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Notre piscine de Privas pour toujours
Cyril et Jean-Paul Perrier
présentent
Notre Quinze de France pour toujours
La renaissance par nos filles
de l'ancien et beau rugby
...................................................
Les héritières des frères Boniface
Et de Monsieur Jean Prat " Monsieur Rugby "porté en triomphe par les gallois
....................
Roger Couderc dirait maintenant
vv
" Allez les Petites "
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
v
v
La plus belle des coupes du monde sera pour elles
...............................................
" Vous allez conquérir le monde"
Et les anglaises pourront courrir vous serez
toujours devant !!!
" Allez les Petites "
et à votre bonne santé !!!
Jean - Paul
vv
coule notre rivière..."
L'Ouvèze
" Ce dimanche matin de Mai j'étais venu dire bonjour à Annabelle
sur la place du Foiral où elle dirige chaque mois , avec gentillesse mais fermeté , le déroulement de " son " marché aux puces .
Nous avions pris place à la terrasse d'un bar , elle pour déguster un café moi je l'avoue pour profiter de sa compagnie ; ce n'est pas que je déteste l'arôme d'un " robusta " mais Belle est tellement plus attachante et si jolie ...
Sa présence dans la douce et complice atmosphére printanière me remémora les temps heureux passés avec mes copains " des Mines " prés de la rivière en compagnie de jeunes filles presque sages qui nous paraissaient plus belles et attirantes que des princesses .
Je parlai de ces souvenirs à mon amie qui , à l'évocation du gour de Soyons , s'extasia ; elle me dit qu'elle appréciait énormément cet endroit
pour y avoir passé quelques joyeux étés de son adolescence...
Le lendemain aux aurores je pris à vélo la direction de Tourtoin ; j'avalai avec frénésie la ligne droite des Mines puis je bifurquai vers Saint Priest ...
Aprés deux cents métres je pris le chemin escarpé menant à la rivière , je descendis sur les cailloux roulants cachés dans les genêts et les buissons , je passai en me courbant sous les ramures d'arbustes épineux surplombant la rivière et je bondis enfin sur la roche qui me fut si familière ...
je me trouvai à nouveau sur le lieu de mes émotions et de mes espoirs passés , j'étais de retour sur le bord de ma rivière ...
Les souvenirs de mes seize ans me revinrent alors ; ils m'apparurent portés par des
rayons de soleil venant de mon passé ...
Ces traits de lumière aprés avoir volé toutes les couleurs de l'arc en ciel auprés des fleurs dans les prés et
les vignes alentour déposèrent les images de ma jeunesse heureuse sur le rocher . Ravivés par les palpitations
de mon coeur ces tableaux du passé s'animèrent et se mirent à voleter comme des éphéméres sur les ruisselets
qui s'éparpillent au gré du relief de la roche ...
C'est ici , qu'étendue sur des serviettes usées par plusieurs étés de baignades et de siestes , notre bande
d'adolescents des sixties se grisait de rêves et d'actions futures ; ces projets juvéniles toujours commentés
à voix haute restent certainement dans la mémoire des frênes et des bouleaux qui furent nos auditeurs patients
et immobiles du moins jusqu'en fin d'aprés - midi quand la brise les aidait à exprimer leur enthousiasme
ou leur désapprobation en agissant plus ou moins fort leurs branches les plus légères . Ces arbres ,
plus que centenaires ,gardiens débonnaires du Paradis ont-ils reconnu dans ce sexagénaire que je suis
devenu le Robin des bois
agile qui leur volait quelques branches pour en faire un arc et des flêches ? je n'en suis pas sûr ...
par contre , en me faisant glisser alors que je tentai la traversée en chaussures du cours d'eau ,
la vase verdâtre a voulu à n'en pas douter se venger de celui qui la faisait avec zéle disparaître
afin que " sa rivière " soit la plus limpide du monde .
Ainsi , aprés plus de quarante ans passés loin du lieu parcouru par ma trépidante jeunesse entre
les gours de Fraysse et de Soyons j'ai remonté ce temps qui m'avait fait tout oublier ; je suis
revenu par la pensée prés de ceux avec qui j'ai aimé cette rivière ; ce furent mes copains ,
mes amourettes , mes parents ; vais-je aller encore plus loin en ouvrant complètement avec fébrilité et probablement maladresse comme un enfant défait un paquet - cadeau
de Noël qu'il avait égaré et ne pensait plus retrouver ?
Jean - Paul , été 2001
Nos Ecoles publiques
de Privas
L'Ecole Annexe de la rue de la Recluse
Messieurs Clauzel , Roche , Bourret , Dubois , Chazalon , Blacher , La Boulange , Cholvy , Courian , Rousset , Croze , Monsieur Mouton .
Delolme , Fabre , Clair , Rousset , Les Coop , Bourret , Fabre , Courian , Vialle , Chazalon , Rieu ,
Rade , Perrier , Roude , Michel , Croze , Rousset , Pantalon , Clair , Croze , Delolme , Croze , Rousset .
Godet , Amblard , Morel , Pizon , Rousset , Blanchard , Bascou , Oriol , Prat .
Le Cours complèmentaire , le " CC "
Dans la cour de l'Ecole ...
aux billes Sous la paternelle surveillance de Monsieur Conte les élèves jouent à " la brouette " à " Pathène " aux billes ...
Le Collège Classique
L'Ecole annexe de Filles de Bésignolle
Le Collège Moderne de Filles
1960
1949
La fête de la musique
Merci Jack
pour ta fête de l'Amitié!!!
Au Café Brasserie Le Saint Louis
Tél. : 04 75 64 84 52
Louis Aragon et Elsa Triolet
L’histoire d’amour d’un poète et de sa muse dans le milieu intellectuel des années 30, sous fond de révolution russe, et de résistance, telle fut la rencontre d’Elsa Triolet et d’Aragon.
Elsa Kagan naît en 1896 à Moscou dans une famille juive aisée. Son père est avocat et sa mère pianiste. Elle a une sœur aînée Lily, à laquelle elle restera très liée, allant jusqu’à « échanger “certains de leurs amants. Très imprégnée de culture française, elle fréquente les milieux intellectuels de la capitale russe et notamment Maïakovski, le poète de la révolution d’octobre. Elle étudie l’architecture. En 1917 à Moscou elle rencontre un officier français, André Triolet, qu’elle épouse en 1919. Le couple Triolet voyage à travers le monde, Berlin, New York, et Tahiti expérience exotique dont elle tire son premier roman, en russe. Elle quitte son mari, à l’amiable, mais garde son patronyme.Attirée par le milieu artistique des écrivains surréalistes elle s’installe à Paris, à Montparnasse, en 1924 et fréquente notamment les époux Delaunay. Elle est jeune, de caractère solitaire . Ses écrits intimistes sont de plus en plus appréciés. Dans le Paris foisonnant de l’intelligentsia, elle entre le 6 novembre 1928 dans le bar de la Coupole, et rencontre celui dont elle deviendra la muse, Louis Aragon.
Louis Aragon naît le 3 octobre 1897, fruit de la liaison secrète de sa mère Marguerite et d’un préfet de police. Il entreprend des études de médecin et devient médecin auxiliaire des armées au Val de Grâce. Il rencontre André Breton, Drieu la Rochelle, Eluard et abandonne vite la médecine. Il cherche sa voie en se consacrant notamment un temps au mouvement «dada» dont l’idée principale est de faire table rase de tout avant de s’engager dans des recherches littéraires qui lui permettront d’exprimer sa conception du surréalisme. En 1927, il adhère au parti communiste. Un an plus tard, sa rencontre à la Coupole avec celle qui sera son héroïne russe le pousse à œuvrer dans la révolution. Couple engagé, poussé l’un vers l’autre par le destin , tout concourt à les rassembler en ces temps d’idéaux nouveaux.
Elsa devient sa muse et lui permet de continuer ses recherches tandis qu’elle travaille et crée des bijoux pour de grandes maisons parisiennes. Mais Elsa, elle aussi avide d’inspiration et de réalisation intellectuelle continue à écrire et à publier, en russe. Elle s’engage au côté d’Aragon en faveur de l’Espagne républicaine, devient journaliste. Elle est plus en plus difficilement publiée en URSS où son livre sur Maïakovski est interdit. De son côté, Aragon participe à de nombreux journaux politiquement très investis dans la cause communiste. Le couple se marie en 1939, lié par leur amour commun et cette passion au goût de révolution. Elsa conserve elle nom de son premier époux. Au début de la guerre, Aragon s’enrôle dans un bataillon composé de communistes. Lorsqu’il est démobilisé le couple vit en zone sud pendant l’occupation, et ne cesse publier et d’organiser la résistance des milieux intellectuels.
À la libération Aragon publie son célèbre roman « Aurélien », roman d’amour autobiographique, tandis qu’Elsa Triolet sera la première femme à recevoir le prix Goncourt pour son recueil de nouvelles «le premier accroc coûte deux cents francs». Un couple au cœur des mots et de la tourmente d’une époque.
Forts de leurs expériences de résistants, ils deviennent les figures de proue du courant communiste français jusqu’à la connaissance des horreurs du régime totalitaire et de ses crimes en URSS. Ils se retirent alors pour se consacrer à leur travail d’écriture. En 1951 ils achètent le moulin de Villeneuve qui abritera leur amour et leurs rêves perdus. Elsa meurt le 16 juin 1970, Louis la suivra 12 ans plus tard, hanté par les yeux de cette femme qu’il a tant aimée. Poèmes, romans, articles de journaux, écrits en tout genre sont la preuve irréfutable de l’amour extraordinaire et plein d’admiration que se vouaient ces deux êtres érudits, épris de liberté de penser, et d’idées révolutionnaires.
" Donnes moi tes mains que mon âme y dorme, que mon âme y dorme éternellement…"
Nos Ecoles
L'Ecole Annexe de la rue de la Recluse
Messieurs Clauzel , Roche , Bourret , Dubois , Chazalon , Blacher , La Boulange , Cholvy , Courian , Rousset , Croze , Monsieur Mouton .
Delolme , Fabre , Clair , Rousset , Les Coop , Bourret , Fabre , Courian , Vialle , Chazalon , Rieu ,
Rade , Perrier , Roude , Michel , Croze , Rousset , Pantalon , Clair , Croze , Delolme , Croze , Rousset .
Godet , Amblard , Morel , Pizon , Rousset , Blanchard , Bascou , Oriol , Prat .
Le Cours complèmentaire , le " CC "
Dans la cour de l'Ecole ...
Sous la paternelle surveillance de Monsieur Conte les élèves jouent à " la brouette " à " Pathène " aux billes ...
Le Collège Classique
L'Ecole annexe de Filles de Bésignolle
Le Collège Moderne de Filles
1960
1949
Notre " Cercle "
Fin Août le village reçoit les champions cyclistes pour la montée de la Baricaude vers Sagnes les Goudoulets ; à cette occasion les majorettes de Varsovie enchantent le public ...
Le " progrès " n'a qu'à rester chez lui ...
Il y a cinq ans encore la place du Gerbier de joncs était accueillante avec son restaurant et l'Abreuvoir son chalet touristique où nous attendaient les souvenirs , les boisons et même des repas ... un parking du Conseil Général a remplacé ces lieux sympathiques , pourquoi ?
Bonjour Aubenas la Belle
La fête ...
Au temps de notre si accueillante et belle Rotonde ...
" Fred mon ami partons à vélo pour les six routes superbes d'Aubenas au Gerbier de joncs !!! "
ROUTE # 1 PAR LABEGUDE LALEVADE VENTADOUR MONTPEZAT SUR BAUZON SAINTE EULALIE
Du marché d'Aubenas départ pour la montée sur le Gerbier de joncs sous le regard de notre réalisateur du site ...
vous pouvez choisir une des six routes
Route vers le Gerbier de joncs #6 par Saint Privat
KLICK sur : http://mesmontagnes.over-blog.com/pages/DAUBENAS_a_Saint_Privat-2162038.html
Routes vers le Gerbier de joncs #1 par Montpezat , #2 et #3 par Burzet , #4 et #5 par Vals les bains
CONTINUEZ ci - dessous...
LABEGUDE
Pour les routes 4 et 5 ( BESORGUES et MEZILHAC )
Klick sur :
Pour les routes 1 ( Montpezat ) 2 et 3 ( BURZET ) CONTINUEZ
coule ma rivière..."
" Ce dimanche matin de Mai j'étais venu dire bonjour à Annabelle
sur la place du Foiral où elle dirige chaque mois , avec gentillesse mais fermeté , le déroulement de " son " marché aux puces .
Nous avions pris place à la terrasse d'un bar , elle pour déguster un café moi je l'avoue pour profiter de sa compagnie ; ce n'est pas que je déteste l'arôme d'un " robusta " mais Belle est tellement plus attachante et si jolie ...
Sa présence dans la douce et complice atmosphére printanière me remémora les temps heureux passés avec mes copains " des Mines " prés de la rivière en compagnie de jeunes filles presque sages qui nous paraissaient plus belles et attirantes que des princesses .
Je parlai de ces souvenirs à mon amie qui , à l'évocation du gour de Soyons , s'extasia ; elle me dit qu'elle appréciait énormément cet endroit
pour y avoir passé quelques joyeux étés de son adolescence...
Le lendemain aux aurores je pris à vélo la direction de Tourtoin ; j'avalai avec frénésie la ligne droite des Mines puis je bifurquai vers Saint Priest ...
Aprés deux cents métres je pris le chemin escarpé menant à la rivière , je descendis sur les cailloux roulants cachés dans les genêts et les buissons , je passai en me courbant sous les ramures d'arbustes épineux surplombant la rivière et je bondis enfin sur la roche qui me fut si familière ...
je me trouvai à nouveau sur le lieu de mes émotions et de mes espoirs passés , j'étais de retour sur le bord de ma rivière ...
Les souvenirs de mes seize ans me revinrent alors ; ils m'apparurent portés par des
rayons de soleil venant de mon passé ...
Ces traits de lumière aprés avoir volé toutes les couleurs de l'arc en ciel auprés des fleurs dans les prés et
les vignes alentour déposèrent les images de ma jeunesse heureuse sur le rocher . Ravivés par les palpitations
de mon coeur ces tableaux du passé s'animèrent et se mirent à voleter comme des éphéméres sur les ruisselets
qui s'éparpillent au gré du relief de la roche ...
C'est ici , qu'étendue sur des serviettes usées par plusieurs étés de baignades et de siestes , notre bande
d'adolescents des sixties se grisait de rêves et d'actions futures ; ces projets juvéniles toujours commentés
à voix haute restent certainement dans la mémoire des frênes et des bouleaux qui furent nos auditeurs patients
et immobiles du moins jusqu'en fin d'aprés - midi quand la brise les aidait à exprimer leur enthousiasme
ou leur désapprobation en agissant plus ou moins fort leurs branches les plus légères . Ces arbres ,
plus que centenaires ,gardiens débonnaires du Paradis ont-ils reconnu dans ce sexagénaire que je suis
devenu le Robin des bois
agile qui leur volait quelques branches pour en faire un arc et des flêches ? je n'en suis pas sûr ...
par contre , en me faisant glisser alors que je tentai la traversée en chaussures du cours d'eau ,
la vase verdâtre a voulu à n'en pas douter se venger de celui qui la faisait avec zéle disparaître
afin que " sa rivière " soit la plus limpide du monde .
Ainsi , aprés plus de quarante ans passés loin du lieu parcouru par ma trépidante jeunesse entre
les gours de Fraysse et de Soyons j'ai remonté ce temps qui m'avait fait tout oublier ; je suis
revenu par la pensée prés de ceux avec qui j'ai aimé cette rivière ; ce furent mes copains ,
mes amourettes , mes parents ; vais-je aller encore plus loin en ouvrant complètement avec fébrilité et probablement maladresse comme un enfant défait un paquet - cadeau
de Noël qu'il avait égaré et ne pensait plus retrouver ?
Jean - Paul , été 2001
28 avril 2008
RENAISSANCE
1948
En cette année là, notre collègue François Bénéfice, élève-maître de la promo 46-50 à l'E.N.I. de Privas, préparait son baccalauréat. C'est aussi l'année de la parution du premier numéro d'ENVOL, organe de la Fédération des
Oeuvres Laïques de l'Ardèche.
Pour marquer le soixantième anniversaire du journal, François a écrit dans le N° 278 (mars 2008), l'article suivant :
Pour le jeune élève-maître de l'École Normale d'instituteurs que j'étais en 1948, cette année là, ma préoccupation
principale était bien sûr l'obtention du premier bac. Les cours étaient mixtes, à l'Ecole Normale de filles à Bésignoles
où nous nous rendions deux fois par jour, dispensés par le couple Gairard et par l'historien un peu myope,
Monsieur Bozon, tandis que Monsieur Zénouda animait les séances d'éducation physique J'ai oublié le nom de notre
professeur de sciences qui me semble-t-il concurrençait mon accent du midi par un fort accent marseillais. "Zeus"
présidait cette année là à la renaissance de l'E.N. d'instituteurs à laquelle il était particulièrement attaché depuis sa
réouverture à l'automne 1945. Il veillait avec une vigilante attention au bon fonctionnement de l'école et à la bonne
tenue des élèves-maîtres futurs porte-drapeaux de cette laïcité renaissante encore fragile après les sévices des
gouvernements de Vichy. Rassemblés sous les arcades de la petite cour intérieure, nous avions droit régulièrement à
quelques observations sur notre tenue dans et hors de l'école, sur nos résultats scolaires et notre censeur, le menton
dans la paume de sa main droite, la gauche soutenant le coude droit écoutait avec gravité mais bienveillance nos
explications balbutiantes. Un mea-culpa laïque en quelque sorte ? Surtout l'apprentissage de la responsabilité de ses
actes et l'apprentissage de cette morale laïque gravement mise en cause ces derniers jours par notre Président de la
République que ce soit au Vatican ou en Arabie Saoudite... Si en 1948 la '"droite pétainiste" avait momentanément
mis en sourdine les revendications des tenants de l'enseignement confessionnel, à l'initiative de quelques grands
anciens, les forces laïques de notre département s'organisaient dans la Fédération des Oeuvres Laïques tandis que
renaissait le Syndicat des Instituteurs aux objectifs duquel nous étions, nous., jeunes élèves-maîtres déjà sensibilisés.
La défense de la laïcité, je devrais écrire la promotion de la laïcité, était pour nous, un élément essentiel de notre
engagement de futurs enseignants.
François BENEFICE
Promotion 1946-50
E.N.I PRIVAS
L'Ecole Normale d'Instituteurs de Privas en 1948
Sur cette photo sont présents les normaliens des 4 promotions :
1944-48 : qui, nous dit François, « étaient revenus de Tournon à la rentrée 1946 »
1945-49 « avaient fait la réouverture de l'E.N. » préparaient le 2e bac.
1946-50 préparaient le 1er bac.
1947-51 Les « bleus »
De gauche à droite et de haut en bas :
Rangée du haut
SOULIER Marc (46); POUDEVIGNE Fernand (45/46); BENEFICE François (46); HABAUZIT Jean-François (46) THERON Paul (46); COULOMB Jean (46); FAURE André (44); GASC Pierre (44); DURAND Raymond (46); ARGENSON Raymond (46); BONNAUD Adrien(44)
Rangée du milieu :
NOUET Guy (47); CHARRA Robert (47); OZIL Jacques(44/45); MOUNIER Albert(46) BERNARD Jean(45); JOUVE Marc (44); IMBERT Georges (44); GAILLARD Roger (45); BRES Jean (42/44); GAILLARD dit Bambou; LAFLOTTE (45) transfert de Clermont Fd.
Rangée du bas :
FABRE Marcel (47); RABANIT Jean-Marie (47); MALSERT Jean(46); SALLES Paul (46); ROUMEAS Maurice (dit Arthur) (45); ZENOUDA (Prof de gym): MONTMARD dit « Zeus »; AVENAS (Pion); REYNAUD Pierre (47); PICHOT René (47); DURAND René (47); REYNAUD Max (47); PISSERE (47); DURAND André (46)
Les nombres qui suivent chaque nom indiquent l'année d'entrée à l'EN.
L'Ecole annexe de Bésignolle
1947
1948
Un seul courageux garçon , Pierre " Piou " Clair du quartier " des Mines " , avec 32 filles !!!
( il a tout de mème survécu ...)
1949
Entrée massive des garçons , 21 !!!
1955
1954
MON ECOSSE MON PAYS
Notre " Cercle "
Vive le rugby notre sport !!!
Le Quinze de France
Notre Quinze de France pour toujours
La renaissance par nos filles du beau rugby
...................................................
Championnes du monde avant les garçons ?
Les héritières des frères Boniface
Et de Monsieur Jean Prat " Monsieur Rugby "porté en triomphe par les gallois
....................
Roger Coudert dirait maintenant
vv
" Allez les Petites "
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
La plus belle des coupes sera pour elles
...............................................
" Vous allez conquérir le monde"
Et les anglaises pourront toujours courrir vous serez devant !!!
Merci les Filles !!!
Jean - Paul
Du balai la curaille !!!
v
Les britanniques sont des britanniques
les français ne sont que ce qu'ils sont ....
des bouffeurs
des endormis
Quelques temps aprés le 8 Mai 1945 un privadois dit à mon père sur l'Esplanade
" Certains avancent que les britanniques ont eu un comportement exemplaire pendant la guerre empèchant
les allemands de pénétrer chez eux ;mais c'était facile , ils étaient sur une ile " ;
mon père lui répondit : " Vous oubliez Monsieur la bataille d'Angleterre qui décida
de la suite de la guerre , où les pilotes de la Royal Air Force
ont écrasé entre deux parties de cricket ceux de la Luftwaffe de Herr Goering ,
et imaginez Monsieur que la France ait été géographiquement située à la place
de la Grande Bretagneil se serait trouvé un grand nombre de ses citoyens pour
construire un solide pont sur la Manche
afin que les soldats de la Wermarcht ne se mouillent pas leurs belles bottes noires " .
Some time after 8 May 1945 an inhabitant of Privas said to my
father " Some argue that the British behaved exemplarily during the war
preventing the Germans from entering their country ; but it was easy , they
were on an island " my father replied: "You forget the Battle of Britain that
decided the continuation of the war, where the Royal Air Force pilots between
two cricket plays crushed those of Herr Goering’s Luftwaffe," and imagine
Monsieur that France was geographically located in the place of Great Britain
it would have found an incalculable number of its citizens to build a solid bridge
over the Channel so that the soldiers of the Wermarcht do not get wet their
beautiful black boots " .
Mister Peter Towsend descend de son Spitfire entre deux missions contre la luftwaffe .
Sur le chemin de l'Ecole
Marseille pour toujours
Les Premiers pour l'éternité
Jean-Paul Perrier de Privas
présente
Le Cercle des Elèves retrouvés
de Privas
A Francis d'Abrigeon du Bahut ...
« Histoire de l’Epuration » paru en 2010 que l’Ardèche avait été, en proportion de sa population le département où il y avait eu le plus de condamnés. Etait-ce le département où il y avait eu le plus de traîtres ? Ce n’est pas sûr. Qu’en a vu un enfant de 5 ans ? Mon seul souvenir : ma mère me disant « on ne va pas au Champ de Mars (tout près de la maison), on fusille ou on pend » (peut-être s’agissait-il seulement d’un jugement sommaire ?). Et aussi des affiches dénonçant « le traitre Sinon » qui a été fusillé, après avoir été, paraît-il, torturé.
La sirène
Un son sinistre qui ne peut pas être oublié. On me disait que ça annonçait des bombardements qui, heureusement n’ont jamais eu lieu à Aubenas même. On ne sortait pas mais on ne se cachait pas non plus.
L’arrivée des Américains
Souvenir banal au possible : le don (découverte !) des chewing-gums (des cigarettes pour les grands). Et aussi, ma sœur jumelle qu’un soldat américain prend dans ses bras. De l’Allemand à l’Américain : une vraie petite duchesse de Gerolstein (« J’aime les militaires ! J’aime les militaires ! »)
Les prisonniers allemands
Le grand jour de la Libération, des camions remplis de prisonniers allemands entrent dans la ville sous un concert de sifflets. Je me souviens n’avoir pas trop apprécié. Maltraiter des gens à terre n’a rien de glorieux, quelle que soit la responsabilité des individus concernés. Je pense la même chose pour les criminels de droit commun ou terroristes quand, reconnus dans leur fourgon cellulaire, ils subissent les huées de la populace.
Les troupes d’Outre-mer
Un autre jour, on va voir des soldats africains qui bivouaquaient à Aubenas. Encore plus regrettable, je vois et j’entends des indigènes albenassiens se moquer de ceux qu’on appelait les indigènes tout court, quand on ne leur donnait pas des noms insultants. On rigole de leur dégaine ou de leur accent, au lieu de les féliciter de risquer leur vie pour une cause qui n’était pas la leur Souvenir inoubliable : je faisais tous les efforts du monde pour comprendre les propos de l’orateur, un homme très éloquent qui parlait un français châtié, sans accent. Eh bien non, je n’arrivais pas à comprendre, il m’aurait fallu une traduction ! Cela me fait penser aux discours en anglais que j’entends aujourd’hui : je comprends un peu et puis des mots m’échappent, je shunte et quelquefois je perds pied.
Vincent Auriol 1er président de la 4ème République
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Notre Mont Gerbier de jonc
Sur la route de chez nous
Mes routes à vélo autour d'Aubenas ,
Notre Quinze de France pour toujours
La renaissance par nos filles du beau rugby
...................................................
Les héritières des frères Boniface
Et de Monsieur Jean Prat " Monsieur Rugby "porté en triomphe par les gallois
....................
Roger Couder dirait maintenant
vv
" Allez les Petites "
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
La plus belle des coupes du monde sera pour elles
...............................................
" Vous allez conquérir le monde"
Et les anglaises pourront courrir vous serez toujours devant !!!
Good morning Friends
Le Conseil des Sages d'Antraigues sur Volane
v
VV
v
" Never was so much owed by so many to so few "
" Jamais tant de gens n'ont dû autant à si peu "
ainsi s'exprima
Sir Winston Churchill
Prime Minister of the United Kingdom
parlant des pilotes des chasseurs de la Royal Air Force qui empéchèrent la Luftwaffe de mettre à sa merci la Grande Bretagne . Sans le courage et la capacité de ces jeunes hommes dont beaucoup partaient en mission entre deux parties de cricket ou de football rugby la Grande Bretagne n'aurait pas été la plateforme de lancement pour le débarquement alliè .
.......................
Sir Harold Alexander Herr Herman Goering
Complète réalisation
Jean - Paul Perrier
....................................
de Privas et Fort William
Documentation et photos sans droits d'auteur prises sur le WEB
Les britanniques sont des britanniques
les français sont ce qu'ils sont ....
?
Quelques temps aprés le 8 Mai 1945 un privadois dit à mon père sur l'Esplanade " Certains avancent que les britanniques ont eu un comportement exemplaire pendant la guerre empèchant les allemands de pénétrer chez eux ; mais c'était facile , ils étaient sur une ile " ; mon père lui répondit : " Vous oubliez Monsieur la bataille d'Angleterre qui décida de la suite de la guerre , où les pilotes de la Royal Air Force ont écrasé entre deux parties de cricket ceux de la Luftwaffe de Herr Goering , et imaginez Monsieur que la France ait été géographiquement située à la place de la Grande Bretagne il se serait trouvé un grand nombre de ses citoyens pour construire un solide pont sur la Manche afin que les soldats de la Wermarcht ne se mouillent pas leurs belles bottes noires " .
Some time after 8 May 1945 an inhabitant of Privas said to my father " Some argue that the British behaved exemplarily during the war preventing the Germans from entering their country ; but it was easy , they were on an island " my father replied: "You forget the Battle of Britain that decided the continuation of the war, where the Royal Air Force pilots between two cricket plays crushed those of Herr Goering’s Luftwaffe," and imagine Monsieur that France was geographically located in the place of Great Britain it would have found an incalculable number of its citizens to build a solid bridge over the Channel so that the soldiers of the Wermarcht do not get wet their beautiful black boots " .
Sir Peter Towsend à son arrivée d'une mission
L'opération Lion de Mer (en allemand : Unternehmen Seelöwe, en anglais : Operation Sea Lion) était un plan d'invasion allemand de la Grande-Bretagne au début de la Seconde Guerre mondiale. Retardé à fin 1940, il fut définitivement abandonné en 1943.
" The " Spitfire
Rendant visite à ses pilotes à Calais Hermann Goering demanda à l'un des as de la Luftwaffe quel était son voeu le plus cher avant d'envahir l'Angleterre ; celui - ci lui répondit " Donnez nous des Spitfires Herr Feldmarshall " .
Longtemps aprés la guerre des pilotes de la Royal Air Force entourent affectueusement leur " Chief Commander " ... à l'extrème droite le colonel Sir Peter Towsend .
La Bataille d'Angleterre , l'Histoire filmée
Bataille d'Angleterre
Photographie de propagande allemande représentant un chasseur britannique Supermarine Spitfire aux prises avec un bombardier allemand Dornier Do 17.
Date | Juillet 1940 (Blitz : jusqu'en mai 1941) |
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Lieu | Sud de l'Angleterre |
Issue | Victoire alliée décisive. |
Royaume-Uni | Reich allemand Royaume d'Italie |
Hugh Dowding | Hermann Göring |
Royal Air Force 1 300 avions (au début) |
Luftwaffe Regia Aeronautica 2 700 avions (au début) |
1 657 avions abattus et endommagés, 417 aviateurs et 27 450 civils tués |
2 300 avions détruits (dont 1 887 avions abattus et 2 500 aviateurs tués) |
En ce qu'elle mit un terme à la série de victoires éclairs et éclatantes des Allemands, la bataille d'Angleterre (nom français pour l'anglais : Battle of Britain), juillet 1940-mai 1941, a marqué une étape décisive dans le cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle opposa les armées de l'Air du Royaume-Uni et de l'Allemagne, soutenue par l'Italie, dans une campagne aérienne marquée par les bombardements de Coventry et de Londres, souvent désignée par l'expression « le Blitz ». Cette opération de grande ampleur était menée par la Luftwaffe pour détruire la Royal Air Force, annihiler la production aéronautique britannique et anéantir les infrastructures aéroportuaires afin de permettre à l'armée allemande d'envahir le Royaume-Uni. Un objectif alternatif était de terroriser la population britannique et de pousser son gouvernement à faire la paix avec l'Allemagne.
Le contexte historique
En , après 8 mois de « drôle de guerre », l'Allemagne attaque les Pays-Bas, la Belgique et la France. Dès le 20 mai, la situation de l'armée française est catastrophique : les Allemands ont atteint la Manche, coupant l'armée française en deux.
Le corps expéditionnaire britannique abandonne le combat en France et parvient pour une bonne part à échapper à l'anéantissement au cours de la bataille de Dunkerque en rembarquant vers l'Angleterre (fin mai-début juin).
Après cinq semaines de combats, l'armée française battant en retraite devant l'avancée allemande, le maréchal Pétain, devenu président du Conseil le , signe l'armistice avec l'Allemagne le 22. Le Royaume-Uni poursuit seul le combat, avec l'appui de plusieurs gouvernements en exil et de l'embryon de la France libre (appel du général de Gaulle le ).
Le Royaume-Uni, dirigé par Winston Churchill, continue la guerre en bombardant des villes allemandes, contraignant Hitler à tenter d'envahir l'Angleterre. Un débarquement paraissant impossible dès l'été 1940, Hitler lance une des plus grandes opérations aériennes de l'Histoire. Il faut cependant souligner que durant le cours de la bataille d'Angleterre, la détermination à envahir l'Angleterre n'a pas été constante dans l'esprit d'Adolf Hitler. Par ailleurs, seul Hermann Göring
semble avoir été partisan de cette stratégie. La marine comme l'armée de terre allemande étaient perplexes et même au sein de la Luftwaffe, l'optimisme de Göring quant aux chances de destruction de la Royal Air Force — condition sine qua non du succès de l'invasion — ne faisait pas consensus. Le général d'aviation Felmy avait précédemment estimé impossible de mener avec succès une telle entreprise
Les forces en présence
La Royal Air Force et la Luftwaffe
Du côté britannique, le poids de la bataille d'Angleterre va reposer presque exclusivement sur deux types de chasseurs : le Hawker Hurricane et le Supermarine Spitfire
qui possèdent le même moteur Rolls Royce Merlin et un armement identique : huit mitrailleuses Browning de 7,7 mm . Solide et robuste, le Hurricane est une meilleure plate-forme de tir mais est moins rapide et moderne que le Spitfire ; le Hurricane est, comme le Spitfire, plus maniable que le Messerschmitt Bf 109 allemand. Assez tôt dans la bataille, en raison de leurs caractéristiques respectives, les Hurricanes seront prioritairement affectés à la destruction des bombardiers alors que les Spitfires s'occuperont surtout des chasseurs allemands.
Côté allemand, le chasseur principal est le Me 109, équipé d'un moteur Daimler Benz à injection directe qui ne coupe pas pendant certaines manœuvres violentes au contraire du Rolls-Royce Merlin britannique à carburateur. Autre différence, il possède deux canons de 20 mm et deux mitrailleuses de 7,92 mm, mais ses atouts sont contrebalancés par son manque de maniabilité. De plus, il sera très handicapé par sa faible autonomie qui bridera les pilotes allemands et les rendra moins efficaces.
Le chasseur lourd bimoteur Me 110 possède une autonomie supérieure mais, malgré son puissant armement de deux canons et quatre mitrailleuses dans le nez, il est surclassé par les chasseurs britanniques bien plus manœuvrants. Il sera par conséquent décimé.
Trois types de bombardiers bimoteurs : le Heinkel He 111, le Junkers Ju 88 et le Dornier Do 17 assez modernes surtout les deux premiers, sont utilisés par l'armée allemande. Ils souffrent toutefois d'un manque d'armement défensif. Enfin, le bombardier en piqué monomoteur Ju 87 Stuka, bien qu'efficace contre des cibles terrestres, est très vulnérable en raison de sa lenteur et de son manque d'armement défensif.
Au début de la bataille, les Britanniques sont en infériorité numérique avec environ 600 Hurricane et Spitfire face à 2 500 avions allemands dont environ 1 200 Me 109 et Me 110. Cependant, par la suite, les pertes de la Luftwaffe et l'augmentation de la capacité de fabrication britannique améliorent progressivement le rapport des forces en faveur des Britanniques, qui en outre bénéficient de l'avantage de combattre au dessus d'un territoire allié, alors que les pilotes allemands abattus qui ont survécu sont capturés.
L'intervention italienne : l'envoi du Corpo Aereo Italiano
Mussolini déclara la guerre à la France et à l'Angleterre le . Dès le lendemain, les bombardiers de la Royal Air Force attaquèrent Milan et Turin. La guerre commença mal pour l'Italie : le , les avions et les croiseurs de la Marine française bombardèrent Gênes, Vado Ligure et Savone lors de l'opération Vado ; l'aviation française d'Afrique du Nord harcela les bases navales de Sicile et Sardaigne. Pire encore, l'infanterie française, luttant à 1 contre 5, remporta la bataille des Alpes en stoppant l'offensive italienne.
Mussolini avait donc besoin de redorer son blason et proposa son aide à la Luftwaffe pour attaquer l'Angleterre. Mais les Allemands ne voulaient pas partager la victoire avec les Italiens et firent traîner les négociations. Ce n'est qu'en septembre, alors que la bataille était perdue, que la Luftwaffe accepta l'aide italienne. Le corps aérien italien, fort de 200 appareils (dont seulement 80 bombardiers Cicogna BR20) fut envoyé en Belgique occupée pour attaquer l'Angleterre. Du fait de nombreux problèmes de coordination avec les Allemands, le Corpo Aereo Italiano ne put lancer sa première attaque avant le . Malheureusement pour eux, les Italiens étaient équipés d'avions démodés, peu performants face aux Hurricanes et Spitfires, comme le chasseur Fiat 42 — un biplan ! — ou le bombardier BR 20 « Cicogna », très maniable et rapide, mais mal protégé et faiblement armé. Les attaques de la Regia Aeronautica contre les villes côtières anglaises furent meurtrières au regard du nombre de civils tués, mais finalement peu efficaces. Le , les Italiens lancèrent 10 bombardiers et 42 chasseurs dans la bataille. Les Britanniques perdirent deux appareils, mais abattirent ou endommagèrent gravement une quinzaine d'avions italiens. Ce combat fut surnommé « spaghetti party » par les Britanniques, qui retrouvèrent des provisions et des bouteilles de vin dans les carcasses des avions italiens — comme si les Transalpins étaient partis en pique-nique. Dès lors, les Italiens se concentrèrent sur des attaques nocturnes puis se retirèrent progressivement fin 1940 - début 1941.
Cette intervention italienne ne permit pas de « sauver » la Luftwaffe, mais elle mit au jour de graves désaccords entre les partenaires de l'Axe : les Italiens ayant le sentiment — fondé — d'avoir été pris pour des « bouche-trous », les Allemands comprenant que leur allié n'avait ni les moyens ni la volonté de leur apporter un soutien efficace.
L'organisation de la Royal Air Force en 1940
La chaîne de commandement de la RAF est double. Il y a d'une part une structure organique, et d'autre part, une structure géographique.
Des unités étrangères intégrées à la RAF combattent aux côtés des soldats de l'Empire britannique : de nombreux Polonais, Tchèques et Slovaques, Canadiens, Américains, Belges et Français libres…
Nation | Pilotes |
Pologne | 145–147 |
Nouvelle-Zélande | 101–127 |
Canada | 94–112 |
Tchécoslovaquie | 87–89 |
Belgique | 28–29 |
Australie | 21–32 |
Afrique du Sud | 22–25 |
France | 13–14 |
Irlande | 10 |
Inde | 8 |
États-Unis | 6 |
Rhodésie du Sud | 2–3 |
Jamaïque | 1 |
Palestine | 1 |
Barbade | 1 |
Ils savent que le Royaume-Uni est le dernier territoire leur permettant de continuer le combat.
La structure géographique
La RAF est divisée en quatre "Groups" (Groupes, en français plutôt « régions aériennes ») couvrant l'ensemble du Royaume-Uni :
- Le 10e Group, commandé par l'Air Vice Marshall Sir Christopher Quintin-Brand, couvrait le Pays de Galles et l'ouest de l'Angleterre.
- Le 11e Group, commandé par l'Air Vice Marshall Keith Park, couvrait le Sud de l'Angleterre et Londres.
- Le 12e Group, commandé par l'Air Vice Marshall Trafford Leigh-Mallory, couvrait les Midlands d'Angleterre.
- Le 13e Group, commandé par l'Air Vice Marshall Richard Saul, couvrait l'Écosse et l'Irlande du Nord.
Chaque Group comportait un nombre plus ou moins important de sectors (secteurs) (sept pour le Group 11)
La structure organique
La structure organique, bien que calquée sur la structure géographique, obéit à une logique opérationnelle. Les avions sont regroupés en Commands (Commandements) en fonction de leurs missions :
- Le Bomber Command est responsable de toutes les unités de bombardement.
- Le Coastal Command est responsable de toutes les unités de patrouille maritime.
- Le Training Command est responsable de la formation des nouveaux pilotes.
- Le Fighter Command regroupait toutes les unités de chasseurs.
Comme le Fighter Command a eu la part la plus importante dans la bataille, voici son organisation. En 1940, le commandant du Fighter Command est l'Air Marshall Sir Hugh « Stuffy » Dowding.
Au , près de 570 Spitfire et Hurricane sont prêts à faire face aux assauts allemands.
La couverture radar et la procédure d'interception
Carte de la couverture des radars britanniques en 1940
Contrairement à une idée répandue, le radar n'était pas l'apanage des Britanniques. Ainsi, les Allemands disposaient d'une avance théorique sur leurs adversaires, alors que ces derniers avaient acquis un avantage décisif en s'attaquant plus tôt que les autres aux aspects pratiques . Le brevet du radar est déposé en 1935 par Sir Robert Watson-Watt. L'état-major de la RAF saisit immédiatement l'importance d'un tel système. Un total de soixante installations est construit sur l'ensemble des côtes britanniques, la Chain Home. La procédure d'interception était la suivante :
- une formation d'avions est repérée sur les écrans des radars ;
- les données sont interprétées par les opérateurs et transmises au quartier général du Fighter Command ;
- le quartier général synthétise les informations et, en fonction des menaces, il transmet des ordres aux différents secteurs.
En 1940, le système est rodé même s'il y a toujours des erreurs possibles : en juillet, une formation de trois appareils envoyés intercepter un appareil unique se retrouve face à vingt chasseurs allemands. Plus dramatiquement, des avions « amis » sont pris pour des « ennemis » et détruits. Par la suite un « boîtier réfléchissant » au radar, est installé dans les avions alliés pour les repérer plus facilement sur les écrans. Mais cette mesure n'a pas concerné l'ensemble de la flotte
Les " As " britanniques de la bataille d'Angleterre
Marmaduke St John Pattle AFS 51 victoires
Johnie Johnson GB 38 victoires
William Vale GB 32 victoires
George Beurling Canada 31 victoires
Adolph " Sailor " Milan AFS 31 victoires
L'organisation de la Luftwaffe en 1940
La Luftwaffe est officiellement annoncée en 1935. La structure est identique en 1940. Le commandant en chef de la Luftwaffe était Hermann Göring.
Generalfeldmarschall de la luftwaffe
Numéro 2 du régime nazi
La Luftwaffe est divisée en Luftflotten (flottes aériennes) d'environ 1 000 avions chacune. Les Luftflotten rassemblaient des Fliegerkorps (corps d'armée aérienne) pour les bombardiers et des Jagdfliegerführer (commandants de la chasse) responsables d'environ 500 avions.
Les appareils étaient regroupés en Geschwader (escadres) de composition identique :
- Jagdgeschwader JG (escadres de chasse) composées de 94 Messerschmitt Bf 109.
- ZerstörerGeschwader ZG (escadres de chasseurs lourds) composées de 94 Messerschmitt Bf 110.
- Kampfgeschwader KG (escadres de combat, selon le modèle prussien d'analyse stratégique, en l'occurrence, escadres de bombardement) composées de 94 bombardiers Junkers Ju 88,
Il est nécessaire de distinguer, en aviation, les termes d'escadrille, de groupe et d'escadre, qui désignent des unités, ou éléments d'unités, très différents. En 1939-45, l'escadrille n'était pas une unité autonome mais la moitié (France, Royaume-Uni) ou le tiers (Allemagne) d'un groupe, qui était lui-même la moitié ou le tiers (surtout en Allemagne) d'une escadre. Il n'y avait pas d'équivalent britannique de la Jagdgeschwader allemande ni même de l'escadre française de deux groupes (24 à 36 avions chacun dans la chasse), parfois trois. Les wings de la RAF étaient en 1940 des groupements ad hoc de 2 squadrons (groupes) de 16 avions chacun, dont au maximum 12 en vol, parfois de 3 squadrons et la composition de ces wings de la RAF variait en fonction des périodes et des besoins. Ces wings étaient, en français, des escadres].
Adolf Galland a d'abord commandé, pendant cette dure bataille, le groupe de chasse III/JG 26, donc le IIIe groupe (3 escadrilles) de la 26e Jagdgeschwader (escadre de chasse).
En 1940 de gauche à droite : Werner Molders , Hermann Goering et Adolf Galland .
Les numéros des JG étaient plus ou moins aléatoires ; il n'existait que neuf (9) JG en été 1940, plus trois groupes de chasse divers, dont un à effectif réduit. Il n'existait pas de JG 1 ni de JG 4 à 25 incluses, 27 à 50 incluses ni 55 à 76 incluses. Les JG à effectifs complets qui existaient en été 1940 étaient les suivantes : JG 2 et 3, 26 et 27, 51 à 54 et 77. Chaque JG comprenait trois groupes d'environ 38 à 40 avions chacun en principe, plus les 4 avions de l'état-major d'escadre : son effectif théorique total était de 120 à 124 avions et pilotes mais il n'était que rarement réalisé en raison du manque d'avions et de pilotes de remplacement. Le nombre réel d'avions était plutôt de 100 à 110 (dans la chasse) et souvent très inférieur à cause des pertes. Certains auteurs ont trop tendance à écrire qu'un groupe de chasse allemand participant à tel ou tel combat comptait 40 avions (124 pour une escadre au complet), ce qui est toujours impossible car c'était l'effectif théorique maximal, y compris les avions non disponibles (détruits et non encore remplacés, endommagés et en réparation, ou subissant l'entretien indispensable). Par exemple, le groupe III/JG 26 avait de 30 à 26, 18 et même 13 avions disponibles suivant les jours, les pertes et les recomplètements, et de 29 à 10 pilotes de chasse utilisables au combat. En particulier, le nombre de pilotes allemands capables de participer à des missions de guerre était même, souvent, encore nettement inférieur au nombre d'avions disponibles (prêts pour le combat). Les effectifs allemands en avions et en pilotes baissèrent souvent dans une très forte proportion en raison des pertes subies au combat ou par accident, et ce malgré les livraisons (insuffisantes) d'avions de recomplément et les arrivées de pilotes formés et entraînés mais novices, donc très vulnérables pendant leurs premières missions, et en nombre insuffisant. Ces problèmes d'effectifs matériels et humains montrent clairement que l'Allemagne n'était pas en mesure de vaincre les Britanniques dans le ciel. La production de chasseurs britanniques était très supérieure en nombre à celle de l'Allemagne et bénéficiait en outre de plusieurs avantages techniques qui allaient de pair avec un effectif de pilotes qui, progressivement, se maintint en nombre suffisant par rapport aux disponibilités humaines allemandes, ceci contrairement à une légende héroïque entretenue par la propagande.
Les pertes terribles subies (des deux côtés) par les nouveaux pilotes, certes bien entraînés — au moins au début — mais inexpérimentés, pendant leurs 5 à 10 premières missions de guerre, ont amené les Allemands à ajouter un « Groupe de complément » à chaque escadre de chasse. Ayant un effectif réduit par rapport aux autres, ce groupe était chargé de donner aux pilotes novices le maximum de connaissances utiles au combat en les faisant profiter de l'expérience acquise jusque-là et en les faisant participer à des combats simulés contre des pilotes expérimentés de la même escadre.
Adolf Galland prit le 20 août le commandement de son escadre, la JG 26, dont il fit rapidement l'escadre la plus efficace et la plus appréciée de ses protégés, les bombardiers, qu'elle était souvent chargée (comme les autres JG) d'escorter contre la chasse britannique.
Parler d'escadrille au lieu d'escadre est une erreur récurrente, due sans aucun doute à une erreur de traduction. En effet, comme nous l'avons vu plus haut, une « escadrille » en français est l'équivalent d'une Staffel, là où Geschwader doit impérativement être traduit par « escadre ».
Lors de la bataille d'Angleterre, trois Luftflotten (sur cinq) sont engagées :
- la Luftflotte du Generalfeldmarschall Albert Kesselring, basée dans le Nord-Est de la France, en Belgique et aux Pays-Bas ; dans laquelle fut inclus le Groupo Aero Italiano envoyé par Mussolini ;
- la Luftflotte 3 du Generalfeldmarschall Hugo Sperrle, basée dans l'Ouest de la France ;
- la Luftflotte 5 du Generaloberst Hans-Jürgen Stumpff, basée au Danemark et en Norvège.
Au moment d'entamer les opérations, les trois Luftflotten totalisaient huit Jagdgeschwader, trois Zerstörergeschwader, trois Stukageschwader et huit Kampfgeschwader, soit entre 2 500 et 3 000 avions si l'on prend en compte les avions de reconnaissance.
Les " As " de la Luftwaffe
Erich Hartmann " Bubi " 352 victoires
Gerhard Barkhorn 301 victoires
Günther Rall 275 victoires
Otto Kittel " Bruno " 267 victoires
Walter Novotny " Nowi " 258 victoires
Le déroulement de la bataille d'Angleterre
On peut globalement distinguer trois phases durant cette bataille :
- Le bombardement des convois britanniques (début juillet 1940 - début août), appelé « Kanalkampf » (Combat dans la Manche) par les Allemands ;
- Les bombardements de Londres et des grandes villes (jusqu’à octobre 1940), connus sous le nom de « Blitz » (éclair) qui se poursuivirent jusqu'au printemps 1941.
Durant la première phase, l'aviation allemande se consacra à l'attaque des convois de ravitaillement britanniques. Cette tactique avait pour but d'isoler le Royaume-Uni et de forcer les appareils de la RAF au combat.
Après un mois d'attaque des convois peu efficace (1 % du tonnage sous pavillon britannique coulé), l'état-major allemand décida d'affronter directement la RAF sur son sol. Pour ce faire, l'attaque des aérodromes militaires britanniques et des usines de l'industrie aéronautique fut ordonnée. Cette période démarra le , jour baptisé Adlertag (Jour de l'Aigle), le mauvais temps ayant repoussé d'un jour le déclenchement des opérations.
Le 15 août, persuadé que la RAF avait perdu près de 300 appareils (soit la moitié de son effectif théorique) et que les avions basés dans le nord du Royaume-Uni avaient été déplacés plus au sud, la Luftwaffe lance dans la bataille sa Luftflotte 5, basée en Norvège et au Danemark. Elle devait attaquer des objectifs en Écosse et dans les Midlands, mais les chasseurs de la RAF étaient toujours là et infligèrent des pertes sévères (20 %) à la force d'attaque. La Luftflotte 5 fut retirée de la bataille et ses appareils furent envoyés en renfort pour les Luftflotten 2 et 3. Le 15 août étant un jeudi, il fut appelé « Jeudi noir » par la Luftwaffe.
Le est le jour le plus terrible pour les deux camps qui enregistrèrent alors le plus de pertes. Les pertes de bombardiers en piqué Stuka furent telles que l'état-major allemand décida de les retirer en attendant des jours meilleurs.
Le se produisit un évènement qui changea le cours de la bataille. Un bombardier Heinkel He 111, croyant attaquer la raffinerie de Thameshaven, largua ses bombes par erreur sur Londres, un objectif qui ne devait être attaqué que sur l'ordre personnel de Hitler. En représailles, dans la nuit du 25 août 1940, la RAF parvint à lâcher quelques bombes sur Berlin. Hitler se lança dans une diatribe contre les Britanniques « S'ils bombardent nos villes, nous raserons les leurs, s'ils lâchent des centaines de bombes nous en lâcherons des milliers ». Le bombardement de Berlin fut un échec personnel pour Göring qui avait juré que « Si une bombe tombe sur Berlin, vous pouvez m'appeler Maier » (expression courante en allemand pour dire que quelque chose n'arrivera pas). Hitler modifia sa stratégie et décida de bombarder les populations civiles des villes britanniques — et plus particulièrement de Londres — en guise de représailles.
Londres endommagée par les bombardements.
Le , un raid de plus de 100 bombardiers escortés par près de 400 chasseurs fut envoyé sur Londres. Croyant que la cible de ce raid était en fait les aérodromes de la RAF, le contrôle au sol britannique laissa les chasseurs de la RAF couvrir ceux-ci, ce qui laissa le champ libre aux bombardiers allemands. Ce changement permit à une RAF au bord de la rupture de souffler. En faisant peser le poids de l'offensive sur les populations civiles, les Allemands permettaient à la RAF de se reconstituer.
Le , un raid massif fut envoyé sur Londres. Dans son poste de commandement, Hugh Dowding vit les cartes se remplir de symboles représentant les ennemis en approche. Il demanda si tous les avions étaient en l'air et on lui répondit par l'affirmative. À sa question sur l'existence de réserves, on répondit de façon négative. Au même moment, au quartier général du 11e groupe à Uxbridge, Winston Churchill suivait les événements en compagnie du vice-maréchal de l'Air Keith Park dans la salle des opérations.
« Bientôt, les ampoules rouges indiquèrent que la majorité de nos escadrilles étaient engagées. […] En peu de temps toutes nos escadrilles étaient engagées, et quelques-unes rentraient déjà pour faire leur plein d'essence. Elles étaient toutes en l'air. La rangée inférieure d'ampoules était complètement éteintes. Nous n'avions plus une seule escadrille en réserve. À ce moment, Park appela Dowding à Stanmore, pour lui demander de mettre à sa disposition trois escadrilles du 12e groupe de chasse, pour le cas où une nouvelle attaque d'envergure se produirait pendant que les escadrilles étaient en train de refaire le plein de munitions et de carburant. Ainsi fut fait. Jusque là, j'avais observé en silence, mais je demandai alors “Quelles autres réserves nous reste-t-il ?”. “Aucune”, me répondit le vice-maréchal de l'Air Park »
— Winston Churchill, Mémoires de guerre -- 1919-1941, tome 1, Paris, Tallandier, p. 386-387. Retraduction par F. Kersaudy, 2009.
À cette heure, plus de 370 avions britanniques couvraient Londres. À la fin de la journée, les Britanniques avaient perdu près de 40 avions, les Allemands 56 (ce qui est un très bon résultat pour la RAF). Ce résultat explique que le 15 septembre reste dans les mémoires comme le « Battle of Britain Day », le jour de la bataille d'Angleterre. On peut dire que cette deuxième phase de la bataille prit fin dans le courant du mois d'octobre.
À ce moment, l'opération Seelöwe d'invasion de la Grande-Bretagne fut ajournée sine die et l'effort allemand contre le Royaume-Uni s'amenuisa. Les bombardements de villes britanniques continuèrent néanmoins, mais avec une intensité généralement moindre, jusqu'au printemps de 1941, quand Hitler ramena le gros de la Luftwaffe vers l'est en prévision de l'invasion de l'Union soviétique. Toutefois, quelques bombardements importants eurent encore lieu sur les villes britanniques, notamment au début du mois de novembre avec les attaques sur Coventry, Birmingham et Wolverhampton par exemple.
Les bombardiers allemands infligèrent à Londres les plus grands dégâts que la capitale britannique ait subis depuis le grand incendie de 1666.
Le débat stratégique au Fighter Command
En 1940, Hugh Dowding rechigne à envoyer des avions de chasse pour soutenir l'armée française, pressentant la future bataille d'Angleterre. La stratégie des « petits paquets » qu'il préconisa pour la RAF face à la chasse allemande, assortie de l'emploi tactique des Spitfire contre les chasseurs à croix gammée (désignés « Bandits ») et des Hurricane, plus lents, contre les bombardiers de Goering, permit d'éviter l'anéantissement des forces aériennes qui était l'objectif de la Luftwaffe pendant les deux premières phases de la bataille (Kanalkampf et attaque des terrains d'aviation). Les WAAF, Women's Auxiliary Air Force, furent employées 'en premier ligne' aux bases aériennes et aux stations radar, y compris celles près de la Manche. Pour convoyer les avions de chasse sur les terrains d'aviation d'Angleterre, les pilotes civiles du Air Transport Auxiliary (ATA), parmi lesquels plusieurs femmes (166 à la fin de la guerre, mais une trentaine pendant la bataille) furent très judicieusement employées, afin de remplacer les pertes selon un flux très tendu du fait des difficultés de production aéronautique ressenties sur les îles Britanniques. Les ATA n'avaient pas de formation de combat et les avions neufs n'étaient pas encore munis d'armes ni de radio.
Mais un débat virulent animait les Air Chief Marshals au QG de Stanmore concernant la stratégie d'attrition. Les partisans d'une autre méthode finirent par l'emporter à force de critiques formulées à l'encontre de Dowding : sous l'influence de Trafford Leigh-Mallory en chef de file, l'Air Chief Marshal Charles Portal, doit nommer Sholto Douglas en octobre 1940 ; le nouveau responsable amplifia la taille des escadrons de chasse, appliquant cette stratégie diamétralement opposée à celle de Hugh Dowding : Big Wing (en). Dowding n'était donc plus en charge au moment du Blitz.
Dowding fut écarté par cette autre faction et une mission liée à l'industrie de l'armement aux États-Unis tint lieu de placard jusqu'en 1942.
Les historiens considèrent que la stratégie d'attrition tenue par Dowding a permis à la R.A.F. de tenir le choc sur la durée, et donc de réduire les espoirs d'invasion nazis pour la phase de débarquement. Seelöwe a donc été abandonnée, les bombardiers Heinkel et Dornier se concentrant désormais sur les bombardements de masse sur Londres.
Les causes de l'échec allemand
L'échec allemand s'explique par de nombreuses raisons :
- Les communications allemandes étaient déchiffrées par l'appareillage Ultra qui offrait des informations inestimables aux Britanniques concernant les intentions de l'ennemi.
- La non prise en compte de l'importance du radar, véritable œil de la RAF. Des stations radar ont été ponctuellement attaquées, mais elles étaient remises en fonctionnement assez vite.
- Des défaillances criantes des services de renseignement allemands qui ont surestimé les pertes britanniques et commis de grosses erreurs dans l'identification des bases de chasseurs britanniques : même fin août les Allemands continuent d'effectuer des raids sur des terrains d'entrainement ou de la défense côtière.
- Un changement constant d'objectifs : les navires d'abord, puis les bases aériennes et les usines, et enfin les villes.
- L'obstination de Hitler et Göring à vouloir raser Londres .
- Les pertes subies par la Luftwaffe lors de la campagne de France : 20 % des Messerschmitt 109 alignés en avril 1940 avaient été abattus, tuant aussi de nombreux pilotes bien formés. C'est un point majeur qui a permis, grâce à la pugnacité des pilotes alliés, d'affaiblir la Luftwaffe au bénéfice de la RAF qui a reconnu ce fait.
- La faible autonomie du Messerschmitt 109, qui ne lui permettait pas d'escorter suffisamment longtemps les attaques des bombardiers. La version « F » équipée de réservoirs largables arriva trop tard. Le seul vrai chasseur à long rayon d'action, le Messerschmitt 110 était quant à lui trop peu manœuvrant.
- Le rayon d'action trop faible des bombardiers allemands qui ne leur permettait pas de voler jusqu'au nord de la Grande-Bretagne pour détruire les usines écossaises qui fabriquaient les Spitfire et les Hurricane
- Le manque d'initiative laissé aux pilotes allemands. Même si, globalement, la Luftwaffe possédait plus de pilotes expérimentés que la Royal Air Force grâce au savoir-faire acquis en Espagne et Pologne (l'as des as allemand Helmut Wick a abattu 53 avions, le sergent Josef František, pilote tchèque volant au sein de la 303e escadrille de chasse polonaise de la RAF, en a abattu 17), elle perdait une partie du bénéfice de cette expérience à cause de la tactique pénalisante que représentait l'escorte des bombardiers qui privait les pilotes de leur totale liberté de manœuvre. En outre, la RAF disposait de pilotes entrainés correctement, alors que, si la Luftwaffe disposait aussi de pilotes émérites, beaucoup étaient entrainés sommairement. D'autre part, les pilotes de la Luftwaffe vivaient sous une discipline pénalisante pour la santé, plus que les pilotes de la Royal Air Force qui, eux, disposaient, par exemple, de plus de jours de permission que les Allemands, ce qui leur permettait une récupération physique suffisante pour continuer le combat dans de meilleures conditions que leurs adversaires.
- Le lieu des combats : les pilotes allemands qui abandonnaient leur avion abattu en sautant en parachute étaient, au mieux, faits prisonniers, mais perdus pour le combat, tandis que les pilotes britanniques et alliés qui sauvaient leur vie en se parachutant au-dessus de l'Angleterre, pouvaient retourner se battre sur un autre avion. Petit à petit, le facteur humain s'améliora ainsi en faveur de la Royal Air Force.
Le bilan humain et matériel de la bataille d'Angleterre est lourd : 30 000 morts, dont beaucoup de civils, et 2 millions de foyers détruits. Les chiffres officiels concernant les avions de combat avancent environ 900 avions perdus côté britannique contre environ 1 700 pour les Allemands. Cependant, du côté britannique, n'est pas reprise la perte de nombreux appareils d'entraînement, de secours, de réserve ou rendus obsolètes par l'usure au combat, ainsi que les appareils civils. Si on inclut tout ceux-ci, on peut raisonnablement parler d'un total de 1 200 avions de la Royal Air Force détruits, mais ce dernier chiffre n'est pas à considérer dans la comparaison car il ne s'agit pas exclusivement d'avions de combat alors que c'était le cas pour les 1 700 avions allemands détruits. Ce chiffre des pertes allemandes semble assez complet et précis, s'agissant exclusivement d'avions de combat bien répertoriés par la Luftwaffe dans des statistiques qui ont été conservées.
La suite de la guerre aérienne et les pilotes belges et français
Dans la suite, après la bataille d'Angleterre, la Grande-Bretagne vit affluer des volontaires de nombreux pays occupés et plusieurs escadrilles françaises et belges furent formées autour du noyau de pilotes rescapés de la bataille d'Angleterre.
Le roi Léopold III étant prisonnier en Belgique, le gouvernement en exil commanda l'effort de guerre belge durant toute la guerre. Ainsi, le Congo belge apporta à l'aviation 250 000 livres sterling financées par les productions coloniales de guerre. Cette somme servit à financer l'achat de 50 Spitfire, contribuant à équiper trois escadrilles belges en Angleterre, les 350e, 650e et la 349e d'abord engagée en Afrique. Parmi les chefs des escadrilles belges, mais aussi britanniques, Raymond Lallemant , à la 609e escadrille, était le spécialiste des attaques contre les chars et contre l'artillerie anti-aérienne (flak), et Leboutte à la tête de Mosquito, bombardiers légers, attaquait en rase motte. Parmi les autres Belges commandants d'escadrille, dont certains à la tête de pilotes britanniques, on cite, entre autres, Jean Offenberg, déjà victorieux dans les derniers combats aériens de l'aviation belge de 1940, Daniel le Roy du Vivier et Michel Donnet (pilote
Briefing des pilotes
évadé de Belgique sur un avion volé avec un autre pilote belge, Divoy). En tout, à la fin de la guerre, 1 250 Belges (en comptant le personnel au sol) ont servi en Angleterre, dans la Royal Air Force, mais aussi dans la South African Air Force, où ils combattirent avec des avions de type Boston et Marauder pour ensuite passer en Angleterre et y rejoindre les autres escadrilles belges et combattre sur différents types d'appareil, notamment Spitfire, Tempest, Tomahawk. Enfin, certains ont servi dans des bombardiers britanniques et 220 dans l'aviation américaine .
La Royal Air Force ouvrit une école pour les pilotes belges et français, la French-Belgian School de Odiham, dans l'Hampshire. Les cours avaient pour but de former les pilotes chevronnés aussi bien que les novices à la terminologie anglaise et au langage de commandement de la Royal Air Force. Les pilotes français devaient également changer leurs réflexes sur la manette des gaz : en France, ils tiraient vers eux la manette pour augmenter les gaz ; en Angleterre, il fallait pousser la manette . Les Français libres sous le commandement du général Martial Valin, eurent cinq escadrilles, les 340e (Groupe de chasse Île-de-France), 341e (Groupe de chasse Alsace) et 342e (Groupe de bombardement Lorraine), et deux groupes lourds, les 346e (Guyenne) et 347e (Tunisie). Parmi les as français, Pierre Clostermann, est l'as des as français , totalisant 33 victoires acquises sur Spitfire, puis sur Tempest, aussi bien contre des chasseurs allemands que contre des bombardiers et même, à la fin de la guerre, contre des V1, missiles sans pilotes dont la vitesse impliquait parfois, pour les pilotes alliés, de les attaquer en piqué pour approcher la vitesse du son avant d'effectuer une brutale ressource pour éviter l'écrasement au sol, manœuvre extrême exécutée aux limites de la résistance matérielle des avions et pouvant entraîner leur dislocation.
Débat sur l'importance du radar britannique
De plus, bien que les succès offerts par le radar soient indéniables, il convient de les démythifier et les ramener à leur juste valeur. La plupart des communications allemandes étaient déchiffrées, dès 1940, par le projet Ultra des Britanniques. Ce système tint ainsi ceux-ci au courant des difficultés des Allemands, de leur manque d'objectif réel ainsi que des cibles et de la composition des raids de bombardiers et de chasseurs du Reich. En fait, ce système offrit des informations inestimables aux Britanniques concernant les intentions de l'ennemi. Il permit bien plus d'interceptions que le radar, arme « miracle » des Alliés, mais il fut tenu secret pour ne pas révéler aux Allemands que leurs communications n'étaient plus sûres. Les succès furent ainsi attribués en premier lieu au radar, vision encore transmise de nos jours par certains historiens
Le Blitz
Pompiers en action après une vague de bombardements, 1941.
Date | - |
---|---|
Lieu | Royaume-Uni |
Issue | Lourdes pertes parmi les populations civiles britanniques; échec stratégique pour l'Axe |
Royaume-Uni | Reich allemand Royaume d'Italie |
Winston Churchill Hugh Dowding Frederick Pile (en) Owen Tudor Boyd (en) Sir Leslie Gossage (en) |
Adolf Hitler Hermann Göring Hugo Sperrle Albert Kesselring Hans Jeschonnek |
43 000 morts civils, 90 000 blessés graves, et 150 000 blessés légers Environ 1 000 morts militaires |
873 avions abattus, plus de 2 000 morts militaires |
Le Blitz (terme allemand signifiant « éclair ») est la campagne de bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale menée par la Luftwaffe, l'aviation allemande, contre le Royaume-Uni du au . Il s'agit de l'opération la plus connue de la bataille d'Angleterre.
Il convient de ne pas confondre le nom de cette opération avec le Blitzkrieg, qui est le concept stratégique de guerre éclair.
Elle toucha principalement Londres mais également Coventry,
Liverpool
et aussi les villes historiques de Canterbury
et Exeter
et la station balnéaire de Great Yarmouth.
40,000−43,000 civils furent tués et 90,000 −150,000 blessés selon des chiffres officiels. Près de 3,75 millions de Britanniques évacuèrent Londres et les principales villes.
Toutefois, ce procédé utilisé par le IIIe Reich qui avait pour but de démoraliser le peuple britannique ne fonctionna pas et n'empêcha pas celui-ci de soutenir l'effort de guerre du pays.
Principaux bombardements
Le Blitz commence le 7 septembre quand une armada de 320 bombardiers escortée par 600 chasseurs bombardent Londres, faisant environ 500 morts et 1 137 blessés graves. Le palais de Buckingham est touché le 11 septembre.
Le 10 octobre la cathédrale Saint-Paul de Londres, est touchée par une bombe. L'église devient alors l'un des symboles de la résistance anglaise. Le 14-15 novembre : opération Sonate au clair de lune, bombardement de Coventry avec la première tempête de feu.
La Chambre des communes est touchée le 8 décembre. Les attaques principales sur Manchester ont lieu les 22, 23 et 24 décembre. Le 29 décembre des bombes incendiaires ravagent Londres. Le 13 mars a lieu le bombardement de Clydeside, près de Glasgow, qui fait 528 morts. En représailles, la RAF bombarde Berlin le 9 avril. Il y a ensuite 5 nuits de bombardements consécutifs sur Plymouth du 21 avril au 25 avril. Une semaine de raid sur Liverpool du 1er au 7 mai. Un important raid sur Londres a lieu le 10 mai. Le 21 mai c'est le dernier raid sur Birmingham qui marque la fin du Blitz.
Des pompiers dirigent leurs lances vers des bâtiments en feu à Manchester après une attaque aérienne.
Alerte aérienne ; population réfugiée dans le métro de Londres.
L'attaque des centres de productions industriels incluant des populations civiles dans un cadre de destruction stratégique est reprise par les Alliés sur une échelle bien supérieure.
En , après la fin de la bataille de France, alors qu’une grande partie de l’Europe est sous occupation allemande, Hitler proposa aux Britanniques une paix de compromis avec l’Allemagne et de nouvelles négociations. Churchill refusa, tout en sachant que le Royaume-Uni serait la prochaine cible. L'armée de terre allemande et la Luftwaffe n'avaient fait qu'une bouchée de la Pologne avant de concentrer leur attention sur le Nord et l'Ouest. La campagne menée par les Britanniques en Norvège avait échoué, tandis que leur force expéditionnaire avait essuyé une cuisante défaite en France. Hitler décide d’envahir le Royaume-Uni, mais il sait que pour ce faire il doit avoir la suprématie du ciel et donc anéantir la Royal Air Force.
Il y avait d'un côté le maréchal de l'Air, Sir Hugh Dowding, commandant les avions de chasse du Fighter Command de la RAF ; et de l'autre Hermann Göring, chef de la Luftwaffe, l'aviation de combat allemande, et les maréchaux Albert Kesselring et Hugo Sperrle, qui commandaient les 2e et 3e flottes aériennes. Les Britanniques engagèrent 55 escadrons du Fighter Command, soit 850 chasseurs (Spitfire et Hurricane), et 3 080 pilotes. Les Allemands disposaient de 1 000 chasseurs, de 1 200 bombardiers (Junkers Ju 88, Dornier Do 17 et Heinkel He 111), de 280 bombardiers en piqué (Stukas), et de 375 chasseurs-bombardiers (Messerschmitt bf 109 ou 110), soit 10 000 hommes d'équipage. La première bataille de l'histoire entièrement livrée dans les airs, se déroula du au .
Le , la grande offensive allemande, qui devait être décisive (le nom de code de l'opération était Adlertag, le Jour de l'aigle), fut lancée dans l'après-midi. La Luftwaffe, commandée par Göring, effectua 1 000 sorties de chasse et 485 sorties de bombardement. Elle perdit 45 bombardiers et chasseurs, tandis que les Britanniques perdirent 13 chasseurs.
Le 14, le temps qui se dégradait (il était déjà mauvais le 13) obligea les Allemands à n'engager que le tiers des flottes de Kesselring et de Sperrle qui avaient été utilisées la veille. Le 15, la 5e flotte du général Stumpff, qui était stationnée au Danemark et en Norvège, vint aider les autres flottes ; il engagea tous ses chasseurs et la moitié de ses bombardiers, soit au total 1 000 appareils. La RAF dut repousser au cours de cette journée 5 attaques successives. 75 appareils allemands furent détruits et 35 chasseurs britanniques abattus.
Le 16 et le 17, les attaques se poursuivirent, mais n'eurent aucun résultat. Du 18 au 23, les opérations durent être suspendues à cause du mauvais temps. En 10 jours, une centaine d'appareils britanniques avaient été détruits, contre 100 chasseurs et 400 bombardiers pour les Allemands. De plus, ces derniers avaient dû renoncer à l'emploi des Stukas trop vulnérables, et des Me?110, trop lents.
Le 24, Göring lança sa seconde offensive. Les raids furent concentrés sur les pistes d'envol, les hangars, les stations radar, les centres de contrôle aérien, et les usines d'aviation britanniques. Pendant 14 jours, c'est-à-dire jusqu'au 6 septembre, la RAF effectua en moyenne plus de 700 sorties quotidiennes, étant constamment en état d'alerte. Les Britanniques perdirent 295 chasseurs et 171 autres furent gravement endommagés, tandis que la Luftwaffe perdit 530 appareils. Début septembre, la RAF commença à manquer de pilotes et d'appareils.
Le se produisit un événement qui changea le cours de la bataille. Un bombardier Heinkel He 111, croyant attaquer la raffinerie de Thameshaven (en), largua ses bombes par erreur sur Londres, un objectif qui ne devait être attaqué que sur l'ordre personnel de Hitler. En représailles, dans la nuit du , la RAF parvint à lâcher quelques bombes sur Berlin. Hitler se lança dans une diatribe contre les Britanniques « S'ils bombardent nos villes, nous raserons les leurs, s'ils lâchent des centaines de bombes nous en lâcherons des milliers ». Hitler modifia alors sa stratégie et décida de bombarder les villes britanniques et plus particulièrement Londres en guise de représailles.
Ruines dans la banlieue est de Londres, .
Dès le , dans l'espoir d'abattre le moral ennemi, on bombarda les villes britanniques Ce Blitz frappa en premier lieu les quartiers populaires de l'East End de Londres. Le raid le plus violent frappa Coventry dans la nuit du 14 au 15 novembre. La propagande allemande inventa pour l'occasion le néologisme « coventryser » (coventrisieren) pour exprimer l'idée d'une destruction totale. Le Blitz se poursuivit jusqu’en , ce qui permit à la RAF, vue la concentration des objectifs sur les grandes villes, de se « refaire une santé » : les avions et les hommes n'ayant plus qu'à attendre chaque vague sur le chemin des villes, puis au retour, de pourchasser les bombardiers, tandis que la DCA prenait le relais sur zone.
Du 15 septembre et jusqu'au , pour échapper à la défense britannique, les bombardiers allemands intervinrent systématiquement de nuit, par vagues de 150 à 200 appareils à chaque fois. Les bombardements firent un total de 50 000 morts chez les civils. Devant l'incapacité de vaincre la chasse adverse et la destruction quotidienne des barges de débarquement dans les ports de la Manche, Adolf Hitler reconnut son échec et renonça le 12 octobre à son projet d'invasion ; il retourna alors ses armes contre l'Europe de l'Est et l'Union soviétique.
La bravoure et la détermination de tous les pilotes britanniques, canadiens, australiens, néo-zélandais, américains, français, belges et de bien d’autres nationalités, en plus de l’erreur de Hitler de concentrer les attaques sur les villes, permirent d’empêcher l’invasion du Royaume-Uni. De plus, les pilotes alliés pouvaient compter sur l’avantage de combattre sur leur territoire. S’ils devaient se parachuter, ils étaient en quelques heures à nouveau opérationnels tandis qu’un pilote allemand était perdu.
Le réseau de radars disséminés sur toute la côte joua également un rôle déterminant, prévenant à temps les escadrilles d’interception et en les dirigeant de manière efficace. On lui doit notamment le Jeudi noir le qui vit d'énormes pertes allemandes.
Enfin, les chasseurs d'escorte allemands manquaient d'autonomie et devaient souvent abandonner les bombardiers au retour, les laissant ainsi vulnérables.
De juillet à octobre, 415 pilotes britanniques perdirent la vie dans cet affrontement décisif. Le Premier ministre Winston Churchill exprima dès le 20 août la reconnaissance des Britanniques à leur égard : « Jamais dans l'histoire des guerres un si grand nombre d'hommes ont dû autant à un si petit nombre. »
Sir Winston le " Lion " .
Ces Dames et Demoiselles des services de secours se restaurent en gardant le moral ...
Le roi et la reine dans les dégats à Buckingham ...
Saint Paul Cathedral s'en sortira !!!
" Nous pourvu qu'on est nos Teddy bears qui nous protègent ... "
En toute circonstance la livraison du lait est sacrée !!!
Des lecteurs fidèles d'une librairie mal en point .
?
Une dame de la Gentry probablement regarde ce qui reste de l'Imperial museum .
" C'est pas les fridolins qui me couperont l'appétit !!! "
Explication du fonctionnement d'une bombe nazi ...
Un bus à double toit est récupéré mais dans quel état !!!
Les bombardiers boches au " travail " ...
Oui Londres a tenu bon !!!
Royal air force versus Luftwaffe
CLIC !!!
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La disparition du jardin
v
C'est en notre absence, à la faveur de la pause estivale, avec la complicité de l'Administration et de ses suppôts, que le crime a été commis. Quand nous sommes revenus de vacances pour attaquer notre 2ème ou 3ème année -je ne me souviens plus-, nous n'avons pu que constater la disparition. Ils avaient osé!
Plus de jardin! Notre beau et grand jardin où croissaient à plaisir l'oseille et la laitue, le poireau et la carotte; notre jardin orné d'un bassin où nous venions contempler les ébats de quelques poissons rouges et qui servait de décor à nos photos; notre jardin ceinturé d'un sentier qui abritait nos déambulations, chaque fois que, en dehors des heures de cours, nous voulions fuir la promiscuité, le bruit et le tabagisme de nos salles pour nous dégourdir les jambes, nous oxygéner, rêver, étudier ou discuter; notre jardin qui s'ornait à une extrémité d'un bouquet d'ifs et à l'autre d'une verrière adossée à l'école annexe; notre potager que nous jugions indispensable et donc éternel avait été remplacé par un stupide terrain de sport, cimenté, goudronné, géométrique, sans arbres, sans verdure et sans âme
Robert Géal (jaoyeux équipage, 52-56)
C'était le jardin de l'Ecole Normale d'instituteurs de Privas
Mon dieu que c'est beau ....Marseille .
V
On est les premiers pour toujours
et les seuls à ce jour
........................................
Notre si belle coupe
Armin Harry the startest man
Sherwood forest the Major oak
Major Oak (« chêne major », « chêne majeur » ou « chêne aîné » en anglais) désigne un chêne pédonculé (Quercus robur) de très grande taille situé au cœur de la forêt de Sherwood, près du village d'Edwinstowe, dans le Nottinghamshire, en Angleterre. Selon le folklore local, il aurait servi de repaire à Robin des Bois.
Présentation
Il a été estimé que le Major Oak pèserait 23 tonnes, aurait une circonférence de 33 pieds (10 mètres) et qu'il aurait entre 800 et 1000 ans (donc, au temps légendaire de Robin des Bois, il n'était qu'un frêle chêneau). Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer sa grande taille et sa forme si particulière :
il pourrait être la fusion de plusieurs arbres génétiquement proches (issus des glands d'un même chêne disparu) lorsqu'ils n'étaient encore que des chêneaux (mais dans la nature, de telles fusions sont très rares, et l'arbre n'a qu'un seul génome) ;
il aurait été foudroyé et ses premières pousses auraient été brûlées, et il aurait réagi par une forte ramification à partir du tronc resté en vie (mais c'est indémontrable car si c'est le cas, les traces de brûlures se trouvent au cœur de l'épaisseur du bois) ;
il aurait été élagué par les bûcherons à la manière d'une trogne, avec les mêmes effets qu'un foudroiement (mais cela aussi reste indémontrable et aucun arbre des environs n'a subi un tel élagage).
L'arbre tire son nom de sa description qu'en a fait le major Hayman Rooke en 1790. Depuis la période victorienne, ses branches massives sont en partie maintenues par des échafaudages. En février 1998, une entreprise locale cultive des boutures de l'arbre avec l'intention d'envoyer des pieds pour les planter dans les plus grandes villes du monde.
Le Major Oak a été présenté dans l'émission de télévision Seven Natural Wonders comme une des merveilles des Midlands.
En 1998, un habitant de Mansfield a reçu une mise en garde par la police de Nottinghamshire pour avoir vendu des glands provenant prétendument du Major Oak (comprenant un certificat d'authenticité) à des Américains via Internet.
En juin 2002, le Tree Council a désigné le Major Oak comme un des cinquante Great British Trees pour sa place dans le patrimoine national britannique.
En 2014, le Major Oak a été élu « arbre de l'année »1.
En 2017, l'ONG « Les Amis de la Terre » annonce que le groupe pétrochimique « Ineos » compte lancer des forages géologiques dans la région en vue d'y détecter la présence de gaz de schiste, dont un « à quelques centaines de mètres du Major Oak .
Jean-Paul Perrier
Allissas sport boules
ça c'est un club !!!
A Aubenas c'était
Notre Rotonde
Le quinze d"Angleterre
La maison des poétes
Elsa Triolet et Louis Aragon
de Saint Arnoul de Villeneuve en Yvelines
D'ABRIGEON "MY TRAVELS"
Ajouté par perrier-cyril8 le 24/10/2018 18:48:37 | Modifié par perrier-cyril8 le 23/07/2023 10:54:33
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MONSIEUR JEAN PALMERO
Ajouté par perrier-cyril8 le 11/11/2018 06:45:10 | Modifié par perrier-cyril8 le 19/02/2022 07:00:20
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MONSIEUR JEAN OISEL
Ajouté par perrier-cyril8 le 24/07/2019 08:45:46 | Modifié par perrier-cyril8 le 18/06/2021 19:14:07
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SI LE BAHUT M'ETAIT CONTE
Ajouté par perrier-cyril8 le 13/07/2019 08:12:37 | Modifié par perrier-cyril8 le 10/06/2021 07:07:03
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L'ANNEXE DE LA RECLUSE
Ajouté par perrier-cyril8 le 13/04/2021 08:22:55 | Modifié par perrier-cyril8 le 31/07/2022 09:44:35
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L'ANNEXE DE BESIGNOLE
Ajouté par perrier-cyril8 le 24/05/2021 13:28:41 | Modifié par perrier-cyril8 le 05/09/2021 07:41:21
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L'ECOLE DE LANCELOT
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L'ECOLE DE PASTE
Ajouté par perrier-cyril8 le 13/04/2021 09:07:06 | Modifié par perrier-cyril8 le 13/04/2021 09:15:11
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L'ECOLE DU CHAMP DE MARS
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L'ECOLE DU MONTOULON
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LE COLLEGE MODERNE
Ajouté par perrier-cyril8 le 12/04/2021 07:09:32 | Modifié par perrier-cyril8 le 13/04/2021 11:57:20
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LE COLLEGE CLASSIQUE
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LE COURS COMPLEMENTAIRE
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L'ECOLE NORMALE DE FILLES
Ajouté par perrier-cyril8 le 12/04/2021 07:53:21 | Modifié par perrier-cyril8 le 19/07/2022 07:54:14
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L'ECOLE NORMALE DE GARCONS
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LA " BELLE EQUIPE " DE L'E.N
Ajouté par perrier-cyril8 le 31/01/2021 07:12:59 | Modifié par perrier-cyril8 le 19/04/2021 07:07:26
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LES LILAS ET LES ROSES
Ajouté par perrier-cyril8 le 02/11/2018 05:58:36 | Modifié par perrier-cyril8 le 07/01/2022 15:38:17
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LES HIRONDELLES DE LA NUIT
Ajouté par perrier-cyril8 le 28/03/2023 08:03:15
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ELSA ET LOUIS
Ajouté par perrier-cyril8 le 10/12/2021 11:58:36 | Modifié par perrier-cyril8 le 28/04/2023 09:22:47
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LE CHEMIN DE NOS ECOLES
Ajouté par perrier-cyril8 le 11/08/2021 08:17:31 | Modifié par perrier-cyril8 le 09/01/2023 08:38:56
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LES CHEMINS DE LEURS ECOLES
Ajouté par perrier-cyril8 le 29/10/2018 11:21:38 | Modifié par perrier-cyril8 le 08/11/2021 09:17:37
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MON ECOSSE MON PAYS
Ajouté par perrier-cyril8 le 22/02/2021 07:56:10 | Modifié par perrier-cyril8 le 13/02/2023 08:29:15
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LES HIRONDELLES DE LA NUIT
Ajouté par perrier-cyril8 le 01/12/2020 17:43:41 | Modifié par perrier-cyril8 le 05/04/2023 15:14:50
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DEBOUTS LES PARPAILLOTS !!!
Ajouté par perrier-cyril8 le 21/01/2019 17:46:18 | Modifié par perrier-cyril8 le 24/12/2021 07:19:03
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ET AU MILIEU COULE MA RIVIERE
Ajouté par perrier-cyril8 le 26/07/2020 07:10:57 | Modifié par perrier-cyril8 le 04/03/2023 22:36:02
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LE TEMPS DES CERISES
Ajouté par perrier-cyril8 le 01/11/2018 08:24:02 | Modifié par perrier-cyril8 le 15/12/2021 10:34:59
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SIR WINSTON CHURCHILL
Ajouté par perrier-cyril8 le 03/07/2020 08:51:20 | Modifié par perrier-cyril8 le 09/02/2022 08:52:53
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LA GUERRE D'ESPAGNE
Ajouté par perrier-cyril8 le 31/10/2018 20:16:45 | Modifié par perrier-cyril8 le 29/11/2020 14:28:26
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LES HONTES AMERICAINES
Ajouté par perrier-cyril8 le 19/02/2021 11:46:44 | Modifié par perrier-cyril8 le 09/03/2021 12:41:55
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LES MASSACRES AMERICAINS
Ajouté par perrier-cyril8 le 15/03/2021 09:09:04 | Modifié par perrier-cyril8 le 15/03/2021 10:32:26
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HONTE AUX ETATS UNIS
Ajouté par perrier-cyril8 le 24/11/2021 17:11:20 | Modifié par perrier-cyril8 le 24/11/2021 18:03:27
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THAT'S SCOTLAND !!!
Ajouté par perrier-cyril8 le 01/02/2021 11:10:34 | Modifié par perrier-cyril8 le 05/02/2021 13:56:47
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MARY STEWART REINE D'ECOSSE
Ajouté par perrier-cyril8 le 16/06/2021 11:36:41 | Modifié par perrier-cyril8 le 18/06/2021 06:48:27
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.EDIMBOURG
Ajouté par perrier-cyril8 le 28/10/2021 10:12:21 | Modifié par perrier-cyril8 le 01/11/2021 07:22:51
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WELCOME TO EDINBURGH
Ajouté par perrier-cyril8 le 01/04/2021 07:19:15 | Modifié par perrier-cyril8 le 30/04/2021 07:47:09
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NOS BELLES ROUTES D'ARDECHE
Ajouté par perrier-cyril8 le 14/11/2021 08:24:55 | Modifié par perrier-cyril8 le 14/11/2021 08:46:04
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LA BATAILLE D'ANGLETERRE
Ajouté par perrier-cyril8 le 20/07/2020 18:54:04 | Modifié par perrier-cyril8 le 10/04/2023 08:42:24
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LA BATAILLE DE STALINGRAD
Ajouté par perrier-cyril8 le 29/09/2020 09:26:07 | Modifié par perrier-cyril8 le 11/03/2021 13:32:53
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ANNE BOYLEN THE QUEEN FOR EVER
Ajouté par perrier-cyril8 le 03/02/2021 14:22:59 | Modifié par perrier-cyril8 le 03/11/2022 09:11:32
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PIERRE CLOSTERMAN
Ajouté par perrier-cyril8 le 11/10/2021 07:50:59 | Modifié par perrier-cyril8 le 11/10/2021 08:47:16
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LA CONQUETE DE L'OUEST
Ajouté par perrier-cyril8 le 12/08/2020 09:37:39 | Modifié par perrier-cyril8 le 24/01/2021 08:34:40
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BAHUT EXPO 2005
Ajouté par perrier-cyril8 le 06/01/2019 07:10:24 | Modifié par perrier-cyril8 le 01/02/2021 07:30:39
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LYCEE VINCENT D'INDY
Ajouté par perrier-cyril8 le 27/05/2021 20:36:17 | Modifié par perrier-cyril8 le 03/06/2021 07:24:25
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LE PALAIS SANS PAREIL
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RIVERDANCE LA BELLE IRLANDE
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A FRENCH EXPLAINSTHE CRICKET!!
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LOUIS NEEL DU BAHUT PRIX NOBEL
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MADAME TERRISSE D'ANTRAIGUES
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ANTRAIGUES TOUJOURS LA BELLE ?
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EMMANUEL COMTE D'ANTRAIGUES
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BERNARD MAIRE D'ANTRAIGUES
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ANTRAIGUES LA REMISE
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JEANNOT D'ANTRAIGUES
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PAUL MAZADE D'ANTRAIGUES
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MONSIEUR ROGER CROUZET
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MONSIEUR STEPHAN HESSEL
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MONSIEUR JEAN TIRMAN
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MONSIEUR RENE VIOLETTE
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MONSIEUR FERNAND BOURRET
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MONSIEUR DOMEYSEL
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MONSIEUR GUY SEGOL
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MONSIEUR ROBERT MONCLAR
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MONSIEUR CHRISTIAN ORJAS
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MONSIEUR JACQUES CHAMPANHET
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LE BLOCKHAUS DE LA GARE PRIVAS
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LES ABEILLES DE ROCHESSAUVE
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DOCTEUR VON BRAUN SA VRAIE FAC
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L'AUBERGE DE PEYREBEILLE
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JAMBOREE CROUZET MONCLAR
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MONSIEURALAIN COSTE DES MINES
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2001 MONTEE DU MOULIN A VENT
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LES VIKINGS
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LA BRÜLURE DE L'HISTOIRE
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LES ABEILLES DE ROCHESSAUVE
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ANTRAIGUES SUR VOLANE
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PRIVAS LA VOIE VERTE
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A L'ENCRE VIOLETTE LE VELO
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MONSIEUR RENE PRIVAT
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THE BRITISH AND IRISH LIONS
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THE BRITISH AND IRISH LIONS
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LE RUGBY LE SPORT ROI
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LE SPORT ROI NOTRE RUGBY
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LE QUINZE DE FRANCE
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NOTRE RUGBY
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BRITISH AND IRISH RUGBY LIONS
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LE PLUS GRAND MATCH DE L'HISTO
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LES ALL BLACKS
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LE QUINZE D'ECOSSE
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LE QUINZE DE GALLES
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LES WALLABIES
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LE QUINZE DE LA ROSE
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LE QUINZE DE FRANCE
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LE QUINZE D'IRLANDE
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LE QUINZE DES SPRINGBOCKS
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L'INDEPENDANCE DE L'IRLANDE
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LE CERCLE PAGE D'ACCUEIL
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PRIVAS MARECHAL NOUS VOILA!
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PRIVAS D'AVANT ET D'AUJOURDHUI
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CHRISTIAN ORJAS
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LE CERCLE
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RESERVE
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LE CERCLE DES ELEVES
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PAGE D'ACCUEIL DU SITE
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MONSIEUR PAUL ELUARD
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DE LA TERRE A LA LUNE
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MON ECOSSE SUITE
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La conquéte de l'Ouest
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Poids de corps
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All Blacks' glory days a distant memory for tiny provincial unions
Richard Knowler12:42, Jan 08 2021
Staff photographer/Stuff
Sir Colin Meads played all his career for King Country and still made the All Blacks. It wouldn't happen now.
Imagine if the All Blacks selectors announced they were going to get radical and select promising players out of the Heartland provincial union competition.
What a story it would make.
How Richie McCaw dominated rugby
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Mike Scott
Over the years Richie McCaw's game evolved to complete one of the finest careers in rugby history.
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Take a young fellow, who maybe earns his bread by toiling over a chainsaw in the bush or in a factory in small town New Zealand, and give him a chance to train and play alongside professionals who are paid in the hundreds of thousands of dollars a year.
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Could it happen? Not a chance. There’s no going back. Not now.
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Not when young jocks are scouted from 1st XVs and placed in academies, which can lead to contracts with Mitre 10 Cup provincial unions, Super Rugby clubs and, potentially, the All Blacks.
It wasn’t always like this, though.
Stuff
Famous All Black George Nepia played for the East Coast when he represented his country between 1924 and 1930.
When the game was off-limits to the play-for-pay brigade, and the NZ Rugby Football Union (now NZ Rugby) expected provincial unions to adhere to the gospel according to the International Rugby Board, this was a sport for amateurs only.
In some respects it was not a bad thing. The powerhouse unions still existed but the smaller provinces were loaded with enough talent to put up their dukes against the big boys and, on rare occasions, come away with a victory.
Brendon Thorne/Getty Images
If All Blacks captain Sam Cane had come from a small provincial union he would have had to leave to gain selection for higher honours.
Which, in turn, led to players from tiny unions being selected in the All Blacks.
Does that happen now? No. If a player has talent, and ambition, he must gravitate towards a bigger provincial union that can act as a shop window.
The chances of a young man being plucked out of a Heartland union by the All Blacks selectors could only happen if the pros went on strike.
But the days when the little provinces produced an AB, shouldn't be forgotten. They never should be, either, because they played a vital part in shaping the All Blacks into the powerful brand they are today.
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BULLER
Six All Blacks were picked from the tiny province on the upper west coast of the South Island when rugged, tough men worked the land at the start of the 20th century.
The most famous player, arguably, was Kenneth Sydney Svenson - otherwise known as “Snowy’’ - who toured with the All Blacks on their 1924-25 tour of the United Kingdom, Ireland, France and Canada.
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Thomas Fisher, Charles McLean, Bob Tunnicliff, Edward Holder and Bill Mumm also played for clubs in Buller.
McLean served in World War I at Gallipoli and won the Military Medal.
Supplied/Stuff
George Nepia played all 30 games on the All Blacks' tour in 1924-25. They were later dubbed the ‘Invincibles’.
EAST COAST
The late George Nepia and Andy Jefferd were true East Coast men.
Nepia, one of the greats of the game, was a remarkable athlete. He played all 30 games on the 1924-25 tour of Australia, Great Britain, France and Canada. The last of his 9 tests was to be against the British and Irish Lions in Wellington in 1930.
Stuff
The great George Nepia.
Although Jefferd represented Canterbury earlier in his career, he wasn’t picked for the All Blacks until he was back in his home province on the eastern coast of the North Island.
Jefferd made 5 appearances for the All Blacks in 1980 and 1981.
Cameron Spencer/Getty Images
Dane Coles played for Horowhenua age-group teams before moving to Wellington.
HOROWHENUA-KAPITI
When “Harry’’ Jacob was selected for the All Blacks in 1920 he was registered with Horowhenua. He played 8 games in Australia.
Although Joe Karam played for the province in 1971, he was back in Wellington when selected for the national team's northern tour in 1972-73.
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However Karam was registered with the Paraparamu club when he played his final season for the All Blacks.
The union changed its name to Horowhenua-Kapiti in 1997.
The province also produced a number of big-name players who transferred to bigger provinces to get noticed.
Think Dane Coles (Wellington), Codie Taylor (Canterbury), Christian Cullen, Mark Shaw and Gary Knight (who all moved up the road to Manawatu).
Stephen Barker/Waikato Times
Carlos Spencer never played for Horowhenua-Kapiti because he was poached by Auckland and later played for the Blues.
Carlos Spencer went to Auckland after impressing as a schoolboy in a shield challenge against Auckland in Levin in 1993. A couple of years later he was an All Black.
archive scan/Stuff
Colin Means made 133 appearances for the All Blacks.
KING COUNTRY
This conversation starts with the late Sir Colin ‘Pinetree’ Meads.
One of New Zealand’s all-time greats, Sir Colin represented the All Blacks 133 times between 1957 and 1971 and was admired around the world.
Adrian Malloch/Stuff
The late Sir Colin Meads pictured on the land in King Country.
Yes, he was a tough man on the field but that was the way it was in those days. A true king of the game.
Sir Colin’s brother Stan, Kevin Boroevich, Ron Bryers, Jack McLean, Bill Phillips, Graham Whiting and Phil Coffin were others to all make the All Blacks’ debuts on the back of their efforts with King Country.
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Stuff
Alan Sutherland, one of Marlborough's greatest sportsmen, died last year.
MARLBOROUGH and NELSON BAYS
The formation of Tasman in 2006 followed the amalgamation of Marlborough and Nelson Bays.
At the time it wasn’t a popular decision among good rugby folk from either side of the border, but the team appears to have (hopefully) healed old wounds. And Tasman’s wonderful success has also (hopefully) aided that process.
Six players from Marlborough represented the All Blacks. Alan Sutherland, who died last year, was arguably the most famous member of this band of brothers.
Trevor Morris was Nelson Bays’ sole All Black. The fullback was selected at the age of 30 years for the 1972 internal tour of New Zealand.
Morris made 23 appearances (3 tests) in 1972 and 1973. Had it not been for injuries on the northern 1972-73 tour, he may have played more tests.
Women in sport
He Wāhine hākinakina
MID CANTERBURY
The late Sir Wilson Whineray once played for Mid Canterbury but it would be more than mischievous to claim he was a home-grown product.
Auckland-born Whineray played for 6 provincial unions, and was doing his thing with Canterbury – after his stint with Mid Canterbury – when he was first picked for the All Blacks.
The same can’t be said for Jock Ross. A 2.03m lock, Ross hailed from the region and was picked for the All Blacks in 1981.
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Midfielder Dennis Cameron and hooker Grant Perry also wore the national colours.
Cameron was picked for the 1960 tour of Australia and South Africa, making 6 appearances.
Perry was invited to join the All Blacks in Fiji as a replacement and was unfortunately injured in his one and only game, against Nadroga.
NELSON MAIL
The 1963-64 All Black team which toured the northern hemisphere. Ian Smith is second from the right in the back row.
NORTH OTAGO
Phil Gard played 7 games for the All Blacks. The Kurow club man’s only test appearance was against the British and Irish Lions in 1971.
Although Ian ‘Spooky’ Smith was registered with North Otago when he played for All Blacks against the touring Springboks in 1965, the wing’s initial selection for the national side came while he was with Otago.
Ian Hurst was a faithful servant for North Otago, but was playing for Canterbury when picked for the All Blacks’ 1972-73 tour of Britain and Ireland.
BARRY DURRANT/Stuff
Ian Kirkpatrick leads out the All Blacks in Belfast for the 1972 game with Ulster. He later captained the All Blacks to a defeat against the Junior All Blacks in Dunedin in 1973.
POVERTY BAY
The names Ian Kirkpatrick and Poverty Bay go together like porridge and milk.
However, it was while on duty for Canterbury that “Kirky’’, regarded as one of New Zealand’s greatest flankers, burst into national prominence.
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The former captain played 113 games between 1967 and 1977. After 3 seasons in Canterbury, he returned to Poverty Bay in 1970.
Ray Pigney/Stuff
All Blacks loose forward Ian Kirkpatrick in action during the third test against South Africa in 1970.
It was a different situation for Richard ‘Tiny’ White, Michael Parkinson and John Collins. All were playing for Poverty Bay when blooded by the All Blacks.
Lawrie Knight and Brian Fitzpatrick were also All Blacks but, like Kirkpatrick, got noticed by the national selectors while representing another union.
Stu Piddington/Stuff
Several former All Blacks at the Timaru Cemetery for the unveiling of the headstone for 1905 Original Duncan McGregor (from left) Ian ‘Spooky’ Smith, Tom Lister, Tom Coughlan, Tane Norton and Tom Lynch.
SOUTH CANTERBURY
The history books state more than 20 All Blacks have played for the green and blacks, but not all originated from the region or got their first break while representing the province.
Charlie Saxton played just 7 games (3 tests) for the All Blacks in 1938, but the halfback was arguably one of South Canterbury’s most famous identities.
Saxton had earlier worn Otago’s colours, but he got his big break after moving north. He later captained the 2nd NZEF team following World War II, served on the NZRFU council and managed the 1967 All Blacks to Europe.
Tom Lister and Tom Coughlan deserve honourable mentions.
THAMES VALLEY
Bob O’Dea and Kevin Barry were the only players to represent the All Blacks while playing for Thames Valley – now also known as the Swamp Foxes.
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O’Dea toured Europe with the All Blacks in 1953-54 and Barry was called up for a northern tour a decade later.
John Selkirk/Stuff
The late Sir Brian Lochore was a wonderful servant of the game in New Zealand.
WAIRARAPA BUSH
This story starts with the amalgamation of Wairarapa and Bush in the early 1970s, and the late Sir Brian Lochore dominates the narrative.
There’s not enough space here to do Sir Brian’s contribution to the sport justice. He played 68 matches between 1963-71 (and was also captain during that period), and later coached the All Blacks to win the inaugural World Cup in 1987.
Wairarapa Bush Rugby Union
Zac Guildford outside the Sir Brian Lochore stand in the Wairarapa-Bush colours.
He was also a national selector and was knighted in 1999. Wairarapa Bush has also contributed to a number of All Blacks.
Robbie McLean, Brent Harvey and Marty Berry made brief contributions. The latter was on the field for about 1 minute when he made his test debut in the loss to the Wallabies in the third test in 1986, before being recalled for the 1993 tour of Britain.
SUPPLIED/Stuff
Bill Osborne pushes forward for the All Blacks against Irish club Munster in 1978.
WANGANUI
Records state 17 men who had been affiliated with Wanganui went on to represent their country.
Midfielder Bill Osborne was arguably the most favourite son, playing 48 games, including 16 tests between 1975 and 1982.
Halfback Andy Donald was rewarded with 7 test caps, he played a total of 20 games, between 1981 and 1984.
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SUPPLIED/Stuff
The days of the tiny West Coast provincial union supplying players to the All Blacks are long gone.
WEST COAST
There’s no shortage of colourful stories about rugby on the West Coast.
Lock Ron King captained the All Blacks in all 3 tests against the 1937 Springboks. King played 25 of 30 matches on the 1935-36 tour of Britain.
King played 13 consecutive tests, a sequence ended by World War II.
Fellow Coaster Mike Gilbert joined King on the tour of Britain, having earlier played for Buller.
Two of the Coast’s 8 All Blacks, Henry Butland and John Corbett, represented their country before appearing for the Coast.
Butland played for the All Blacks in the 1890s, and Corbett made 13 appearances on tour with the “Originals’’ in 1905.
Samuel Blight, who changed his name from Bligh (and there are reports he also played as Blyth) because he didn’t want his teetotal family to know he was playing rugby, made 5 appearances for the All Blacks in 1910.
He also represented Buller and later switched to rugby league for the Blackball club.
Frank Freitas, a loose forward, was picked for a second-string All Blacks team that played a touring North South Wales team in 1928 – while the top All Blacks team was on a tour of South Africa.
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The stay-at-home All Blacks also played a West Coast-Buller team in Greymouth. Freitas died when the inter-island ferry Wahine sank during the storm that struck Wellington in 1968.
This article was a team effor