The Palace of Scone with its flowerbeds and its majestic gardens is considering as being " The historic jewel on the crown of Scotland . "
The place of crowning of Kings of Scotland is a stunning work of architecture and the legitime house of famous Pierre de Scone known under the name of
" Pierre de la destinée "
Le palais de Scone , avec ses parterres et ses jardins majestueux est considéré comme étant " le bijou historique sur la couronne d'Ecosse . "
Le lieu de couronnement des rois d'Ecosse est une stupéfiante oeuvre d'architecture et la légitime demeure de la célèbre Pierre de Scone connue sous le nom de Pierre de la Destinée .
La pierre de la Destinée, ou pierre de Scone, est le plus ancien symbole de l'histoire écossaise. Son retour en Ecosse, en 1996, après sept siècles d'" exil " en Angleterre (mis à part un vol rocambolesque en 1950), revêt donc une importance politique qui ne peut être ignorée.
Une publication récente en retrace l'histoire et met en valeur son statut de palladium national : The Stone of Destiny, Symbol 0f Nationhood (Édimbourg, Historic scotland, 1997 . )
.
Les rois des Scots ont été intronisés à Scone, près de Perth, depuis 877 ou 878 au moins; ce lieu était, de temps immémorial, le siège des rois pictes. Le chroniqueur écossais~John of Fordun écrit au XVe siècle:" aucun roi ne peut régner en Ecosse s'il ne s'est d'abord assis sur la pierre conservée avec respect en l'église de l'abbaye de Scone "...: c'est donc, pour l'Ecosse, la pierre de la Destinée.
Le dernier roi d'Écosse â observer ce rite fut Jean Balliol, le 30 novembre 1292. Quatre ans plus tard, le roi d'Angleterre Edouard 1er envahit 1'Ecosse, s'empara de Scone et emporta la pierre en Angleterre avec les autres symboles de la royauté écossaise. (Selon les auteurs cités ci-dessus, la théorie selon laquelle il ne s'agirait pas de la véritable pierre, celle ci ayant été cachée par les moines, ne résiste pas à l'examen.)
Un trône fut construit spécialement pour abriter la pierre sous le siège royal à l'abbaye de Westminster. Depuis 1307, tous les rois d'Angleterre, puis rois de Grande-Bretagne, ont été couronnés assis sur ce trône, donc sur la pierre. Les rois d'Ecosse, quant à eux, continuèrent à être intronisés à Scone, mais sur un nouveau trône, privé du symbole picte.
Le jour de Noël 1950, la pierre fut enlevée nuitamment de Westminster par quatre étudiants écossais, qui l'emportèrent en Ecosse. Déposée à l'abbaye d'Arbroath, haut-lieu du nationalisme écossais, elle ne revint en Angleterre qu'après un an de négociations, en février 1952; les auteurs de l'enlèvement ne furent pas poursuivis.
Enfin, pour célébrer le septième centenaire de 1296, le gouvernement britannique décida de rendre à son pays d'origine le vieux palladium picte. Le transfert eut lieu en novembre 1996; le jour de la Saint-André,30 novembre, la pierre fut installée au château d'Édimbourg, à côté des" honneurs d'Ecosse " - couronne, sceptre et épée en grande cérémonie, en présence du duc d'York, fils de la reine Elisabeth Il, représentant la souveraine.
La pierre est un bloc de grès, grossièrement rectangulaire (670 x 420 x 265 mm), pesant 152 kg. Elle est cassée en deux morceaux depuis une date indéterminée. Le grès dont elle est faite existe dans des carrières aux environs de Scone.
Le culte des pierres remonte à la préhistoire. Les exemples anciens de pierres utilisées pour consacrer des rois ou des princes sont nombreux en Europe: la pierre est le symbole de la solidité, du sol natal; elle assure à celui qui s'assied ou se tient debout sur elle une sorte de lien magique avec la terre mère.
Quant à la pierre de Scone, elle a été enrichie au Moyen Âge de toute une légende biblique: elle serait la pierre sur laquelle Jacob aurait reposé lors de son fameux songe à Bethel (Genèse, 28, 11); elle aurait été apportée en Écosse par la mythique princesse Scota, fille de Pharaon, via la Scythie et l'Espagne. Elle est liée à l'histoire de l'Ecosse depuis son origine.
Situé au Nord de Perth, sur les rives de la Tay, Scone Palace est l'un des sites les plus sacrés d'Ecosse. A l'intérieur de la propriété, s'élève "The moot hill" qui vient du gaélique "Tom-a-Mboid" qui signifie "lieu ou on administre la justice". C'est ici qu'en 846, Kenneth Mac Alpin fonda Celtic Albertha, la capitale du royaume unifié des Scots et des Pictes. Dès lors, les rois d'Ecosse y seront toujours intronisés sur la Pierre de la Destinée, plus connue sous le nom de Pierre de Scone, que Mac Alpine avait fait venir de Dunstaffnage.
Premier de cette longue série, Robert Bruce se fit couronner à Scone, comme le feront la plupart de ses successeurs jusqu'à Jacques VI, le dernier étant Charles II en 1651. La pierre de Scone avait une telle importance, qu'Edouard 1er, après la défaite des écossais en 1296, la fit transporter à l'abbaye de Westminster avec d'autres insignes du pouvoir. Depuis cette date, la pierre de Scone a toujours été placée sous le trône du sacre en Angleterre. Vu l'importance de ce symbole, elle a été ramenée au chateau d'Edimbourg en 1996 et ne retournera à Westminster qu'à l'occasion des couronnements.
Avec ses créneaux et ses tours rondes, le chateau de Scone est souvent considéré comme l'apogée du style baronnial. Construit au début du XIXème siècle, sur les bases d'un précédent chateau datant de 1580, l'intérieur abrite des meubles français du XVIIIème siècle, des ivoires anciens, des broderies éxécutées par Marie-Stuart et sur les murs des soieries de Lyon (France) datant de 1841. Le parc très coloré abrite un grand nombre de conifères, dont plusieurs espèces très rares en Ecosse.
Personnalité :Rod Stewart est un chanteur mondialement connu. Pourtant, avant de commencer sa carrière de chanteur que l'on connaît, Rod faillit être footballeur professionnel à Brentford ! Heureusement pour nous il choisit la musique. Ses véritables débuts se firent avec le Jeff Beck groupe en 1966, qui devint ensuite les Faces (avec Ron Wood). Ensuite il entama sa carrière solo avec des hauts et des bas !
Coiffant le noyau granitique d'un ancien volcan, le plus fréquenté des sites touristiques écossais domine la cité d'Edimbourg depuis le XIe siècle. Occupé tantôt par les anglais, tantôt par les écossais, le château d'Edimbourg a servi de palais royal puis de forteresse militaire jusqu'au XXè siècle.
Le site devrait son nom au roi de la Northumbria, Edwin, qui y édifia un fort au VIè siècle. A la fin du XIè siècle, cette forteresse devient le siège de la cour de Malcolm III et de la reine Margaret. Occupé par les anglais, le château est repris en 1313 par le comte de Moray, qui escalade avec son commando la face sud réputée inaccessible. Robert Bruce fera ensuite démanteler les fortifications afin de les rendre inutilisables par ses ennemis.
Peine perdue, puisque l'histoire du château d'Edimbourg sera ensuite faire de conquêtes et de reconquêtes. Ainsi en 1573, la reine Elizabeth d'Angleterre enverra 2000 hommes armés de canons qui pilonneront pendant 10 jours la forteresse. Les principaux bâtiments s'effondreront alors sous le feu continu de l'ennemi juré. Le défenseur du château se rend le 29 mai de cette même année, mais sera décapité malgré les promesses des anglais qui lui promettaient la vie sauve en cas de reddition.
Au XVIIè siècle le château d'Edimbourg sera attaqué trois fois, notamment par Cromwell. Ses troupes assiègent la forteresse, mais la garnison l'attend de pied ferme. Cromwell décide alors de détruire complètement le site, et le 7 septembre 1650, les artificiers anglais se mettent au travail. Les tirs de mortiers complètent le minage et Dundass, défenseur du château se rend à son vainqueur. Après l'union des parlements en 1707, les joyaux de la couronne (regalia) sont enfermés dans le palais.
C'est Sir Walter Scott qui les retrouvera en 1818 cachés dans un coffre dans une pièce vérouillée du château En effet ils avaient disparus depuis 1707. La salle de la couronne abrite également la légendaire Pierre de la destinée, bloc de grès que Kennett MacAlpin installa en 838 dans son palais de Scone et sur laquelle tous les rois d'Ecosse furent couronnés jusqu'à la fin du XIIIè siècle.
La pierre de la Destinée, ou pierre de Scone, est le plus ancien symbole de l'histoire écossaise. Son retour en Ecosse, en 1996, après sept siècles d'" exil " en Angleterre (mis à part un rocambolesque épisode en 1950), revêt donc une importance politique qui ne peut être ignorée.
Une publication récente en retrace l'histoire et met en valeur son statut de palladium national: David Breeze et Graeme Munro, The Stone of Destiny, Symbol 0f Nationhood (Édimbourg, Historic scotland, 1997, 46 p.)
.
Le château d'Edimbourg est aujourd'hui le quartier général du régiment des Royal Scots, mais il est aussi très connu pour sa grande parade du Military Tattoo (pa militaire) qui a lieu chaque année en août.
A 13 h chaque jour (excepté le dimanche) vous entendrez le traditionnel coup de canon. Cette tradition remonte à 1860, ce coup de canon permettant aux marins s'engageant dans le Firth of Forth de vérifier si leurs montres étaient bien à l'heure, afin de ne pas se tromper sur les marées.
A découvrir particulièrement : Governor's house construit en 1742 et abritant le mess des officiers de la garnison, le Great Hall ou le parlement écossais se réunit jusqu'en 1639 dans cette salle du XVè siècle, la chapelle St Margaret's Chapel le plus ancien bâtiment du château et le palais où Marie Stuart mit au monde Jacques VI.
La paroisse Saint Cuthbert
Sortons du parc et prenons à droite Princes street
Nous voici devant l'entrée du palais d' Holyrood
Le palais de Holyrood (Holyrood Palace est le nom anglais. En scots, Haly ruid signifie « Sainte croix ») se situe à Édimbourg en Écosse, dans le bas du Royal Mile, l’artère principale qui relie le palais de Holyrood au château d'Édimbourg.
L’abbaye de l’ordre de Saint Augustin a été construite en 1128 à la demande du roi David Ier d'Écosse. La légende veut que David ait été attaqué par un cerf alors qu’il chassait, et dans un geste défensif, prenant le cerf par les bois, s’aperçut qu’il tenait un crucifix avant qu'il ne s’échappe. C’est pour montrer sa reconnaissance envers Dieu que David aurait fondé l’abbaye à cet endroit.
L’abbaye a été le lieu de nombreuses cérémonies royales, que ce soit des mariages ou des funérailles.
L’abbaye a été adaptée pour devenir une chapelle de l’Ordre du Chardon par Jacques VII d'Écosse, mais elle a été par la suite ravagée lors d'une émeute. En 1691, l’église de Canongate (Kirk of the Canongate) remplaça l’abbaye en tant qu’église paroissiale, où la reine assiste toujours aux offices religieux lorsqu’elle réside au palais de Holyrood.
Le toit de l’abbaye s’est écroulé au XVIIIe. L'édifice, resté en l’état, n'est plus qu'une ruine aujourd’hui.
Le palais
Au XVe siècle, une maison d'hôtes occupait le site, à l’emplacement actuel de la partie nord du palais. De nombreux rois d’Écosse ont séjourné ici, avant la construction du palais ; à la fin du XVe siècle Holyrood n’était une résidence royale que de nom. Jacques y est né en 1430, y a été couronné, s’y est marié et y est enterré. Entre 1498 et 1501, Jacques IV fit construire un nouveau bâtiment et Holyrood devint un palais au vrai sens du terme.
Le palais fut construit autour d’une cour carrée, à l’ouest du cloître de l’abbaye. À l’intérieur du palais se trouvaient entre autres une chapelle, les appartements royaux et une grande salle. La chapelle occupait la partie nord de la cour carrée, alors que les appartements de la reine se trouvaient dans l’aile sud. La partie ouest abritait les appartements du roi et l’entrée d
u palais.
Jacques V d'Écosse fit des ajouts entre 1528 et 1536, dont la tour nord-ouest, toujours visible. C’est dans cette tour que sont les appartements qu'occupa Marie Stuart.
Marie Stuart Reine d'Ecosse et de France à Holyrood
Vue du palais et des jardins depuis le parc de Holyrood
Vue du palais depuis Calton Hill
Le plafond en bois des pièces principales sont de l'époque de Marie Stuart et les monogrammes MR (Maria Regina) et IR (Jacobus rex) font référence à Marie et son fils, Jacques VI d'Écosse. Les boucliers commémorant le mariage de Marie Stuart et du roi de FranceFrançois II auraient été taillés en 1559, mais mis à leur place actuelle en 1617. Les appartements contiennent une chambre d’audience et la chambre de la reine, de laquelle on accède à deux pièces dans la tourelle. C’est dans la chambre nord que le eu lieu le meurtre de David Rizzio (le secrétaire particulier de Marie Stuart) en présence de Marie. Le corps fut laissé à même le sol pendant neuf jours, rendant les traces de sang toujours visibles.
Une fois Jacques VI devenu roi d’Écosse et d’Angleterre en 1603, le palais ne fut plus le siège permanent de la cour royale. Jacques VI se rendit au palais encore une fois en 1617, comme Charles Ier quand il vint se faire couronner roi d’Écosse à l’abbaye de Holyrood.
Dans les temps modernes, les monarques britanniques ont toujours passé au moins une semaine par an au palais. La reine Élisabeth II l’utilise toujours lorsqu’elle est en visite en Écosse pour des affaires d’État.
Le rôle du palais s’est accru depuis l’ouverture du parlement écossais en 1999, et de multiples membres de la famille royale, dont Charles, prince de Galles, ou la Princesse Anne, y séjournent régulièrement. Il a été suggéré qu’un membre de la famille royale soit accueilli à plein temps au palais afin de représenter la reine (on a souhaité que ce soit la Princesse Anne, qui possède de fortes relations avec l’Écosse).
La reine Élisabeth II rencontre le premier ministre d’Écosse à Holyrood. Pendant la présidence britannique de l’Union européenne, une réunion du Conseil européen s’y est déroulée.
Le palais est ouvert au public pendant les périodes de non résidence de la reine ou d’un membre de la famille royale.
Le parlement écossais est situé de l’autre côté de la rue, face au palais
Arthur 's seat
Arthur's Seat, toponyme anglais signifiant en français « le siège d'Arthur », est une colline de 251 mètres d'altitude, point culminant de Holyrood Park, située dans le centre de la ville d'Édimbourg en Écosse. Elle tient une place particulièrement importante dans les légendes locales
En raison notamment du poème Y Gododdin, il est fréquemment suggéré que son nom serait dérivé d'une myriade de légendes concernant le roi Arthur. Il n'existe aucun nom traditionnel gaélique mais William Maitland estime que le nom serait dérivé d'Àrd-na-Said signifiant « hauteur de flèches », via peut-être Archer's Seat[1], en référence au fait que la colline était un point de défense militaire au Moyen Âge. John Milne propose pour sa part l'étymologie Àrd-thir Suidhe, c'est-à-dire « endroit surélevé »[2].
Vue panoramique depuis son sommet
Château d'Edimbourg
Sword dance et Military Tatoo
Cliquez sur la photo ci - dessous
Christmas en famille
Il faut l'avouer, les écossais fêtent plus le nouvel an, que Noël. En effet en 1583, les presbytériens firent bannir les fêtes de Noël, de même que les puritains anglais lors de la guerre civile de 1642. Mais certains continuèrent à fêter ce jour en famille. Lorsque le roi leva cette interdiction, on avait pris l'habitude de célébrer Noël plus calmement, et les coutumes s'étaient assagies.
Toutefois Noël est tout de même de plus en plus fêté en Ecosse. Comme dans beaucoup de pays, les enfants attendent Santa Claus. C'est le nom de notre Père Noël en Ecosse. En fait, ce nom est la contraction de St Nicolas. Les offrandes à Santa Claus sont purement écossaises ! Un petit verre de whisky, ou de lait, un paté en croute pour la route et Santa est prêt pour repartir faire sa tournée. Le jour de Noël, de nombreuses familles vont écouter les chants à l'église. De retour de l'église, les gens se réunissent en famille autour du Christmas Lunch, occasion pour tous de chanter et de danser.
En fait, la vraie fête en Ecosse est le jour de l'an, appelé aussi Hogmanay. Cette fête d'origine scandinave ne célébrait pas le nouvel an au départ, mais le solstice d'hiver, moment de l'année où les jours sont les plus courts et les nuits les longues. C'est l'occasion de se débarrasser de ce qui est vieux ou de faire table rase sur le passé. On paie ses dettes !, on nettoie sa maison complètement, et juste avant minuit on ramasse les cendres de la cheminée et on les jette dehors.
A minuit, on boit un dram de whisky avec un sablé et une bouchée de pain noir. Puis on attend le first foot. C'est le premier visiteur de l'année, il doît être un monsieur jeune, grand, beau, aux cheveux noirs ! Si c'est le cas, vous aurez de la chance toute l'année, sinon tant pis pour vous ! Mais ce n'est pas tout, il doît aussi apporter du sel (symbole de la nourriture), du charbon (pour la chaleur) et une pièce de monnaie (pour la richesse). Cette superstition remonte aux temps où voir un blond viking sur le pas de sa porte signifiait destruction
C'est surtout l'occasion, si vous allez en Ecosse à cette période, de participer au Festival d'Edimbourg entièrement dédié à Hogmanay. La foule se rassemble au pied du chateau pour chanter et danser et chaque année, 1000 joueurs de cornemuses défilent du château à Holyrood Palace. Chaque année plus de 200 000 personnes se rassemblent à cet occasion, un concert géant est en général organisé et retransmis sur de grands écrans. La fête se termine par un gigantesque feu d'artifice. Vous pourrez ensuite vous rendre dans un pub pour finir la nuit dans une ambiance indescriptible.
Entrons dans
Princes street gardens avec vue sur le castle
Les racines de Hogmanay remontent peut-être aux fêtes païennes du solstice d'hiver parmi les scandinaves, incorporant les coutumes de la célébration gaélique du nouvel an, Samhain. En Europe, elles étaient devenues les fêtes des Saturnales, un évènement festif romain de l'hiver : les gens les fêtaient complètement libres et sans complexes. Les vikings fêtaient Yule, qui contribua plus tard aux douze jours de Noël, ou Daft Days (« jours stupides ») comme ils étaient parfois appelés en Écosse. Les festivités de l'hiver devinrent clandestines avec la Réforme, mais furent tolérées à la fin du XVIIe siècle.
L'étymologie précise du terme « Hogmanay » n'est pas documentée. Il désigne autant le dernier jour de l'année que l'oatcak offert aux enfants qui autrefois patrouillaient les rues ce soir-là en criant Hogmanay !. Ce sens et ces utilisations le rapprochent du français aguillanneuf (une corruption probable du latin Kalendae); le terme norrois hoguinané paraît toutefois plus proche. Le mot castillan aguinaldo, proche phonétiquement, désigne par ailleurs les cadeaux de Noël.
Hersart de la Villemarqué explique dans le "Barzaz Breiz" le mot de l'ouest de la France "aguillaneuf" (limousin "guillaneu", normand "aguignette"), dont le français a fait "Au gui, l'an neuf!", par le celtique "eginane" (gallois "eginad", gaélique "eigean") qui signifie "étrennes". Cette étymologie celtique explique qu'on retrouve le mot aussi bien en Espagne qu'en Écosse. Il est plus probable que le norrois "hoginane" vienne, comme les mots de la religion et ceux des coutumes et fêtes religieuses, du continent que l'inverse.
Le vicomte de la Villemarqué propose de rapprocher le mot de la racine celtique "eg" qui signifie "germe" mais il est plus pausible d'y voir le suffixe celtique "he" (vieux breton "ho-", gaulois "su-, sanscrit "sv-") qui désigne un sens favorable, la faveur des dieux, et une racine "cin" (gallois "cen" d'où "cenedl" i.e. "clan, lignée" et cornique "kinethel" i.e. "génération"[5]) issu du gaulois "icnos" (latin "gnatus") qui signifie "descendance". Ainsi, souhaiter l'aguillaneuf ou hogmanay, c'est former un vœu de bonne descendance, de prospérité. Le nom même renvoie directement à la divinité irlandaise Oengus.
Il y a de nombreuses coutumes, nationales comme locales, associées avec Hogmanay. La coutume nationale la plus courante est la pratique du first-footing, prenant place immédiatement après minuit. Ceci consiste à être la première personne à franchir le pas de la porte d'un ami ou voisin, et fait souvent intervenir le don d'un cadeau symbolique comme du sel (moins courant actuellement), du charbon, un shortbread, un whisky, ou un petit pain noir (un gâteau riche avec des fruits)[2]. Ce don vise à apporter différents types de chance au propriétaire de la maison. De la nourriture et des boissons, comme les cadeaux, sont alors donnés aux invités. Ceci peut se dérouler jusqu'aux petites heures du matin et prendre une certaine partie du jour suivant ; la tendance actuelle voit les gens visiter les maisons jusqu'au 3 janvier. Le first-foot est supposé apporter de la chance pour le reste de l'année.
Différentes zones d'Écosse ont souvent développé leur propre rituel pour Hogmanay. Un exemple de coutume locale à Stonehaven, au nord-est, consiste à faire tournoyer un bâton dont les deux extrémités ont des boules en feu[8]. Ces boules sont d'un diamètre allant jusqu'à 61 cm et sont confectionnées par les habitants avec deux mètres de grillage (chaîne ou une corde ininflammable) rempli de vieux journaux, des brindilles sèches, des vieux chiffons en cotons, et autre contenu sec inflammable. Lorsque la cloche de la Old Town House sonne le nouvel an, des habitants s'élancent sur High Street depuis la place du marché, faisant tournoyer les boules en feu autour de leurs têtes alors qu'ils vont et viennent autant de fois qu'ils le peuvent et que la boule dure. À la fin de la cérémonie, toutes les boules qui brûlent toujours sont jetées dans le port. Cette cérémonie appréciée est plus impressionnante dans le noir qu'elle ne le serait durant la journée. Elle draine de grandes foules, avec 12 000 personnes par exemple pour la fête marquant la transition de 2007 à 2008. Dans la seconde moitié des années 2000, des attractions furent ajoutées pour divertir la foule attendant minuit, tels que des danses avec le feu, un pipe band, des tambours de roi et un feu d'artifice après que la dernière boule eut été lancée dans le port. Les festivités sont retransmises par l'Internet[8]. Un second exemple de festival du feu païen consiste à faire brûler un tonneau rempli de goudron et de bois ; il continue, chaque 11 janvier, dans le village de Burghead en Moray[2].
Dans les communautés de pêcheurs de la côte est et à Dundee, ceux effectuant les visites du nouvel an avaient l'habitude de porter un hareng décoré, et la coutume établie depuis les années 1970 est maintenant de se baigner dans la rivière glacée à Broughty Ferry[9]. Dans le village de Falkland de la région de Fife, les habitants allaient en procession à la torche jusqu'à la cime des collines de Lomond lorsque minuit venait. Les boulangers de Saint Andrews confectionnaient des gâteaux spéciaux pour la célébration de Hogmanay, connu comme cake day (« le jour du gâteau »), et les distribuaient aux enfants. À Glasgow et dans les zones centrales de l'Écosse, la tradition des fêtes de Hogmanay comprend du chant, des danses, un repas avec une tarte à la viande ou un ragoût ; des histoires sont racontées et des quantités copieuses d'alcool consommées jusqu'aux lueurs du jour le 1er janvier. Les organismes officiels ont également leurs traditions. Par exemple, dans les régiments écossais, les officiers devaient attendre les hommes à des dîners particuliers. La cornemuse jouait Old Year devant les portes des casernes, et le sentinelle demandait alors « qui va là ? » pour s'entendre répondre « le nouvel an, tout va bien ».
Une ancienne coutume des Highlands, qui a plus ou moins survécu et est l'objet d'un petit regain d'intérêt, est de célébrer Hogmanay en bénissant la maisonnée et le bétail. Ceci est fait tôt le matin du nouvel an en faisant brûler des branches de genévrier pour produire un grand nombre de nuages d'une fumée étouffante, puis en buvant et en arrosant légèrement dans la maison avec de « l'eau magique » d'un « gué mort et vivant » (c'est-à-dire un gué travaillé régulièrement par les vivants et les morts). Une fois que l'eau avait été utilisée pour chaque pièce, lit et habitant, la maison était bien isolée et la branche brûlante transportée à travers la maison et l'étable. La fumée désinfecte les bâtiments par fumigation jusqu'à ce que les habitants toussent et éternuent. Les portes et fenêtres sont alors ouvertes pour laisser entrée l'air frais et froid de la nouvelle année. Les femmes de la maison administrent un « remontant » de la bouteille de whisky, et la maisonnée s'assoie pour le déjeuner du nouvel an[10].
En route pour le Loch Ness ...
De Fort William capitale du Locaber nous partons pour le royaume de Nessie le plus sympathique monstre marin du monde ...
Aprés une quarentaines de miles nous arrivons à Fort Augustus que touche la pointe ouest du Loch Ness .
FORT AUGUSTUS ABBEY -
Sur la partie droite de la photographie nous voyons les écluses sur le canal calédonien .
L'Abbayie groupe l'ensemble des bâtiments d'origine à la pointe du Loch Ness . A la droite de l'Abbayie nous apercevons le Canal Calédonien et la rivière Oich , nous voyons l'embouchure de la Tarff en bas et à gauche de la photo ci - dessus .
This monastery is situated in one of the most beautiful spots in Scotland. Fort Augustus lies in the heart of the Great Glen, which runs through the Highlands from the east coast to the west. To the north and the south of us are mountain ridges, and the abbey itself is right on the western shore of Loch Ness. On a fine day we can look 23 miles down the loch to the eastern shore.
Le Loch Ness est un lac (loch) qui se trouve à 150 Km au nord de Glasgow et dans la région des Highlands, avec les villes de Fort Augustus au Sud et Inverness au Nord. C'est surtout avec ses 40 kms de long et ses 230 m de profondeur le plus grand lac du Royaume Uni. C'est, enfin, un lac sombre, aux eaux froides et à la visibilité sous l'eau très réduite tant les particules de tourbe en suspension sont nombreuses. Le lac, qui est à 16 m au-dessus du niveau de la mer, communique avec celle-ci par la rivière Ness. Il y a dix mille ans, quand les glaciers recouvraient l'Écosse, il semble que le Loch Ness devait communiquer avec la mer. Une fois le poids de ces glaciers disparu, le sol s'est soulevé de 16 m, isolant les eaux du lac. Les animaux qui y vivent ne sont donc là que depuis moins de dix mille ans.
Depuis toujours, les légendes des peuples du Nord sont peuplées de monstres marins. Beaucoup font référence à une créature au dos bombé et au long cou. C'est probablement en leur honneur que les Vikings ornaient de "dragons de mer" la proue de leurs drakkars.En Scandinavie, autour du lac de Storsjö, on peut encore voir le matériel mis en place au XIXe siècle pour capturer un monstre local. En Irlande, on parle beaucoup des kelpies ("chevaux de mer") dans la région des loughs du Connemara.Le premier rapport qui relate une apparition sur la rivière Ness date de 565 de notre ère, curieusement, on ne s'est intéressé que très récemment au "monstre" du Loch Ness. Dans ce premier rapport, c'est un saint qui met le monstre en fuite. En effet, St Columba venut en 565 évangéliser les Highlandais, croisa un enterrement aux abords du Loch Ness. Le défunt avait été attaqué par une bête aquatique alors qu'il pêchait sur le lac. A la demande de Columba, un de ses disciples gagna à la nage l'endroit où ce malheur s'était produit, et le monstre surgit aussitôt des flots. "Tu ne toucheras pas à cet homme. Retourne sur-le-champ d'où tu viens !" ordonna le saint en faisant le signe de croix. La créature obtempéra. Et les témoins édifiés par ce miracle, embrassèrent la foi chrétienne.
Par la suite, les témoignages sur le monstre restent liés à des superstitions locales. Au XIXe siècle, les aristocrates qui viennent chasser dans les Highlands entendent parler des fabuleuses créatures des lochs. Certains en aperçoivent même, au lever du jour, et leur trouvent une "tête de cheval". Dans le même temps, les marins rapportent l'existence de "monstres marins" identiques à ceux des lochs. On interdisait alors aux enfants de se baigner dans le Loch Ness, par crainte du "kelpie".
En 1933, une route touristique est construite sur la rive nord du lac. Aussitôt, les touristes se mettent à affluer dans la région et le nombre de ceux qui ont "vu" le monstre grimpe en flèche. Le premier grand article sur le sujet paraît le 14 avril 1933, dans "l'Inverness Courrier". Quand le Daily Mail publia, en 1934, un cliché du monstre pris par le chirurgien londonien Robert Kenneth Wilson, les chasseurs de chimères commencèrent à affluer - on sait depuis la fin des années 1980 que la photo était en "poisson d'avril" !
Tim Dinsdale filma en 1960 une masse imposante - apparemment animée -traversant le loch, mais de trop loin pour être identifiée formellement. On y voit une bosse se mouvoir lentement au loin, puis traverser le champ de la caméra avant de plonger. L'analyse du film a conclu que l'objet filmé était "probablement en mouvement" et qu'il mesurait environ l,70 m de largeur. Sa vitesse estimée était de l6 km à l'heure.
Nessie, comme on surnomme affectueusement le monstre, se serait plusieurs fois aventurée sur le plancher des vaches. En 1522, un certain Duncan Campbell vit "une terrible bête au bord du Loch". Plus récemment, le 22 février 1999, une créature de 10 à 15 mètres de long a été signalée sur la plage près de Dores. Plusieurs plongeurs auraient aperçu le monstre, malgré l'opacité des eaux du Loch. En fait au Loch Ness Investigation Bureau, des milliers de témoignages oculaires troublants ont été enregistrés. Beaucoup sont extraordinairement détaillés : la créature aperçue aurait un long cou, parfois dressé, des bosses sur le dos, et elle se déplacerait assez rapidement
Les techniques modernes, avec le sonar, ont apportées de nouveaux éléments. En 1964 une équipe d'Oxford et de Cambridge obtient un écho particulier, bien plus fort qu'un écho produit par des saumons. Trois bateaux se mettent aussitôt en chasse le long du Loch Ness et tentent de détecter la créature susceptible de renvoyer un tel écho. Ils auront de nombreux "contacts", mais ne parviendront pas à identifier la source de leur écho. En 1968, sous la direction du professeur D.G. Tucker, un groupe de chercheurs de l'université de Birmingham débarque sur les rives du Loch Ness avec un sonar digital automatique. Le 28 août, un objet qui se déplace à l2 km/h est repéré sur le fond du lac. Un peu plus tard, un autre écho donne une vitesse de 25 km/h : manifestement, il ne s'agit ni d'un banc de poissons ni d'un gros poisson isolé.
La seule conclusion tirée des explorations au sonar tient en une phrase : il y a, dans le lac, une ou plusieurs créatures vivantes, plus grandes que des saumons, dont les mouvements sont différents de ceux des poissons, surtout en plongée.
On ne sait donc toujours pas si Nessie est bien présente ou non dans le lac, et, dans l'affirmative, de quel animal il peut s'agir. Plusieurs avis divergent à ce sujet. Le "reptile" : incontestablement la plus populaire. Contre elle, il existe cependant un certain nombre d'arguments d'ordre biologique. Tout d'abord, la température des eaux du Loch est sans doute trop basse pour permettre à un reptile de rester actif. Ensuite, un reptile serait obligé de faire surface pour respirer, ou de venir à terre pour pondre ses œufs. Notons pourtant qu'il existe certaines exceptions, qui confirment ces règles : les tortues d'eau douce d'Amérique du Nord peuvent ainsi nager sous la glace qui recouvre les lacs. La tortue lyre, elle, parvient à maintenir sa température au-dessus de celle du milieu ambiant. Certains spécimens de cette espèce ont été capturés au large des côtes occidentales de l'Écosse.La piste "mammifère" paraît cependant plus probable. La plupart des phoques, par exemple, se sentent "comme des poissons dans l'eau", même à des températures très basses. Pourquoi la créature du lac ne serait-elle pas une sorte de phoque à long cou ? La seule objection solide contre cette hypothèse reste le problème de la reproduction : les phoques s'accouplent sur la terre ferme et y élèvent leurs petits. De plus, ils ont besoin de faire surface régulièrement pour respirer.
Alors, le monstre serait un poisson ? Après tout, cela pourrait expliquer les rares apparitions en surface et le mode de reproduction discret. Malheureusement, la plupart des témoignages ne décrivent pas Nessie comme un poisson, même géant. De leur côté, les habitants de la région du Loch Ness font valoir qu'il pourrait s'agir d'une anguille géante, d'une espèce inconnue. Et les échos sonar recueillis peuvent suggérer des mouvements comparables à ceux des anguilles.
Alors si vous allez au bord du Loch, préparer votre appareil photo, et vous ferez peut-être partie des chanceux qui apercoivent le monstre !
Autour du Loch Ness ...
INVERNESS
Inverness, 40000 habitants, est située à l'embouchure de la Ness River sur la côte de Moray Firth. C'est la capitale des Highlands.Cette ville connait une fréquentation touristique très importante, surtout due à la proximité du Loch Ness. Toutefois, c'est aussi une idée d'excursion, car la ville est très agréable. Par contre les monuments sont assez récents, comme son chateau qui domine la Ness, et qui date seulement du XIX ème siècle.
Depuis son esplanade,vous découvrirez une vue intéressante de la ville et sur le Loch Ness.
Si vous êtes amateur de musées, ne ratez pas le Museum and Art Gallery, qui retrace notamment l'histoire des Highlands.A l'étage supérieur, découvrez le mode de vie des highlanders.
L'église- The Parish Church - reconstruite dans les années 1770, possède une jolie tour datant, elle, du XIV ème siècle. C'est aussi dans le cimetière à côté, qu'une vieille pierre appelée pierre d'exécution vous rappellera le massacre de la bataille de Culloden, qui eut lieu non loin d'Inverness.
Pour les amateurs de shopping, tous les produits locaux se trouvent sans problèmes, mais allez faire un tour au "James Pringle Weavers of Inverness", à quelques kilomètres de la ville, ou vous trouverez à profusion!, tartans, barbours, lainage,tweed, ou encore articles et produits locaux.
Cawdor Castle est le chateau préféré des fantômes !! ou du moins c'est ce qu'indique une plaque à l'entrée. Cawdor Castle se trouve à environ 20 kms de la ville d'Inverness, la capitale des Highlands. Il fut construit sur une forteresse du XIV ème siècle,remanié au XVII ème siècle et surtout associé au Macbeth de Shakespeare. En effet c'est à Cawdor Castle que Shakespeare situe l'assassinat du roi Duncan. A noter aussi les magnifiques jardins entourant cette forteresse.
A l'intérieur vous découvrirez une succession de salons et pièces diverses joliement meublées, et aussi une pièce secrète découverte seulement en 1979 ou se trouve un arbre ! La légende dit que Cawdor Castle aurait été construit suite à un rêve fait par le comte de Cawdor. Il devait envoyer un âne chargé d'or à l'endroit en question et construire le chateau là, où l'animal s'arrêterait. L'âne se coucha sur une aubépine, celle là même qui se trouve dans la pièce secrète. Selon un méthode d'analyse au carbone 14, celle-ci daterait de 1312. Cawdor Castle et ses jardins sont ouverts du 1 mai au 14 octobre 2001 entre 10h00 et 17h30. .
Fantômes
L'histoire raconte que Muriel Calder, l'héritière au château, a été enlevé à l'âge 12 ans et s'est marié avec le Comte du fils d'Argyll, Sir John Campbell en 1511. Un fantôme portant une robe bleue de velours a été annoncé dans le château quoique personne ne puisse dire si c'est Muriel Calder.
Un autre fantôme hante Cawdor Castle, selon la légende il s'agit d'une femme sans main qui se promène ici depuis le XIX ème siècle.Cette femme était la fille du comte de Cawdor et tomba amoureuse d'un homme qu'elle voyait en secret car elle craignait la réaction de son père. Celui-ci surpris les amoureux et ordonna que l'on coupe les mains de sa fille, afin qu'elle ne puisse tenir son compagnon.
DRUMNADROCHIT
Drumnadrochit est un petit village à 24 kms d'Inverness, se trouvant au bord du Loch. C'est surtout le centre d'études sur le monstre du Loch Ness. A cet effet, ne manquez pas la visite de ce centre ou vous pourrez enfin avoir un avis vous-même sur le mythe ou la réalité des apparitions et de l'existence même de Nessie.
C'est aussi ici que vous pourrez enfin vous prendre en photo devant le monstre, qui est avouons le bien placide.
URQUHART CASTLE
Urquhart Castle est un château en ruines. Selon la légende, c'est la demeure du monstre. Ce château servait en fait de garnison aux régiments du Great Glen et fut l'objet de nombreuses batailles. Après avoir connu plusieurs occupants, il fut détruit en 1692 sur ordre gouvernemental pour contrer une éventuelle occupation jacobite. Un petit chemin partant de la route, permet d'y accéder et de découvrir une très belle vue sur le Loch.
Attention toutefois, si vous êtes en voiture, la parking est vraiment très petit, et vous aurez de la chance si vous pouvez y stationner !
FORT WILLIAM
Fort William se trouve plus au Sud du Loch Ness. La petite ville de 11000 habitants est située au carrefour des routes vers Inverness et l'île de Skye. C'est donc le point de départ idéal vers le Loch Ness ou pour suivre la magnifiqueroute des îles.
Fort William est aussi la ville se trouvant au pied du Ben Nevis, point culminant de la Grande Bretagne (1344 m). C'est de ce fait une ville très animée où il règne une "ambiance" de station de montagne. La ville est également très visitée par les touristes,et la rue principale est une succession de boutiques en tous genres. Au bout de cette rue, vous arriverez sur Cameron Square où se trouve le West Highland Museum,à voir pour ses objets artisanaux et les souvenirs de l'époque jacobite.
Si vous êtes courageux, essayez l'ascension du Ben Nevis - environ 4 à 5 heures pour monter et un peu moins pour redescendre A quelques kilomètres en direction de Corpach, se trouve le monument de Glenfinnan. Il fut construit en 1815 à la mémoire de ceux qui sont morts, en 1745, pour le prince Stuart. C'est ici que le prince embarqua pour la France, un an après y avoir débarqué . Son départ pour la France fut cette fois définitif.
Vous pouvez aussi monter en haut de ce monument pour y découvrir une vue splendide sur le Loch Shiel, attention les 61 marches sont ... raides !
En nous éloignant encore de Fort William, continuez votre route vers Mallaig, enchantement garanti vu les magnifiques paysages que vous rencontrerez.Cette ballade peut se faire aussi en train à vapeur à partir de Fort William par le "Jacobite "
Situé sur la petite île d'Arran, entre la péninsule du Kintyre et la côte occidentale de l'Ecosse, Brodick Castle est un élégant manoir victorien auquel on accède par une grande allée. Il a été construit au XIIIème siècle sur les ruines d'un fort viking, et fut la propriété des Hamilton durant plusieurs générations. Aujourd'hui il est la propriété du "National Trust for Scotland", l'organisme en Ecosse chargé de la sauvegarde du patrimoine.
Lorsque vous approcherez de l'île d'Arran en bateau, il est l'une des premières choses que vous découvrirez. Autour du chateau, on découvre un superbe jardinagrémenté de plates-bandes et de rhododendrons plantés par la duchesse de Montrose. En 1980, les bois situés autour du chateau sont devenus le premier parc naturel des îles écossaises. Placé sous la protection de la Countryside Commission for Scotland, le parc est peuplé d'écureuils, de faucons pélerins et d'aigles royaux.
Partons à présent à la découverte de l'intérieur de Brodick Castle. Le Hall et l'escalier du premier étage présentent la plupart des portraits des personnages qui ont constitué le domaine, mais aussi une collection de trophées de chasse comprenant 87 têtes de cerf. La plupart des meubles sont de style victorien. Dans la bibliothèque on trouve des estampes de figures équestres et dans la cuisine, une batterie d'ustensiles en cuivre. Le chateau possède également une superbe collection de pièces d'argenterie et de porcelaine.
Thirlestane castle
L'ancien bourg royal de Lauder célèbre chaque année les reconstitutions historiques des conflits nombreux de la région des Borders entre chevaliers. Thirlestane Castle s'élève sur les rives du Leader, demeure de la famille Maitland du XVI siècle jusqu'à nos jours. Avec ses tourelles rondes et carrées, le château possède l'une des façades les plus mposantes de toute l'Ecosse. En 1672, le duc de Lauderdale, envisagea l'agrandissement de Thirlestane avec William Bruce, célèbre architecte de l'époque. Bruce fit construire deux grosses tours carrées auxquelles David Bryce ajouta des ailes, dans une pierre plus foncée, en 1840.
Les intérieurs rénovés à l'époque victorienne, possèdent des plafonds décorés de Stuc du XVIème siècle. A découvrir également,les anciennes cuisines et la "nursery" qui abrite une très belle collection de jouets : soldats de plomb, marionnettes, poupées, chevaux à bascule ..... Le Border Country Life Museum, dans une aile de l'édifice, évoque la vie domestique,l'agriculture,et les divertissements en vogue des Borders au siècle passé.
Vous trouverez à Thirlestane Castle, bien sûr, une boutique de souvenirs, un coffee shop pour vous restaurer, mais aussi des peintures et des gravures locales à acheter dans le Old Servant's Hall. Enfin profitez des jardins garnies de roses et de la partie boisée où vous pourrez déjeuner sur l'herbe ! Attention aux écureuils souvent affamés !
Travis
Genèse du groupe
À l'origine de Travis, il y a le groupe "Running Red" formé les frères Martyn : Chris et Jeff. Andy Dunlop, un ami à eux rencontré à l'école Lenzie Academy, rejoindra rapidement le groupe en tant que guitariste et Neil Primrose fera de même à la batterie. La formation changera de nom après avoir recruté une chanteuse : ils deviennent les "Glass Onion" (en référence à la chanson homonyme des Beatles écrite et chantée par John Lennon).
Après le départ de leur chanteuse au printemps 1991, ils auditionnèrent pour trouver un nouveau musicien. Neil Primrose qui travaillait alors au Horse Shoe Pub de Glasgow rencontre là-bas Fran Healy, un jeune étudiant en art passionné de musique. Fran fut ainsi invité aux auditions et se joignit peu après aux autres membres du groupe.
C'est durant ces études à la Glasgow School Of Art que Fran Healy est devenu chanteur. Deux ans après avoir été recruté dans le groupe, il quitte l'école d'art, persuadé que la musique serait pour lui une meilleure voie, et se consacre pleinement à la composition des chansons du groupe (il est alors influencé par des artistes comme Joni Mitchell). Il deviendra ainsi le principal compositeur du groupe.
Accompagné des frères Martyn aux claviers et à la basse, en 1993, le quintuor réalisa un CD, "The Glass Onion EP", sur lequel figure les morceaux "Dream On", "The Day Before", "Free Soul" et "Whenever She Comes Around". 500 copies de ce disque furent vendues et produites et ont été récemment évaluées à 1 000 livres sterling chaque.
Quelque temps après, le groupe se rebaptisa "Travis", d'après le personnage joué par Harry Dean Stanton dans le film "Paris, Texas" réalisé par Wim Wenders.
Le groupe gagna un prix de jeunes talents s'élevant à 2 000 livres sterling et proposant un voyage à New York pour assister à une conférence de musique organisé par le “Music In Scotland Trust”. Ils rencontrèrent à cette occasion Niko Bolas, un étroit collaborateur de Neil Young et des Rolling Stones, producteur et ingénieur du son américain qui devint en très peu de temps un des mentors du groupe selon les propres mots d'Healy : "Il nous a dit que nous étions nuls, nous a emmenés en studio avec lui pour quatre jours, et nous a appris comment jouer proprement, comme un vrai groupe. Il était énergique, vigoureux, comme un gars de New-York. Il ne croyait pas en mes paroles et m'a dit d'écrire ce en quoi je croyais vraiment, de ne pas mentir. Il était un peu comme Mary Poppins, il nous a sorti de nos problèmes."
Healy passa par des périodes difficiles après la mort de son grand-père. Il en sortit plus fort et certain de la nouvelle voie que devait suivre Travis et sa musique. Healy se sépara sans hésiter de leur manager, de leur agent de pub, de leur pianiste, Jeff Martyn, et remplaça le bassiste, Chris, par son meilleur ami Dougie Payne - un autre étudiant en art travaillant dans une boutique de vetêments Levi's à Glasgow. Payne n'avait encore jamais touché à une seule guitare de sa vie avant cela. Deux semaines plus tard, Payne ayant installé dans sa chambre un parfait kit de bassiste, le groupe pût pour la première fois se produire sur scène, au Horse Shoe Bar de Glasgow (qui a fait posé depuis une plaque en l'honneur de Travis sur le mur de la façade après son premier Brit Award de 1999). La machine était donc à présent lancée…
Travis ayant passé presque toute l'année à s'entraîner au Horse Shoe Bar et à jouer des concerts autour de Glasgow et en Écosse, Healy et Payne s'installèrent à Londres pour trouver un appartement à louer, un espace de répétition adapté et un nouveau manager - (ayant perdus ces trois choses en moins d'un jour). Le groupe joua son tout premier show à Londres au célèbre Dublin Castle de Camden. Une démo enregistrée par Travis trouva Andy Mac Donald, le propriétaire de la compagnie d'enregistrement Go! et fondateur de la maison de disques Independiance. Confiant et très enthousiaste, il signa un contrat de 100 000 livres sterling (pris sur son propre compte) avec Travis. Pas avec le label, mais avec lui-même personnellement puisqu'il avançait l'argent. Ainsi, si Mac Donald quittait la compagnie Independiente Records financée elle-même par Sony, la bande le suivait aussi.
Produit par Steve Lillywhite, un des ingénieurs son du groupe U2, le premier album studio de Travis intitulé Good Feeling est un album rock très pertinent et ambitieux ; certainement le plus énergique du groupe à ce jour. Enregistré aux légendaires studios de Bearsville à Woodstock (New York), l'endroit où l'un des groupes favoris de Travis (The Band)avait travaillé, l'album contient un bon nombre de singles très accrocheurs, dont "All I Want To Do Is Rock", "U16 Girls", le très 'beatles' "Tied to the 90's", "Happy" et "More Than Us". L'album atteignit le numéro 9 aux charts britannique et monta ensuite relativement vite en puissance après quelques passages radios. Cette arrivée de Travis sur la scène musicale rock britannique reçut des critiques extrêmement positives ("Good Feeling est clairement le plus accompli, le plus excitant album du Royaume-Uni depuis Definitely Maybe par Oasis" -Select "Travis est un des petits groupes qui mérite de grandir et de se voir comparer à Lennon et Chuck Berry" - NME). Surtout acclamé par les critiques et les professionnels de la musique, il se vendit à quelque 40 000 copies. Après la sortie de cet album, Travis entreprit une gigantesque tournée pour accroître leur réputation. Ceci inclut les premières parties d'Oasis au Royaume-Uni, après que Noël Gallagher soit devenu un des fans du groupe écossais.
The Man Who" vient du livre écrit par un neurologiste américain, Oliver Sacks dont le titre est The Man Who Mistook His Wife For A Hat. Bien qu'il contienne des chansons comme "Driftwood", "Turn", "Writing To Reach You", et "Why Does It Always Rain On Me?", le second album de Travis de 1999, produit par Nigel Godrich et enregistré en partie aux studios Abbey Road à Londres semble vouloir effacer les traits du vivifiant Good Feeling. Même s'il entra dans les charts directement à la 7e place, avec quelques écoutes radios des singles, il redescendit rapidement. Plus mauvais encore, beaucoup de critiques qui avait été comblées par Good Feeling blâmèrent Travis pour leur soudaine descente vers la mélancolie et une délicatesse mélodique plus affirmée (par exemple, « Travis sera meilleur lorsqu'ils arrêteront d'à tout prix vouloir se rendre triste et classique » - NME). Malgré cela, l'album ne descendit jamais en dessous du numéro 19 dans les charts.
Par le bouche à oreille et les fréquents passages de Why Does It Always Rain On Me? à la radio, l'album fut remis soudainement et durablement en lumière. La consécration arriva alors que Travis monta sur scène au festival de Glastonbury en 1999 pour jouer cette chanson devenue fétiche : après sept heures de soleil ininterrompues, il commença miraculeusement à pleuvoir dès le premier couplet (Why Does It Always Rain On Me? est un clin d'œil au temps pluvieux d'Écosse et on pourrait traduire le titre par 'Pourquoi pleut-il toujours sur moi ?'). Le jour suivant, cette petite anecdote avait fait le tour des journaux et de la télévision et la chanson devint un hymne. The Man Who ne tarda pas à atteindre la première place des charts anglais. Il prit le titre de Meilleur Album de l'Année aux Brit Awards et Travis devint, en passant, le Meilleur Groupe Britannique de l'Année 99. Le magazine sur l'industrie du disque Music Week n'hésita pas à leur décerner le titre de Meilleur Songwriter et de Meilleure Chanson Contemporaine pour Why Does It Always Rain On Me?. En 2001, un foyer sur huit possédait un exemplaire de The Man Who. Travis suivit cet engouement en donnant 237 concerts de plus que prévus, dont un à Glastonbury en 2000, un autre au festival T in the Park et une tournée massive aux États-Unis avec Oasis. À Los Angeles, une apparition du groupe lors d'un mini concert chez un disquaire mobilisa les forces de l'ordre qui avaient dues ensuite bloquer le quartier de Sunset Strip. The Man Who devint une référence pour d'autres groupes pop par la suite comme Keane, Coldplay ou Starsailor qui s'inspirèrent du nouveau son si particulier développé par Travis.
Le titre du suivant opus de Travis, The Invisible Band (en français, "le groupe invisible"), à nouveau produit par Nigel Godrich, reflète à merveille le génie du groupe à vouloir montrer que leur musique - leurs chansons - est bien plus importante que les egos qui se cachent derrière. En interprétant des titres tels que "Sing" (le morceau le plus joué sur les ondes britanniques l'été 2001), "Side", le Mc Cartnesque "Flowers in The Window", "Indefinitely", "Pipe Dreams" et "The Cage", Travis rencontra sans forcer avec son album le numéro 1 des Charts au Royaume-Uni, tout en ayant au passage reçu les acclamations des grands journaux musicaux et en ayant raflé le titre de Meilleur Album de l'Année aux traditionnels Brit Awards. Top of The Pops leur décerna également le prix d'Album de l'Année. Il eut également un impact de l'autre côté de l'Atlantique, grâce à la popularité du single "Coming Around", un titre inédit édité aux États-Unis.
En 2003 sort le quatrième album du groupe, 12 Memories (l'album est composé de 11 chansons plus une cachée, d'où le titre). L'album reçoit de bonnes crtitiques mais deçoit une partie des fans. Certaines chansons de l'album ont une portée politique, comme "The Beautiful Occupation", chanson écrite un an avant l'invasion de l'Irak par les troupes américaines. En 2004, le groupe accomplit une tournée mondiale. En 2005, il sort un best-of, "Singles" dans lequel on y retrouve tous leurs succès ainsi qu'une chanson inédite "Walking in the Sun".
Après 12 Memories, Travis ressentent le besoin de faire un break : « Nous sommes redevenus des amis avec des vies – voir d’autres amis, ne pas avoir à travailler. Il y a eu des mariages, des naissances, pas de morts heureusement ! » raconte Dougie. « Nous n’avons pas voulu nous éloigner du groupe, c’est de l’industrie musicale que nous avions besoin de nous reposer ». « Ce break nous a permis de recharger nos batteries » ajoute-t-il.
Petit à petit, l’inspiration revient, et Travis repartent enfin en studio où ils enregistrent leur 5e album The Boy With No Name, dont la sortie est prévue pour le 7 mai. Nigel Godrich est une nouvelle fois sollicité en tant que producteur mais le groupe fait aussi appel à Mike Hedges et Brian Eno.
C'est en 2007 que Travis, après une longue pause (naissance de Dylan Green, fils du guitariste Andy Dunlop, tournage d'un documentaire au Soudan pour la BBC…) réapparaît sur le devant de la scène. Le titre de l’album The Boy With No Name (le garçon sans nom) vient du surnom donné au fils de Fran, qui plusieurs semaines après sa naissance, n’a toujours pas de prénom. Fran note cette expression dans un coin et lorsqu’il la retrouve plus tard et la propose comme titre, il devient évident pour le groupe que c’est ce qui correspond le mieux.
Le 19 janvier 2007, sur la radio britannique Radio One, Chris Martin, chanteur de Coldplay, lance en exclusivité Big Chair et présente Travis comme « le groupe qui a inventé Coldplay et de nombreux autres ». Travis minimisent ses propos, bien qu’ils se sentent tous très touchés du compliment.
Grâce à leur Myspace, 7 chansons du nouvel album ont été mises à la disposition des fans avant la sortie de l’album, ainsi que de nombreuses B-Sides et autres exclusivités. Chaque lundi, quatre nouvelles chansons sont mises en écoute, et selon Fran, cela pourrait continuer pendant un certain temps : « Nous avons sorti 130 chansons en A-sides, B-sides et sur les albums depuis nos débuts. Maintenant il y a finalement un endroit où nous pouvons en mettre quatre nouvelles par semaine que les gens n’ont encore jamais entendu. Cela fait 12 semaines que nous faisons ça et il nous en reste toujours des centaines ! Nous aurons sûrement à ralentir un peu le rythme mais nous pourrions continuer comme ça presque indéfiniment ».
Le premier single, Closer sort le 23 avril, précédé en mars par le clip dans lequel Ben Stiller, ami et fan du groupe, fait une apparition en tant que manager dans un supermarché. Dès sa sortie, le single rentre dans les charts britanniques et atteint la dixième place dans la semaine qui suit.
Pour la première fois sur un album du groupe, figurent les propres chansons du bassiste Dougie Payne et du guitariste Andy Dunlop. Colder a en effet été écrite par Dougie et c’est Andy qui a composé la musique de 3 Times And You Lose.
Le deuxième single a été annoncé par le groupe comme étant Selfish Jean. Le dernier single fut My Eyes, chanson ayant pour thème la naissance du premier fils de Fran, Clay. Le groupe enchaîne avec une longue tournée mondiale après la sortie de l'album.
Ode To J. Smith (2008
Le sixième album du groupe est sorti le 29 septembre 2008 : Travis l'a enregistré aux studios RAK à Londres. Cet album, présenté en avant première aux fans avec quelques dates en février se révèle être beaucoup plus agressif, rock et signe un retour aux sources marqué. Les chansons ont été enregistrées du lundi 18 février au dimanche 2 mars sur une machine 16 pistes datant de 1968 et ayant servi à l'élaboration du célèbre Abbey Road… Dougie Payne, le bassiste a écrit chaque jour un journal de bord destiné aux fans (à consulter sur travisonline.com) Cet album est le premier à ne pas être réalisé sous le label
Le chanteur Francis Healy a publié un journal de bord racontant les sessions de mix du nouvel album à New York, consultable sur le site officiel du groupe.
L'album sorti le 29 septembre 2008 en France et en Angleterre, fait suite à la sortie d'un premier EP J.Smith en vinyle qui comprend le titre éponyme, Get Up et la b-side Sarah. Le premier single intitulé Something Anything est sorti quant à lui le 15 septembre 2008 sous le label Red Telephone Box, label qui fut créé par le groupe en 1996 pour la sortie de leur tout premier EP 'All I Want To Do Is Rock'.
Runrig group
LE groupe écossais Runrig fut formé en 1973 par trois artistes, Rory MacDonald, Calum MacDonald et Blair Douglas. L'année suivante arriva Donnie Monroe. Douglas quitta ensuite le groupe et fut remplacé par Robert MacDonald, qui est mort d'un cancer en 1986.
Runrig connut plusieurs changements avant de se stabiliser avec les MacDonalds, Munro, Peter Wishart, Iain Bayne et Malcolm Jones. Runrig joue de la musique folklorique ecossaise traditionnelle avec un son bien à eux. On les connaît aussi pour leur énergie pleine d'entrain.
Le groupe est monté rapidement depuis leur signature chez Chrysalide pour leur album le plus vendu aux USA : The cutter and the clan. Très populaires en Grande-Bretagne,ils sont devenus un véritable culte aux Etats Unis dans les milieux celtiques.
Les débuts : 1973-1988
Le groupe Rung-Rig Dance Band, originaire de l’île de Skye, se produit pour la première fois en 1973, au Kelvin Hall de Glasgow. Il est composé de Roderick (Rory) MacDonald (guitare), Malcolm Morrison (Calum) MacDonald (percussions) et Blair Douglas (accordéon). Ce dernier est rapidement remplacé par Robert MacDonald, jusqu’en 1978. Donnie Munro rejoint le groupe l’année suivante, en tant que chanteur.
Il faut attendre 1978 pour que le groupe enregistre son premier album Play Gaelic et crée son propre label, Ridge Records, ce qui leur permet de devenir un groupe professionnel. En 1979, Runrig enregistre son deuxième album : The Highland Connection.
Les années 1980
En 1981, Runrig enregistre son troisième album, Recovery, qui s’inspire de la culture celtique de l’Écosse. Le groupe se produit sur scène à l’étranger, où sa musique, associée à la langue gaélique, est bien accueillie par le public. Il faut attendre 1985 pour entendre un nouvel album : Heartland.
L’année suivante, le groupe accueille un nouveau membre, Richard Cherns qui se charge des claviers jusqu’en 1987 ; compositeur, il a été le premier directeur musical du Theatre Workshop d’Édimbourg. Peter Wishart, un ancien de Big Country lui succède. 1987 est une année chargée, qui permet à Runrig d’augmenter sa notoriété internationale : tournée au Canada, concert à Berlin en République démocratique allemande, participation au concert de U2, au Murrayfield à Édimbourg, lors de la tournée « The Joshua Tree ». Cette même année voit la sortie du nouvel album, The Cutter and the Clan qui est un succès commercial.
Cette nouvelle dimension du groupe débouche sur la signature d’un contrat avec la maison de disques Chrysalis Records qui, en 1988, sort Once in a Lifetime, un album enregistré en public. La fin de la décennie confirme la popularité, Searchlight, sorti en 1989 est un énorme succès, de même que la tournée européenne qui suit.
En 1991, Runrig donne un concert en plein air, près du Loch Lomond qui attire 50 000 spectateurs. The Big Wheel, leur nouvel album sorti peu avant, est un réel succès commercial. Après deux concerts donnés sur l’esplanade du Château d'Édimbourg, il entreprend une tournée mondiale, qui reprend le nom du dernier album. Fin 1991, Tom Morton publie chez Mainstream Publishing, Edinburgh, Going Home, The Runrig Story.
L’année 1992 est essentiellement consacrée à la scène : Canada et, pour la première fois, les États-Unis ; ils donnent plusieurs concerts en Europe et à deux reprises, ils font la première partie de Genesis. Au mois d’août, c’est la sortie de Wheel in Motion, une vidéo consacrée à leur tournée The Big Wheel, de l’année précédente.
À la fin du mois de janvier 1993, sort l’album Amazing Things, qui se classe rapidement parmi les meilleures ventes en Grande-Bretagne. S’ensuit une importante tournée à travers l’Europe, qui prend le nom de l’album. En 1994, Runrig donne plusieurs concerts qui vont servir à l’édition d’un album enregistré en public : Transmitting Live, qui sort au mois de novembre. Parallèlement, le groupe attelle à la composition du prochain disque Mara qui sort l’année suivante ; il est suivi d’une tournée promotionnelle. C’est à cette époque que le chanteur, Donnie Munroe, qui avait intégré la formation en 1974, prend la décision de la quitter prochainement, pour se consacrer à la politique.
La question de l’avenir du groupe est clairement posée aux autres membres. Cette période incertaine voit la sortie d’une compilation, dont les titres ont été choisis par les fans : Long Distance. Fin 1996 et début 1997, Runrig donne une série de concerts avant de faire une longue pause. En 1998, The Gaelic Collection est une compilation de leurs titres interprétés en gaélique.
Après nombre d’auditions, Bruce Guthro, un canadien de Nouvelle-Écosse, est engagé comme chanteur ; le remplacement se fait sans difficulté. Leur nouvel opus, In Search of Angels, sort en mars 1999, suivi d’une nouvelle tournée. En janvier 2000, la nouvelle formation se produit au « Celtic Connections », le festival de Glasgow, qui donne lieu à un album live.
Les années 2000
En 2001, sort The Stamping Ground qui marque le retour du groupe à son meilleur niveau et qui bénéficie d’un bon accueil du public. Un changement intervient dans la formation, Brian Hurren remplace Peter Wishart aux claviers. La tournée « The Stamping Ground » qui débute sur l’île de Skye va se poursuivre jusqu’au printemps 2002, avec de nombreuses dates en Allemagne et en Grande Bretagne. Le 23 août2003, Runrig fête ses 30 ans par un concert à Stirling devant 8 000 spectateurs, l’album Proterra sort deux jours après.
En mai 2007, sort le nouvel album intitulé Everything you see. Dans le cadre de l'année de la culture 2007 sur les Highlands, un concert événement, Beat the drum, a lieu le 18 août 2007 en Écosse sur les bords du Loch Ness, plus précisément à la ferme de Borlum (Drumnadrochit).
Le groupe pop rock Texas se forme en 1986 à Glasgow en Ecosse. Il se compose de Sharleen Spiteri (chant-guitare), de Ally Mc Erlaine (guitare), de Johnny Mc Elhone (basse), et Stuart Kerr (batterie) remplacé ensuite par Richard Hynd. Le premier album du groupe Southside (1989) est aussitôt un succès, dépassé par le triomphe mondial du simple qui en est tiré : I Don't want a lover. Leur secret : une formation homogène à mi-chemin de la country et d'un rock bluesy à la Ry Cooder (L'auteur de la B.O. du film Paris-Texas). Le groupe est adulé en Ecosse, où il fait de nombreux émules, grâce à l'album Rick roads, dont les intonations rappellent les Byrds. En 1999, suite à l'album The Hush, le marché américain s'ouvre au groupe. Texas, qui a très bien compris les règles du marketing (seule Sharleen figure sur la couverture des albums), s'y engouffre avec délectation et un sens très sur de la mélodie qui fait mouche.
Texas a été formé en décembre 1985 par la chanteuse Sharleen Spiteri, le guitariste Ally McErlaine, le bassiste Johnny McElhone, ancien membre des Altered Images puis de Hipsway, et le batteur Stuart Kerr, ancien de Love And Money. Leur nom fait référence au film Paris, Texas de Wim Wenders, sorti en 1984. Leur première représentation a eu lieu en mars 1988 à l'Université de Dundee en Écosse. La chanteuse Sharleen Spiteri est l'égérie et le principal visage du groupe et participe à l'écriture de nombre de chansons, aux côtés de Johnny McElhone.
Le groupe s'est fait connaître en 1989 avec le single I Don't Want a Lover, extrait de leur premier album Southside. Ce dernier s'est vendu à deux millions d'exemplaires à travers le monde. Les albums suivants, Mother's Heaven (1991) et Ricks Road (1993), rencontrèrent moins de succès mais atteignirent malgré tout le Top 10 dans plusieurs pays européens. En 1997, l'album White On Blonde fut classé n° 1 au Royaume-Uni. Leur cinquième album, The Hush, sorti en 1999, se classa lui aussi à la première place des charts britanniques. Les deux singles In Our Lifetime et Summer Son parvinrent dans le Top 5 au Royaume-Uni et rencontrèrent un grand succès en Europe. En 2000, la compilation The Greatest Hits agrémentée de titres inédits se vendit à plus de cinq millions d'exemplaires. Le clip de In demand est l'occasion pour le groupe de créer une scène de tango pour le moins torride entre Sharleen, la chanteuse, et Alan Rickman, dans une station essence... Careful What You Wish For (2003) atteignit la 5e place des charts britanniques, mais les singles Carnival Girl et I'll See It Through ne purent égaler les performances de leurs prédécesseurs. Entre l'album Red Book, édité en 2005, et le dernier en date, The Conversation, sorti en 2013, 8 années se seront écoulées.
Sharleen Spiteri a été invitée à chanter avec Till Lindemann du groupe de metal industriel allemand Rammstein sur 'Stirb nicht vor mir (Don't die before I do)'.
Photo époustouflante : Au premier plan le viaduc sur lequel passe à la belle saison le " Jacobite train " ; sur la plage du Loch Shiel la statue de Bonnie Prince Charlie à l'endroit où il débarqua en 1745 ... Puis le Loch Shiel s'enfonçant imprenable dans les Highlands ...
Bonnie Prince sur sa tour ...
Mais le " Jacobite train " est annoncé ...
Nous traversons le viaduc aux 21 arches de Glenfinnan d'où nous contemplons le Loch Shiel et le monument des Jacobites . Si l'horaire le permet le train peut s"arrêter sur le viaduc pour pouvoir profiter du magnifique paysage .Une fois arrivés à la gare de Glenfinnan il est temps de se dégourdir les jambes et de visiter le musée du West Highland Railway situé dans le moderne bâtiment de la gare . Le " Jacobite Train " peut aussi s'arrêter à Arisaig en faisant la demande au controleur .
Attention zone noire aprés la photo ci - dessous ; aprés cette zone noire le reportage reprend .
Continuez ...
Arisaig
Le village d'Arisaig se situe sur un rivage protégé du loch Nan Ceall ( loch of the Cells ) .
Quelques vues du village
Mallaig
Sortons de la gare ...
.
Mallaig Bay
Oban
Blair castle
Blair Castle se trouve sur la localité de Blair Atholl dans le Perthshire. Il est la résidence du duc d'Atholl. Ce grand château blanc se dresse sur les pentes boisées d'un endroit d'une grande importance stratégique sur une voie menant au coeur des Highlands. L'origine date de 1269, date à laquelle fut érigée la première tour du chateau, mais il fut considérablement remanié au fil des ans. C'est aussi à Blair que le 1er comte de Monrose leva l'étandard royaliste de la révolte en 1644. La reine Victoria y fut reçue en 1845, en l'honneur de cette visite, la reine accorda au duc d'Atholl le droit unique en Grande Bretagne de lever sa propre armée.
Aujourd'hui encore, cette armée forte de 90 hommes reste la seule force militaire du pays ne dépendant pas du gouvernement. Ce régiment s'appelle les "Atholl Highlanders". Le défilé annuel de cette force militaire a lieu chaque année le dernier dimanche de Mai.
Hérissé de tourelles, de pignons à rédents, de cheminées et de parapets crénelés, Blair Castle exprime à l'extérieur le style baronial. A l'intérieur par contre, le style est plutôt géorgien.
Beatrix Potter
Ce fut durant ses nombreuses vacances passées en Ecosse que Beatrix Potter (1866-1943) créa les personnages de Peter Rabbit et ses fameux contes qui ont captivés des enfants du monde entier. Un parc à thème lui est entièrement consacré à Birnam, village tout proche de la ville de Dunkeld.
Lors de votre passage près de la ville de Saint Andrews, ne manquez pas de faire une ballade sur une des plages toute proche. C'est ici, dans le sable de la plage d'East Sands que l'on a trouvé en 1864 le plus long animal du monde ! un ver marin long de 55 mètres .... Cette partie de la côte reste connue pour ses vers démesurés.
Scotland , my Country
FREE FOR EVER !!!
Ajouter un commentaire
Ajouter un commentaire
Réalisateur du Site: Jean-Paul Perrier Le Provence Bâtiment A Avenue de Coux
07000 PRIVAS
FRANCE
Madame Jean Butler . Danseuse étoile de " Riverdance ". Marraine du Site " Like a bird "
Le marché de Privas
Journée d'Adieu à notre chère piscine de Gratenas celle de nos années Bonheur et de son maître nageur Alain Margirier mon ami . A droite Monsieur Hervé Saulignac Député et natif de Privas
La piscine de Gratenas le coin des copines et des copains , les jours heureux .
Monsieur René Violette Professeur agrégé de Philosophie à l'Ecole Normale de Privas , vice président de l'université de Nantes , Président d'Honneur de l'Association des Ecoles de Privas . .
Monsieur Jean Oisel Professeur des sciences physiques au Collège classique , chevalier de la lègion d'honneur à titre universitaire .
Monsieur Fernand Bourret professeur des écoles , historien de la " Belle équipe " de l'Ecole Normale ;
Monsieur Maurice Duny élève du Bahut de Privas , Professeur agrégé de Lettres au Lycée Champollion de Grenoble
Monsieur Jean Tirman Professeur d'Education physique à L'Ecole Normale Responsable de l'UFOLEP , humaniste .
Monsieur Jean Palméro , Directeur de l'Ecole Normale d'instituteurs de Privas , député de l'Ardèche .
Monsieur Jean Tirman , emblématique Professeur d'éducation physique à l'Ecole normale , cheville ouvrière de l'UFOLEP .
Monsieur Roger Crouzet Professeur d'Education physique au Collège classique , humaniste .
Monsieur André Violette Professeur de philosophie à l'Ecole Normale , vice président de l'université de Nantes , Président d'honneur de l'Association des Ecoles
Et au milieu coule ma rivière...
Monsieur Roger Crouzet professeur d'éducation physique au Collège classique de Privas , humaniste .
Ajouter un commentaire