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.LE CERCLE DES ELEVES  RETROUVES DE PRIVAS

            Robert Monclar

                                                                                                       Monclar bahut

                                                                                                Rob 4

                      

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                                                                       Basket 1

                                              

                                                            Basket 2  

 

                                                Sur le sautoir du Champ de Mars un joli saut

  ................................... Longueur                                                                                                                        

                                                                        Sous l'oeil de Monsieur Roger Crouzet

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                A la journée du Cercle en Mai 2004 ...

 Michel

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                             5 Juillet 1944 la bataille du Cheylard

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                     par Guy Segol , 16 ans , èlève du Collège classique

     Sa rédaction , intégralement reproduite ci - dessous , a obtenu le premier prix du Département de l'Ardéche en 1945 .

                          Robert Monclar élève du Collège classique de Privas habitant du Cheylard était présent ce jour là au village .

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Dés le 6 Juin 1944 jour où les troupes alliées , forçant le barrage de la Manche , ont débarqué en France , de toutes les régions du pays surgissent des foyers de résistance qui se battent contre l'Allemand .

Ma petite ville , le Cheylard , fut dés le premier jour , un centre assez important de la Résistance . L'école publique où habitent mes parents abritait la nouvelle préfecture de l'Ardéche . Dans les châteaux voisins il y avait le Quartier Général et les Etats-majors ; dans les écoles , des infirmeries , des dortoirs avaient été aménagés . et même les hôtels étaient remplis d'officiers . Tout le monde était gai et aucun nuage ne semblait devoir assombrir cette joie que tous manifestait et pourtant ...

Le Mercredi 5 Juillet au matin deux avions passent , tournent , retournent sur la ville puis partent aussi rapidement qu'ils sont venus . Ma mère , sage et clairvoyante , me dit que cela pourrait bien ètre les signes précurseurs d'un orage . Moi , ces paroles me laissent daéns l'indifférence car j'ai une confiance absolue dans le " Maquis " .

Mais hélas ! Ce ne fut pas seulement l'annonce d'un orange mais d'un ouragan , d'un cyclone de fer et de feu qui devait plonger Le Cheylard dans la misére et la douleur .

De nouveau à midi les avions reviennent tournoyer au dessus de nos têtes . Nous allons , ma mère , mon petit prére et moi nous abriter sous des acacias derrière la maison .; moi j'y vais sans grande conviction . Soudain un bruit effrayant nous glace d'effroi : " tac , tac , tac , boum !!!! " les allemands , dans leur avion invulnérables , mitraillent et canonnent la bourgade . Alors , cette fois , j'ai compris et mon superbe optimisme de tout à l'heure s'est envolé comme par enchantement . Nous sommes environ quatre-vingt sous ces acacias , tous à plat ventre , faisant corps le plus possible avec le sol nous attendant à chaque instant a voir nos compagnons tués , broyés par les balles meurtrières . Et là-haut dans le ciel les avions continuent leur ronde infernale . Une heure se passe et les lugubres ronronnements se perdent dans le lointain . Vite nous prenons quelques effets , de l'argent et nous nous hâtons vers la maison de ma grand - mère qui a la chance d'avoir une cave voûtée ; nous craignons un retour possible des avions .

Ouf ! nous y voici, mais qu'est ceci ? Des crépitements , des sifflements de balles se font entendre dans la montagne : " Les boches sont là il faut que les hommes partent... ". Voilà les paroles que crient les jeunes du maquis . Aussitôt mon pére prend son sac , nous embrasse fortement et part dans la montagne . Une demi - heure aprés nous le voyons revenir tout essouflé : " j'ai réfléchi , je ne veux pas vous laisser seuls ici , il faut que vous veniez avec moi " .  

Nous prenons fébrilement deux ou trois sacs et nous fuyons vers la montagne , sous le crépitement ininterrompu des armes automatiques . Partout les gens courraient affolés . Comme nous arrivions devant un abri , une cave d'un château , voilà de nouveau les avions qui reviennent ; nous nous précipitons dans l'abri qui était rempli de monde . Nous retrouvons là une colonie de petits marseillais , des amis de l'école . C'est deux heures de l'aprés midi . On devra rester dans l'abri pendant dix huit heures . Des soldats , des patriotes , partent vers la montagne , ce qui ne nous encourage pas . Et toujours on entend le crépitement des balles , le sifflement des obus , enfin une succession de bruits qui nous abat , nous démoralise , nous effraie . Papa , malgré les appels de maman et les miens sort devant la porte de l'abri avec deux autres instituteurs . Soudain nous les voyons lever tous les trois les bras en l'air et des mots étrangers quoique connus frappent nos oreilles ; les allemands sont là . Notre sort est entre leurs mainsou plutôt nous sommes à la merci de leurs mitrailettes . Enfin ils demandent s'il n'y a pas de terroristes dans l'abri , ils acceptent nos dénégations , nous disent de ne pas bouger . Mais ils emménent les trois hommes . Je crus alors que je ne verrai plus mon pauvre papa , maman aussi puisqu'elle s'évanouit .

Instants tragiques où je m'abandonnai à ma douleur et à mon désespoir ! Cinq minutes aprés la porte de l'abri s'ouvre et qui vois-je apparaître ? Mon père , mon cher papa vivant ! Il nous embrasse , je suis fou de joie , je pleure la tête appuyée sur l'épaule de mon pére . Vous ne pouvez pas savoir le choc que fait le retour d'un étre aimé qu'on a cru perdu à jamais .

Maintenant la nuit est venue , je monte dans une chambre du château . Oh ! Quelle vision horrible m'apparut à la fenêtre ! Le vieux quartier brûlait , des flammes immenses trouaient l'obscurité , crépitaient sinistrement . Et partout les balles sifflaient , lesmitraillettes allemandes installées dans les rues crépitaient sans arrêt . Dans la campagne la bataille se continuait et des éclairs illuminaient les champs . Des fusées éclairantes sillonnaient le ciel . Oh quelle nuitnuit affreuse ! quelle nuit abominable nous avons passée !

Le lendemain un soldat allemand nous dit que nous pouvions rentrer chez nous . Nous nous empressons de lui obéir . Nous sortons tout pâles , défaits , sales ; nous passons au milieu des barbares qui nous regardent dédaigneusement  . Là ils chargent un canon sur un camion ; là on soigne des blèssés . Enfin nous arrivons à l'école ; oh ! joie ! il n'y a rien eu et pourtant c'était la Préfecture . Nous enjambons des fils coupés , des voitures déteriorées , brisées , gisent le long de la route . Le ciel est bleu et pourtant il semble gris , tant la fumée des maisons qui brûlent est dense ; des corps affreusement mutilés sont allongés de chaque côté de la route . Les vandales sont passés par là !

Et pour comble d'ironie , la nature indifférente repose , sous un soleil ardent les oiseaux chantent .

Mon Dieu ! que l'humanité est mal faite ! que les hommes sont bêtes , insatiables et mèchants !

       Espèrons de tout notre coeur que le monde futur changera de morale et de mèthode . Puisse nos enfants et nos petits-enfants jouir enfin d'une paix tant attendue et méritée ...

                                 Guy Segol   

                                                   Le Collège , Privas  Octobre 1944 

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                                         Robert Monclar

Robert Monclar
Fiche d’identité
Nom complet Robert Joseph Marc Monclar
Nationalité Drapeau : France Française
Naissance
Servian (France)
Décès  (à 82 ans)
Montagnac (France)
Taille 1,96 m (6 5)
Situation en club
Poste Arrière
Carrière professionnelle *
Saison Club Moy. pts
1948-1951
1951-1959
1959-1960
1961-1962
RCM Toulouse
Racing CF
SA Lyon
AS Tarare Basket
Sélection en équipe nationale **
1950-1960 Drapeau : France France (142 sél) 1 071

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.
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Robert Monclar, né le  à Servian (Hérault) et mort le  à Montagnac1 (Hérault), est un basketteur français. Sous les couleurs du Racing Club de France, il est double champion de France en 1953 et 1954.

Il compte 142 sélections en équipe de France et remporte à trois reprises avec la sélection la médaille de bronze aux championnats d'Europe en Championnat d'Europe 1951Championnat d'Europe 1953 et Championnat d'Europe 1959.

                               Robert Monclar passa sa jeunesse au Cheylard

Le Cheylard - L'Ardèche Illustrée.Le Cheylard.07.L'Eglise et la ... il p

oursuivit ses études au Collège Classique de Privas où il eut comme Professeur d'éducation physique

                          Monsieur Roger Crouzet   Roger crouzet bahut 1 . Il joua à l'ASPTT et à Chomérac .

Il effectue la majeure partie de sa carrière au Racing Club de France dans les années 1950, club qu'il a rejoint en 1951 alors que celui-ci vient d'acquérir son premier titre de champion de France. Il remporte le titre de champion de France à deux reprises, en 1953 face à Fougères, puis en 1954 face à l'ASVEL, club qui le prive de son troisième titre lors de la finale 19562. Le club perdant sa domination du basket-ball français, perdant également sa domination du basket parisien au profit du PUC, il rejoint en 1959 le club du SA Lyon avec lequel il remporte une Coupe de France en 1961.

Avec l'équipe de France, il participe à la première édition des championnats du monde, en 1950, à Buenos Aires. L'année suivante, l'équipe de France remporte une médaille de bronze au championnat d'Europe disputé à Paris, en battant la Bulgarie lors du match pour la troisième place.

Il dispute ensuite les jeux olympiques de 1952 à Helsinki3, terminant à la huitième place. L'année suivante, lors du championnat d'Europe de Moscou, la France retrouve le podium, en obtenant le bronze.

En 1954, il dispute son deuxième mondial, au Brésil, où la France obtient la quatrième place. Après un championnat d'Europe 1955 disputé à Budapest et terminé à la neuvième place, la France retrouve des couleurs en terminant à la quatrième place des jeux olympiques de 1956 à Melbourne, après deux défaites face à l'URSS en demi et l'Uruguay en finale pour la troisième place, deux adversaires que les Français avaient battu lors du premier tour.

Après une décevante huitième place lors du championnat d'Europe 1957, il remporte sa troisième médaille de bronze lors du championnat d'Europe de 1959 disputé à Istanbul. Il termine sa carrière en équipe de France après les jeux olympiques de 1960. Il compte alors 142 sélections pour 1 059 points marqués avec un record de 27 points inscrit en un match.

C'est un des plus grands joueurs d'Europe d'après-guerre avec l'équipe de France. À ce titre, il est élu en 2006 membre de l'Académie du Basket français5. Il meurt le  à l'âge de 82 ans .

Son fils, Jacques Monclar, a aussi été international de basket-ball. Il a côtoyé en sélection les frères Grégor et Éric Beugnot, fils de Jean-Paul Beugnot, qui jouait en équipe nationale avec Robert Monclar.

Clubs

Palmarès

Sélections nationales

Club

Distinction personnelle

  • Meilleur marqueur du championnat de France 1959

  1.  Nomination au Comité d'Honneur de l'Académie du Basket français 

Drapeau de la France Équipe de France - 6e du Championnat du monde 1950

 

Drapeau de la France Équipe de France - 3e de l'Euro 1951

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v · m

Drapeau de la France Équipe de France - 8e des Jeux olympiques 1952

Drapeau de la France Équipe de France - 3e de l'Euro 1953

Drapeau de la France Équipe de France - 4e du Mondial 1954

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v · m

Drapeau de la France Équipe de France - 9e de l'Euro 1955

 

Drapeau de la France Équipe de France - 4e des Jeux olympiques 1956

Drapeau de la France Équipe de France - 8e de l'Euro 1957

 

Drapeau de la France Équipe de France - 3e de l'Euro 1959

Drapeau de la France Équipe de France - 10e des Jeux olympiques 1960

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