigé vers 1805 et qui est le premier état d'un roman. C'est "Waverley" ,Waverley qui paraît sans nom d'auteur, en 1814, et dont la grande faveur le pousse aussitôt à écrire une série d'œuvres romanesques, d'atmosphère écossaise, signées "par l'auteur de Waverley": "Rob Roy" (1818),Rob roy 2 "la Fiancée de Lammermoor" (1819).

Avec "Ivanhoé" (1820),Ivanhoe où le romancier fait revivre l'Angleterre de Richard Ier et la rivalité des Saxons et des Normands, il atteint l'apogée de la célébrité. Dans l'un de ses romans les plus connus, "Quentin Durward" (1823),Quentin durward 2 il décrit la France de Louis XI, à travers les aventures d'un archer écossais de la garde du roi.

Enrichi par ses œuvres, il achète le château d'Abbotsford, où il mène une vie de grand seigneur. Mais la faillite de son éditeur, auquel il est associé, le ruine (1826). Walter Scott tient à faire face à toutes ses obligations financières, et il entreprend un labeur extraordinaire qui l'épuise bientôt. Il meurt le 21 septembre 1832. Ainsi, son œuvre romanesque (menée de front avec d'importants travaux historiques) aura été accomplie en une quinzaine d'années.

Ses qualités d'inépuisable invention, de reconstitution historique et d'humanité savoureuse ont fait de lui, pendant une génération, le maître incontesté du roman et l'ont rendu extrêmement populaire. Walter Scott possède, avant tout, le don de la vie: sa connaissance approfondie de l'histoire écossaise, des mœurs, des coutumes et des légendes lui permet de réinventer une atmosphère, une vision – qui retient et captive le lecteur. Si la psychologie apparaît superficielle, il fait preuve d'un réel talent pour composer un tableau, animer quelques figures prestigieuses de rebelles, de nobles ruinés, donner au dialogue une valeur dramatique.

Walter Scott exerça une influence profonde non seulement sur ses successeurs anglais du XIXe siècle, mais aussi en France, où ses romans, sous la Restauration, ont eu un succès considérable et ont influencé toute une génération d'écrivains romantiques. Alfred de Vigny, Victor Hugo, Balzac, qui lui rendit hommage dans l'avant-propos de la Comédie humaine, ont reconnu en Walter Scott le maître du roman historique.

 

 

Abbotsford sa maison.

 

 

 

abbotsford1En 1811 Walter Scott réalise son vœu le plus cher : devenir un Laird. Il achète, pour 150 livres, un cottage de quatre pièces, Cartley Hole Farm, sur les bords de la rivière Tweed, entre Kelso et Melrose, qu'il agrandit et qui deviendra Abbotsford.

Immédiatement, il commence des projets d'agrandissement, d'embellissement, d'achats de terres et de plantations d'arbres qui vont l'occuper onze ans.

William Atkinson  en fut l'architecte, et George Bulloch le conseiller pour l'ameublement, ce sont des artisans locaux qui ont mené à bien les travaux.

A peine 5 mois après la mort de Sir Walter Scott, la maison a été ouverte au public, et son succès depuis ne s'est pas démenti. La maison contient une collection impressionnante de reliques historiques, d'armes et d'armures (entre autres le pistolet de Rob Roy et l'épée de Montrose) et une bibliothèque riche de plus de 9000 volumes rares.

 

Le public peut visiter le bureau de Sir Walter Scott, le hall d'entrée, la bibliothèque, la salle de réception, la salle d'armes et la salle à manger où Sir Walter Scott s'est éteint le 21 septembre 1832.

La chapelle a été rajoutée à la maison en 1855, par la petite fille de Walter Scott, Charlotte, et son mari James Hope Scott. Charlotte scottCeux-ci étaient Catholiques, alors que Sir Walter Scott était Presbytérien. Le Cardinal Newman, ami proche de la famille y a célébré la Messe en de maintes occasions. Sur le manteau de la cheminée on peut lire la devise de la famille Hope : "At spes non fracta" (Mais mon espoir n'est pas brisé).

 

 

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                                                      Chard          Robert Burns    Chard

 

 

" Le poète "                

 

 

Rob burns

 

                                                    

 

 

 

Alloway 1759 - Edimbourg  1796

Le 25 janvier de chaque année est une fête en Ecosse, c'est le Burn's Day. Ce soir là, on fête l'anniversaire du poète Robert Burns. Si Robert Burns est considéré comme un héros national, c'est que sans lui l'Ecosse aurait sans doute perdu une grande partie de son identité culturelle. Poète  paysan, il a dépeint avec une amoureuse simplicité le quotidien des petites gens et la nature, utilisant pour cela tantôt l'anglais, tantôt le dialecte scots de son Carrick natal. Il réintroduit ainsi d'anciennes formes françaises, provençales et italiennes importées autrefois par la cour de Marie Stuart. Grand défenseur du folklore, il a aussi écrit de nombreuses chansons fredonnées par tout le peuple d'Ecosse, comme le célèbre Auld Lang Syne, hymne du nouvel an dans le monde anglophone.

Il se partage dès l'adolescence entre le travail de la terre et la poèsie. La médiocrité des rendements le plonge dans une gêne dont il ne sortira jamais vraiment et le pousse à publier son premier recueil en 1786.Le succès immédiat, donne lieu à deux rééditions en     1787 et en 1793, qui le consacrent poète national et lui ouvrent les portes de la haute société d'Edimbourg.En 1788, il emménage dans une ferme d'Ellisland où il écrit plus de 160 chansons pour le Scots Musical Museum, et compose son dernier grand poème, Tam o'Shanter, en 1790 qui reste l'oeuvre la plus connue du poète.

Son coeur malade le contraint alors à occuper un poste de fonctionnaire à Dumfries. Il y meurt prématurément cinq ans plus tard, ayant écrit 115 autres chansons pour une Select Collection of Original Scottish Airs.

Ainsi le 25 Janvier,le banquet est ponctué de récitations, dont celle de To a Haggis, ode au plat national écossais, composée par Burns. Le jour anniversaire du poète national est célébrée dans le monde entier. Au moment de servir le haggis, le serveur déclame le poème composé par Burns. Les soirées du 25 Janvier sont souvent ponctuées de nombreux toasts au whisky et de chants accompagnés à la cornemuse.

Si vous souhaitez mieux découvrir Robert Bur,ns il faut se rendre tout d'abord à Alloway, son lieu de naissance. Ici, aux portes de Ayr, ville principale de la côte du Firth Of Clyde, vous  trouverez le point de départ d'un circuit, le Burns Heritage Trail. Au centre des visiteurs, Land O'Burns Visitor Centre, un montage audiovisuel et une petite exposition présentent le poète, ses amis et son époque. Ensuite, on se rendra (dansl'ordre) à Burns Cottage où il naquit, Alloway Kirk où le père de Burns fut enterré, au Burns Monument       (temple néo-classique construit en 1820 à la gloire du poète) et le vieux pont du XIIIème siècle, Brig O'Doon dont parle Burns dans Tam O'Shanter, son oeuvre la plus connue.

Ellisland Farm, à environ 10 km de Dumfries sur la A76 est certainement l'endroit le plus intéressant de tous. Outre des objets qui lui appartenaient, on peut découvrir des manuscrits et même un de ses poèmes grattés sur verre.

C'est ici qu'il aimait se pner, à la recherche d'inspiration.

                                      

Le cottage de Robert Burns se situe à Alloway, tout près d'Ayr, au sud de Glasgow. Construite en 1758, un an avant la naissance du poète, c'est la maison la plus ancienne de la ville. A quelques dizaines de mètres de là se trouve un musée contenant des livres, des lettres, des manuscrits et des objets ayant appartenu à Robert Burns. Les environs abondent en lieux dont le nom est associé àl'oeuvre du poète. A Ayr se trouvent la Tam O'Shanter Inn (l'auberge de Tam O'Shanter), l'Auld Brid (le vieux pont), et le New Bridge (le pont neuf). A Alloway, le charmant pont du Brig o'Doon (XIIIe siècle) et l'" auld haunted kirk " (la vieille église hantée). A Dumfries, à une soixantaine de kilomètres au sud-est, se trouvent deux tavernes où il venait boire, le Globe, et le Hole in the Wa'. A Lincluden, tout près de là, Burns eut sa " Vision de la liberté " et il composa " Mary in Heaven " (Marie dans les cieux) pendant son séjour à Ellisland Farm, à une dizaine de kilomètres de Dumfries.

 

Le poème de tous les écossais


 
My Heart's in the Highlands

 


        My heart's in the Highlands, my heart is not here
     My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
   A-chasing the wild deer, and following the roe-
 My heart's in the Highlands, wherever I go!      

Deer


  Farewell to the Highlands, farewell to the North,
The birthplace of valour, the country of worth! 
Wherever I wander, wherever I roam,                
The hills of the Highlands for ever I love.          

 

 Valley 2


     My heart's in the Highlands, my heart is not here
    My heart's in the Highlands, a-chasing the deer,
  A-chasing the wild deer, and following the roe-
  My heart's in the Highlands, wherever I go!       

Nevis 1


        Farewell to the mountains, high-cover'd with snow,
  Farewell to the straths and green valleys below,
  Farewell to the forests and wild-hanging woods,
   Farewell to the torrents and loud-pouring floods! 

 

 

 Floods

 

-                                                                                                                                                   Robert  Burns

 

 
 

 

 

                                              Chard        Doctor David Livingstone    Chard

 

                                             Livingstone 001

                                                                     

Jeunesse

David Livingstone est né le  dans une famille pauvre[1] à Blantyre, au sud de Glasgow. Second fils de Neil Livingstone (1788-1856) et de sa femme Agnes (1782-1865), il fut élevé dans la religion presbytérienne avant de se convertir au congrégationalisme[2].

Avec l'arrivée de nouveaux enfants, la difficulté croissante de ses parents à joindre les deux bouts contraignirent le jeune David à travailler, comme son frère ainé, dans une fabrique de coton : dès l'âge de dix ans, il y réparait les fils cassés sur les machines à filer de l'usine. Il trouva cependant, à l'issue de ces harassantes journées de travail de douze heures, l'énergie et la volonté pour s'atteler à deux heures quotidiennes de cours du soir, manifestation de cette grande détermination qui caractérisa David Livingstone tout au long de sa vie. Il est à noter que le contexte familial, s'il n'était matériellement guère confortable, était néanmoins favorable à l'étude : la lecture était traditionnellement encouragée aussi bien dans sa famille maternelle que paternelle. Certes, son père, dont la stricte abstinence n'était qu'un des aspects de ses fortes convictions religieuses, avait tendance à privilégier les lectures pieuses. Cependant, il est indéniable que l'on valorisait globalement chez les Livingstone le désir d'instruction dès lors qu'il se manifestait chez l'enfant. C'était clairement le cas du jeune David, friand de récits de voyage comme d'ouvrages scientifiques, malgré les préventions de son père contre des lectures qu'il considérait comme peu favorables à l'expression de la foi. Sa curiosité n'était pas que livresque : les carrières de calcaire stimulaient ainsi son intérêt pour la géologie[3].

En 1834, Neil Livingstone ramena chez lui une brochure de Karl Gützlaff appelant à l'envoi de missionnaires médecins en Chine. David s'appuya sur elle pour démontrer à son père que son désir grandissant d'étudier la médecine était compatible avec la piété. En 1836, il avait suffisamment épargné pour pouvoir entrer à l'Anderson's College de Glasgow. En outre, les qualités intellectuelles qu'il avait révélé dans le cadre des cours du soir qu'il suivait l'avait fait remarquer et lui permirent d'obtenir une bourse[1] pour mener des études de théologie et de médecine à l'université de Glasgow, tout en assistant régulièrement aux conférences théologiques de Ralph Wardlaw[3]. Il obtint une licence de médecine[1]. Il travailla ensuite à Londres avant de céder à sa fascination de jeunesse pour l'aventure missionnaire et rejoindre la London Missionary Society[2].

Explorateur et missionnaire

 
Les chutes Victoria.

En mission dans le sud de l'Afrique

En 1840, après avoir été ordonné pasteur[4], il fut envoyé au Cap puis au Protectorat du Bechuanaland, futur Botswana, près du désert du Kalahari par la London Missionary Society. En 1844, à Kuruman, base arrière de ses futures expéditions[5], il rencontra et épousa la fille de Robert Moffat, Mary, qui voyagea quelque temps avec lui, malgré sa grossesse et les injonctions de sa famille[1]. Ultérieurement, elle revint finalement en Angleterre avec leur enfant. Livingstone était également accompagné dans ses explorations par un groupe de Makololo (en), des Zambéziens. Il maîtrisait leur langue, un dialecte du setswana, ce qui facilita ses explorations dans la mesure où les langues des populations auxquelles il devait être confronté disposaient de grandes similarités avec ce dialecte, notamment le sesotho. Le fait d'utiliser la langue maternelle des populations à qui il s'adressait dans sa prédication de l'Évangile était un principe cardinal de l'explorateur écossais[6].

À partir de 1849, en remontant la rivière Botletle, David Livingstone pensa avoir trouvé la voie d'accès au centre des terres africaines[7] et commença à explorer le centre-sud du continent africain. Il traversa le désert du Kalahari jusqu'au lac Ngami. À partir de 1851-1852, il remonta le Zambèze, dont il établit la cartographie, puis rejoignit la côte atlantique à Luanda en Angola. Après avoir exploré, le premier, la rivière Kasaï, un affluent du Congo, en 1854, et exploré l'Angola[8], il découvrit le 17 novembre 1855 les chutes du Zambèze, qu'il baptisa du nom de la reine Victoria[7]. Grâce à cette expédition, débutée le 20 septembre 1854, il devint le premier Européen à avoir traversé l'Afrique d'ouest en est, rejoignant l'océan Indien à Quelimane le 20 mai 1856[8].

Héros de la mission britannique en Afrique[modifier

 
Carte des voyages de Livingstone en Afrique australe

Reçu en héros à son retour au Royaume-Uni, il publia à cette occasion ses Missionary Travels and Researches in South Africa (1857), dont les 12 000 exemplaires de la première édition furent vendus avant même leur parution, ce qui contribua à lui assurer une certaine aisance financière[7]. Le patronage de la Royal Geographical Society, qui avait publié entretemps les rapports que Livingstone lui avait fait parvenir et lui avait décerné dès 1855 sa médaille d'honneur n'y était pas pour rien. Le président de cette institution, Roderick Murchison, auquel l'ouvrage de Livingstone était dédié, se montra soucieux de relayer l'action exploratoire du missionnaire. Une foule importante se pressa aux conférences que Livingstone donna dans tout le pays et il fut en 1858 fait membre de la Royal Society[7].

Dès cette époque, sa célébrité contribua à renforcer le prestige, en métropole, des activités missionnaires. Malgré une efficacité très relative en termes de conversions (il ne réussit à convertir que le chef des Kwena, Sechele), son statut de héros national encouragea les Britanniques à contribuer aux collectes organisées par les sociétés missionnaires en vue de soutenir les missions établies et en ouvrir de nouvelles[9].

David Livingstone est par ailleurs connu pour sa théorie de la colonisation, notamment sa doctrine des « 3 C » : Christianisation, Commerce et Civilisation. Il considérait que la religion chrétienne et le commerce améliorerait la condition des Africains en leur apportant une civilisation largement identifiée à son modèle britannique[10]. Les hommes blancs avaient un devoir : civiliser les races considérées comme moins développées en leur apportant les bienfaits des progrès techniques, de la médecine, de l’alphabétisation et de la religion chrétienne. Chronologiquement, le premier « C », le « commerce légitime » (par opposition à l'« infâme commerce » de l'esclavage interne à l'Afrique ou à destination du monde musulman) devait cependant, selon Livingstone et à l'instar de Thomas Fowell Buxton, précéder les deux autres. L'exploration méthodique des territoires africains inconnus des Européens pour en définir précisément les caractéristiques et les ressources était ainsi un préliminaire indispensable à la christianisation[2]. Cette conception nouvelle des missions évangéliques, centrée sur l'exploration de territoires vierges de toute présence européenne, constitua un tournant dans l'histoire missionnaire en Afrique ; elle contribua à faire de David Livingstone le symbole d'« une certaine agressivité conquérante préfigurant l'impérialisme de la fin du XIXe siècle »[2].

À la recherche des sources du Nil

 
« Dr. Livingstone, I presume ? »

Livingstone reprit, à partir de 1858 et jusqu'en 1864, ses explorations dans la même région, après avoir démissionné de la London Missionary Society que ses finances fragiles rendaient réticente à financer des activités trop éloignées de la stricte pratique missionnaire. C'est le gouvernement britannique, alléché par les perspectives commerciales de la vallée du Zambèze que laissait entrevoir le récit de Livingstone, qui finança cette expédition. Cette dernière s'avéra cependant coûteuse et décevante, y compris en termes de lutte anti-esclavagiste[7]. Elle lui permit néanmoins de découvrir, le 16 septembre 1859, le lac Malawi, qu'il cartographia[8], ainsi que les ruines de la mission portugaise de Zumbo en 1860[11].

Après le décès de sa femme par malaria en 1862, puis un rapide retour à Londres en 1864-1865, Livingstone repartit dans des conditions plus précaires en 1866[12]. Il établit à cette époque que le système hydrographique de la Lualaba (partie supérieure du fleuve Congo) ne faisait pas partie du système hydrographique du Zambèze comme il l'avait longtemps pensé (notamment par le rapprochement Zambezi / Chambeshi)[13]. Il s'orienta ensuite vers le lac Tanganyika en Tanzanie, dans l'espoir d'y trouver les sources du Nil. Malade et abandonné par ses porteurs, il perdit alors totalement contact avec son pays d'origine. Il se retira à Ujiji, sur les bords du lac Tanganyika.

C'est là qu'Henry Morton Stanley, financé par le journal New York Herald en 1869, le retrouva finalement le 28 octobre 1871[12]. Cet événement est un classique de l'histoire des explorations, notamment dans la mesure où la question initiale de Stanley lors de leur rencontre (« Dr Livingstone, I presume ? ») est « emblématique d'une certaine communauté de civilisation au cœur de la jungle »[7]. Stanley et Livingstone discutèrent ensuite de ce que ce dernier ignorait du fait de son isolement : le conflit franco-prussien, le percement du canal de Suez, l'établissement d'un câble télégraphique à travers l'Atlantique. Livingstone accompagna Stanley explorer le Nord du lac Tanganyika, mais refusa de le suivre lorsqu'il retourna en Angleterre : il souhaitait s'assurer que la Lualaba ne se rattachait pas au bassin du haut Nil[8]. Leurs routes se séparèrent donc à Unyanyembe, ce qui amena Stanley à dire de Livingstone : « un mysticisme voisin du martyre rejoignait chez lui la soif de découverte »[14]

Un mythe victorien[modifier

 
Statue de David Livingstone au bord des chutes VictoriaZimbabwe.

David Livingstone mourut le 1er mai 1873[12] de dysenterie sur les bords du lac Bangwelo dans l'actuelle Zambie, toujours à la recherche des sources du Nil. Ses deux serviteurs enterrèrent son cœur sous un arbre Mpundu, à l'endroit où se dresse aujourd'hui le Mémorial de Livingstone. Ils ramenèrent ensuite le reste de son corps embaumé jusqu'à Bagamoyo[6], où ils rencontrèrent une nouvelle mission d'assistance au héros victorien, menée par Verney Lovett Cameron et commanditée par la Royal Geographical Society[15]. Plusieurs objets lui appartenant (guêtres, matelas...) y furent mis en vente[6] et son corps rapatrié au Royaume-Uni. David Livingstone fut enterré au milieu de la nef centrale de l'abbaye de Westminster l'année suivante[12], en véritable « saint victorien » qu'il était devenu de par la persévérance de son engagement exploratoire, missionnaire et antiesclavagiste[7]. On relevait aussi fréquemment son extraction modeste pour faire de lui un « exemple de réussite sociale par le travail, la force de caractère et la persévérance »[7], valeurs par excellence de la société victorienne : Livingstone fait ainsi partie des personnages érigés en modèles dans le Self help de Samuel Smiles (1859)[16]. C'est cependant le célèbre récit que Stanley tira de son expédition en 1872 (How I found Livingstone) qui joua un rôle déterminant dans sa « canonisation » en élevant l'explorateur écossais au rang de mythe.

De fait, au cours de sa vie et encore davantage à son issue, Livingstone fut érigé en modèle héroïque d'une civilisation britannique conquérante et dominatrice. Il est d'ailleurs emblématique des ambiguïtés de l'impérialisme victorien notamment dans ses motivations. Car si Livingstone était indéniablement mû par la volonté d'évangéliser les populations africaines comme de les soustraire à la traite (ses rapports seraient par exemple à l'origine du traité imposant en 1873 au sultan de Zanzibar l'interdiction du trafic d'esclaves), sa volonté de définir préalablement les richesses exploitables des territoires africains encore inconnus des Européens fit de lui le symbole d'un « glissement dans la manière de conquérir l'empire, de plus en plus strictement organisée et plus systématiquement orientée par des fins utilitaires »[10]. Ainsi, lors de l'expédition qu'il mena de 1858 à 1864 sur le Zambèze, il accepta de se conformer à des objectifs, définis par le gouvernement britannique qui le finançait, forts éloignés de la perspective missionnaire classique : « étendre les connaissances déjà obtenues sur la géographie et les ressources minérales et agricoles de l'Afrique orientale et centrale [...] en vue de la production de matières premières à exporter vers l'Angleterre en échange de produits industriels britanniques »[17].

L'explorateur a donné son nom à la ville de Livingstone, en Zambie, à proximité des chutes Victoria. La ville fut la première capitale de la Rhodésie du Nord. Elle abrite aujourd'hui le Livingstone Museum, créé en 1934 sous le nom de Rhodes-Livingstone Museum. Il donna aussi son nom aux chutes Livingstone, qui est le nom donné par Stanley à l'ensemble de rapides entre le Pool Malebo et Matadi, sur le Congo inférieur, même si David Livingstone ne s'aventura jamais dans cette partie de l'Afrique.

 

 

 

 

 

                                            Chard                Robert Louis   Stevenson                 Chard              

 

 

 

1850 - 1894

Stevenson est né à Edimbourg dans une famille d'ingénieurs. Il passa la plus grande partie de sa jeunesse dans la demeure familiale, à Heriot Row. Le quartier était alors tout neuf et en plein développement et il aimait se rendre aux Royal Botanic Gardens ou à Warriston       Cemetary. Mais ses souvenirs les plus forts parlent des Pentland Hills, au sud d'Edimbourg. C'est dans ces collines que l'on retrouve le mieux l'ambiance de Stevenson.

Tout comme Walter Scott, l'enfance de Stevenson fut maladive. De surcroît, il était souvent seul et fut élevé en grande partie pantStevenson r le, Alison "Cummie" Cunningham.          Suivant les instructions de ses parents, il s'inscrit à l'université pour devenir ingénieur comme eux, mais très vite il se rebella et déserta la faculté.

Il passa le plus clair de son temps dans les maisons de passe de la ville. Optant par la suite pour les études de droit, il fur diplômé en 1875, mais n'exercera pas son métier d'avocat car il est déjà décidé à vivre de ses écrits.

Fuyant le mauvais temps de Edimbourg, il vient en France où il écrit An island et                  Voyage et Travels with a Donkey in the Cevennes... ses premiers succès. C'est aussi en France qu'il rencontra Fanny Osbourne, sa future épouse, une américaine âgée de dix ans de plus que lui. Ce n'est qu'en 1881 qu'il se mit à écrire des romans ; TreasureIsland  Stevenson2         connut un succès immédiat et fut suivi par le très connu Dr Jekyll et M.Hyde, et Kidnapped.

En 1887 Stevenson quitta la Grande-Bretagne définitivement pour se rendre aux Etats-Unis ; l'année suivante, il embarqua pour le Sud pacifique et atterit finalement aux îles Samoa.

Ses derniers écrits parlent de ces îles mais l'Ecosse demeura sa principale                         source d'inspiration. Il décéda subitement d'une hémorragie cérébrale en 1894 et fut enterré au sommet du Mont Vaea dans l'île Samoa. 

 

  Stevenson1

 

 

 

 

 

 

                                         Chard                   Brave Heart                     Chard

 

 

William Wallace

 

W wallace

 

William Wallace 1272-1305

William Wallace est né à Elderslie, paroisse de Paisley. Son père travaillait  au service de James Stewart, grand régisseur d'Écosse. Il reçut sans doute  quelques rudiments d'enseignement à l'abbaye de Paisley, ce qui lui permit  d'apprendre le latin et le français. Certains de ses oncles étant prêtres, ils  ont certainement pris en charge son éducation. William Wallace épousa Marian Braidfoot aux  environs de 1297 à l'église St-Kentigern de Lanark

 

 

 

Marian  fut assassinée sur  ordre du gouverneur anglais de Lanark, William de Hazelrig, en mai 1297.  Toutefois, il semble qu'elle n'ait pas été tuée uniquement parce que Wallace  l'avait protégée des soldats anglais, ainsi que le montre le film où Mel Gibson                         campe un superbe William. Wallace avait  en effet sans doute commencé son combat contre les Anglais, qui firent tuer  Marian en représailles.

Alors que William Wallace attaquait Hazelrig, Andrew Murray lançait ses  hommes contre les Anglais installés dans les Highlands et des rébellions  éclataient dans tout le pays. Ces soulèvements furent provoqués par la mise en  place d'un régime sévère après l'abdication de John Balliol, roi d'Écosse  pendant une courte période.

Le pays était par conséquent passé sous le contrôle  d'Édouard Ier qui entendait bien ne pas rendre leur indépendance aux Écossais.  Il n'était guère surprenant que ceux-ci tentent de se libérer d'un tel joug. La  plupart, vivant dans une grande pauvreté, transformèrent leurs outils de paysans  en armes de fortune. La révolte de William Wallace suscita l'attention du peuple et des nobles  écossais, qui tous souhaitaient se libérer du pouvoir d'Édouard Ier.

Rejoints  par James Stewart, sir James Douglas et Robert le Bruce, ils s'allièrent  rapidement à Wallace et, sous la tutelle de Robert Wishart, évêque de Glasgow,  se préparèrent à se battre contre les Anglais. William Wallace et Murray, tout d'abord découragés lorsque les nobles se  rendirent aux Anglais le 9 juillet 1297 à Irvine, décidèrent rapidement de  prendre la tête des rebelles qui s'éparpillaient dans tout le pays. Dès le mois  d'août, ils avaient réussi à constituer une armée basée à Stirling.

Le 11 septembre 1297, les soldats anglais encerclèrent le château  de Stirling, tandis que les Écossais les attendaient de l'autre côté de la  Forth, séparés uniquement par un pont.

 

 

 

L'armée anglaise, mal commandée, se lança à l'assaut du pont et  fut massacrée par les Écossais. Wallace et Murray remportèrent là une victoire  extraordinaire. Malheureusement, Murray, blessé pendant cette bataille,  s'éteignit peu après. Wallace assura seul le commandement des rebelles mais il  est incontestable qu'il avait perdu un partenaire irremplaçable.

En octobre, William Wallace   conduisit néanmoins ses hommes jusqu'au comté de Durham en Angleterre, puis  revint en Écosse en novembre pour attendre la fin de l'hiver et en profiter pour  reconstituer ses forces. Wallace fut fait chevalier en mars 1298 à Tor Wood, peut-être par  Robert le Bruce, et nommé Gardien de l'Écosse.

Cette nomination d'un homme de  son rang à une position aussi influente indique clairement à quel point la  noblesse appréciait sa lutte contre l'ennemi anglais et chérissait la  liberté.Il semble que Wallace n'ait jamais abusé du pouvoir qu'on lui  avait confié mais qu'il ait en revanche fait tout son possible pour associer  noblesse et peuple à son combat. William Wallace n'a pas profité de ses nouveaux privilèges  et est demeuré fidèle à son engagement de libérer l'Écosse.                        

Édouard Ier et ses troupes se rendirent en Écosse en juillet  1298. Wallace avait décidé de déplacer les populations et les troupeaux afin que  les Anglais ne trouvent ni provisions ni informations sur leur  chemin.Il apprit par ailleurs à ses hommes à adopter une tactique de  défense particulière en formant un groupe compact hérissé de toutes parts de  lances, semblable en quelque sorte à un hérisson. Cette défense permettait de  lutter contre les chevaux robustes des soldats anglais.

Les lances ont fait  leurs preuves dans de nombreuses batailles. Ainsi armés, Wallace et ses  compagnons étaient prêts à affronter l'ennemi. L'armée anglaise comptait malheureusement beaucoup plus d'hommes  que les troupes écossaises et les écrasa à Falkirk, malgré tous les efforts de  William Wallace. Lui-même faillit d'ailleurs y perdre la vie. Selon certains historiens,  Robert le Bruce vint à sa rescousse sur le champ de bataille, comme on le voit  dans le film, mais pour d'autres, le Bruce tentait au même moment d'arracher aux  Anglais le château d'Ayr dans le Ayrshire.

Après cette effroyable défaite, Wallace renonça à son titre de  Gardien de l'Écosse. L'on ne sait toutefois pas clairement s'il prit cette  décision de son plein gré ou non. Robert le Bruce et son cousin John Comyn, dit  le Rouge, furent désignés pour le remplacer. L'on ignore pratiquement tout des  activités de Wallace à partir de cette époque jusqu'au moment de son arrestation  et de son exécution en 1304.

Ainsi que le montre le film, William Wallace a probablement mené  quelques raids dans le Nord de l'Angleterre. En revanche, le film ne disait mot  de son éventuel départ pour le continent dans l'espoir de trouver un soutien  auprès des Français et du pape. Philippe IV envoya une lettre à Rome demandant à  ce que l'on prête secours à Wallace. D'après la date de cette missive, il se  serait rendu à Rome vers 1300.

Des raids se poursuivirent dans toute l'Angleterre jusqu'en 1303.  Bien que la plupart portaient la marque de Wallace, il est impossible d'établir  s'il y a réellement participé. Ces nouvelles provocations ne firent toutefois  qu'attiser la colère d'Édouard Ier, pour qui la capture de Wallace devint alors  une priorité. Ce dernier parvint à se cacher quelque temps grâce à la complicité  de la plupart de ses compatriotes qui le considéraient comme un héros.                                                                          

Toutefois, la soumission de la noblesse écossaise à la couronne anglaise  s'accentuant de jour en jour, il devint évident que ses jours étaient désormais  comptés. Si l'on ne connaît rien des conditions de l'arrestation de  William Wallace aux environs de Glasgow, hormis le fait qu'elle ait été menée par  l'Écossais John Mentieth (ou selon certains, par l'un de ses domestiques), l'on  sait en revanche qu'il fut conduit immédiatement à Londres, comme le montre le  film, où il arriva le 22 août. Traîné dans les rues de la ville le lendemain  matin, il ne reçut qu'insultes et quolibets d'une foule persuadée qu'il était un  brigand sans pitié qui avait massacré des Anglais innocents et qui méritait un  châtiment.                        

Conduit au palais de Westminster, on le força à rester debout et  à porter une couronne d'épines. Les magistrats, nommés par Édouard Ier, lurent  les charges qui pesaient contre lui. Curieusement, William Wallace était accusé du meurtre de  Hazelrig, le gouverneur de Lanark, quelque 8 ans auparavant. Venait ensuite  évidemment l'accusation de trahison. L'on prononça ensuite la sentence sans que  Wallace ait pu tenter de se défendre, les hors-la-loi n'ayant par définition pas  le droit de se référer à la loi.

La sentence fut immédiatement mise à exécution. William Wallace, jeté  dans un sac, fut traîné sur plusieurs kilomètres jusqu'à Smithfield. Puis, comme  on le voit dans le film, il fut pendu jusqu'à ce qu'il perde connaissance. On le  ligota ensuite sur une table, on lui arracha les membres, on lui appliqua un fer  rouge sur les entrailles et il fut même certainement émasculé. Son supplice prit  fin lorsqu'on lui trancha la tête. Les parties de son corps furent envoyées à  Newcastle-upon-Tyne, Berwick, Perth et Stirling et l'on planta sa tête sur un  piquet placé sur le pont de Londres en signe d'avertissement aux traîtres  éventuels.

 

 

 

                                                     Chard                   Rob Roy                     Chard

 

Rob roy r

 

Robert Roy MacGregor (1671-1734), appelé ainsi pour ses cheveux roux est né près du Loch Katrine dans la région des Trossachs. C'est le troisième fils du Lieutenant-Colonel Donald MacGregor of Glengyle et de  Margaret Campbell. Rob Roy était un fin épéiste et ses exploits sont devenus légendaires.

Les MacGregor étaient en fait des voleurs de bétail notoires et Rob Roy utilisait aussi ses talents de pillard pour monnayer sa "protection" auprès des propriétaires de troupeaux du voisinage. En fait Il se vit contraint après plusieurs hivers rigoureux de piller de riches propriétés des Lowlands pour nourrir son clan. A la mort de son père, il prit la tête du clan et devint un conducteur de bétail prospère. Il prit également part à la célèbre bataille de Killiecrankie en 1689 sous la bannière jacobite.

En 1713, injustement accusé d'avoir volé 1000 Livres au duc de Montrose, il fut déclaré Hors la loi et dut se cacher dans les collines, tandis que le duc de Montrose fit brûler sa maison. Le désir de vengeance exalta amors les penchants jacobites de Rob Roy et il s'attaqua aux terres du duc. Plusieurs évasions de prison lui valurent une réputation de "Robin des bois".

Gracié en 1725 par le roi, il se convertit au catholicisme (étant protestant à l'origine) et meurt le 31 Janvier 1734 à Balquhidder  au bord du loch Voil. Là se trouve un très vieux cimetière où sont enterrés Rob Roy, sa femme et deux de ses enfants.Tombe originale avec son carré en fer forgé et ses emblèmes, une épée et une croix.

Rob Roy est né à Glengyle, au bord du Loch Katrin, comme le certifie un extrait des registres du baptême de la paroisse de Buchanan. Son père était Donald MacGregor et sa mère Margaret Campbell. Rob Roy se maria à Glenarklet, en , avec Mary Helen MacGregor, née à Leny Farm (Strathyre). Par la suite, ils eurent quatre enfants: James (également appelé Mor ou Tall), Ranald, Coll et Robert (connu sous le nom de Robin Oig ou Young Rob, en français « Rob le Jeune »). Un cousin, Duncan fut également adopté.

Rob Roy est le nom anglais du gaéliqu Raibeart Ruadh, ou Robert le Rouge, en raison de sa chevelure rousse et bien que celle-ci ait bruni vers la fin de sa vie.

Il fut un brigand des Highlands, connu comme le Robin des Bois écossais. D’abord trafiquant de bétail, il devint lui-même éleveur et vendait sa protection à ses voisins contre les autres voleurs de bétail. Un de ses clients n’était nul autre que James Graham (1682-1742), 4e marquis de Montrose, 1er duc de Montrose (en 1707). Il semble qu’il y ait eu une mésentente entre les deux hommes qui eut pour conséquence l’expropriation des MacGregor. Après la saisie de ses terres par le Duc, Rob Roy le combattit jusqu’en 1722, où il fut obligé de se rendre. Emprisonné, il fut finalement pardonné, en 1727. Il mourut le 28 décembre 1734 dans sa maison à Inverlochlarig Beg, Balquhidder. Sa tombe se trouve dans le cimetière de Balquhiddr.

La légende de Robert Roy MacGregor a inspiré le roman Rob RoY de Sir Walter Scott. Hector Berlioz a composé une ouverture nommée Rob Roy. Plusieurs adaptations de son histoire ont également été portées à l’écran, la plus récente étant Rob Roy, de Michael Caton-Jones en 1995.

La maison de Glengyle sur les rives du Loch Katrine, qui date du début du XVIIIe siècle, est construite sur le site de la maison de pierre dans laquelle Robert MacGregor serait né. En novembre 2004, elle a été vendue aux enchères malgré les objections du Scottish National Party (SNP - Parti national écossais).

Sir Walter Scott, en fera en 1818, une figure romanesque de l'Ecosse dans un de ses romans.

 

 

  Chard     Les " Dire Straits "      Chard

 

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Dire Straits était un groupe écossais formé en 1977 par Mark Knopfler, son frère David Knopfler, John Illsley et Pick Withers.  Bientôt la bande  est devenue connue dans le monde entier et elle gagna  le statut de platine bientôt sur son premier album. Même avec "peu" de bande de temps et seulement six albums studio, le groupe a vendu plus de 100 millions de disques vendus dans le monde entier.

 

Parmi ses chansons les plus connues sont "Sultans of Swing", "Lady Writer", "La Latest Trick", "Roméo et Juliette", "Why Worry", "So Far Away", "Money for Nothing", "Walk of Life "" Tunnel of Love "et" Brothers in Arms ".

 

 

                                            Rockpalast Concert 1979    CLIC !!!

 

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                                              Origine du groupe

 

 

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Mark Knopfler est un journaliste âgé de 27 ans quand son frère David lui présente le bassiste John Illsley. Tous deux décident alors de s'installer dans un studio et de tenter de vivre de leur musique. Les débuts sont difficiles, et le groupe vit avec des moyens très limités.

C'est cette situation qui influence le groupe, initialement appelé The Cafe Racers, pour le choix de son nom :"  to be in the dire straits " peut en effet se traduire par « être dans la dèche » ou « être dans une situation désespérée (financièrement) ».

Dans leur petit studio, Mark Knopfler compose en 1977 le titre qui reste comme l'hymne du groupe : Sultans of Swing, un hommage à tous les musiciens de bar et cabaret. Charlie Gillett diffuse alors la bande sans prévenir les membres du groupe lors de son émission Honky Tonk. Plusieurs producteurs le contactent dans les instants qui suivent. C'est finalement Phonogram qui les engage pour cinq albums.

                                             Le triomphe du rock « à l'ancienne 

 

Dire Straits accompagne Talking Head en tournée pour assurer la première partie du groupe américain de David Byrne.

Le premier album, Dire Straits, enregistré à Londres en février 1978 pour seulement 12 500 livres sterling, remporte rapidement un énorme succès dans toute l'Europe — à l'exception notable du Royaume-Uni, qui ne vient au groupe que plus tard. Outre Sultans of Swing, qui ouvre la face B, l'album contient un autre succès, Down to the Waterline.

Mark Knopfler, qui signe tous les titres, s'impose comme l'unique compositeur du groupe. Il se fait également remarquer par son jeu de guitare, virtuose, mais à contre-courant du « gros son » rock de la fin des années 1970. Influencé par le blues et la country, notamment par J.J. Cale et Chet Atkins, Hank Marvin des Shadows. Knopfler ne joue qu'en son clair ou légèrement saturé (crunch) presque toujours aux doigts (n'utilise que très rarement de médiator) avec la technique appelée chicken-picking (à ne pas confondre avec le fingerpicking, également une technique de jeu aux doigts, caractérisée par l'alternance des basses au pouce, popularisée notamment par Chet Atkins). Son instrument de prédilection, une Fender Stratocaster, devient l'emblème du groupe sur les pochettes des deux premiers albums. Il est gaucher mais joue comme un droitier. Il a un style à la main droite qui est une variante personnelle du style clawhammer, dérivé de méthode de banjo, dans sa façon de positionner sa main et de frapper les cordes avec les doigts et les ongles.

 

 

 

                                                " Sultan of swing "   CLICK !!!

 

 

                      Sultan of swing

 

                   

                                                       

 

Le succès ne se dément pas avec le second album du groupe, Communiqué, enregistré dans la foulée du premier, en décembre 1978, à Nassau, Bahama Il réussit le tour de force d'occuper la première place des charts allemands alors que Dire Straits est toujours à la 3e. Comme dans le cas de son prédécesseur, l'influence blues et country reste dominante, la production peu travaillée, les thèmes abordés et l'ambiance musicale sont noirs. Cette absence manifeste de démarche commerciale se retrouve d'ailleurs moins par la suite. Dire Straits rencontre le public français grâce à l'émission télévisée Chorus où le groupe, présenté et interviewé par Patrice Blanc-Francard chante cinq chansons sur scène à l'Empire[4].

À la fin des années 1970, à l'époque du punk, du funk et de la disco, le succès d'un groupe qui pratique un rock influencé par J.J. Cale et Dylan peut surprendre, mais il ne diminue pas pour autant avec les prochains albums, Making Movies en 1980 et Love over Gold en 1982.

Love over Gold dispose d'une particularité car il était prévu à l'origine pour six morceaux, or il s'avère que dans l'album final, cinq sont disponibles. Le 6e morceau Private Dancer composé par Mark Knopfler a été offert à Tina Turner pour relancer sa carrière. Des membres de Dire Straits participèrent musicalement aux albums de Tina Turner dans les années 1980.

Ces disques, qui inaugurent des compositions et arrangements plus complexes, et plus conformes à l'air du temps, sont marqués par les tubes Romeo and Juliet et Private Investigations. C'est aussi la fin des premières années, avec le départ du guitariste David Knopfler et du batteur Pick Withers. Ils sont remplacés par Hal Lindes (guitare) et Terry Williams (batterie), et l'effectif est renforcé par Alan Clark aux claviers.

En 1983, le groupe, pas davantage influencé par les tendances discoïdes des années 1980 que par le punk des années 1970, sort ExtendedancEPlay, un mini-album de 4 titres qui contient le single Twisting by the Pool, qui sonne nettement Honky Tonk. Il est suivi en 1984 par le double live Alchemy qui remporte un énorme succès.

 

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                                                                            To see the concert : CLIC !!!

 

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                                                                         Brother in arms   CLIC   !!!

 

 

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Mark Knopfler lors d'un concert de Dire Straits à Dublin en 1981.

En 1985, le groupe sort Brothers in Arm, qui reste comme son plus grand succès. Cet album est celui des premières mondiales : première vidéo à passer sur MTV en Angleterre pour Mone for Nothing, single exceptionnellement rock pour le groupe, et surtout l'un des premiers albums de rock à être diffusé sur un tout nouveau support discographique : le disque compact. Brothers in Arms est d'ailleurs le premier album de l'histoire à se vendre à plus d'un million d'exemplaires sur format CD. C'est aussi le premier album dont les claviers ont été séquencés et arrangés sur un ordinateur (Atari).

 

 

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Le morceau Brothers in Arm est utilisé dans la série Deux Flics à Miami (Saison 2 - épisode3), dans le film Spy Game de Tony Scott, dans la série À la Maison-Blanche (The West Wing) lors du dernier épisode de la saison 2, dans le film Panique à Hollywood, lorsque Bruce Willi, sur un plateau de cinéma, sort d'une caravane, ainsi que dans Hooligans de Lexi Alexander

La sortie du disque est suivie par une tournée monumentale, qui voit Dire Straits jouer dans des stades pleins à craquer : le groupe remplit la Wembley Aren — à ne pas confondre avec le stade du même nom — 13 soirs de suite, et l'Entertainment Centre à Sydney 21 fois. Il joue également au Live Aid au stade de Wembley en compagnie de Sting (qui joue les choristes sur la version studio de Money for Nothing), et devient, grâce à cette tournée, le groupe le plus vendeur des années 1980. Au niveau line-up, cette époque marque le départ de Hal Lindes, remplacé à Noël 1984 par Jack Sonni alors vendeur dans un magasin de guitares sur la 48e rue à New York (Rudy's Music Shop), et dont l'amitié avec Mark remonte au début des années 1980. Guy Fletcher, initialement embauché par Mark pour ses projets en dehors de Dire Straits, intègre également le groupe en tant que second clavier.

Vers la fin du groupe

Épuisés par le gigantisme de la tournée Brothers In Arms (248 concerts donnés dans 117 villes entre avril 1985 et avril 1986), les membres du groupe décident en 1986 de faire une pause, occasion pour Knopfler de travailler sur d'autres projets. Un best of est édité en 1988 - marquant les dix ans d'existence de la formation - qui bat des records de ventes au Royaume-Uni ; et durant cette période le groupe ne joue qu'une fois, pour l'anniversaire de Nelson Mandela toujours en 1988 (accompagné pour l'occasion d'Eric Clapton à la place de Jack Sonni, papa de jumeaux le soir-même et donc à la maternité), avant la reformation « officielle » l'année suivante.

Début 1990, Dire Straits, composé alors de Knopfle, John Illsley, et des claviers Alan Clark et Guy Fletcher, et accompagné par divers musiciens de session dont le batteur de Toto  Porcaro, se lance dans l'enregistrement d'un nouvel album. On Every Street, publié finalement en septembre 1991, et qui, sans remporter le même succès que son prédécesseur - il est vrai exceptionnel - se vend tout de même à près de 10 millions d'exemplaires dans le monde[5, ce qui constitue malgré tout une belle performance. La tournée qui suit, dont on retrouve des extraits sur le live de 1993 On the Night, débute le 23 août 1991 à Dublin et se termine le 9 octobre 1992 à Saragosse, qui demeure à ce jour l'ultime concert donné par le groupe. Les tournées remportent un grand succès en Europe (automne/hiver 1991 et de printemps/été 1992). Le groupe se sépare officiellement en 1995, avec un Mark Knopfler au bout du rouleau qui déclare « [ne plus vouloir] entendre parler de Dire Straits pendant au moins 10 ans ! »

Le quatuor accompagné par leur manager à la batterie se reconstitue une seule fois, le temps de 5 chansons (Walk of LifeSultans of SwingMoney for NothingNadine et Wild Theme from Local Hero) à l'occasion du mariage de John Illsley le 19 juin 1999[6].

 

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Style et influences

 

Débutant en pleine époque punk et évoluant dès les années 1980, Dire Straits n'en reste pas moins un groupe de rock « à l'ancienne », influencé principalement par les années 1960, voire 1950, et le blues. Les influences du groupe sont à chercher du côté de Bob Dylan pour le style de chant, et de J.J. Cale, Hank Marvin, Eric Clapton ou encore Chet Atkins pour le jeu de guitare. Mark Knopfler joue exclusivement aux doigts, n'utilisant pas de médiator, et emploie l'ancestrale technique blues qui consiste à alterner phrases chantées et phrases de guitare selon un système de questions-réponses. Son jeu, simple et classique mais d'une grande élégance, est le fondement du son de Dire Straits. Les autres membres du groupe sont pour le moins discrets, et Knopfler se réserve en général les solos. Chet Atkins dira de lui « Knopfler fait n'importe quoi, mais il le fait bien ! »

Comme l'a fait remarquer le journal Le Mond e], une grande modestie a toujours fait partie de l'image de marque du groupe (qui alla même jusqu'à décapitaliser son nom sur certaines affiches et pochettes : dIRE sTRAITS). Ses membres refusèrent longtemps de faire figurer leurs photos sur les pochettes. Cela se retrouve même dans les thèmes des chansons : du Sultans of Swing des tout débuts jusqu'à Calling Elvis, Mark Knopfler semble plus soucieux de rendre hommage aux artistes qu'il admire que de se mettre en valeur lui-même. Cette discrétion personnelle s'accompagnait d'un grand perfectionnisme, notamment sur le plan technique : le groupe était réputé pour faire le désespoir des ingénieurs du son et des organisateurs de leurs tournées (auxquels sont dédiés la chanson et le clip Heavy Fuel). Ce son très soigné a fait de Dire Straits le groupe idéal pour les débuts du CD, qui leur permettait de faire ressortir les moindres nuances de leur son. Brothers in Arms fut d'ailleurs souvent employé pour faire la démonstration des possibilités sonores des nouveaux lecteurs. Il arriva même que l'album soit fourni avec l'appareil.

Le groupe est devenu au fil du temps une référence, voire pour certains un véritable mythe, notamment à l'extérieur de l'Occidet (Inde…), où Dire Straits reste l'un des groupes européens les plus appréciés. Les albums solo de Mark Knopfler, pourtant parfois de qualité comparable, sans être boudés par le public, ne sont jamais parvenus à remporter le même succès.

Composition du groupe

 

 

 

 

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Dunrobin castle

 

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Propriété de la famille des  Sutherland depuis le XIIIème siècle, Dunrobin Castle, ce magnifique et imposant château de style français se dresse face à la mer du Nord et mérite bien une visite de votre part. Les fondations de Dunrobin Castle datent de 1275 et le donjon du XIV ème siècle. Ils ont été incorporés avec divers ajouts ultérieurs dans la monumentale construction de type seigneurial conçue au début du XIX ème siècle par l'architecte du parlement de Londres,Sir Charles Barry                                                                                                                                                                  

Les intérieurs de Dunrobin ont été restaurés dans les années 1920 par Robert Lorimer après un incendie. Avec ses 189 pièces ! c'est un des plus grand de l'Ecosse, vous y découvrirez une belle collection de tableaux, dont des portraits de famille éxécutés par Ramsay et Reynolds et deux Canaletto, de nombreux objets d'art et autres porcelaines ou tapisseries.

La terrasse de Dunrobin offre une vue d'ensemble sur les jardins à la française. Sur un côté se tient le musée. Ce charmant édifice géorgien en pierre de taille a été agrandi en 1878 pour abriter les souvenirs de la famille Sutherland, des animaux empaillés et des découvertes archéologiques. Une récente réorganisation a su préserver l'attachant caractère victorien de l'exposition, qui comprend quelques belles pierres pictes.

Chaque année, durant le mois d'août, se déroule ici des "highlands games".

 

 

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Balmoral Castle

                                                                    

Balmoral b

 

 

 

Dans la haute vallée de la Dee, Balmoral Castle est la résidence estivale de la famille royale. C'est la reine Victoria qui arriva pour la première fois dans la région en 1848. Elle cherchait une propriété dans les Highlands quand elle découvrit Balmoral. Le château de Balmoral fut construit au XVIème siècle par la puissante famille Gordon, mais lorsque la famille royale l'acquit en 1852, de nombreux travaux eurent lieu pour le transformer en la grande demeure telle que nous la voyons aujourd'hui. Ces travaux furent conçus par Smith architecte de renom. Après les travaux, qui s'achevèrent en 1856, la reine écrivit : "Outre le fait que la demeure est belle et confortable à la différence du vieux château, elle offre une vue magnifique.

La famille royale britannique vient donc y passer ses vacances d'été .... et les portes restent donc fermées aux visiteurs pendant cette période. A vrai dire, même si le site est beau, l'édifice comme les jardins n'ont rien d'extraordinaire et seuls les vrais passionnés de ce qui est Royal verront un intérêt à la visite car, mis à part les jardins, seule une pièce est visitable, la salle du bal.

Près du Parking du château de Balmoral, vous apercevrez l'église de Crathie fréquentée par la famille royale. Dans le cimetière, vous pourrez voir un mémorial dédié à John Brown, valet de chambre de la reine Victoria et ancien palefrenier de Balmoral.

Le site est ouvert de Mai à Juillet en semaine de 10h à 17 h sauf .... si des membres de la famille royale y séjournent !

 

 

 

 

 

 

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                           Saint Andrews Golf - Old Course

 

 

 

 

 

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Golf 1

 

 

 

 

                  C'est en Ecosse que le golf fut codifié en 1744 et qu'il connut ses principales évolutions avant 1900. L'Ecosse possède aussi le record mondial du nombre de parcours par habitant, avec près de 450 terrains !

                                       Golf 6

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Saint Andrew   

         

Golf course

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                              LE GOLF DANS L'HISTOIREGolf 2

Personne ne sait vraiment où ce sport est né, mais son nom vient probablement du scots gowff (frapper), et il entra dans l'histoire écossaise quand Jacques II l'interdit par décret en 1457 parce qu'il détournait les archers de leur entraînement et qu'il compromettait la défense nationale ! La "Honourable Company of Edinburgh Golfers" édicta les treize règles de ce jeu en 1744. Le golf allait ensuite connaître son âge d'or de 1880 à 1909, avec l'ouverture de près de la moitié des parcours actuels.

 

                       LE PRINCIPE - LES BALLESGolf 5

 

Il s'agit de frapper une balle à l'aide d'une canne appelée "club"          pour la conduire d'un trou à l'autre en un minimum de coups, sur          un parcours qui compte 18 trous. Le parcours fait entre 5700 et            6500 mètres. La balle était à l'origine en bois, puis en cuir bourré        de plumes, Apparut ensuite le "Gutta-Percha" en 1848, c'est en fait la résine d'un arbre de Malaisie. En coupant délicatement l'écorce de l'arbre cette résine s'extrait et durcit au contact de l'air, en la plongeant dans l'eau chaude on lui rend sa souplesse et il suffit de l'introduire dans un moule pour lui donner la forme  voulue. Son grand avantage fut son coût, sa résistance et son imperméabilité et contribua ainsi à démocratiser le golf. Elles se composent désormais   d'un noyau en polymère et d'une coque alvéolée en balata.

 

                              LES PARCOURS

 

 

Chacun des 18 trous d'un parcours comprend une piste de gazon de 30 à 50 m de large (fairway) et un "green" avec le trou lui-même,       signalé par un drapeau. Obstacles de sable, plans et cours d'eau           entourent le "green" ; le cadre naturel concourt aussi au jeu. Le parcours écossais typique est le "link" de bord de mer balayé par le vent, couvert d'une herbe rase et sèche, le "turf". Le "link" de St Andrews est certainement le plus connu et le plus célèbre de tous.

 

                       LES TOURNOIS humour 69

 

Le plus important est le British Open, et remonte à 1860. Son circuit     actuel inclut les "links" écossais de Muirfield, de Saint Andrews et de Carnoustie sur la côte Est, ceux de Turnberry et de Troon sur la côte Ouest.

 

                                 LES CANNES

 

Jusqu'à l'invention de la balle pleine, on utilisait des cannes à têtes de bois et une seule canne à tête de fer, celle-ci risquant de détruire la balle en plume. Aujourd'hui, les joueurs ont droit à quatorze clubs, "bois" (souvent à tête en métal) pour la distance, "fers" pour             la précision.

 

                                  JOUER  EN ECOSSE

 

Le nombre important de parcours et leur diversité est très apprécié     des golfeurs amateurs du monde entier. Les cartes d'abonnement régionales  sont très prisées et permettent de pratiquer le golf sans se presser - il existe des cartes valables de 3 à 10 jours. On peut se procurer des cartes d'abonnement auprès des divers centres d'information touristique ; elles sont très économiques et permettent de pratiquer  le golf sur toute une gamme de terrains. Vous pourrez également vous offrir une petite partie en payant directement sur place, les  cannes et balles sont fournies. Attention n'espérez pas jouer de cette façon à St Andrews ! la liste d'attente est en effet très   longue !

  

  Montgomry

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Le trou 18 à Saint Andrew , le plus fameux du monde ...

 

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  le meilleur joueur " Tiger " Woods fait un swing  prés  de l'universellement connu "  Petit pont " ...

 

 

 

 

              

 

 

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Saint Andrews 

 

 

The Saint Andrews Old Course                            

 

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Le " Petit pont "

 

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Si une petite partie de golf vous tente c'est ici ! attention ce jeu necessite le plug-in Flash de Macromedia, aussi si le jeu ne fonctionne pas sur votre micro, téléchargez le plug-in en cliquant ici : Telecharger Flash Player

 

 

                                                      JOUER AU GOLF MAINTENANT

 

 

 

La cathédrale          

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" Sunset on the Cathedral "

 

 

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L'entrée de l'Université

 

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The Castle

 

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Les Higlands Games     

 

 

  

 

Les Higlands Games     

 

 

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Voir les highlands games cliquez sur l'image    

                   

 

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LES HIGHLAND GAMES 

Dès le XI siècle, des combats guerriers étaient organisés pour que les chefs de clans puissent choisir leurs messagers et leurs gardes du corps parmi les vainqueurs. Aujourd'hui, de nombreuses associations sont chargées de garantir la survie des danses et des musiques traditionnelles. Ces manifestations plaisent à la fois aux Ecossais et aux touristes. Les plus intéressantes se trouvent dans les Highlands et dans les Grampians, à Braemar. Elles se composent de danses, de concerts de cornemuses et d'épreuves sportives. Lors des rencontres les plus importantes, on peut assister au lancer du poids, au lancer du marteau, ainsi qu'à une épreuve propre à l'Ecosse : le lancer d'un tronc de mélèze de 6 mètres de haut et de près de 60 kilos, qu'il faut envoyer non pas le plus loin, mais le plus droit possible. L'origine de ce sport viendrait des bûcherons, qui lançaient les troncs d'arbres dans la rivière pour qu'ils descendent le courant jusqu'à la scierie. Il était important de les lancer au milieu de la rivière pour éviter qu'ils ne se coincent le long des rives.

 

                      

 

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Les Highland Games ou encore jeux des hautes-terres remontent au XIVème siècle, à l'époque où ces compétitions avaient pour but de sélectionner les gardes du corps du roi ou du seigneur local. De nos jours, on dénombre plus decent rencontres annuelles qui se déroulent principalement en été ou en automne. A noter également que ces jeux se déroulent en fait dans toute l'Ecosse et pas seulement dans les Highlands.Les plus grandes compétitions se déroulent à Braemar (bien souvent avec la présence de la reine Elisabeth), à Cowal ou encore à Oban. Que pourrez vous découvrir lors de ces jeux ?

La première discipline est le lancer du tronc ! (tossing the caber). Cette épreuve très spectaculaire consiste à lancer un tronc de sapin de six mètres de haut et pesant environ 60 à 65 kgs. Le jeu consiste pour le lanceur à le retourner après une brève course mais de façon qu'il tombe face à lui. Si aucun concurrent ne réussit à retourner le tronc, on en scie un nouveau et l'épreuve recommence.

Les profanes ne le remarquent pas souvent, mais le lanceur est surveillé de près par un juge qui va noter le style et non pas la distance. Le tir à la corde est une autre épreuve riche en émotions (photo du haut). cette épreuve qui oppose deux équipes disposées symétriquement par rapport au milieu de la corde, demande force et technique ! Les concurrents portent tous des chaussures lourdement ferrées, à l'exception du dernier qui chausse des chaussures à lames. Le but, sous les ordres d'un entraîneur, est d'amener l'autre équipe dans sa partie de terrain.

Vous pourrez également assister au catch as catch et au Cumberland style qui sont deux épreuves de lutte. La première consiste à faire toucher terre aux deux épaules de l'adversaire pendant trois secondes et la seconde s'apparente plus à une épreuve de force pure.

En effet liés réciproquement par les bras, et le menton posé sur l'épaule de l'adversaire, les concurrents doivent s'efforcer de faire toucher au sol toute autre partie du corps que les pieds de l'adversaire, sans lâcher la prise des mains. Une autre épreuve est le lancer de la pierre qui serait en fait la discipline la plus ancienne (la pierre fait entre 7 et 14 kgs), à découvrir pour les amateurs de cinéma dans le film "Braveheart".

Enfin, vous assisterez également au lancer du poids. Ce dernierde 13 à 25 kgs, est fixé à une courte chaîne munie d'un anneau. Le lanceur , qui tient l'anneaud'une seule main doit propulser le poids le plus loin possible, ou bien lui faire franchir une barre à laquelle il tourne le dos et qui peut atteindre 4,5 mètres de haut. Il reste bien évidemment les concours de musique et concours de dance.

Les highland games sont l'occasion de concours de pipe bands et de cornemuse en solo. Les joueurs solo se mesurent dans trois genres musicaux, les pibrochs, les marches militaires et les airs de danse. Au niveau des danses folkloriques, les concours sont souvent fait par des jeunes filles, la plus célèbre des danses est la danse des épées.

Pour la petite histoire, l'origine de cette danse remonte à 1054. Après avoir tué un lieutenant du roi Macbeth, Malcolm III aurait exécuté une danse avec son épée et celle de son adversaire croisées sur le sol, en prenant soin de ne pas les toucher du pied, pour conjurer le sort, avant de se lancer dans la bataille.

Alors n'hésitez pas à faire comme les écossais, installez vous dans l'herbe grasse sur un bon plaid avec un thermos de thé et des petits gâteaux écossais et savourez pleinement une journée que vous n'oublierez pas, même si vous ne portez pas le kilt traditionnel que de nombreux spectateurs portent lors des jeux !

 

                     Cliquez sur la photo ci - dessous pour voir une danse écossaise et prendre un cours ...

 

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The Inverness Highlands games   CLIC !!!

 

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                                                                                   Légende puis réalité ...

 

 

Kilt  

 

 

Cette représentation d'un régiment écossais à la bataille de Culloden est bien fidèle en ce qui concerne la volonté de vaincre des guerriers écossais ( si vous en doutez demandez le aux anglais )ainsi que les armes archaïques qu'ils utilisaient au contraire de leurs ennemis  mais les kilts qu'ils portaient sont bien imaginaires ...

 

En effet la mode du kilt a été lancée par le grand écrivain Walter Scott cent ans aprés la bataille de Culloden .

 

Walter Scott grand metteur en scène des histoires de ses romans l'était aussi dans la vie ; aprés avoir fait bâtir son château d'Abbotsford il y organisa des réceptions grandioses avec tout l'apparat historique de ses romans . Il apparut un soir pendant un feu d'artifice vétu d'un kilt et d'une veste assortie qui sont devenus au fil du temps l'uniforme écossais .

 

 

 

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 Ce magnifique Highlander joue bien d'un instrument millènaire , le plaid qu'il porte l'est peut étre également mais pas le Kilt du moins dans la représentation qui est la sienne dans toute l'Ecosse depuis Sir Walter Scott .

Par contre à l'arrière le Loch Leven a un million d'années ...

 

 

 

 

                                           Une légende de l'Histoire

 

                                        Le kilt, tradition millénaire ?

 

 

 

Dans l'inconscient populaire, l'Ecosse est aussi indissociable du kilt qu'elle ne l'est du monstre du Loch Ness. Toutefois, lorsque l'on évoque non la créature cryptozoologique mais ce vêtement traditionnel écossais, l'on a tendance à imaginer que ses origines remontent à plusieurs centaines d'années.

Le kilt, principal symbole de l'Ecosse, fut-il donc inventé au Moyen-âge, ou bien est-il de conception plus récente ?

 

Tapisserie présentant divers rois et héros écossais du Moyen-âge (sans kilts !).

 

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Le kilt que nous connaissons aujourd'hui, baptisé feileadh beag en Ecosse (ce qui signifie « petit kilt »), est une jupe en laine ornée d'un tartan, couvrant les jambes des genoux jusqu'à la taille. Ce vêtement, plat par devant et plissé à l'arrière, est porté avec une ceinture et un sporran, une petite sacoche palliant l'absence de poches.

 

Petit kilt, ou feileadh beag.

Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, le kilt sous sa forme actuelle date n'aurait été inventé qu'en 1725 par Thomas Rawlinson, un industriel anglais habitant en Ecosse.

Cependant, il convient de préciser qu'avant cette date, les Ecossais avaient pour habitude de porter un plaid par dessus leur tunique. Ce vêtement, baptisé feileadh mor (ou « grand kilt »), datait quant à lui du XVI° siècle. L'étoffe de laine, mesurant aux alentours de six mètre, s'enroulait autour de la taille, puis la partie supérieure était posée sur les épaules (ou sur la tête, en cas de mauvais temps). Le grand kilt pouvait aussi servir de couverture lors des bivouacs.

 

Illustration présentant les différentes manières de porter le grand kilt, ou feileadh mor.

Ce vêtement, traditionnel mais peu pratique, fut alors amélioré par Thomas Rawlinson, qui décida de raccourcir l'étoffe, ne conservant que la partie inférieure du kilt. Les chefs de clans, séduits par cette innovation, adoptèrent alors le petit kilt, qui se répandit dans toute l'Ecosse en l'espace de quelques années.

 

Concernant les tartans, motifs ornant le kilt et permettant d'identifier chaque clan à la couleur de l'étoffe, il semblerait que cette tradition soit, elle aussi, plus récente qu'on ne pourrait le croire. 

Ainsi, le mot « tartan » (dérivé du français tirelaine), désignant à l'origine une étoffe de laine et non un motif, fut importé en Ecosse au XVI° siècle. Cependant, le tartan était déjà connu dans le pays depuis l'Antiquité, le plus ancien morceau de tartan retrouvé en Ecosse datant du III siècle après Jésus Christ.

Cependant, il convient de préciser qu'avant 1745, il n'existait pas de motifs spécifiques à chaque clan, les tartans de l'époque différenciant plutôt le statut social. Comme les teintures coûtaient cher, les kilts des représentants de la bourgeoisie étaient plus colorés (or, orange, rouge), contrairement à ceux des Ecossais plus modestes (noir, blanc, bleu, marron).  

 

Présentation de différents tartans.

 

Cependant, en raison des révoltes jacobites, qui agitaient sporadiquement le royaume depuis 1688, le roi d'Angleterre Georges II promulgua le Dress Act (ou " loi sur l'habillement ») en 1745, prohibant le port du kilt et les tartans. Les peines prévues par la loi en cas d'effraction étaient lourdes : six mois d'emprisonnement, augmentée à sept ans en cas de récidive.

Le kilt, autorisé uniquement dans l'armée, fut à nouveau autorisé par Georges III à compter de 1782. Ce vêtement, revenant peu à peu à la mode, fut alors présenté comme faisant partie des traditions ancestrales de l'Ecosse.

William Wilson, un écossais propriétaire d'une filature de laine industrielle, avait avait fabriqué des kilts pour l'armée anglaise, à l'époque ou le Dress Act était encore en vigueur. A la fin du XVIII° siècle, profitant du retour en grâce de ce vêtement, Wilson associa alors les motifs de ses tartans aux clans traditionnels, remportant rapidement un vif succès.

 

Le kilt, toujours populaire en Ecosse, est désormais porté aussi bien pour une utilisation quotidienne que pour les grandes occasions. Il est aussi encore utilisé dans certains régiments militaires, comme en Grande Bretagne ou au Canada.

Mais si nous avons pu voir que ce vêtement est de conception récente, contrairement à une légende répandue, une question brûlante reste en suspens : que portent les écossais sous leur kilt ? En règle générale, ces derniers répondront  : le futur de l'Ecosse !

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                                 Ceilidhs danse ecossaise !!!

 

 

 

Scottish traditional dancing: Ceilidh

 

Le Ceili (prononcer “keï – li”) est une excellente experience et beacoup de fun. Si vous etes a edinburgh (ou ailleurs en écosse ou irlande), je vous conseille fortement de vous renseigner et vous rendre à une séance de Ceilidh. A edinburgh il y a en général 2 ou 3 sessions par mois. La soiree commence vers 20h, chacun arrive quand il veut. Un groupe de musique joue Live, et le chanteur explique les pas de danse. L’ambiance est TRES conviviale et il est tres facile d’apprendre les pas de danse. Apprendre les pas est plus facile que d’autres danses comme la salsa ou la valse. La danse se danse a plusieurs (2, 4, 8 ou meme 200 personnes, pour la speciale derniere chanson !!!). On change tout le temps de partenaire, les gens sont tres ouverts et sympathiques. La soiree dure jusqu’a 23h et vous risquez d’etre vraiment “cuits” a la fin de la soiree !

C’est l’occasion revee de rencontrer les ecossais typiques, avec kilts…. et non ils n’ont rien dessous: ce n’est pas un mythe !

A Edinburgh, je conseille ce Ceilidh specialement: Ceilidhs à Edinburgh Teanngich ; il vous faudra acheter les tickets en avance de preference, car ils vendent parfois tous les tickets avant l’heure: c’est tres populaire. !!!!

N’hesitez pas y aller seul si vous ne connaissez personne, une danse Ceilidh (Céili) est l’occasion ideal pour s’amuser et rencontrer du monde !

 

Gigs 

 

 

Ceilidhs 

 

Ceilidhs 2

 

 

Highlands games

 

Un privadois dansant le Ceilidsh à Fort William à la sortie d'un pub probablement...                                       

                                                  

                                                         surprenant non ?                                                       

 

At home 002 

 

 

 

La Cornemuse 

 

        Cornemuse 2           

 

  1

 
 
                                     
                          

 

 

La cornemuse appartient à une famille d'instruments étonnamment riche. Il en existe plus de 90 types dans tous les pays européens ! La France à elle seule compte plus d'une quinzaine de types de cornemuses. Les nombreuses cornemuses existantes sont toutes conçues sur les mêmes principes et utilisent des composants identiques : 

  • un sac de cuir, il forme un réservoir d'air, 
  • un tuyau alimenté par la bouche ou par un soufflet, il sert à gonfler le sac, 
  • un tuyau muni d'une anche : le hautbois, il sert à jouer la mélodie, 
  • un ou plusieurs autres tuyaux muni aussi d'une anche, ils émettent un son continu, ce sont les bourdons. 
Le nombre et la disposition de ces tuyaux sur le sac sont variables, et les diverses combinaisons et modes de constructions permettent de distinguer les différents types de cornemuses.

 

Histoire de la cornemuse.

 

LES ORIGINES :

 

Les tuyaux munis de anches ont été utilisés par l'homme dès les premières expressions musicales au sein des civilisations Méditerranéennes, Africaines et Indiennes. Les anches étaient comme aujourd'hui façonnées à partir du roseau, les petites lamelles créant une vibration et donc un son. Il est quasiment impossible de dater avec précision l'apparition du principe de la cornemuse, cependant, Les recherches effectuées jusqu’à présent permettent d’affirmer que des cornemuses ont été utilisées depuis environ 3000 ans avant J.C en Europe et dans le Nord de l’Afrique. Ainsi, dans l’Antiquité, des cornemuses ont été utilisées en Egypte, en Grèce antique et à Rome. Au début de l’ère Chrétienne, on en jouait dans tout le Bassin Méditerranéen. Une variété de cornemuse est par exemple représentée sur une pièce de monnaie romaine de l’époque de Néron. L'armée romaine utilisa lors de ses campagnes de conquête les cornemuses de l'époque, notamment en Gaule et en Grande Bretagne. Après le déclin de l'Empire Romain, celles-ci restèrent dans les pays celtiques puis évoluèrent indépendamment selon leur aire d'utilisation en donnant naissance à un grand nombre de variétés différentes. L'instrument semble ensuite disparaître entre le début de notre ère et le VIIIème siècle. En réalité il est probable que l'instrument se soit maintenu sous une forme simple et de petite taille, composé uniquement d'un porte-vent, d'une poche et d'un tuyau mélodique.
 

                                      Cornemuse

 

LA GRANDE CORNEMUSE ECOSSAISE (Piob mhor en gaèlique):

Le nom « officiel » de la cornemuse écossaise est la great highland bagpipe (littéralement grand sac à tuyaux des highlands). La cornemuse écossaise a fait son apparition il y a près de 1000 ans, en Écosse bien entendu. Elle n’avait à l’époque qu’un seul bourdon ténor, le deuxième (ténor aussi) étant ajouté par les Irlandais et les Écossais, le troisième bourdon (basse) apparut entre le XVIIème et le XVIIIème siècle. Les bourdons de la cornemuse jouent tous les 3 un si b. Le levriad est diatonique (les notes de la gamme ne peuvent être altérées). Du fait de cette gamme diatonique (non tempérée), la cornemuse écossaise joue traditionnellement en si b majeur voire en mi b majeur, bien que les bourdons restent en si b. Cependant, les Bretons peuvent aussi joueur en si b mineur ou en mi b mineur en plaçant des scotchs sur le levriad, qui baissent la note concernée d'un demi-ton (voir les adaptations du biniou bras!). De plus, la récente invention des cornemuses en do permet de jouer en do mineur voire en sol mineur ou do majeur grâce aux nouveaux bourdons, et au la b grave transformé en sol. Des bourdons en fa et sol ont aussi été inventés mais sont encore peu utilisés. On rencontre la cornemuse écossaise en solo, mais surtout dans les pipe-bands répandus dans le monde entier. En Bretagne, on la trouve en couple avec la bombard, parallèlement au couple traditionnel bombard-Kozh, mais surtout dans les bagadou. La cornemuse écossaise reste cependant un instrument relativement limité en raison de ses bourdons qui obligent le joueur de cornemuse à ne jouer que dans certaines tonalités et du faible nombre de notes disponibles sur le levriad (9). De plus, du fait de son haut niveau sonore quasi-obligatoire, la cornemuse écossaise est difficilement utilisable dans les morceaux intimistes ou romantiques! Pour ce type d'intervention, mieux vaut utiliser la cornemuse irlandaise qui s'y prête de manière merveilleuse.....
 

                          Cornemuse 4

 

 

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Les Clans

 

 

                                                                                                

 

 

 

L'organisation de la société des Highlands en tribus dirigés par un patriarche remonte au moins au XII ème siècle.C'est à cette époque que ces tribus s'habillaient déjà d'une pièce de tissus au dessin spécifique,que l'on appelera plus tard le tartan . Le clan était né. Ainsi tout les membres devaient loyauté au chef du clan. En contrepartie,ce dernier devait assumer son rôle de leader et de protecteur.

Tous les membres du clan portaient le nom du chef, et devaient se tenir prêt à partir en guerre pour lui, souvent pour des terres ou du bétail. .Au fil des années,de nombreuses guerres éclatèrent                entre les différents clans. L'histoire de l'Ecosse est pleine d'anecdote à de sujet et les clans             ont toujours constitué une menace pour la monarchie. Les clans furent souvent actifs dans les révoltes ou soulèvements.Toutefois la défaite des clans lors de la bataille de Culloden en 1746 entraina des changements considérables.Le port des armes fut banni et les tartans - symbole même du clan - furent   interdits.

 

Le nom signifie "fils de Kenneth" ou, dans sa forme gaélique, MacCoinneach, "fils du bel homme". selon la légende, le clan d'origine celtique descendrait de la maison de Lorn, mais l'histoire ancienne de la famille demeure floue. Elle semble néanmoins s'être établie en 1270 dans la région d'Eilean Donan, puissante forteresse située à l'embouchure du loch duichLoch duich. Les campagnes du roi Haakon à l'ouest du pays étaient encore fraîches dans les mémoires, et malgré la défaite du roi norvégien à la bataille de Largs en 1263, la menace de nouvelles invasions restait intacte.

Ce qui explique que les MacKenzie furent enrôlés comme gardes du corps du roi et que Colin MacKenzie reçut des terres à Kintail. Les premiers témoignages fiables sur la famille remontent à 1427 : Alexander Ionraech, 7ème chef de Kintail, fut alors convoqué au Parlement par Jacques 1er. En 1491, le clan écrasa les MacDonald à Blair-na-Park Blair battleet, en 1513, John de Kintail soutint

 

Jacques IV àFlodden. Colin, 11ème chef, se battit pour Marie, reine d'Ecosse, à Langside

 

 

 

Langsideen 1568, mais reconnut Jacques VI l'année suivante.

 

 

 

Les MacKenzie devinrent Lord de Kintail en 1609, comtes de Seaforth en 1623 et comtes de Cromartie en 1702. A l'ouest, ils avaient toujours le contrôle d'Eilean Donan. Ils étaient aussi propriétaires du château de LeodLeod, achevé par Sir Rory Mackenzie après son mariage avec Margaret MacLeod. Grace à elle, Rory acquit le domaine de MacLeod à Lewis en 1616. Il devint l'un des baronnets de Nouvelle-Ecosse en 1628.

Les MacKenzie s'illustrèrent dans de nombreux domaines. sir Alexander MacKenzie (1764-1820) se fit connaître comme explorateur dans le nord-ouest du CanadaMckenzie. Le fleuve MacKenzie lui doit son nom. Alexander MacKenzie (1822-1892) fut le premier ministre libéral du dominion (1873-1878). Le romancier et dramaturge Sir Compton MacKenzie (1893-1972) est notamment célèbre pour le superbe Whisky Galore (1947)Sir compton. L intrigue se déroule aux Hébrides ; l'adaptation cinématographique de ce roman a connu un large succès sous le titre  de Whisky à gogo. Dans Rockets Galore, un autre roman situé aux Hébrides, Compton Mackenzie se moque de la résistance des insulaires face à l'installation d'un centre de lancement de missiles ...

 

 

 

Carte des Clans 

 

 Clan mac kenzie

 

 

TEXAS                            

 

Texas 1

 Texas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                TEXAS

 

 

GROUPE

Formé en 1986 à Glasgow  -              Genre : Rock, ballades

Le groupe pop rock Texas se       forme en 1986 à Glasgow en Ecosse. Il  se compose de Sharleen Spiteri (chant-guitare), de Ally Mc Erlaine (guitare), de   Johnny Mc Elhone (basse), et  Stuart Kerr (batterie) remplacé ensuite par  Richard Hynd. Le premier album du groupe Southside (1989) est aussitôt un succès, dépassé par le triomphe mondial du simple qui en est tiré : I Don't want a lover. Leur secret : une formation homogène à mi-chemin de la country et d'un rock bluesy à la Ry Cooder (L'auteur de la B.O. du film Paris-Texas). Le groupe est adulé en Ecosse, où il fait de nombreux émules, grâce à l'album Rick roads, dont les intonations rappellent les Byrds. En 1999, suite à l'album The Hush, le marché américain s'ouvre au groupe. Texas, qui a très bien compris les règles du marketing (seule Sharleen figure sur la couverture des albums), s'y engouffre avec délectation et un sens très sur de la mélodie qui fait mouche.

 

 

                          

       Concert complet à Barcelone   CLIC  !!!

 

 

Texas 001

 

 

 

 

                        Lover 007

 

                   I don't want a lover  CLICK !!!

 

 

 

 


 

     

 

                   Texas b

 

Texas a été formé en décembre 1985 par la chanteuse Sharleen Spiteri, le guitariste Ally McErlaine, le bassiste Johnny McElhone, ancien membre des Altered Images puis de Hipsway, et le batteur Stuart Kerr, ancien de Love And Money. Leur nom fait référence au film Paris, Texas de Wim Wenders, sorti en 1984. Leur première représentation a eu lieu en mars 1988 à l'Université de Dundee en Écosse. La chanteuse Sharleen Spiteri est l'égérie et le principal visage du groupe et participe à l'écriture de nombre de chansons, aux côtés de Johnny McElhone.

Le groupe s'est fait connaître en 1989 avec le single I Don't Want a Lover, extrait de leur premier album Southside. Ce dernier s'est vendu à deux millions d'exemplaires à travers le monde. Les albums suivants, Mother's Heaven (1991) et Ricks Road (1993), rencontrèrent moins de succès mais atteignirent malgré tout le Top 10 dans plusieurs pays européens. En 1997, l'album White On Blonde fut classé n° 1 au Royaume-Uni. Leur cinquième album, The Hush, sorti en 1999, se classa lui aussi à la première place des charts britanniques. Les deux singles In Our Lifetime et Summer Son parvinrent dans le Top 5 au Royaume-Uni et rencontrèrent un grand succès en Europe. En 2000, la compilation The Greatest Hits agrémentée de titres inédits se vendit à plus de cinq millions d'exemplaires. Le clip de In demand est l'occasion pour le groupe de créer une scène de tango pour le moins torride entre Sharleen, la chanteuse, et Alan Rickman, dans une station essence... Careful What You Wish For (2003) atteignit la 5e place des charts britanniques, mais les singles Carnival Girl et I'll See It Through ne purent égaler les performances de leurs prédécesseurs. Entre l'album Red Book, édité en 2005, et le dernier en date, The Conversation, sorti en 2013, 8 années se seront écoulées.

Sharleen Spiteri a été invitée à chanter avec Till Lindemann du groupe de metal industriel allemand Rammstein sur 'Stirb nicht vor mir (Don't die before I do)'.

                                                                             Summer son  CLIC  !!! 

                                             

 

                          Texas c

         

                                                                                               Mother heaven   CLIC !!!

                         

                       Mother heaven 002

Membres

 

Formation actuelle
  • Sharleen Spiterichantguitare et piano
  • Ally McErlaine, guitare principale
  • Johnny McElhone, basse
  • Eddie Campbell, clavier (depuis 1986 mais officiellement à partir de 1991)
  • Tony McGovern, guitare et chant (depuis 1998 mais officiellement à partir 1999)
  • Neil Payne, batterie (depuis 2003)
  • Michael Bannister, clavier, piano et chant (depuis 2005)
Anciens membres
  • Stuart Kerr, batterie (entre 1986 et 1990)
  • Richard Hynd, batterie (entre 1990 et 1999)
  • Mykey Wilson, batterie (entre 1999 et février 2001)
  • Steve Washington, batterie (entre février et août 2001)

 

 

                          I'm so in love with you   CLIC   !!!

 

Texas 3

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Discographie

 

Singles

 

 

  • I Don't Want A Lover (1989), ressorti en 2001
  • Thrill Has Gone (1989)
  • Everyday Now (1989)
  • Prayer For You (1989)
  • Why Believe In You (1991)
  • In My Heart (1991)
  • Alone with You (1992)
  • Tired of Being Alone (1992)
  • So Called Friend (1993)
  • You Owe It All to Me (1993)
  • So in Love with You (1994)
  • Say What You Want (1997)
  • Halo (1997)
  • Black Eyed Boy (1997) : La chanson, dont la mélodie est inspirée de While My Guitar Gently Weeps du groupe Les Beatles, est un succès.
  • Put Your Arms Around Me (1997)
  • Say What You Want (All Day Every Day) / Insane (1998)
  • In Our Lifetime (1999)
  • Summer Son (1999)
  • When We Are Together (1999)

 

 

                                                      Say what you want   CLIC  !!!

 

                         Texas 6

  • In Demand (2000)
  • Inner Smile (2001)
  • I Don't Want a Lover (2001)
  • Guitar Song (2001)
  • Carnival Girl (2003)
  • I'll See It Through (2003)
  • Getaway (2005)
  • Can't Resist (2005)
  • Sleep (2006)
  • The Conversation (2013)
  • Detroit City (2013)
  • Dry Your Eyes (2013)
  • Start A Family (2015)

                    Texas 5


Getaway  CLIC  !!!

 

Texas 009

 

Black eyed boy   CLIC   !!!

 

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                                Fin de la première partie

 

 

Notre " reportage " étant trés " lourd informatiquement " nous l"avons divisé en deux parties .

 

Pour la seconde partie veuillez cliquez ci - aprés :  " La Belle Ecosse 2 "   CLIC   !!!  

 

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L'Ecosse de Toujours
 
 
 
 
 
Résultat de recherche d'images pour "l'écosse de toujours"
 
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

                      Réalisation compléte

 

 

 

Jean - Paul Perrier

 

 

 

Moi oui i 3

 

 

 

 

 

 

 


 

 


 

  L'Ecosse et la Grèce sont aux dires d'un grand voyageur  , " les deux petits pays les plus romantiques du monde : riches tous deux en paysages et en Histoire , tous deux dotés en abondance d'iles enchanteresses . Mais la Gréce , se plaint notre voyageur , souffre parfois d'un excés de soleil , l'Ecosse d'un excés de pluie .   Il est vrai que l'Ecosse, sur son versant occidental particulièrement, est réputée pour son caractère pluvieux. Mais Si elle n'était pas arrosée régulièrement, l'Ecosse ne serait plus l'Ecosse. Ses bruyères et ses fougères ne seraient pas les mêmes, le ru qui scintille en son vallon étroit n'aurait peut-être pas tout à fait le même éclat, et la boisson nationale - le whisky - pourrait bien être dépourvue de ce raffinement qui la fait tant apprécier de par le monde.

Entre les douces averses de l'été, pourtant, qui ont le pouvoir de rendre ravissante et vivifiante la sortie matinale comme la promenade du soir, viennent ces journées inoubliables de ciels clairs. Alors, le voyageur est tenté de se tenir coi comme le cerf ou la grouse, et plus rien ne bouge sur la campagne que les buses haut dans les airs, qui décrivent leurs cercles au-dessus des vallons encaissés. Alors s'offre toute la richesse de l'Ecosse.

       

                                                                                       Edinburgh

Scotland, United Kingdom travel guide

                                                                                         

 

La distinction entre Highlands et Lowlands se fait en partie selon des critères géographiques. Les collines et les montagnes du nord - les Highlands - sont certes plus imposantes, plus impressionnantes. Pourtant, la raison première de cette division est historique. C'est en effet au nord et àl'ouest de l'axe des Highlands (qui relie CaithnessCaithness, son point extrême au nord-ouest, et la frontière anglaise au sud-est, à proximité du Firth of Clyde),Firth of clyde 1 que se réfugièrent les Celtes, de langue gaélique, au moment où s'établit le royaume d'Ecosse. Les Celtes n'étaient pas citadins. Ils vivaient en vastes communautés, ou

 

 

clansClans, qu'unissaient les liens du sang et la loyauté envers les chefs. Chasseurs et éleveurs tout d'abord, ils se firent ultérieurement fermiers et pécheurs.

 

 

 

Plus loin au large, plus avancées dans l'Atlantique, les Hébrides septentrionales ont moins de relief et semblent plus exposées aux éléments. La vie y est plus rude, plus âpre. Elles ont pour noms Lewis Lewis
Uists
 
Uist,

 

 

 

Eriskay, EriksayBarraBarra

 

Le romancier  Alastair MacLean Mac leanconstate lui aussi cette tendance à quitter le " vieux pays ". Il attribue les raisons de cet exode (Scotland, Deutsch 1972) au fait que les Ecossais " sont des aventuriers nés. N'en déplaise à beaucoup, ils se rencontrent à peu près partout ". Ils sont une vingtaine de millions, peut-être, de par le monde et, où qu'ils se trouvent, ajoute MacLean, " ils s'empressent de fonder une Société de Saint-André et l'inévitable Cercle des Amis de Burns ". Celui-ci, continue MacLean, est " théoriquement destiné àcélébrer la mémoire du barde immortel, mais pour la plupart de ceux qui se réunissent, le nom de Burns n'est pas associé à la poésie, mais au haggis et à un intarissable flot de whisky ". C'est à de tels moments, explique MacLean, qu'apparaissent au grand jour les contradictions de l'Ecossais errant. Quelles que soient les raisons qui le contraignent às'expatrier, l'Ecossais est convaincu qu'il n'est pas de lieu mieux approprié que sa patrie pour y vivre et y mourir, et il se montre prêt à la défendre contre le monde entier avec une inextinguible ardeur.Vue aérienne de Blair Castle Photo Stock - Alamy

 

C'est peut-être dans l'histoire de l'Ecosse, romanesque et sanglante, que l'on trouvera un début d'explication à ce désir inné de parcourir le vaste monde. Ses origines connues nous font remonter six mille ans en arrière. Les premiershabitants de cette terre furent sans doute les descendants de peuplades de l'âge de pierre, qui reçurent le nom de " harponneurs " - des harpons de corne taillés dans des bois de cerfs ayant été trouvés parmi des vestiges datant de la préhistoire. Des vestiges semblables ont été découverts au Danemark, datant d'une époque où la Grande-Bretagne était encore soudée au continent européen.

 

Se succédèrent alors des vagues d'immigration venant de la Méditerranée, de peuplades issues de tribus de l'Asie centrale, de Celtes de langue gaélique et, juste avant l'ère chrétienne, de Bretons qui maîtrisaient le travail du fer. Vinrent ensuite les Romains, qui jamais cependant au cours d'une occupation qui dura trois cents ans, n'eurent sur l'Ecosse la même mainmise que sur l'Angleterre.

 

Il n'est pas en Ecosse une seule ville, grande ou petite, qui doive sa fondation aux Romains, pas plus qu'il n'y a de tout le pays (à une ou deux exceptions près dans les régions frontalières) de nom de lieu qui soit d'origine latine. Les Romains exercèrent néanmoins une influence sur l'histoire de l'Ecosse, en cela qu'ils amenèrent les différentes tribus pictes opposées à leur domination à s'unir pour constituer des alliances défensives et à poser ainsi la première pierre de la nation qui devait voir le jour quelques siècles plus tard.

 

Entre-temps se produisent d'autres invasions, dont chacune va apporter une touche à la physionomie de l'Ecosse et des Ecossais telle que nous la connaissons aujourd'hui. Les Pictes Pictess'établissent au nord et au nord-est du pays, puis, du nord de l'Irlande, viennent les ScotsScots qui s'installent dans les Hébrides du Sud avant de s'infiltrer à l'intérieur des terres. Les Bretons se concentrent dans les Lowlands, et les Angles Articles de taigong788 taggés "Dark Ages" - Page 21 - Le roi Arthur, la  réalité derrière le mythe - Skyrock.comoccupent le Sud et le Sud-Ouest.

 

Viennent ensuite les Scandinaves, les Anglais fuyant sous la pression de la conquête normande, les Normands eux-mêmes et, plus tard, avec l'essor du commerce, les Flamands. vHistoire de folles rumeurs. Le monstre du Loch NessLe christianisme fit son apparition au VIe siècle. Pendant plus de trente ans, jusqu'à sa mort en 597, saint Colomban propagea l'Evangile. Mais son oeuvre devait être réduite à néant, ou presque, par l'arrivée des VikingsHistoria Spécial 110 ans. Les Vikings envahissent la France par Maurice  Druon de l'Académie française | historia.fr, dont les campagnes de pillage et de terreur plongèrent l'Ecosse dans une longue ère de ténèbres, qui se prolongea jusqu'à l'arrivée des Normands dans le sud de l'Angleterre, puis jusqu'à l'instauration d'une monarchie écossaise et l'avènement de Malcolm Canmore.On This Day In History: Malcolm III, King of Scots Died - On Nov 13, 1093 |  Ancient Pages

Pendant près de deux cents ans ensuite, les Ecossais furent sans cesse mobilisés par la défense de leur territoire contre les Anglais et contre les Scandinaves. En 1265, cependant, Alexandre III s'était emparé des Hébrides et avait dépouillé la Norvège de toutes ses possessions à l'exception des Orcades et des îles Shetland.

 

 

 

 

 

12 raisons qui font des îles Shetland l'escapade écossaise idéale |  VisitScotlandJacques IV Jacques 4accéda au trône en 1488. Homme de la Renaissance, il parlait plusieurs langues d'Europe ainsi que le gaélique et la langue des Scots. Montrant une belle ardeur dans presque tous les domaines, au service de la religion comme dans la vie publique, dans sa vie amoureuse comme sur les champs de bataille, il connut une immense popularité. Intelligent, d'esprit superbe, il fut le protecteur des arts et instaura ainsi en Ecosse un climat intellectuel et artistique favorable à la poésie et à la littérature.

Son fils, Jacques V, Jacques V Stuart, roi d'Écosse | Marie de Guise-Lorraine 1515-2015prit sa succession, selon la tradition des Stuarts, alors qu'il n'avait pas encore atteint sa majorité. Il s'en fallait de beaucoup, puisqu'il n'avait alors qu'un an. Outre la couronne, il reçut en héritage un dilemme :

l'Ecosse ne pouvait rester neutre dans le conflit persistant qui opposait la France et l'Angleterre. Il lui fallait s'allier avec l'une ou l'autre des deux rivales, et assumer les conséquences de son choix. D'une part, les Stuarts, tout comme la France, étaient catholiques, et les Anglais représentaient l'ennemi héréditaire; d'autre part, la mère de Jacques V était anglaise et soeur du roi Henri VIII.Henri 8 Jacques choisit le parti de la France, eut successivement deux Françaises pour épouses, et fut le père de la tragique Marie Stuart. Tandis que sa mère, Marie de Guise, assurait la régence en Ecosse, Marie  Stuart Marie stuartpassa une grande partie de son enfance en France, où elle épousa ultérieurement le Dauphin, futur François Il. Veuve en 1560, elle revint en Ecosse Circuit de 5 jours pour découvrir l'Écosse au départ d'Édimbourg 2021  (Garantie du prix le plus bas)

l'année suivante pour y régner, alors même que, sous l'influence de John KnoxKnox, le Parlement écossais venait un an auparavant de se prononcer en faveur de la Réforme et contre le catholicisme.

Reine catholique,

 

Marie impose le droit de pratiquer la religion qui est la sienne, tout en garantissant à son peuple la liberté du culte. Elle épouse en premières noces DarnleyDarnley, qui est assassiné, puis en secondes noces un homme dont il ne fait guère de doute qu'il ait été au nombre des assassins, BothwellBothwell. En outre, celui-ci est protestant et divorcé, et le mariage est célébré selon le rite réformé. Qui plus est, il a lieu dans des délais scandaleusement brefs après la mort de Darnley. Condamnée par tous, y compris le pape, Marie Stuart Mary aest emprisonnée, s'évade, abdique et s'enfuit à Londres où elle s'en remet à la merci de la reine Elisabeth, qui la fait emprisonner derechef. Dix-neuf ans plus tard, elle sera exécutée.

 

Il en alla tout autrement pour le fils qu'elle avait eu de Darnley. Au même titre que sa mère, il était héritier légitime de la couronne d'Angleterre comme de celle d'Ecosse, mais il était protestant. A la mort de la reine Elisabeth, en 1603, il devint roi d'Angleterre, sous le nom de Jacques 1erJacques premier, et roi d'Ecosse, sous celui de Jacques VI, réunissant ainsi les deux royaumes pour la première fois.

 

V


 

Écosse, les Highlands grandeur nature - Routard.com

 

Si l'Eglise écossaise eut le sentiment que son avenir était assuré, il lui fallut déchanter. Cinq ans ne s'étaient pas écoulés que le Parlement de Westminster vota une loi interdisant aux congrégations écossaises de choisir leurs propres ministres du culte, et les contraignant à se soumettre à la décision du propriétaire terrien local, que celui-ci se souciât ou non des intérêts de la congrégation et des questions de religion. Cette loi fut à l'origine de bien des troubles religieux que connut l'Ecosse pendant tout le XVIIIe siècle, et ses effets se firent sentir pendant cent quarante ans environ.

 

De leur côté, les Stuarts effectuèrent plusieurs tentatives en vue de réviser les principes de l'union énoncés dans l'Act of Union.Union act a Celles de Jacques II, le roi exilé en France, devaient se solder par un échec en 1715. Son fils aîné, Charles Edouard (le " Bonnie Prince Charlie "
Bonnie yesquant à lui, montra davantage de détermination en 1745.Écosse | Guide de voyage Écosse | Routard.com

 

Au XIXe siècle, l'Eglise prit enfin une mesure allant dans le sens d'une solution au problème suscité par la loi de 1712 (qui accordait au propriétaire terrien local le droit de désigner les ministres du culte). En 1843, quatre cent cinquante pasteurs quittèrent l'assemblée nationale de l'Eglise d'Ecosse pour former l'Eglise libre d'Ecosse. Celle-ci,jusqu'en 1929 où toutes deux fusionnèrent, fut protégée et financée par le peuple, et non par l'autorité d'un puissant.

 

La reine Victoria,La Reine Victoria en 5 faits | UK Actually elle aussi, par l'amour qu'elle portait aux affaires de l'Ecosse, par les séjours qu'elle effectuait de façon régulière à BalmoralBalmoral Castle | VisitBritain, joua un rôle dans le renouveau de l'identité nationale écossaise qui se fit jour vers la fin du XIXe siècle. Le sentiment de fierté et d'identité nationale persiste aujourd'hui encore, et le visiteur ne manque jamais de le remarquer.

 

L'écrivain Moray McLaren Moray 1met en lumière une autre vertu écossaise quand il écrit: " Le visiteur reconnaîtra une qualité qui fut remarquée avec enthousiasme il y a un peu plus de quatre cent cinquante ans par don Pedro  de AyalaDon Pedro de Ayala - Bonnie Scotland, l'ambassadeur d'Espagne auprès de Jacques IV,une qualité qui perdure: Jacques 5 l'hospitalité ".

 

La religion occupe une place importante aux yeux des Ecossais, bien qu'aujourd'hui on ne pratique plus avec cette ferveur qui faisait dire à T.S. Eliot que " l'Ecosse est un pays que ruine sa religion ". Il faisait allusion à la foi réformée de stricte obédience calviniste, dont l'emprise s'était exercée sur le pays à partir du XVIe siècle sous l'influence de John Knox, et que l'on retrouve encore de nos jours - sous une forme atténuée, cependant - dans toute l'Ecosse presbytérienne. Il subsiste néanmoins des vestiges d'orthodoxie, surtout dans les îles et dans le nord-ouest des Highlands, où un dernier bastion de récalcitrants (les " Wee Frees ") Beliefs - Free Church of Scotlandrefuse toute fusion avec l'Eglise presbytérienne et continue de pratiquer comme aux premiers jours de cette Eglise Libre d'Ecosse fondée en 1843.

En ces lieux reculés, toute activité est interrompue le jour du Seigneur, et rien ni personne ne bouge, ou presque. Il n'est alors plus question d'acheter ni nourriture, ni carburant, ni journaux, plus question même de trouver une chambre d'hôtel. Les panneaux des " Bed and Breakfast " sont recouverts le dimanche, on évite de se déplacer dans toute la mesure du possible, des festivités telles que les jeux écossais sont exclues et même le repas de Noêl, lorsqu'il c6incide avec un dimanche, est rigoureusement interdit. Mais il s'agit seulement de communautés réduites, et le touriste qui passe en voiture peut même ne rien remarquer de ces rigueurs dominicales.

 

 

Le visiteur qui se déplace de ville en ville peut être pardonné de croire, surtout dans les Lowlands, que les Ecossais se nourrissent exclusivement de " fish and chips ". Il faut reconnaître que le poisson et les pommes de terre frites constituent effectivement la nourriture de base ; mais il existe aussi des plats nationaux que l'on se doit d'avoir goûté. Le haggisVVertus et calories du Haggis - Le blog Anaca3.comest une préparation relevée et savoureuse (confectionnée à base de foie, de mou et de coeur de mouton, de flocons d'avoine, d'oignon, de poivre, de sel, de noix de muscade, le tout arrosé de bouillon et de jus de citron), que l'on fait bouillir cousue à l'intérieur d'une panse de brebis, et que l'on sert accompagnée d'une purée de pommes de terre et de navets.

 

On se doit également de goûter les galettes d'avoine. Préparées à l'origine avec de l'avoine cultivée et moulue par les petits paysans, elles sont cuites directement sur la flamme.

 

Et puis, Il y a le célèbre porridge.

 

 

Le porridge Pourquoi le porridge est-il devenu tendance ?est sans aucun doute une excellente entrée en matière avant une journée d'excursion dans la montagne, avant d'aller à la pêche au petit matin, avant de chausser ses skis, ou d'entreprendre toute autre activité de ce genre. Les puristes se contentent d'ajouter du sel, mais du sucre et du lait, de la mélasse ou du beurre font parfaitement l'affaire et sont plus agréables au goût.

 

A ne pas manquer non plus, le kipper (hareng fumé et salé) écossaisKipper, surtout Si le hareng vient d'être pêché dans la mer ou dans un loch. Le kipper du Loch Fyne Loch fyneest très réputé. Si on a le temps de se préparer un bon petit déjeuner, il est délicieux cuit au beurre. Dans les îles, on trouve même du hareng qui a été fumé au-dessus d'un feu de tourbe, ce qui est assurément la meilleure façon de le fumer.

 

Les quatre plus grandes villes d'Ecosse sont Glasgowhttps://www.telegraph.co.uk/content/dam/Travel/Cruise/June-2020/glasgow-scotland-city-skyline-getty-xlarge.jpg la plus ancienne, Edimbourghttps://www.edinburghnews.scotsman.com/jp-ct.co.uk/image/onecms:1f7b2503-d1d2-4326-b4ab-fa0e2054a170:d79c51bd-c5e6-4e9a-b387-6823f32944fd/Edinburgh, AberdeenVCLASSEMENT. Aberdeen, la ville la plus heureuse d'Ecosseet

 

                DundeeThe revival of Dundee, by Danny Wallace | CN Traveller 

                                                                                                     vScottish Dancing Banque d'image et photos - Alamy

 

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                                                                                            Arthur's seat above Edinburgh

 

                                                                                                      Le siège d'Arthur au dessus d'Edinbourg

 

 

Lancelot yes

          

 

                                                                                  Mon Ecosse suite

 

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